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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011

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Message  Edocle Mer 4 Juil - 19:31

Barquero a écrit:
Au final, tout ceci n'est pas très important, Une corde… Un colt n'est pas un film inoubliable.

Les goûts des uns et des autres...
Moi j'aime votre ( vos ) bouquins même si certaines critiques de films me hérissent le poil...
Ben ouais j'ai les 3 tomes.... Very Happy
C'est comme pour Giusti, je ne suis pas toujours d'accord avec lui...
Et je suis fana de tous les aspects de ces westerns ! J'aime disséquer les Mauri pour voir
comment on peut bricoler à coups de montages (mauvais ? ) et de bandes sons ( pas très
bonnes ? ) et au bout du compte remplir des salles,
j'aime les VF qu'on a fait de ces westerns et savoir que Dewaere avant qu'il s'appelle Dewaere
doublait Peter Lee Lawrence...
J'aime dégotter les trucages sur les images...
Etc...etc...
Et je suis un fana du Robert Hossein de cette époque et son film est culte pour moi... voir ICI

_________________
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Message  JO Mer 4 Juil - 19:37

Idem, j'adore le cinéma d'Hossein - et j'attends de pieds fermes Les salauds vont en enfer chez Gaumont à la Demande... film que je n'ai pas revu depuis.... 31 ans !

Une corde un colt, c'est aussi un décor magnifique de village fantôme, et uun fort beau travail d' Henri Persin, le chef opérateur (sur lequel on ne sait rien, si ce n'est une petite intervention dans un Cinémonde sur le film de Hossein.

Hossein est assez grand pour faire ce qu'il veut de sa vie privée (comme chacun Wink ), et pour l'avoir vu sur un plateau de très près, c' était un type -au travail- très cordial, sous des dehors tourmentés.

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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty Robert Hossein

Message  Barquero Mer 4 Juil - 20:09

Je n'ai jamais dit ne pas aimer Robert Hossein, simplement je considère que son film est très moyen sur le plan cinématographique. Certains tics repris au western italien ne sont pas formidables. Donc, je doute que Leone soit intervenu car j'ai une haute opinion de ce dernier en tant que metteur en scène pour l'avoir vu travailler.
"Le Goût de la violence", malgré des faiblesses, me semble plus réussi, plus personnel et surtout plus lyrique. Mais comme vous dites, chacun ses goûts, et ses dégoûts.
Par ailleurs, sachez que je n'ai jamais cherché à damer le pion des historiens du cinéma intéressés par l'aventure du western européen, qu'ils soient espagnols, italiens ou de langue anglaise (encore moins de les "plagier"), et encore moins de personne comme vous dont je ne me permettrais pas de remettre en question les connaissances. J'ai donné mon simple point de vue de monteur de films (dont certains raccourcis semblent vous déplaire), tous les monteurs ont des avis subjectifs différents sur le langage cinématographique. Je me suis amusé et jamais pris au sérieux, contrairement à la réputation que l'on me colle. Lisez la préface du second volume, elle est claire. Que les textes de mes coauteurs ne vous enchantent pas est votre droit, mais j'ai laissé chacun libre de ses opinions. Ils ont découverts plus tardivement que vous et moi le western à l'européenne et je trouvais intéressant qu'ils expriment leur lecture du genre avec leur regard d'aujourd'hui. Que leurs textes dénotent parfois une certaine maladresse ne me gêne point. Notre travail n'a été animé que part le goût de la distraction et non celui de la pédanterie.
Moi j'ai eu la chance de voir la plupart de ces films dans les cinémas de quartier de mon enfance, eux avec l'avènement de la VHS et la multiplications des chaînes du petit écran. Doit-on avoir une opinion immuable sur des films réalisés il y a plus de quarante ans ?
Certains films d'Antonioni, de la Nouvelle Vague ou de Bergman, que je considérais comme des œuvres sublimes m'apparaissent désormais bien érodées par le temps. Tandis que d'autres se sont affinées. Et ceci est valable dans tous les genres du 7ème Art.
Lorsque vous parlez des articles de Simsolo ou de Zimmer dans la Saison cinématographique et autres revues de cinéma des années 60/70, il ne faut pas exagérer, ces messieurs n'étaient pas toujours tendres pour les films de genre. De la part de Simsolo, il y avait parfois un point de vue idéologique sectaire (gauchisant), écran de fumée masquant les vrais qualités artistiques des films. Relisez la critique du film de Petroni, "Tepepa". Sabatier, qui est arrivé plus tard, est celui qui a vraiment commencé à ouvrir un éventail d'avis plus fouillé sur le "Bis". C'est ce dernier auquel je me suis référencé, lui rendant un hommage au passage.
Bien cordialement.
J.F. Giré

Barquero

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Message  JO Mer 4 Juil - 20:56

Barquero a écrit:Je n'ai jamais dit ne pas aimer Robert Hossein, simplement je considère que son film est très moyen sur le plan cinématographique. Certains tics repris au western italien ne sont pas formidables. Donc, je doute que Leone soit intervenu car j'ai une haute opinion de ce dernier en tant que metteur en scène pour l'avoir vu travailler.
"Le Goût de la violence", malgré des faiblesses, me semble plus réussi, plus personnel et surtout plus lyrique. Mais comme vous dites, chacun ses goûts, et ses dégoûts.
Par ailleurs, sachez que je n'ai jamais cherché à damer le pion des historiens du cinéma intéressés par l'aventure du western européen, qu'ils soient espagnols, italiens ou de langue anglaise (encore moins de les "plagier"), et encore moins de personne comme vous dont je ne me permettrais pas de remettre en question les connaissances. J'ai donné mon simple point de vue de monteur de films (dont certains raccourcis semblent vous déplaire), tous les monteurs ont des avis subjectifs différents sur le langage cinématographique. Je me suis amusé et jamais pris au sérieux, contrairement à la réputation que l'on me colle. Lisez la préface du second volume, elle est claire. Que les textes de mes coauteurs ne vous enchantent pas est votre droit, mais j'ai laissé chacun libre de ses opinions. Ils ont découverts plus tardivement que vous et moi le western à l'européenne et je trouvais intéressant qu'ils expriment leur lecture du genre avec leur regard d'aujourd'hui. Que leurs textes dénotent parfois une certaine maladresse ne me gêne point. Notre travail n'a été animé que part le goût de la distraction et non celui de la pédanterie.
Moi j'ai eu la chance de voir la plupart de ces films dans les cinémas de quartier de mon enfance, eux avec l'avènement de la VHS et la multiplications des chaînes du petit écran. Doit-on avoir une opinion immuable sur des films réalisés il y a plus de quarante ans ?
Certains films d'Antonioni, de la Nouvelle Vague ou de Bergman, que je considérais comme des œuvres sublimes m'apparaissent désormais bien érodées par le temps. Tandis que d'autres se sont affinées. Et ceci est valable dans tous les genres du 7ème Art.
Lorsque vous parlez des articles de Simsolo ou de Zimmer dans la Saison cinématographique et autres revues de cinéma des années 60/70, il ne faut pas exagérer, ces messieurs n'étaient pas toujours tendres pour les films de genre. De la part de Simsolo, il y avait parfois un point de vue idéologique sectaire (gauchisant), écran de fumée masquant les vrais qualités artistiques des films. Relisez la critique du film de Petroni, "Tepepa". Sabatier, qui est arrivé plus tard, est celui qui a vraiment commencé à ouvrir un éventail d'avis plus fouillé sur le "Bis". C'est ce dernier auquel je me suis référencé, lui rendant un hommage au passage.
Bien cordialement.
J.F. Giré

Au fond, vous venez ici d'écrire (comme Sartana l'a fait ) la préface manquant à votre travail et qui en explique la "démarche".

-un point de vue souvent très subjectif qu'on ne saurait confondre avec un travail d'historien du cinéma (je ne suis pas certain que ce soit perçu avec autant d'évidence dans ce qui est écrit dans et par le livre).
-le recours à des travaux variés de peu d'expérience et dont le regard peut être complètement anachronique (sans que ce soit forcément péjoratif, mais là aussi, il fallait le dire nettement, ce qu' a su remarquer, au fond, tout de suite Tepepa ici ). On en revient quand même à une conception sympathiquement "amateur" Wink de l'édition cinéma, sur laquelle on ne peut pas réellement retravailler ni fonder vraiment du solide , celle dont je parle dans mes premiers messages ici. C'est en ce sens que je suis déçu.

Recacha, l'auteur de Spanish Western, est jeune (né en 1975), il n'est pas professionnel de la critique ou du cinéma (je crois qu'il travaille dans le social, avec des enfants), mais ne s'inscrit ni dans le type d'approche que vous évoquez, ni dans le travail de reconduction des mêmes points de vue critiques de 40 ans. On peut aussi trouver du neuf clairement construit et bien documenté, fait par passion plus que par carrière critique (mais son travail doit découler d'une thèse de doctorat, d'où la rigueur documentaire). J'ai beaucoup apprécié, aussi, le livre italien sur Colizzi (pas une thèse Wink ) et qui apporte des choses nouvelles.



Pour Sabatier, j'avais bien perçu depuis l'édition 2002 Wink ...les histoires politiques ne m'ont jamais trop passionnées, alors les sous-textes de Simsolo ou autres... j'y reste indifférent (et qui n'était pas de gauche à l'époque ? Wink Wink ) j'y ai vu surtout un discours élogieux (mais vous avez raison pas tout le temps, même chez Sabatier) que je retrouvais pas souvent ailleurs (ou alors dans la presse régionale)...

Bien cordialement,

JO.

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Message  JO Mer 4 Juil - 21:38

Pour éclairer, en ces premiers jours de juillet, le lecteur de ce fil , je place ici la reproduction de couverture des deux livres cités ci-dessus.

On les trouve sur amazon.fr, amazon.es , amazon.it...

Nul besoin d'être lecteur assidu d'espagnol ou d'italien pour en tirer des informations inédites chez nous. Abordables et novateurs.

Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 51mesi10

Je ne sais rien de l'auteur, mais le bouquin est formidable. J'attends la même chose sur Enzo Barboni... Wink


Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 51sqf210

Pedro Recacha est né en 1975, donc n'est pas un témoin direct du cinéma dont il parle, mais il le connaît et a visiblement (bien) réfléchi dessus. Issu d'une thèse de doctorat (il ne faut pas se laisser impressionner et il en reste la rigueur, la solidité et l'exigence motivant une publication ).

D'autres livres italiens et espagnols sur le chapitre dédié, et surtout, récemment, le travail magistral de J.E. Moya sur l'histoire du cinéma à Almeria (2011).

https://western-maniac.forum-pro.fr/f22-livres-revues-articles-consacres-au-western-europeen

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Message  tepepa Mer 4 Juil - 21:52

Quelle est votre maîtrise des langues espagnoles et italiennes? Si vous en avez juste un niveau "suffisant", n'est-il pas possible que votre jugement soit altéré par un certain niveau d'incompréhension, en d'autres termes que vous y voyiez les qualités que vous avez envie d'y voir. Je pose la question, non pas par mesquinerie, mais par expérience personnelle. Plus d'une fois j'ai vu des films américains en vo sans sous-titres, et bien que je maîtrise raisonnablement la langue, j'ai souvent été déçu de redécouvrir un film beaucoup moins profond en revoyant le film en vf ou avec stf, qu'il ne m'avait paru la première fois. J'imagine qu'il pourrait en être de même avec un livre.
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Message  JO Mer 4 Juil - 22:03

tepepa a écrit:Quelle est votre maîtrise des langues espagnoles et italiennes? Si vous en avez juste un niveau "suffisant", n'est-il pas possible que votre jugement soit altéré par un certain niveau d'incompréhension, en d'autres termes que vous y voyiez les qualités que vous avez envie d'y voir. Je pose la question, non pas par mesquinerie, mais par expérience personnelle. Plus d'une fois j'ai vu des films américains en vo sans sous-titres, et bien que je maîtrise raisonnablement la langue, j'ai souvent été déçu de redécouvrir un film beaucoup moins profond en revoyant le film en vf ou avec stf, qu'il ne m'avait paru la première fois. J'imagine qu'il pourrait en être de même avec un livre.


Les livres sont disponibles en ce moment sur amazon.fr , vous jugerez par vous-même Wink en fonction de votre niveau à vous.

J'ai dit ce que je pensais de "ces dernières chevauchées du western italien" et que je maintiens (on ne m'y reprendra pas Wink ) , deux auteurs ont eu la courtoisie de répondre, maintenant on finit par perdre son temps.

"Sans sucre ajouté et sans rigueur historique", je crois que vous connaissez bien Wink .


A +.

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Message  tepepa Jeu 5 Juil - 0:20

Sans sucre ajouté oui. Je maintiens moi, que l'on peut écrire un blog sur le sujet, et même un livre, de bonne qualité, sans pour autant maîtriser les dates et les lieux de tournage sur le bout des doigts, ni peser chaque mot que l'on écrit à l'aune de l'Histoire du Cinéma.

Mais vous avez raison, c'est un débat que l'on a déjà eu ailleurs.
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Message  Breccio Jeu 5 Juil - 8:56

Peut-être suis-je mal inspiré d'intervenir dans ce débat, vu que je n'ai pas encore reçu le livre (que j'ai commandé et que je lirai avec intérêt mais lucidité critique), mais je pense que vous devriez tous prendre un peu de recul et vous interroger sur les types de discours que l'on peut faire aujourd'hui sur un sujet qui, pour tout un tas de raisons, n'est pas ou plus dans le radar des instances culturelles traditionnelles, ni des moyens de diffusion traditionnels.
Sur le plan intellectuel : en France, le western all'italiana n'a jamais été pris en compte par les instances culturelles "officielles", à quelques exceptions près et dans une optique limitée et limitative.
Sur le plan éditorial : les seules initiatives de prise en compte ont été le fait de passionnés qui, chacun avec ses approches intellectuelles (formation universitaire, connaissance approfondie du genre, approche ludique, etc) et ses moyens de production (fanzine offset, livre à tirage limité, blog ou site internet), ont livré des travaux féconds.
Plutôt que de perdre du temps (et de l'énergie) en arguties stériles, nous serions mieux inspirés (encore) d'examiner chaque nouvel opus offert à notre examen (livre, site web, contribution sur ce forum, etc.) en fonction des informations qu'il nous donne, des points de vue qu'il nous propose, des horizons qu'il nous ouvre, et, sans nous dispenser de relever ses éventuelles lacunes (mais en restant courtois dans la sévérité, comme le fait Jo), souligner son apport à la réflexion permanente et collective que doit cultiver notre passion commune.
Car, ainsi que le rappelle Tepepa, le genre qui nous passionne tous n'a pas été découvert par chacun dans les mêmes conditions, à la même époque, avec les mêmes prérequis culturels.
En d'autres termes, nous constituons une minorité, nous nous débrouillons avec les moyens du bord pour faire vivre le genre qui nous passionne, par nos avis, nos découvertes, nos enthousiasmes, etc., et nous serions mieux inspirés (toujours !) de souligner ce qui nous rapproche plutôt que de pinailler sur ce qui nous sépare.
Hugh ! j'ai dit.
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Message  Barquero Jeu 5 Juil - 10:20

Bien dit Breccio. Mais il n'empêche que les personnes qui tentent de sortir le cinéma de genre du ghetto (dans lequel les thuriféraires de la critique cinématographique traditionnelle l'ont maintenu durant des décennies), et de communiquer son existence par des moyens autres que ceux de l'édition marginale, doivent au moins être respectés pour la somme de travail effectuée, le temps passé et l'investissement financier des éditeurs qui ont suivi les auteurs (je ne parle pas uniquement pour défendre ma boutique, que ce soit bien clair). Et comme vous le soulignez si justement, il vaut mieux se soutenir ces initiatives plutôt que de se tirer dans les pattes avec des arguments qui sont bien souvent des chipotages de gardiens du temple ou d'ayatollahs qui veulent jalousement garder leurs prérogatives. Ces savants pointilleux marginalisent encore plus le cinéma qu'ils prétendent aimer en le couvant comme des mères possessives.
Bien cordialement.
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Message  hugues Jeu 5 Juil - 11:13

Barquero a écrit:Et comme vous le soulignez si justement, il vaut mieux se soutenir ces initiatives plutôt que de se tirer dans les pattes avec des arguments qui sont bien souvent des chipotages de gardiens du temple ou d'ayatollahs qui veulent jalousement garder leurs prérogatives. Ces savants pointilleux marginalisent encore plus le cinéma qu'ils prétendent aimer en le couvant comme des mères possessives.
Bien cordialement.
J. F. Giré

C'est le principe des forums de donner un avis (à condition qu'il soit sincère et respectueux) et vous avez aussi des supporters de votre livre sur le site (et ils ont bien raison de le faire savoir).

Au moins votre livre ne laisse pas indifférent. Mais il n'y a pas d'ayatollahs ici, vous devez parler d'un autre forum. Wink
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Message  JO Jeu 5 Juil - 12:51

Breccio a écrit: des horizons qu'il nous ouvre

Et quand il n'ouvre aucun horizon, ou enfonce des portes ouvertes , on a le droit de le dire ici ? Wink



Pour mémoire :
https://western-maniac.forum-pro.fr/t5236-les-westerns-italiens-des-metaphores-politiques-par-igniacio-ramonet


Dernière édition par JO le Jeu 5 Juil - 16:05, édité 1 fois

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Message  Edocle Jeu 5 Juil - 13:16

JO a écrit:
Breccio a écrit: des horizons qu'il nous ouvre
Et quand il n'ouvre aucun horizon, ou enfonce des portes ouvertes , on a le droit de le dire ici ? Wink

Ben ouais, mais pour certains ça en ouvre, pour d'autres pas...

Et en plus ça dépend de l'humeur, si on veut faire des recherches historiques, ou si on veut
s'éclater avec un film ?
J'avoue humblement qu'après m'être régalé avec la Xième vision de
" Les Colts brillent au soleil " je me fous de savoir si Raymond allumait sa gitane filtre
avant où après avoir pris son café...
... et puis il y a des jours où j'adore fouiner sur des blogs documentés...

Alors je suis d'accord avec Breccio , regardons ce qui nous unis et avançons !

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Message  JO Jeu 5 Juil - 16:26

Edocle a écrit:
Ben ouais, mais pour certains ça en ouvre, pour d'autres pas...

Le Colizzi, il m'a appris beaucoup de la genèse de ses films , des questions que je me posais depuis que le je les connais Wink (comme la présence de ce fameux plan où Terence Hill et Bud Spencer passent la frontière, avec les ruches (Les 4 de l'Ave Maria). En fait, Colizzi aimait se servir de qui le surprenait au tournage en extérieur, d'où ce plan...

J'y ai appris aussi pourquoi ses films ont tant de style... Colizzi bossait très dur sur le plateau, préparant tout la journée avec les techniciens et les acteurs, filmant le soir arrivé, Marcello Gatti a déserté le plateau des 4 de l'Ave Maria , en essayant de convaincre Terence Hill de le faire, ce à quoi il n'est visiblement pas parvenu. C'est lui qui a signé les lumières de la séquence finale....

J'y ai aussi lu les difficultés à produire Dieu pardonne moi pas, dont l'histoire ressemble beaucoup à celle de Pour une poignée de Dollars. Valerii, sur le tournage des Derniers jours de la Colère, à Almeria, lui a même prêté de la pellicule... Un succès phénoménal inattendu. L'auteur raconte aussi comment le succès mitigé de La Colline des Bottes a fait que Colizzi, pendant presque 3 ans n'a pas travaillé, Hill et Spencer réticents de revenir avec lui (et puis il y a eu Plata, et de nouveau, le refus de Spencer Hill, pour d'autres raisons -il faudrait relire-, qui a donné naissance au couple Keith Carradine/Tom Skeritt. Pas vraiment des histoires d'acteurs qui allument leur cigarette avant ou après la prise. Wink Et puis l'auteur m'a fait comprendre dans La Colline des Bottes, vu et revu en salles, de choses dont je n'avais pas (ou trop vaguement) conscience, sur la construction du film, sur le principe du "point de vue caché" , les changements de structure par rapport aux deux autres... etc... etc...

Le portrait donné de Colizzi est fait de participations, contradictoires, de collègues, acteurs, etc... suivant le principe "Gans", l'auteur expose, ne juge jamais , ses goûts et ses valeurs propres n'interfèrent pas dans le fait raconté, n'y sont pas posées en valeur absolues.

Pas besoin de traduire Dante dans le texte médiéval pour comprendre, les paresseux Wink ! il faut se mettre un peu à l'italien.

Je pourrai multiplier les exemples, comme la suite prévue de Mon Nom est Personne, (cf. le Tonino Valerii, de Curti), l'analyse serrée du duel final pour en établir une paternité vraisemblable.

Et les espagnols: Recacha m'a ouvert des portes aussi vastes que les paysages et les lumières d'Almeria. Une bibliographie généreuse, qui m'a permis de tenir en main (et de monter bientôt, visible d'Argentine à la Mongolie Wink ) des documents jamais évoqués avant lui, et d'en trouver d'autres. Quand même, avoir entre ses mains les premières lignes d'interviews de "L' Homme sans nom", la calendrier de tournage de Pour une poignée de Dollars, avec probablement la première photo du film jamais exposée au public (mais si petite Wink )... écouter Rory Calhoun , dès 63, rêvant de la Sierra Nevada et des westerns qu'il y projette... Cameron Mitchell ou Duccio Tessari... Et puis c'est lui qui a attiré mon attention sur les structures narratives des films de J.R. Marchent, son sens des communautés -ce qui le rattache au cinéma de Ford- , aussi bien dans ses histoires, que dans sa pratique (la troupe "Marchent")... dommage que le livre ne traite du western que jusqu'à 1966.

Transmettre, partager, s'étonner, reconsidérer ses vues, sortir des ornières répétitives coulées dans le même moule, apprendre comment c'était fait, pouvoir écouter les protagonistes, le tout solidement référencé, sourcé, rigoureux .... voilà tout ce que m' ont appris et m' apprennent ces livres :la richesse d'un cinéma qui m'a toujours ébloui dans ses formes, ses tensions, ses contradictions . Au fond, dans ces livres, j'ai retrouvé la force de ce cinéma là.

Des auteurs discrets, avares de jugements péjoratifs à l'emporte pièce, en tout cas, qui ne confondent pas dans leur propre regard l'histoire du genre; des livres qui sont des compagnons et des aides précieuses pour orienter et prolonger ses propres recherches, par plaisir. Wink

Il y a des "livres" sur lesquels devraient figurer le bandeau : Ravageurs de l'Ouest seul admis. Wink Au moins on saurait d'emblée, à quoi s'en tenir Very Happy

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Message  tepepa Jeu 5 Juil - 17:12

Vous caricaturez avec cette histoire de Ravageurs de l'Ouest. Moi, Breccio, Liko, Sartana, Personne et tous les autres qui avons découvert le genre avec l'explosion du DVD, on s'est jetés avec frénésie sur tout ce qui sortait, sans hiérarchie, les grands films comme les petits, les perles comme les nanars, les éditions collectors comme les VHS usées en brocante, les VF comme les VI voir les VA. On est capable d'apprécier des bons films, de trier le bon du mauvais sans en connaître le contexte en détail, sans confondre "avis sur un film" et "critique historique", sans manquer de respect au genre, et sans se faire mousser.


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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty Re: Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011

Message  JO Jeu 5 Juil - 17:15

tepepa a écrit:Vous caricaturez

Ah bon ? Wink

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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty LA COLERE DU VENT /TRINITA VOIT ROUGE.

Message  JO Jeu 5 Juil - 18:11

GIRE :

"Mario Camus, réalisateur en 1970 d'un faux western politiquement démonstratif, insupportable de mollesse dans sa mise en scène et l'articulation de ses séquences, a connu une certaine réputation pour avoir eu en tête d'affiche de son film Terence Hill, La colère du vent, rebaptisé en France Trinita voit rouge par un distributeur ô combien inspiré".



RAMONET :

La Guerre d' Espagne :
Mais la plus directe allusion à des événements politiques européens, on la retrouve dans un western assez insolite : Trinita voit rouge,( ex. La Colère du vent), réalisé en 1972 par le cinéaste espagnol Mario Camus (ancien scénariste de Carlo Saura pour Les Bandits,en 1963).
Dans ce film, le populaire personnage de western Trinità [*], qu'incarne l'acteur Terence Hill, se trouve engagé par un propriétaire terrien andalou (!) pour venir abattre un chef anarchiste qui prêche la révolution dans les campagnes misérables du sud de l' Espagne.
Le récit est passablement confus, sans doute à cause de coupes et des censures apportées par les producteurs d'un film qui traite, au premier plan d'un sujet directement politique . [En fait, le film aurait tourné court, avant que la production italienne ne reprenne le dessus en y imposant Terence Hill, cf. le Mario Camus, édité chez Catédra, de mémoire. ] Ce film illustre pour la première fois dans l'histoire du cinéma, les grandes insurrections des paysans anarchistes contre les propriétaires terriens, au début du XX° siècle, en Andalousie.

Tout en conservant, vaille que vaille, un itinéraire d'aventures (il s'agit, après tout, d'un western) pour son héros, le réalisateur s'attarde surtout à décrire les scènes de révolte collective, d'organisation de la grève, de destruction des biens patronaux. En particulier la séquence consacrée au théoricien anarchiste est remarquable. S'adressant à tout le village réuni, ce paisible intellectuel vieillissant sait trouver les paraboles les plus claires pour explique son projet politique qu'il définit en ces termes: [......]
Propos authentiquement révolutionnaires qui ne sont autres d'ailleurs que ceux exprimés, textuellement, au journaliste Pierre van Paasen, et publiés par The Star, journal de Toronto en septembre 1936, par le célèbre chef anarchiste espagnol Buenaventura Durruti (1896-1936) à la veille de sa mort sur le front de Madrid le 19 novembre 1936. [ Ramonet confirme par le travail d'un historien, Révolution et Contre-Révolution en Espagne, le sérieux des dialogues et des références historiques du western Trinita voit rouge, "sérieux qu'aucun critique, à notre connaissance, n'avait jusqu'à présent reconnu.]

Ainsi, l'année même où, sous le franquisme finissant, le militant anarchiste espagnol Salvador Puig Antich était exécuté au garrot à Barcelone, un réalisateur espagnol osait faire tenir, dans un film, de tels propos à un leader anarchiste. De plus, il filmait une grève victorieuse et illustrait la solidarité prolétarienne; il dénonçait la brutalité patronale et la violence policière...

Sa hardiesse, qui lui permettait de narguer les autorités franquistes, se basait sur le bon usage du western en temps de despotisme. Seuls les codes d'un genre populaire, réputés superficiels, peu crédibles ou méprisés, permettaient à Mario Camus d' y dissimuler un message secret de contre-propagande et de contourner une censure par ailleurs tatillonne. [...]

Igniacio Ramonet, Propagandes silencieuses, "Les Westerns italiens", p. 205 et 206.

[*] Terence Hill s'appelle Marco dans le film, on sait qu'il est issu d'un orphelinat. Ramonet confond ici l'acteur et son personnage le plus populaire. La colère du vent est tourné juste avant On l'appelle Trinita ; mais cela n'affecte pas ce qui suit, à mon sens, d'autant que le film a été rebaptisé Trinita voit rouge, sans cependant que Terene Hill/Marco y change de nom , c'est la même post-synchronisation; d'ailleurs ce nouveau titre, pour autant très commercial, n'est pas aussi idiot que cela, au vu du contexte. Rappelons qu'il s'ouvre sur une citation de Shakespeare (toutes versions): "Le ciel était si noir que seul une tempête pouvait l'éclaircir" -de mémoire-.


Un film passionnant. Very Happy



(Ce que je peux ajouter pour le film, c'est que FOTOGRAMAS en fait une critique négative, le calendrier de tournage a été publié (juin 1970), la venue en Espagne de Maria Grazia Buccella signalée par le journal. Dans un article consacré à Terence Hill, la revue Holà, entre deux reportages sur Franco, cite bien le film dans la filmographie de l'acteur :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/04/la-vie-tranquille-des-pistoleros.html


Sur le DVD italien, le scénariste italien, explique son travail, mais sans sous-titre et il parle très vite... en France et en Espagne, le film est exploité avec son prologue (un attentat terroriste), pas en Italie. Ni la version italienne (DVD), ni la version française (en salle sous le titre Trinita voit rouge, VHS), ne comprennent le final où meurt Terence Hill.

On trouve aussi ceci l'année suivante, dans le reportage fait sur le tournage de On continue à l'appeler Trinita :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/01/sur-le-tournage-de-on-continue-l.html





Dernière édition par JO le Ven 6 Juil - 8:56, édité 6 fois

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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty Re: Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011

Message  hugues Jeu 5 Juil - 18:36

Jo, est ce que Hill savait qu'il tournait un film politique ? C'est important parce qu'à l'époque Hill construit sa carrière, il est une valeur montante et c'est peut être risqué pour sa carrière de tourner un film finalement peu commercial ? Dans ce cas ça voudrait dire qu'il a été un acteur engagé ?

Effectivement, c'est intéressant de revenir à la genèse. Ca donne un nouvel éclairage.
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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty Re: Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011

Message  JO Jeu 5 Juil - 19:16

hugues a écrit:Jo, est ce que Hill savait qu'il tournait un film politique ? C'est important parce qu'à l'époque Hill construit sa carrière, il est une valeur montante et c'est peut être risqué pour sa carrière de tourner un film finalement peu commercial ? Dans ce cas ça voudrait dire qu'il a été un acteur engagé ?

C'est quand même très probable qu'il sût ce qu'il jouait Wink de là à être engagé, je ne pense pas -on ne sait rien sur lui de bien conséquent, au dehors de ce qu'il a laissé transparaître par ses attachés de presse - ... mais sur l'article italien ci-dessus, le descriptif qui est fait du film est étrange (on parle de révolution mexicaine). Il me semble que c'est le film de E. Visconti qui l'a convaincu de ne plus jouer de rôles dramatiques. (Il était une fois la Légion n'est pas spécialement rigolo non plus, et selon J.P. Dionnet et Cinéma de Quartier , il avait été prévu pour Revolver de Sollima).

La colère du vent est le film tourné juste avant On l'appelle Trinita.

A suivre.... Wink

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Il était une fois... le western européen, vol. 2 -- Jean-François Giré -- Bazaar & Co, octobre 2011 - Page 7 Empty CELA NE S' INVENTE PAS !

Message  JO Jeu 5 Juil - 19:25

Visiblement, je ne suis pas le seul :


http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?f=14&t=7668&start=60

Je reprécise à toutes fins utiles ne connaître personnellement personne, ni ici ni ailleurs, même pas mes correspondants de Yakoutie Wink



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Message  Cimetière Jeu 5 Juil - 19:32

Toujours rien.
Mon père est passé hier à la boutique pour leur demander quand allais-je recevoir l'exemplaire, en a profité pour leur demander s'il pouvait le retirer sur place mais ils n'ont pas trouvé le colis et pensent qu'ils l'ont déjà envoyé. Si je ne le reçois pas demain, cela signifiera qu'il y a bien un problème, hélas... Ou bien la poste devient vraiment n'importe quoi !
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Message  AkpStyl Jeu 5 Juil - 20:01

Cimetière a écrit:Ou bien la poste devient vraiment n'importe quoi !
Des fois la poste à bon dos. Wink
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Message  tepepa Jeu 5 Juil - 20:59

Toujours rien non plus...

J'apprécie Hart sur WM. Son avis plus celui de Jo, ça commence à faire. J'attends donc pour me faire mon propre avis...


Dernière édition par tepepa le Jeu 5 Juil - 21:03, édité 1 fois
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Message  Blondin Jeu 5 Juil - 21:01

J'ai vraiment eu de la chance de le recevoir.

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Message  JO Jeu 5 Juil - 21:35

hugues a écrit:Jo, est ce que Hill savait qu'il tournait un film politique ? C'est important parce qu'à l'époque Hill construit sa carrière, il est une valeur montante et c'est peut être risqué pour sa carrière de tourner un film finalement peu commercial ? Dans ce cas ça voudrait dire qu'il a été un acteur engagé ?

Votre remarque, Hugues, me rappelle autre chose.

En 1969, Terence Hill tourne sous la direction de Carlo Lizzani Barbaggia, sur le problème sarde (produit par De Laurentiis). J'ai des choses dessus (sur mon blog en 2013) et en Sardaigne, quand le reportage sur Don Backy (un chanteur connu à l'époque en Italie) et Terence Hill est réalisé (début 1969) , Lizzani dit beaucoup de bien de son acteur, jouant un rôle à contre-emploi (le bandit sarde, réel, qu' Hill incarne, semblait être une brute, à l'opposé de la finesse de son interprète). Le film, lui , est engagé, dans le veine de Lizzani (nerveux et efficace).

Autre chose, lorsque Rodolfo Sonego le scénariste des Scola et autres Comencini , préparait le script des Deux Missionnaires (De Laurentiis aussi) , c''est Hill qui lui aurait demandé de creuser un peu le fond (le résultat, c'est un film très anticlérical et nettement "tiers-mondiste"). Je renvoie, à défaut d'autres choses pour le moment, ici :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/05/deux-missionnaires-aux-poings-faciles.html

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2010/05/en-marge-du-spaghetti-les-deux.html

Il me manque (parmi tant d'autres) une source, que la Cinémathèque de Bologne réédite petit à petit (le tome consacré aux annnées 60 et 70 n'est pas encore réimprimé), et je n' ai pas prise d'occasion: c'est L'avventurosa storia del cinema italiano , de G. Fofi et F. Faldini (L'aventure du cinéma italien par ceux qui l'ont fait) . On y trouve des tas de choses, puisque ce sont des témoignages d'acteurs, metteurs en scène etc....

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