L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
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old timer
Colonel Kirby
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L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Glenn Ford ... Jubal Troop
Ernest Borgnine ... Shep Horgan
Rod Steiger ... 'Pinky' Pinkum
Valerie French ... Mae Horgan
Felicia Farr ... Naomi Hoktor
Basil Ruysdael ... Shem Hoktor
Noah Beery Jr. ... Sam, Horgan Rider
Charles Bronson ... Reb Haislipp
John Dierkes ... Carson, Horgan Rider
Jack Elam ... McCoy, Bar 8 Rider
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Homme_de_nulle_part_(film,_1956)
Jubal Troop est recueilli par Shep Horgan, riche éleveur qui l’embauche. Peu à peu il se voit confié de plus en plus de responsabilités, au grand dam de Pinki, régisseur du domaine qui est ainsi relégué à la seconde place. De plus Mae, la jeune femme de Shep, n’est pas insensible à ses charmes, ce qui porte la jalousie de Pinki à son comble.
La tension monte encore d’un cran à l’arrivée d’une caravane qui se dirige vers l’Ouest: Jubal prend la défense de ses membres lorsque Pinki veut les chasser.
Une idylle se noue entre Jubal et la fille du pasteur qui conduit la communauté.
Pinki, habile manipulateur, utilise la situation et manœuvre pour regagner sa place et les faveurs de Mae.
Le drame alors peut se dérouler et la tension devient telle qu’un témoin en arrive à déclarer : « Il y a des jours où je ne peux pas m’empêcher de penser que c’est insulter Dieu que de prétendre qu’il a créé l’homme à son image ».
Jubal, c'est d'abord des paysages, ceux magnifiques du Wyoming, le parc Grand Teton. Daves a d'ailleurs tellement aimé ces montagnes qu'il y retournera quelques années plus tard tourner La Montagne des neuf Spencer avec Henry Fonda.
Jubal c'est un casting hallucinant voir plus haut, c'est aussi un western dramatique à la tension palpable qu'a réussi Delmer Daves.
En un mot... ma-gni-fi-que.
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Personne- Sergio Leone
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L'homme de nulle part
Année : 1956
Nationalité : États-Unis
Réalisation : Delmer Daves
Distribution : Glenn Ford, Ernest Borgnine, Valérie French, Rod Steiger, Charles Bronson, Felicia Farr, Basil Ruysdael, Noah Bey Jr., Jack Elam
Musique : David Raksin & Morris Stoloff
L'histoire
Jubal Troop (Glenn Ford), un vagabond, est recueilli par Shep Horgan (Ernest Borgnine), un grand propriétaire terrien du Montana. Jubal se fait engager et travaille dur. Mais il s'attire l'animosité de Pinky (Rod Steiger) qui voudrait bien la place. S'ajoute à cela le fait que Mae (Valérie French), la femme de Horgan - convoitée par Pinky - tente d'attirer Jubal dans les rets de ses charmes. Les choses se gâtent quand Jubal vient en aide à un petit groupe de pionniers. Il rencontre aussi Naomi (Felicia Farr) et reçoit l'aide de Rep Haislipp (Charles Bronson), un homme dur et solitaire, mais droit.
Impressions personnelles
Avec Delmer Daves aux commandes, cela donne un western de bonne manufacture. L'histoire a des accents shakespeariens, mêlant haine, amitié et amour. Chaque personnage est complexe. L'histoire est haletante et de bons rebondissements couvrent la seconde partie de l’œuvre de Daves. Sans doute l'un des meilleurs films avec Glenn Ford. Enfin, le tout s'accompagne de magnifiques photographies des sommets du Montana.
Cordialement
PS : j'ai vérifier avant, mais je ne crois pas que le film figurait déjà en topic.
_________________
" - Si Dieu n'a pas fait les hommes égaux, Samuel Colt l'a fait."
Colonel Kirby- Joachim Romero Marchent
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Localisation : Le petit Paris
Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Ben, en l'occurrence, si :PS : j'ai vérifier avant, mais je ne crois pas que le film figurait déjà en topic.
https://western-maniac.forum-pro.fr/t1384-l-homme-de-nulle-part-jubal-1956-delmer-daves?highlight=daves
Modérateur, SVP : Fusion !
Pour tomber dessus il est plus facile de faire la recherche en tapant le nom du metteur en scène ("Daves") ou le titre original ("Jubal") -c'est pour ça qu'on les inscrit toujours dans le titre du sujet- plutôt que le titre français.
En tous les cas un des très bons films du catalogue Columbia, mais pas mon préféré du réalisateur, car il a fait encore mieux le bougre: "3:10 to Yuma", "The last wagon" et "The hanging tree" !
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
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Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
old timer a écrit:....mais pas mon préféré du réalisateur, car il a fait encore mieux le bougre: "3:10 to Yuma", "The last wagon" et "The hanging tree" !
Revu hier soir et bien d'accord avec toi.
De très beaux paysages et un casting de rêve mais une action un peu molle et prévisible !
Le raccourci final laisse un peu sur sa faim !
En fait je suis toujours un peu frileux devant les westerns ou le fond de l'intrigue
est basée sur des roucoulades....
Et puis la dominante bleue des couleurs de la copie OCS m'a un peu gênée...
5/10, juste la moyenne quoi...
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
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Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Valerie French est Mae, femme sexuellement insatisfaite et qui est attirée par les employés de son mari, Horgan. (Ernest Borgnine ) Son attirance éhontée pour Jubal va provoquer un drame.
Avec son ancien amant Pinky (Rod Steiger) qui finira par la violer...
Reb (Bronson) sauve 2 fois la mise à son copain Jubal (Ford) dont la jeune fille, à droite (Felicia Farr) est amoureuse.
Bien aimé ce western dont la fin, c'est dommage, est un peu trop vite expédiée...
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
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Localisation : 19
Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Je dirais un western "mal-aimé" de la filmographie de Daves,
C'est vrai que le thème peut se prêter à tous les genres; et il a sûrement déjà été fait...que l'on pense seulement à tous ces films de l'après Vietnam où d'ex-soldats sont engagés par un copain ayant réussi en affaire...et dont la femme du patron (où sa sœur) s'amourache pour qu'arrive le drame. Des sentiment et émotions très humaines.
Je dirais tout de même avoir été touché par l'interprétation de Borgnine, ce bon gars un peu brute, mais trop influençable. Au point où je me demandais comment avait-il pu réussir si bien en affaire...et surtout garder le contrôle de son p'tit monde.
Glenn Ford et Rod Steiger donne le minimum syndicale, comme on dit. On voit qu'un acteur comme Bronson a plus à prouver; et il fait bien son boulot.
On a cité précédemment le meilleur de Daves, mais Cowboy reste pour moi un des sommets de son réalisateur, avec un Glenn Ford nettement plus intéressant que dans Jubal un peu trop mélo.
C'est vrai que le thème peut se prêter à tous les genres; et il a sûrement déjà été fait...que l'on pense seulement à tous ces films de l'après Vietnam où d'ex-soldats sont engagés par un copain ayant réussi en affaire...et dont la femme du patron (où sa sœur) s'amourache pour qu'arrive le drame. Des sentiment et émotions très humaines.
Je dirais tout de même avoir été touché par l'interprétation de Borgnine, ce bon gars un peu brute, mais trop influençable. Au point où je me demandais comment avait-il pu réussir si bien en affaire...et surtout garder le contrôle de son p'tit monde.
Glenn Ford et Rod Steiger donne le minimum syndicale, comme on dit. On voit qu'un acteur comme Bronson a plus à prouver; et il fait bien son boulot.
On a cité précédemment le meilleur de Daves, mais Cowboy reste pour moi un des sommets de son réalisateur, avec un Glenn Ford nettement plus intéressant que dans Jubal un peu trop mélo.
Re : L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Après un nouveau visionnage de ce drame westernien, je reste partagé entre enthousiasme et déception.
Une des grandes forces de ce film c'est que les principaux acteurs correspondent parfaitement aux personnages qu'ils interprètent.
Ernest BORGNINE est remarquable dans son rôle de gros nounours sympa mais un peu fruste.
Rod STEIGER qui en fait toujours des tonnes, trouve ici un rôle à sa mesure de m'as-tu-vu fort en gueule.
Valérie FRENCH actrice superbe et rare, apporte par son jeu expressif beaucoup de crédibilité et de force à son personnage tragique d'épouse frustrée en mal d'amour.
Elle ne tournera hélas que 10 autres films pour le cinéma dont " Le Shérif d'El Solito " de Sherman où elle tient là aussi et avec quel talent, un rôle majeur.
Quant à Glen FORD en cowboy émérite, disons qu'il ne démérite pas...
En revanche, le personnage de Naomi interprété par Felicia FARR n'apporte rien à l'intrigue, d'autant que face à l'ardente Valérie French elle apparaît bien terne.
Son idylle avec Glen Ford est franchement ridicule ; on ne croit pas un seul instant à cette histoire d'amour entre cet homme venu de nulle part et la fille du chef des pionniers. On est à des années-lumière du magnifique et fulgurant " fast love " des deux mêmes acteurs dans 3:10 pour Yuma du même réalisateur !
Elle est par ailleurs source d'une grossière erreur de montage : lors de sa première rencontre avec Glen Ford dans le camp des pionniers ( chap.5 ), un plan rapproché la montre avec une robe différente de celle qu'elle portait quelques seconde avant !
En fait, ce plan qui manquait a été maladroitement extrait d'une autre scène qui se déroule un peu plus tard, toujours dans le camp des pionniers ( chap.7 ).
L'erreur se remarque comme un nez rouge sur le visage de la Joconde mais apparemment DAVES ne l'a pas vue...
Et pour couronner le tout, cette idylle inutile nous vaut une fin de film aussi sotte que grenue : après la scène dramatique de la mort de MAE, génialement filmée en quelques plans saisissants, DAVES nous inflige un Happy End totalement déplacé avec le retour à cheval de Felicia Farr que Glen Ford rejoint au galop avant de la suivre au petit trop, comme un toutou !
Nobody is perfect .
Une des grandes forces de ce film c'est que les principaux acteurs correspondent parfaitement aux personnages qu'ils interprètent.
Ernest BORGNINE est remarquable dans son rôle de gros nounours sympa mais un peu fruste.
Rod STEIGER qui en fait toujours des tonnes, trouve ici un rôle à sa mesure de m'as-tu-vu fort en gueule.
Valérie FRENCH actrice superbe et rare, apporte par son jeu expressif beaucoup de crédibilité et de force à son personnage tragique d'épouse frustrée en mal d'amour.
Elle ne tournera hélas que 10 autres films pour le cinéma dont " Le Shérif d'El Solito " de Sherman où elle tient là aussi et avec quel talent, un rôle majeur.
Quant à Glen FORD en cowboy émérite, disons qu'il ne démérite pas...
En revanche, le personnage de Naomi interprété par Felicia FARR n'apporte rien à l'intrigue, d'autant que face à l'ardente Valérie French elle apparaît bien terne.
Son idylle avec Glen Ford est franchement ridicule ; on ne croit pas un seul instant à cette histoire d'amour entre cet homme venu de nulle part et la fille du chef des pionniers. On est à des années-lumière du magnifique et fulgurant " fast love " des deux mêmes acteurs dans 3:10 pour Yuma du même réalisateur !
Elle est par ailleurs source d'une grossière erreur de montage : lors de sa première rencontre avec Glen Ford dans le camp des pionniers ( chap.5 ), un plan rapproché la montre avec une robe différente de celle qu'elle portait quelques seconde avant !
En fait, ce plan qui manquait a été maladroitement extrait d'une autre scène qui se déroule un peu plus tard, toujours dans le camp des pionniers ( chap.7 ).
L'erreur se remarque comme un nez rouge sur le visage de la Joconde mais apparemment DAVES ne l'a pas vue...
Et pour couronner le tout, cette idylle inutile nous vaut une fin de film aussi sotte que grenue : après la scène dramatique de la mort de MAE, génialement filmée en quelques plans saisissants, DAVES nous inflige un Happy End totalement déplacé avec le retour à cheval de Felicia Farr que Glen Ford rejoint au galop avant de la suivre au petit trop, comme un toutou !
Nobody is perfect .
Faja- Enzo G. Castellari
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Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Pas trop d'accord, après tous ces drames, ces morts tragiques, le happy-end fait du bien !
Je la trouve logique en plus, puisque Jubal trouve en cette jeune fille une première vraie confidente (c'est à elle seule qu'il ose raconter le secret de son enfance tragique, qui explique toute son errance d'adulte
Beaucoup de commentateurs ont parlé d'une adaptation d'Othello de Shakespeare, drame de la jalousie, mais dans les bonus du DVD Sidonis François Guérif balaie tout cela d'un revers de la main: dans Othello Desdémone est totalement innocente alors que le personnage de Valerie French au contraire provoque les hommes, par frustration, et c'est ce qui conduit au drame.
Je trouve pour ma part que c'est Glenn Ford qui fournit le minimum syndical, j'allais dire comme d'habitude car il n'est jamais très expansif, au contraire de Rod Steiger qui se démène pour donner vie à son personnage de jaloux teigneux, même si son jeu extraverti, outré détonne dans le western comme toujours quand l'actor's studio s'invite dans l'ouest (Clift, Brando, Newman, Cassavetes, Cobb, Wallach...)
Je la trouve logique en plus, puisque Jubal trouve en cette jeune fille une première vraie confidente (c'est à elle seule qu'il ose raconter le secret de son enfance tragique, qui explique toute son errance d'adulte
Beaucoup de commentateurs ont parlé d'une adaptation d'Othello de Shakespeare, drame de la jalousie, mais dans les bonus du DVD Sidonis François Guérif balaie tout cela d'un revers de la main: dans Othello Desdémone est totalement innocente alors que le personnage de Valerie French au contraire provoque les hommes, par frustration, et c'est ce qui conduit au drame.
Je trouve pour ma part que c'est Glenn Ford qui fournit le minimum syndical, j'allais dire comme d'habitude car il n'est jamais très expansif, au contraire de Rod Steiger qui se démène pour donner vie à son personnage de jaloux teigneux, même si son jeu extraverti, outré détonne dans le western comme toujours quand l'actor's studio s'invite dans l'ouest (Clift, Brando, Newman, Cassavetes, Cobb, Wallach...)
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re : L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Je persiste et je signe : après la sublime séquence de la mort de MAE, la scène finale certainement destinée à satisfaire un public friand de " happy end ", frise le ridicule.
Peut-on imaginer Clementine Carter s'en allant à cheval avec Wyatt Earp à la fin de La Poursuite Infernale ?
Daves n'est pas Ford.
Peut-on imaginer Clementine Carter s'en allant à cheval avec Wyatt Earp à la fin de La Poursuite Infernale ?
Daves n'est pas Ford.
Faja- Enzo G. Castellari
- Messages : 270
Date d'inscription : 10/10/2021
Age : 74
Localisation : Nouvelle-Calédonie
Re: L'Homme de nulle part - Jubal - 1956 - Delmer Daves
Je fais un p'tit aparté sur le sujet:
À noter l'absence de personnages féminins sur la jaquette Sidonis.
On semble vouloir nous présenter l'image d'un western viril et guerrier. Voyez comme Steiger et Borgnine tiennent la carabine en mains.
L'éditeur français veut nous vendre autre chose qu'un drame psychologique; ou d'un conflit dont la femme est le centre.
C'est assez manipulateur...surtout lorsque l'on regarde les affiches précédentes ou d'époque.
Cela me rappelle une réplique amusante dans Mirage avec Gregory Peck. Un homme lui dit que depuis que les westerns sont devenus psychologiques, il ne regarde plus que le catch ou la lutte à la télé. Il ajoute que c'est seulement dans ce genre d'affrontements que l'on reconnait encore qui est le bon, et qui est le méchant.
Voilà. Fin de l'aparté.
À noter l'absence de personnages féminins sur la jaquette Sidonis.
On semble vouloir nous présenter l'image d'un western viril et guerrier. Voyez comme Steiger et Borgnine tiennent la carabine en mains.
L'éditeur français veut nous vendre autre chose qu'un drame psychologique; ou d'un conflit dont la femme est le centre.
C'est assez manipulateur...surtout lorsque l'on regarde les affiches précédentes ou d'époque.
Cela me rappelle une réplique amusante dans Mirage avec Gregory Peck. Un homme lui dit que depuis que les westerns sont devenus psychologiques, il ne regarde plus que le catch ou la lutte à la télé. Il ajoute que c'est seulement dans ce genre d'affrontements que l'on reconnait encore qui est le bon, et qui est le méchant.
Voilà. Fin de l'aparté.
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