Mannaja, l'homme à la hache - Mannaja - 1977 - Sergio Martino

[Sartana]

Mannaja de 1977 de Sergio Martino avec Maurizio Merli, John Steiner et Donald O’Brien.

Le film commence par la vision d’un marais brumeux dans lequel Burt Craven (Donald O’Brien) court, tentant d’échapper à Mannaja, chasseur de primes occasionnel. Craven se fait couper une main à coup de hache et capturer. Ils arrivent dans une ville crasseuse, aussi boueuse que celle de Django, dans laquelle Mc Gowan, un homme d’affaire en fauteuil roulant, fait la loi avec l’aide de Noller, son cruel homme de main. Mannaja n’est pas là par hasard, il veut se venger de Mc Gowan qui a fait assassiner son père…

Mannaja a l’avantage de possséder quelques astuces scénaristiques surprenantes, une réalisation plutôt à la hauteur et des acteurs secondaires talentueux (la fille de Mc Gowan, John Steiner). Le problème, c’est que Mannaja a aussi des défauts, et pas des moindres : si certaines scènes sont surprenantes, d’autres sont carrément téléphonées ou sans aucun but autre que de « placer » les scènes obligatoires à un western, peu importe la manière dont s’est amené. Une illustation : Noller va devant le saloon avec 3 de ses sbires et dit simplement : « Eh, Blade ! On se demandait comment tu te débrouillais avec tes poings ! » Et hop ! Mannaja sort et se bastonne avec les 4 gusses. Interêt ? Introduction et justification de la scène ? Zéro ! Dommage, vraiment.

Deuxième désavantage sérieux de ce film : la musique. Autant celle de Keoma valait le coup, autant ici, c’est pas terrible, à la limite de tourner en boucle, surtout la chanson : « You… Alone… ». Ajoutez à cela que Merli n’est pas à l’aise dans les bottes d’un cow-boy, et préfererait avoir un python 357 dans les mains plutôt qu’une hache et un colt, et que le fait que Craven revienne aider in extremis le héros est assez fumeux, vous obtenez une grosse déception pour ce film qui annonçait un peu mieux.

Pour conclure, les beaux plans et décors joliment craspecs ainsi que le clin d’oeil « écolo » avec le méchant proprio qui chasse les gentils bûcherons font irrémédiablement penser à Keoma, ce qui fait que Mannaja, sent un peu le réchauffé.

5.5/10, 6 si vous arrivez à me convaincre que j'ai oublié quelque chose de capital qui fait de ce film un chef d'œuvre méconnu.

[Ronald]

Pas évident de sortir un western en 1977...et pourtant Martino prend ce risque.
Meme si Merli n'est pas trop à l'aise dans ce film, il nous livre prestation correcte, effectuant la plupart des cascades (notamment dans la boue). Belle musique des frères De Angelis qui rappelle inévitablement celle de Keoma. Sympa aussi les deux molosses de John Seiner.
Un bon petit film sympa,trop injustement critiqué je trouve...

[Rex Lee]

Maurizio Merli




Sonja Jeannine / John Steiner
(Sonja Jeannine joue dans un autre western: Trinita, un cloche, une guitare.)






Martine Brochard (Née en 1946. Carrière italienne. Un seul western.)




Merli / Steiner / Martine Brochard

[El Puro]

[colonel mortimer]

Un article avec interview de Sergio Martino datant de 2006 au moment de la sortie du dvd (dans feu le magazine "Score") :

[Ronald]

[Ronald]

[Personne]

Vu! Un spagh sympa un peu viandard, main coupé, passages à tabacs, tortures, meurtres gratuits... Enfin le minimum syndical. Histoire simple, couleurs hivernales, ils ont dû se peler!!! Tournage aux studios Elios et en Italie donc... Un film qui sent le souffre.

Un spagh supérieur à la moyenne, mais il y en a tellement qui le sont en fait!!!

[Personne]

Apparition du micro pendant une scène... Enfin, je ne vois pas ce que ça peut être d'autre?

Pendant la scène avec Donald O'Brien... Rien


Et puis...


Isolons le détail!

[Personne]

A noter que l'édition Seven 7 contrairement à ce qui était indiqué sur la pochette ne propose pas le matriçage 16/9. Le film est par contre bien en 2.35.

[Trinita]

Second et dernier western de Sergio Martino qui lorgne ici du côté de Kéoma avec une ambiance bouseuse, froide et brumeuse façon film gothique italien avec également des chiens monstrueux tenu en laisse par John Steiner qui joue un être cruel et violent. Le vrai méchant du film. Le héros du film est interprété par Maurizio Merli dont c'est le seul western et qui à un look à la Franco Nero dans le fameux Kéoma de Castellari. Il est plutôt bon et fait bien son boulot de héros vengeur et meurtri adepte de la hache ce qui donne un cachet au film. En effet en dehors de cette particularité et de cette ambiance un brin fantastique le film est très classique avec un propriétaire minier qui tiens en coupe réglé une ville entière aidé par une bande de crapule dirigé par le personnage de Steiner et qui va avoir fort à faire avec un étranger vengeur malin et habile.
Les seconds rôles sont aussi réussi avec Philippe Leroy en propriétaire terrien handicapé, Martine Brochard qui a un joli rôle et il y a aussi Nello Pazzafini qui boxe face à Maurizio Merli.
En conclusion c'est un bon film de série très "ambiancé" avec un musique des frères De Angelis qui donne un cachet fantastique et lancinant supplémentaire au film.
A voir et à revoir !!

[cyberpunk]

toujours plaisir à revoir ce film; il parait que le pauvre John Steiner avait une trouille bleue des molosses qu'il tenait en laisse (ça se comprend quand on voit la taille des bêtes); seul point noir, comme pour "Kéoma": cette musique folk à la con qui vrille les tympas (Bob Dylan m'a toujours gonfler) , 'tain où est le lyrisme des Morricone et autres Rustichelli ?   

[Edocle]

Apparition du micro pendant une scène... Enfin, je ne vois pas ce que ça peut être d'autre ?

Ce serait étonnant, les italiens et les espagnols ne tournant jamais en son direct ou alors en d'hyper rares
occasions... Et ceci est toujours valables... Sur les coprod actuelles franco -italienne quand les français tournent
en son direct, les ingénieurs du son s'arrachent les cheveux, car l'italien est bavard en ne se tait pas quand
on dit "moteur"... Sale habitude de la post synchro...
En contre partie, les italiens ont la meilleure école de post synchro du monde...

[Personne]

Si un jour je peux faire une capture pour étayer mes dires... Mais remarque pertinente Edocle. Comme d'habitude.  

[angel caldito castellano]

Affiche espagnole

[Trinita]

Une lobby card

[keomatouko]

un peux django !!un peux keoma !! voir un peux de tout !! c'est loin d'etre un super western.
c'est un peux limite, mais enfin !!

[Contenu sponsorisé]