Les assassins de l'ordre - 1971 - Marcel Carné

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A Marseille, un juge sur le point de partir en vacances, est désigné dans une affaire de passage à tabac, qui s'est déroulée dans un commissariat de police, et a entrainé la mort d'un présumé cambrioleur, employé d'un garagiste et déjà condamné pour des faits similaires, quelque années auparavant. L'enquête, que mène le juge, est petit à petit entravée par la résistance du commissaire, couvrant 2 inspecteurs suspectés...

Un sujet fort, qui reste encore d'actualité, avec un film marqué par les années 68, et une bonne interprétation de l'ensemble des comédiens. Disponible facilement en dvd.

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D'autres avis:http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/revues-presse/carne/assassins.html

[MARCHAND]

On peut se faire une opinion là aussi.

[Horace Pinker]

J'avais beaucoup aimé ce film
Le Dvd zone 2 que je possède est en 4/3 1.33, je me demande si il existe une autre copie en 16/9?

Sinon, Luc Merenda y fait une apparition, de mémoire il y tiens le rôle d'un truand qui joue à la pétanque.

[Horace Pinker]

Ma mémoire est encore assez bonne, voici Luc Merenda  

[Rex Lee]

Petite rectification: l'histoire se déroule à Aix où le film a été tourné.



Eh bien, figurez-vous que dans mon esprit, ce film était de Cayatte, à cause du sujet qu'il traite. Le fait est qu'il ne ressemble en rien aux classiques de Carné: on est loin du réalisme poétique d'avant-guerre.
Cela dit, ce policier est très bon et il s'inscrit parfaitement dans le contexte de remise en question de l'époque: la justice et la police en prennent pour leur grade. Les Italiens ont aussi produit beaucoup de films sur le sujet dans les années 70. Mais en fin de compte, le problème soulevé par le film est toujours d'actualité: bavures policières, indépendance de la justice, coups bas et pressions de toutes sortes.


L'originalité du film réside dans le fait que durant 1h30, nous adoption le point de vue du juge d'instruction qui a l'intime conviction que les trois policiers ont tué un homme en garde à vue. Il a pour lui le témoignage d'une prostituée qui se trouvait au poste de police au moment des faits. Et elle tiendra bon jusqu'au procès, procès qui se déroule lors des 20 dernières minutes. Et là, Carné met le spectateur dans la peau d'un juré. L'avocat de la défense est si habile qu'il fait naître en nous un doute raisonnable: et si les accusés n'étaient pas coupables? Car, bien sûr, au début du film, on ne voit pas ce qu'il s'est passé. Certes, ce sont des ripoux mais qui sait?


L'interprétation est très solide:






Brel et Catherine Rouvel qui incarne un témoin capital





Charles Denner, en avocat de la défense et, derrière lui, les trois accusés.





Françoise Giret est la veuve de la victime.






Paola Pitagora est la petite amie du juge.

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