Au-delà de la gloire ( The Big Red One ) - 1980 - Samuel FULLER

[Edocle]

Bien avant "Band of Brothers" de Stenven Spielberg, Samuel Fuller s'est attaqué à
l'épopé de cette fameuse compagnie US " The Big Red One " qui fût de tous les coups
et sur tous les fronts européens de la seconde guerre mondiale !



Film tourné avec peu de moyen, il fut restauré en 2004, en est sorti un chef d'oeuvre !
2h36 de pur bonheur !
Du grand cinéma, ou la guerre est montrée âpre et violente, sans concession, mais où
l'esprit de corps, la fraternité et aussi un individualisme forcené apporte une touche humaine !
Dans la fureur des combats, magnifiquement réalisés, Lee Marvin est impérial dans son rôle
de vieux sergent. La bande des 4 jeunes qui l'entoure, subira toutes les épreuve de cette
maudite guerre !



A voir absolument.
Le DVD qui présente la version longue est magnifique !

L'histoire :
Novembre 1918, dans un champ de bataille, le sergent Possum regarde les cadavres de soldats américains et allemands. Entendant un Allemand crier et ne comprenant pas ce qu'il dit, le sergent le tue. Quelque temps après, son officier lui annonce que la guerre est finie, il regrette alors de l'avoir tué.
Le 8 novembre 1942, le sergent Possum est à la tête d'une escouade de fusillers dans la 1re division d'infanterie américaine, la Big Red One pendant l'Opération Torch. Parmi les jeunes recrues qui font leur baptême de feu, se trouvent Zab, Vinci, Johnson et Griff.
Le 11 juillet 1943, l'unité met le pied en Sicile lors de l'opération Husky, ils rencontreront des recrues avec qui ils évitent de faire connaissance, car ils prétendent que chaque recrue se fait tuer.
Le 6 juin 1944, l'unité débarque en Normandie durant l'opération Overlord, puis passera par la Belgique, l'Allemagne et pour finir la Tchécoslovaquie, où elle découvrira le camp de Falkanau

interprétation :
Lee Marvin : sergent Possum
Mark Hamill : Griff
Robert Carradine : Zab
Bobby di Cicco : Vinci
Kelly Ward : Johnson
Siegfried Rauch : Schronder
Stéphane Audran : Wallum
Walter Fresh : le Colonel à Omaha Beach
Marthe Villalonga : madame Marbaise
Guy Marchand : capitaine Chapier
Maurice Marsac : Un colonel de Vichy



... et pour nos musiciens la partition du chant de marche de la compagnie :
( un peu petit pour la déchiffrer, mais si le coeur vous en dit, vous savez qu'elle existe ! )

[Ronald]

Mon film de guerre préféré!
La scène où Mark Hamill se défoule au fusil sur un Allemand caché dans un four restera gravée à jamais dans ma mémoire...
Du pur bonheur,film indispensable.

[Personne]

Mon film de guerre préféré!
La scène où Mark Hamill se défoule au fusil sur un Allemand caché dans un four restera gravée à jamais dans ma mémoire...
Du pur bonheur,film indispensable.

Fuller a filmé la libération des camps d'exterminations, il sait de quoi il parle et ça s'en ressent.

[Edocle]

Voir le sujet sur " les maraudeurs attaquent "
https://western-maniac.forum-pro.fr/guerre-f13/les-maraudeurs-attaquent-merril-s-marauders-1962-samuel-fuller-t1332.htm?highlig

Dans " The Big Red One " Samuel Fuller se met en scène en train de filmer la libération des camps de la mort,
avec sa fameuse caméra 16mm personnelle !



... et la fameuse scène dans le four crématoire décrite par Ronald :

[Faja]

Un peu avant la fin de ce film exceptionnel, se déroule une scène qui témoigne encore de l'absurdité de la guerre : Lee MARVIN (le sergent Possum) capture un enfant nazi ; ses hommes veulent l'abattre parce qu'il a tué l'un des leurs, mais aucun d'entre eux n'a le courage de le faire ; alors Lee Marvin le retourne sur ses genoux et le fesse vigoureusement.



On trouve une scène similaire dans Les Cavaliers le chef d'œuvre de John FORD sorti en 1959 : pendant la guerre de Sécession, alors que les Nordistes poursuivent les cadets sudistes de l'école militaire de Jefferson qui les ont attaqués, un éclaireur capture un jeune tambour et sur ordre de John WAYNE (le colonel Marlowe), le retourne sur ses genoux pour lui administrer une fessée.



Pure coïncidence ou clin d'œil ?
Je penche plutôt pour la seconde hypothèse.
Les génies du cinéma sont tous de connivence !

[Contenu sponsorisé]