Quinze potences pour un salopard - Quindici forche per un assassino - 1967 - Nunzio Malasomma

[Rex Lee]

Unique western de Malasomma , tourné en Espagne en 1967 , ce film est sorti en France en octobre 1968 ...
L'affiche est alléchante : Craig Hill, George Martin, Susy Andersen, Aldo Sambrell, Jose Manuel Martin, Jose Canalejas, Alvaro de Luna, Andrea Bosic, Frank Brana, Antonio Molino Rojo, Rafael Albaicin, Ricardo Palacios, Jose Riesgo, Francisco Nieto, Enrique Santiago ...

Injustement accusés de l'assassinat de trois femmes , les membres de deux bandes rivales s'unissent pour lutter contre ceux qui les poursuivent . L'une est dirigée par Cassel ( George Martin ) , l'autre par Bill Mack ( Craig Hill ) .
Traqués , ils trouvent refuge dans un fort abandonné ...Mais ils sont assiégés et vont devoir repousser de nombreux assauts...


Superbe western....Ah ! en 67 , on savait faire des films , de sacrés bons films !!
Et puis , quelle distribution ! Je précise tout de suite que , contrairement à ce qu'annonce IMDb , Fernando Sancho et Antonio Casas ne sont pas dans ce film ...


Mais le casting est impressionnant ...Craig Hill , George Martin et Susy Andersen sont bien sûr les héros de cette histoire. Sinon , il ya :Aldo Sambrell , Antonio Molino Rojo ,Tomas Blanco ,Andrea Bossic , Howard Ross, Alvaro de Luna, Umberto Raho , Ricardo Palacios ( côté villageois ) et Jose Manuel Martin ,José Canalejas ( en blond , je ne l'ai pas reconnu immédiatement ) , Frank Brana ,Jose Riesgo, Ivan Scratuglia , Francisco Nieto , Enrique Santiago , et Rafael Albaicin ( bande de Hill et Martin ). Enfin ,Margherita Lozano ( la mère ) , Eleonora Brown et Maria Montez ( les filles ) complètent la distribution ; ce sont les victimes d' un assassinat qui déclenche la chasse à l'homme.
Un générique digne d' un Leone ou d'un Sollima , avec une grande partie de la distribution de "Clayton l'implacable" au niveau duquel ce western se hisse sans aucun doute .



Craig Hill


Susy Andersen




Antonio Molino Rojo , Andrea Bosic , Aldo sambrell, Howard Ross .

[Edocle]

Ben oui, mais pour voir ça, on fait comment ???

[Rex Lee]

Il existe un DVD espagnol faisant partie de "la coleccion sagrada del spaghetti western ".



Amicalement .

[Trinita]

Et sans sous titre malheurseusmement.

Sinon, pas grand chose à dire de plus à part que c'est du tout bon avec une fin surprenante et des acteurs de haut vol.
A voir pour tout amateur de spagh qui se respect.

[JO]

Cette collection est maintenant réunie dans un coffret ou deux. Tous les titres ne sont plus disponibles à l' unité.

[MARCHAND]

Je veux bien aider pour la traduction mais pas dans l'immédiat!

[Sartana]

Quinze potences pour un salopard (Quindici forche per un assassino) de Nunzio Malasomma avec Craig Hill, 1968.

L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs…

Bill (Craig Hill, regard à la George Clooney) est beau. Et pourtant c’est un méchant chef de bande. En même temps il n’a que 3 hommes dans la sienne. Il rencontre son ennemi préféré, Cassel (George Martin, le torse velu à découvert), lui aussi chef de bande, et ensemble, ils montent une combine pour s’en mettre plein les poches.

Le truc, c’est qu’ils logent dans une grange, qui dépend d’une maison habitée par 2 jeunes femmes et leur mère. Or, pendant la nuit, toutes les 3 sont assassinées en silence. Le sheriff du coin (Antonio Molino Rojo, qui collectionne ce rôle), accompagné de Sandy (Aldo Sambrell), un meneur d’homme et de tous les villageois du bled le plus proche accuse les 2 bandes. S’ensuit alors une prise d’otages (Susy Andersen, une rousse à la carrière éclair), des poursuites, un siège de fort et beaucoup de morts…

Dans le cadre de notre série “les réalisateurs savent bien s’entourer”, je vous présente Nunzio Malasomma :

Hormis Craig Hill, dont il s’agit du 3ème western et qui cette année-là en enchaînera quatre autres, Malasomma a réuni l’équipe chère à Leone (manque Benito Stefanelli) et nous retrouvons, en plus des ci-dessus précités pléthore de petits personnages bien connus : Tomas Blanco le télégraphiste d’Et pour quelques dollars de plus, Frank Braña, ou Ricardo “Dieu seul sait où il est” Palacios. En bonus, je cite parce que je les aime bien : Aldo Berti ou José Manuel Martin (en curé habillé alla Buddy Ben).

Au scénario, est contacté Mario di Nardo, valeur montante qui signera un bon polar : Le bâtard de Tessari, et quelques westerns bien travaillés tels Le pistolero de l’Ave Maria ou Ciakmull. Ici il réutilise des idées habituelles du western américain avec la touch italienne, sauf que son co-scénariste est espagnol (pour des raisons de coproduction) et que lorsqu’un italien délire, l’espagnol sait atténuer le tout en agrémentant des scènes épiques de détails qui font vrais. Et ça change tout.

Ajoutons qu’il se paye le remarquable Stelvio Massi, directeur de la photographie chez Ascott ou Valerii entres autres.

Enfin, la musique excellente est composée par Francesco de Masi (à quand son intégrale western en CD ?) et le générique co-écrit avec Alessandroni et chanté par Raoul, évidemment.

En plus d’une bonne équipe, Nunzio a tiré les leçons de Leone : on peut exagérer lors des scènes de violence, mais il faut garder autant que possible un côté authentique. Ainsi nous avons de représenté des pendus à des poteaux télégraphiques et alignés comme à la parade (comme cela se faisait beaucoup à l’époque, en attestent nombre de photos). De même le fait que le pasteur soit marié : ne rigolez pas, dans les westerns italiens c’est rarement évoqué ! Bref, y a un effort.

Le réalisateur se permet des références aux westerns américains : Alamo, les 7 mercenaires sont ainsi évoqués au détour d’une scène.

Un reproche tout de même, une incoherence avec le titre : où sont les quinze potences promises ? On a bien compris que se sont celles des 2 bandes, mais les potences, on y a pas droit de visu. Grrr…

Pour le reste c’est d’un assez haut niveau technique, ça bouge, on ne s’ennuie pas et on passe un agréable moment devant 1h35 d’un travail, propre et bien fait. Dommage que Malasomma n’ait fait qu’un western. Peut-être est-ce d’ailleurs pour ça qu’il a fait appel aux meilleurs : quand on sait qu’on ne le fera qu’une fois…

Tiens j’y pense, ça vous dit un enregistrement télé italien, durée intégrale, au format (quoiqu’un poil bombé mais 3 fois rien) et sans sous-titres ? Non ? C’est normal, j’ai vraiment galéré à comprendre les dialogues, ça va à une vitesse mais bon, j’ai compris les grandes lignes c’est le principal. Sartana a dit : y a pas mieux dans le commerce.

Oui c’est encore une critique longue, mais c’est pour tenter de vous apprendre des trucs, bande d’ingrats

(cliquez pour m'agrandir)

[Rex Lee]

Aldo Berti n'est pas dans ce film ...ou alors , il est hors-champ !
J'ai bien regardé , je ne l'ai pas vu . Et comme nous avons le même enregistrement...

[Sartana]

Damn ! L'aurai-je rêvé ? pas impossible loin de là...

Pourtant il est référencé sur tous les sites... J'ai pas les bouquins pour vérifier.

[Trinita]

Je viens de regarder dans le Giré et Aldo Berti est mentionné dans la distribution.

[Rex Lee]

Cela ne prouve rien !
Je sais bien que le Giré et d'autres sites mentionnent son nom , (et nous aussi , nous pouvons le faire) si Berti n'est pas dans le film , vous ne l'y ferez pas entrer !!!
Il arrive souvent qu'une erreur soit reproduite à l'infini : IMDb et Westernmovie database ne sont pas des modèle de fiabilité et le Giré comporte des erreurs . Si vous l'avez sous la main , ouvrez-le à la page 544 et vous verez que Peter Lee Lawrence joue dans CAROGNE SI NASCE . Une erreur bien sûr !

Pour moi c'est simple : je connais Aldo Berti , j'ai regardé " 15 potences..." , je n'ai pas vu Aldo Berti .
Faites de même et vous m'en donnerez des nouvelles...
Cela dit , je ne suis pas infaillible ...

[Edocle]

Tiens j’y pense, ça vous dit un enregistrement télé italien, durée intégrale, au format (quoiqu’un poil bombé mais 3 fois rien) et sans sous-titres ? Non ?

Ouais, l'enregistrement TV italien qui traine un peu partout, n'est pas au format !
Par quel mystère ? Seul le roi des bricoleurs pourrait nous le dire !
Mais bon un coup de PC et tout rentre dans l'ordre,
mais la qualité d'image ne vaut pas celle du DVD espagnol ....
Peut-être qu'un Dieu Ibère va entendre ma supplique !

[El Puro]

George Martin / Frank Braña








George Martin / Craig Hill

[Tom Betts]

Quindici forche per un assassino - Italian title
Quince horcas para un assesino - Spanish title
15 potences pour un salopard - French title
Die schnutzigen Dreizehn - German title
Dirty Busters - German title
Dekapente aghones gia ena dolofono - Greek title
Dirty Fifteen - English title
15 Scaffolds for a Murderer - English title
15 Scaffolds for a Killer - English title

A 1968 Italian, Spanish co-production [Eos Film (Rome), Centauro Film (Madrid)]
Producer: Luis Vasquez
Director: Nunzio Malasomma
Story: Mario di Nardo
Screenplay: Mario de Nardo, J. Luis Bayonas (José Luis de las Bayonas)
Cinematography: Stelvio Massi [Eastmancolor, Chromoscope]
Music: Francesco De Masi
Song: “Will You be Mine” sung by Raoul (Ettore Lovechio)
Running time: 95 minutes

Cast:
Billy Mack - Craig Hill (Craig Fowler)
Barbara Ferguson - Susy Andersen (Maria Golgi)
Sandy Woods - George Martin (Francisco Celeiro)
Woods henchman - Álvaro de Luna (Álvaro Blanco)
widow Cook - Margherita Lozano (Margarita Jimenez)
Liz Cook - Eleanor Brown (Eleonora Brown)
Pastor Andrew Ferguson - Antonio Casas (Antonio Barros)
Benny - J. Manuel Martin (José Pérez)
Manuel - Tomás Blanco (Tomás Garcia)
Juan - Ricardo Palacios (Ricardo Diez)
Adam - Frank Braña (Francisco Pérez)
Bud Lee - Aldo Sambrell (Alfred Brell)
hangman - José Terrón (José Peñaranda)
with: Andrea Bosic (Ignazio Bo ic), Ivan G. Scratuglia (Ivan Giovanni Scratuglia), Umy Raho (Umberto Raho), L. Durán (Luis Durán), María Montez, Laura Redi (Laura Reder), Howard Ross (Renato Rossini), Aldo Berti, Fernando Sancho (Fernando Les)

[Rex Lee]

FERNANDO SANCHO et ALDO BERTI ne sont pas dans ce film !
Et c'est une erreur que de croire qu'ils y sont... Visionnez le film : vous ne les verrez pas. D'ailleurs, leur nom n'est même pas au générique.

[Edocle]

[Edocle]

Parfois quand tu photographies ta belle-mère devant le monument aux morts de ton village,
la photo est souvent ratée parce qu'on voit ton ombre dans le bas du paysage !
Et bien ça arrive même aux professionnels !
Regardez-bien cette séquence, les ombres en bas à gauche, toutes l'équipe technique
derrière la caméra !
"Coupez ! c'est dans la boite ! on la refait pas !"
Ben tiens ....

[justify]

[MARCHAND]

Merci Edocle ! C'est trop rigolo Ca devrait figurer dans une rubrique à part !

[Rex Lee]

Revu! Un régal!
Un des meilleurs du genre...



Jose Canalejas



Acteur non identifié / Francisco Nieto / George Martin




Craig Hill / Rafael Albaicin / Ricardo Palacios / Susy Andersen



Frank Brana / Enrique Santiago / George Martin



Antonio Molino Rojo / Howard Ross / Craig Hill / Tomas Blanco / Alvaro de Luna



Susy Andersen

[Rex Lee]

Un peu de culture...

Lorsque Barbara ( Susy Andersen) est sur le point de succomber au charme du personnage incarné par Craig Hill, ce dernier la repousse et la qualifie de Judith , son ami le pasteur ( Jose Manuel Martin) lui ayant conté l'histoire de cette héroïne juive. Alors? Et comme je n'aime pas rester sur ma faim...

Le livre de Judith, dans l'Ancien Testament, nous apprend que Judith, pour sauver son peuple assiégé par les Assyriens, se rendit dans leur camp, séduisit leur général et lui trancha la tête...

[MARCHAND]

url=https://servimg.com/view/15122267/210][/url]

Après la culture, l'agriculture ! Cherchez l'erreur....

[Edocle]

Z'avaient déjà des faucheuses-lieuses...
Ben mince, sont fort ces covebois !!!
.... et ben tu vois, le croco est passé a côté....
Pourtant...

[AkpStyl]

Mais qu'il est terrible ce film, c'est dans ces cas là que je me dis "bon sang, z'étaient quand même fort ces italiens"^^, vraiment un super film, à voir et à revoir, je me suis régalé !!!

[Rex Lee]

Comme le disait justement Edocle, ce forum s'endort. Alors...




Mieux que rien...

[Richards]

Difficile de trouver une affiche française HD:



Je la poste tout même juste pour qu'on sache qu'elle existe ou a existé.



Et le film en anglais:

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