Re: Texas - Il Prezzo Del Potere - 1969 - Tonino Valerii

[Edocle]

FORMIDABLE!

Mon Valerii préféré.

Quand je vous disais qu'il était urgent de le réhabiliter et de montrer enfin une vrai version compréhensible !!!

[JO]

Outre l'affiche ci-dessus (reproduite d'après une impression originale de 1969)

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/

devrait, une fois la solution technique trouvée, montrer un document exceptionnel (rareté, état) sur le film de Valerii.


En attente d'ici 2020...

[hugues]

[quote="Rex Lee"]
Norma Jordan
On ne sait rien de cette actrice qui, en cette année 1969, tourne un autre film en Allemagne, puis pour la TV jusqu'en 1977. Et après, on perd sa trace...


Apparemment, elle a fait de tout: les couvertures de magazines pour homme et la chanson disco

https://www.youtube.com/watch?v=E02jKmyVELo

[stéphane]

Sortie en DVD début Avril 2013 chez Artus Film ! Il s'agira de la version intégrale en VF et en VOSTFR.



Espérons que ce n'est pas un nouveau doublage!

[Edocle]

Sortie en DVD début Avril 2013 chez Artus Film ! Il s'agira de la version intégrale en VF et en VOSTFR.
Espérons que ce n'est pas un nouveau doublage!

Comme déjà dit, il est impossible de sortir version intégrale avec la bande son française et traduction des parties manquantes.

En effet la version française courte d'époque ( manque 20' de film ) met en jeu l'assassinat du gouverneur du Texas !
La version longue italienne voulue par Valerii montre l'assassinat du président des US.
Si on veut faire une version intégrale avec traduction des parties manquantes on obtient un affreux bidouillage
ou on mélange président des Us et gouverneur du Texas à tout moment... Et comme entre français et italien les mots
président et gouverneur sont presque identiques, c'est horrible d'entendre président et de lire gouverneur....

On peut trouver un bidouillage de ce genre sur le net !

A mon humble avis, si la maison Artus est au top, ce dont je ne doute pas, on devrait trouver sur le DVD
- La version intégrale, master italien, langue italien et sous-titre français
et
- La version courte française

Tout ça devrait tenir sur un DVD9 et finalement plairait à tous les aficionados
et surtout éviterait le surcout d'un nouveau doublage.... concernant la version longue de ce film,
qui est à mon sens le meilleur de Valerii !!!

[Rex Lee]

Oui, le meilleur Valerii pour moi aussi.
Et l'un des meilleurs du genre, tout simplement. Avec un Gemma impérial.

[stéphane]

Dans la foulée de Texas, il y aura également Un train pour Durango et Joe l'implacable.

Puis, pour la rentrée, la seconde salve Western européen verra Les colts de la violence, Bandidos, et Killer Kid.

[palance]

Ah que non,le meilleur western de Tonino Valerii,c'est :"Une raison pour vivre,une raison pour mourir" 1972 avec Coburn,savalas et budd spencer.Bon ce n'est que mon avis personnel,of course.Va falloir que je revoie Texas,car pas vu depuis très longtemps (fin seventies) et aucun souvenir.

[Edocle]

Ben oui, les goûts et les couleurs...
Mon classement "personnel" pour les western de Valerii est ICI

[JO]

Du très gros à venir ici, si les conditions techniques de reproduction le permettent :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr

[Richards]

Ben oui, les goûts et les couleurs...
Mon classement "personnel" pour les western de Valerii est ICI

Vu en fin dans de très bonnes conditions.
Le DVD d'Artus rend justice à ce western qui est une pure merveille.
C'est à présent, et de loin, le Valerii que je préfère, comme Edocle et d'autres sur ce forum.
Un conseil: si vous ne l'avez pas encore commandé, et si vous aimez ce qui se fait de mieux en matière de western européen, foncez!

[Breccio]

Je le revisionne (j'avais obtenu un enregistrement de la diffusion sur Canal + en version intégrale) et je savoure.
A signaler dans le déblatérage de Curd Ridel en bonus une énormité à vous éclater la rate. Je vous laisse le plaisir de la découvrir (et je ne parle pas de ses bafouillages ni de ses redites).
B.

[Breccio]

Quasiment un chef-d'oeuvre.
Le seul petit truc qui me gêne (mais c'est vraiment pour pinailler), c'est la présence de Warren Vanders. Il assure très bien, mais je le trouve un peu insipide. Imaginez un peu ce qu'aurait donné George Eastman (vu son image, l'ambiguïté du personnage aurait été beaucoup plus forte).
B.

[JO]

Je le revisionne (j'avais obtenu un enregistrement de la diffusion sur Canal + en version intégrale) et je savoure.
A signaler dans le déblatérage de Curd Ridel en bonus une énormité à vous éclater la rate. Je vous laisse le plaisir de la découvrir (et je ne parle pas de ses bafouillages ni de ses redites).
B.

L'entreprise éditoriale est tellement réussie qu'on n'a guère envie de critiquer les bonus, ce dont je m'abstiens , juste une ou deux précisions:

-tel que décrit par Ridel (qui a visiblement lu ce que j'ai rapporté des propos de Valerii ici, concernant la technique du film, mais je pense de façon erronée ou incomplète, je reverrai dans le livre italien dont il tire aussi peut être ces informations: ce n'est pas une double exposition de la pellicule pour le travail sur la profondeur de champ, plutôt de mémoire une lentille bricolée par Stelvio Massi.

-une conclusion qu'il ne tire pas ... vu sous cet angle de tour de force technique prenant à revers les lois de l'optique et jouant ainsi des profondeurs de champ et des angles bizarres, la référence incontournable, c'est Citizen Kane

J'attends avec impatience la suite des événements (pour les films ). Soulignons la qualité du passage de la version française à l'italienne sous-titrée, pour ceux, qui comme moi, préfèrent à tort les V.F, question de fatigue oculaire...

[Sancho Perez]

A signaler dans le déblatérage de Curd Ridel en bonus une énormité à vous éclater la rate. Je vous laisse le plaisir de la découvrir.

Ah j'ai dû la rater, je ne me souviens pas d'avoir été choqué sur les bonus de Texas. Peux-tu m'envoyer par MP la phrase choc s'il te plait?

Par contre je crois que Frank Brana et Lorenzo Robledo ont compris et sont amusés par l'erreur:


Un passage de Ridel qui m'a surpris, c'est sur le DVD de Joe l'Implacable, quand il parle de la filmographie de Ricardo Palocios, il commence par citer Le Bon, la Brute et le Truand et Il était une fois dans l'Ouest, or sa scène a été coupée dans ces films! (pas sûr pour le second).

Mais bon, on va pas chipoter, les bonus de Curd Ridel sont très chouettes

[old timer]

Vu enfin le film en version longue vostfr grâce au DVD Artus, plus que parfait: l'image est vraiment splendide !

Sur le film, rien à ajouter, tout a été dit sur sa qualité; il est effectivement meilleur dans cette version, on comprend mieux les enjeux pour le Président, qui fait quoi dans le complot etc... Il y a vraiment de nombreux personnages intéressants, en particulier MacDonald et ses revirements (homme de confiance puis traitre puis finalement agent double très habile!): il nous rappelle que le sujet du film, c'est bien le Pouvoir en général, les hommes qui l'exercent, ceux qui le combattent etc... un western vraiment hors-normes, à conseiller à tous !

Curd Ridel m'a bien fait plaisir en répétant ce que je disais plus haut sur la VF, notamment pour le personnage du père de Gemma dont le doubleur joue comme un cochon, au point qu'on souhaite qu'il se fasse vite flinguer pour ne plus l'entendre ! Mais désormais pour moi, fini la Vf, je ne le reverrai qu'en vostfr.

Sa déclaration du début sur les gros plans m'a aussi cueilli à froid, comme quoi on peut faire de la critique et ne rien connaitre à la technique, mais il n'y avait pas chez Artus des gens informés qui auraient pu lui suggérer de couper cette boulette ? Elle discrédite un peu son intervention (et va le suivre comme un remords jusqu'à la fin de ses jours!).

[Sancho Perez]

Curd Ridel m'a bien fait plaisir en répétant ce que je disais plus haut sur la VF, notamment pour le personnage du père de Gemma dont le doubleur joue comme un cochon, au point qu'on souhaite qu'il se fasse vite flinguer pour ne plus l'entendre !

Vous devez être nombreux à l'avoir sortie celle-là, car elle est aussi sur le blog d'Indianagilles!

Autant le texte est plutôt bien traduit, autant les acteurs qui doublent sont vraiment médiocres. Le pire étant sans doute le père de Giuliano Gemma qui, fort heureusement, meurt au tout début du film ! Ouf !

[JO]

La documentation d'époque mise à disposition du public et des exploitants français -le film sort en France en 1974- , elle, résume très bien le film.

Un dossier à venir sur :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/

[JO]

Sa déclaration du début sur les gros plans m'a aussi cueilli à froid,

Laquelle ? Si c'est la remarque sur les profondeurs de champ, je n'ai toujours pas vérifié sur le livre consacré à Valerii, seule source facilement accessible, à ma connaissance, où il décrit sa technique pour ce film.

Le témoignage de Ridel est surtout intéressant par ce qu'il dit de son vécu, et des projections en Afrique, où ces films marchaient du tonnerre (plusieurs personnes de ma connaissance qui ont vécu ces années là en Afrique m'en ont parlé: une dimension peu connue de l'exploitation de western spaghetti et de ses vedettes trop souvent réduites chez nous aux seules entrées parisiennes )

[old timer]

Simplement il s'étonne que dans certains plans on voit un personnage au tout 1er plan et un autre au fond, et qui sont bien nets tous les deux, sans qu'on aie eu à choisir entre faire le point sur l'un ou sur l'autre; or il existe bel et bien des objectifs qui permettent cela, bien que peu utilisés (procédé cité par Henri Verneuil dans une interview, à propos de "I comme Icare" où le tueur au fusil et sa cible présidentielle étaient aussi nets tous les deux (tiens, même sujet que Texas!)

Ne sachant pas cela il brode une explication bidon vite fait mais qu'il n'a évidemment pas vérifié: que ces plans-là ont été tournés en 2 fois puis "réassemblés" ensuite - par trucage optique donc comme quand on incruste un monstre devant des acteurs... Et il y voit la preuve absolue du soin démentiel porté au film par Valerii, ce qui est assez comique, mais involontairement, hélas pour lui.

[JO]

Simplement il s'étonne que dans certains plans on voit un personnage au tout 1er plan et un autre au fond, et qui sont bien nets tous les deux, sans qu'on aie eu à choisir entre faire le point sur l'un ou sur l'autre; or il existe bel et bien des objectifs qui permettent cela, bien que peu utilisés (procédé cité par Henri Verneuil dans une interview, à propos de "I comme Icare" où le tueur au fusil et sa cible présidentielle étaient aussi nets tous les deux (tiens, même sujet que Texas!)

Ne sachant pas cela il brode une explication bidon vite fait mais qu'il n'a évidemment pas vérifié: que ces plans-là ont été tournés en 2 fois puis "réassemblés" ensuite - par trucage optique donc comme quand on incruste un monstre devant des acteurs... Et il y voit la preuve absolue du soin démentiel porté au film par Valerii, ce qui est assez comique, mais involontairement, hélas pour lui.

De mémoire, c'est une lentille bricolée par Stelvio Massi (cf. Tonino Valerii, 2008), au milieu des images se trouve une zone neutre qui permet de faire le raccord sans problèmes.

Reste qu'à bien regarder, me semblerait-il, il y un ou deux plans avec des zones de flous centrales inexplicables, même avec une lentille à "double focale". Mais il faudrait montrer les images.
A suivre...

Je citerai plus tard ici les propos exacts de Valerii. (C'est un peu fastidieux à recopier )

[JO]

Ce doit être dans ce livre, Tonino Valerii, 2008...

ou celui-ci, une plaquette plutôt qu'un livre :




Tonino Valerii est un grand expérimentateur technique. Il est le premier en Italie à utiliser le fond bleu (blue screen) et l'incrustation pour Vai Gorilla (excellent, 1975, on trouve encore la VHS italienne d'occasion pas trop cher) et la Louma (Sahara Cross, 1976, nettement moins réussi ...)

[Breccio]

J'émerge de mon immersion dans les Imaginales d'Epinal pour vous signaler deux choses :
-- grosse discussion avec Philippe Boulier, de l'équipe Bifrost/Le Bélial', grand amateur de cinéma bis devant l'Eternel, qui, en écoutant mes conseils avisés, s'est précipité vers le stand idoine pour s'acheter le DVD de Texas ;
-- grosse discussion plus tard avec le jeune homme qui tenait ledit stand : il représentait une association de Besançon (pas Sin'Art), qui gagne sa vie en revendant DVD, affiches, etc, et organise des projections de films, petits festivals de cinéma-bis, etc. Bientôt : un documentaire d'une heure sur le western all'italiana avec interviews de cinéastes français reconnaissant son influence. Il vous présentera lui-même la chose, car je l'ai incité à adhérer au forum.
Bon, je retourne à la fantasy.
B.

[scorpio99]

J'émerge de mon immersion dans les Imaginales d'Epinal pour vous signaler deux choses :
-- grosse discussion avec Philippe Boulier, de l'équipe Bifrost/Le Bélial', grand amateur de cinéma bis devant l'Eternel, qui, en écoutant mes conseils avisés, s'est précipité vers le stand idoine pour s'acheter le DVD de Texas ;
-- grosse discussion plus tard avec le jeune homme qui tenait ledit stand : il représentait une association de Besançon (pas Sin'Art), qui gagne sa vie en revendant DVD, affiches, etc, et organise des projections de films, petits festivals de cinéma-bis, etc. Bientôt : un documentaire d'une heure sur le western all'italiana avec interviews de cinéastes français reconnaissant son influence. Il vous présentera lui-même la chose, car je l'ai incité à adhérer au forum.
Bon, je retourne à la fantasy.
B.

voila de très bonnes nouvelles !! grand merci pour ces infos Breccio

[joyan]

Revu hier soir (en version intégral vostfr), et un très bon film de Tonino Valerii sortie en France en 1970 ! Très bien réaliser. Je l'avais vu y'a une dizaine d'années en version française dans sa 1ere sortie chez VIP en 1980. Il est dommage que ce film est subi des coupes et il faut bien sur le voir en intégral. Quand je le redécouvre aujourd'hui (et sa fait bizarre d'ailleurs), je me suis dit que c’était dingue quand même ce qu'il avait coupé a l'époque... Pour moi c'est un très grand western réalisé par un grand réalisateur Tonino Valerii. Ce n’est d'ailleurs pas pour rien que j'ai mis une de mes photos d'exploitation française de ce film en avatar...

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