Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
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Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di uccidere, de Tonino Valerii avec Craig Hill, George Martin, 1966.
On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève...
Vous la connaissez à force de vouloir le voir : Lanky Fellows (Craig Hill, le George Clooney du pauvre) est chasseur de primes, il essaye par tout moyen de lutter contre une bande qui sévit dans la région d’Omaha. On apprend qu’en fait s’ils s’acharnent, lui et sa lunette, contre les hors-la-loi c’est pour une sombre histoire de vengeance…
Ben oui quoi, de la vengeance. Pourtant on attendait mieux de Victor Auz qui signa un an plus tard l’adaptation de Phèdre en western. Mais bon… Tonino est malin. Et c’est bien ça le problème, on y reviendra.
Ce qui ne déçoit pas : le casting : Piero Lulli, Franco Ressel, Fernando Sancho, George Martin, George Wang, Franco Pesce, Lorenzo Robledo, José Manuel Martin, Rada Rassimov, paraît-il Frank Braña (que j’ai loupé ).
La technique : Carlo Simi aux décors (avec moultes détails not. La winchester sous le comptoir de la banque habillement accrochée), l’excellent Stelvio Massi à la photographie qui une fois de plus fait merveille. Enfin Valerii qui fait les plans qu’il faut pour soutenir son histoire.
Ce qui déçoit : Ben, à y réfléchir, et avec du recul, c’est de la compilation de clichés, ce film. On a le petit vieux qui se la joue sous-Peripero (la ressemblance est troublante, d’ailleurs), le personnage principal est copié-collé sur celui de Ringo 1ère mouture, des plans quasi-identiques à Et pour quelques dollars de plus sont utilisés, la même ville, le même type de situations (attaques de banques, provocation au saloon) et une musique décevante (Nico Fidenco), bien que le thème de la fin du duel soit lyriquement fort.
Le seul point sur lequel on aurait voulu que Valerii copie son ex-patron était le duel type « opéra » et ce dernier est d’une navrante platitude, alors que le réalisateur a pourtant été formé à bonne école.
Bref, agréable sans plus, ce Lanky. Côté technique rien à redire. Côté originalité on repassera…
Où le voir ? DVD italien pour ma part, son pas terrible (souffle) mais image niquelle
Deux affiches VO (si quelqu'un a la VF... Postez !) et le plan le plus connu du film :
On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève...
Vous la connaissez à force de vouloir le voir : Lanky Fellows (Craig Hill, le George Clooney du pauvre) est chasseur de primes, il essaye par tout moyen de lutter contre une bande qui sévit dans la région d’Omaha. On apprend qu’en fait s’ils s’acharnent, lui et sa lunette, contre les hors-la-loi c’est pour une sombre histoire de vengeance…
Ben oui quoi, de la vengeance. Pourtant on attendait mieux de Victor Auz qui signa un an plus tard l’adaptation de Phèdre en western. Mais bon… Tonino est malin. Et c’est bien ça le problème, on y reviendra.
Ce qui ne déçoit pas : le casting : Piero Lulli, Franco Ressel, Fernando Sancho, George Martin, George Wang, Franco Pesce, Lorenzo Robledo, José Manuel Martin, Rada Rassimov, paraît-il Frank Braña (que j’ai loupé ).
La technique : Carlo Simi aux décors (avec moultes détails not. La winchester sous le comptoir de la banque habillement accrochée), l’excellent Stelvio Massi à la photographie qui une fois de plus fait merveille. Enfin Valerii qui fait les plans qu’il faut pour soutenir son histoire.
Ce qui déçoit : Ben, à y réfléchir, et avec du recul, c’est de la compilation de clichés, ce film. On a le petit vieux qui se la joue sous-Peripero (la ressemblance est troublante, d’ailleurs), le personnage principal est copié-collé sur celui de Ringo 1ère mouture, des plans quasi-identiques à Et pour quelques dollars de plus sont utilisés, la même ville, le même type de situations (attaques de banques, provocation au saloon) et une musique décevante (Nico Fidenco), bien que le thème de la fin du duel soit lyriquement fort.
Le seul point sur lequel on aurait voulu que Valerii copie son ex-patron était le duel type « opéra » et ce dernier est d’une navrante platitude, alors que le réalisateur a pourtant été formé à bonne école.
Bref, agréable sans plus, ce Lanky. Côté technique rien à redire. Côté originalité on repassera…
Où le voir ? DVD italien pour ma part, son pas terrible (souffle) mais image niquelle
Deux affiches VO (si quelqu'un a la VF... Postez !) et le plan le plus connu du film :
Sartana- Enzo G. Castellari
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Le DVD italien ... à voir !
Mais dommage ,si on ne parle pas italien, y'a pas de sous-titre .... :mrgreen:
Concernant l'affiche cinéma française, on en trouve une copie N/B dans le Giré ....
Tiens, un point de détail du scénario que personne n'a jamais signalé :
Lanky Fellows le grand échalas est illettré !
Super étonnant pour un héros de film, mais clairement notifié
dans le scénario et les répliques des 24/25 ième minutes du film
( Copie italienne ) !
Amicalement E.
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Moi non plus , Sartana , je n'ai pas vu Frank Brana ...Soit sa scène ( il n'en a parfois qu'une !!!) a été coupée au montage , soit il s'agit d'une erreur d' IMBd , répercutée un peu partout , du western database à Shobary . Pourtant , Brana ne passe pas inaperçu ...
Sinon , je serai moins sévère avec ce film qui a la mérite d'avoir un solide scénario , un bon casting ,une mise en scène inventive , une belle musique de Fidenco , et des lieux de tournage épatants : ah !!!cette banque d' El Paso !!!...euh , pardon , ici , c'est Omaha !
Sinon , je serai moins sévère avec ce film qui a la mérite d'avoir un solide scénario , un bon casting ,une mise en scène inventive , une belle musique de Fidenco , et des lieux de tournage épatants : ah !!!cette banque d' El Paso !!!...euh , pardon , ici , c'est Omaha !
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Ce western est remarquable . La grande classe !
Il est l'un de mes préférés .
Scénario impeccable : 10/10
Mise en scène ( le coup d'essai de Valerii est un coup de maître ) : 10/10.
Musique ( Fidenco ) soulignant parfaitement l'action : 10/10.
Lieux de tournage ( parmi les plus beaux d'Almeria ) : 10/10.
Distribution : un casting de choix ( Hill , Martin , Lulli , Sancho ...sans compter les seconds couteaux ! ) : 10/10.
Des westerns , j'en ai vu pas mal et je continue à en voir . Mais c'est toujours réjouissant que de tomber sur une pépite de ce genre .
Il est l'un de mes préférés .
Scénario impeccable : 10/10
Mise en scène ( le coup d'essai de Valerii est un coup de maître ) : 10/10.
Musique ( Fidenco ) soulignant parfaitement l'action : 10/10.
Lieux de tournage ( parmi les plus beaux d'Almeria ) : 10/10.
Distribution : un casting de choix ( Hill , Martin , Lulli , Sancho ...sans compter les seconds couteaux ! ) : 10/10.
Des westerns , j'en ai vu pas mal et je continue à en voir . Mais c'est toujours réjouissant que de tomber sur une pépite de ce genre .
Rex Lee- Sergio Leone
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Edocle a écrit:Tiens, un point de détail du scénario que personne n'a jamais signalé :
Lanky Fellows le grand échalas est illettré !
Super étonnant pour un héros de film, mais clairement notifié
dans le scénario et les répliques des 24/25 ième minutes du film
( Copie italienne ) !
Amicalement E.
Oui et quand il demande au télégraphiste le contenu du message également.
Sinon un western européen dans la moyenne supérieure, car même si le héros est un peu transparent, la truculence des seconds rôles, l'utilisation du scope de Valerii(superbe ce long traveling d'intro) et la bonne volonté des cascadeurs emportent mon adhésion. Je veux aussi reconnaître un style Valerii, ou peut-être pas un style, mais des 'manières ou détails' qui reviendront dans Mon Nom est Personne. Bon tout le monde a vu le petit vieux dans Lanky, ce n'est pas bien sûr le même acteur, mais l'utilisation de ce personnage est un peu la même que celle dans MNEP. Aussi, pas mal de miroirs dans ce Lanky. Le miroir-périscope du petit vieux, répond aux nombreux miroirs de MNEP dont celui de Terence Hill pour surveiller la ville. La longue vue du fusil pouvant être aussi considéré comme un miroir.
George Martin s'est fait la tête à Pancho Villa/Marlon Brando! Dommage lui comme Sancho, sont un peu sous exploités dans ce Lanky.
A voir donc, mais peut-être à réserver aux amateurs de westerns européens quand même.
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Personne- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Lanky est une film plein d'ironie décaléé, que l'on songe au générique pop et au long plan d'ouverture sur fond de chanson (intutile dans la narration, mais jouissif dans le film) .
Valerii y fait ses premières armes de réalisateur autonome. Pas étonnant que le décor d' El Paso soit filmé, quelques mois plus tard, comme dans "Et pour quelques dollars de plus", puisqu'il est assistant réalisateur du film de Leone (donc en repérage, dans le casting et spécialement des figurants anglais d'Almeria, et probablement participant dans certains choix esthétiques, comme des cadres, il est impossible dans un film d'attribuer tel choix spécifique à l'un ou à l'autre dans des plans de coupes : réalisateur, assistant, chef- opérateur, cadreur ? Même si Leone affirmait construire toujours ses cadres lui-même, il y a bien un moment où il faut déléguer dans un coin ou un autre. Je pense par contre impossible d'entendre un jour un commentaire du film par Valerii, tant les rapports avec les Leone doivent être impossibles (cf. DVD Gans StudioCanal "Mon Nom est Personne").
Il y a déjà effectivement dans "Lanky" le goût pronnoncé de la virtuosité technique qui conduit à "Texas", "Mon Nom est Personne" et d'autres expériences ultérieures comme "Vai gorilla" avec Fabio Testi, qui suit immédiatement "Il Mio Nome è Nessuno" : après , écrasé par l'histoire avortée avec Leone et la fin du cinéma de genre, Valerii fait de la télé ou quelques films : ce que j'ai vu n'a pas vraiment d'interêt autre que visuel, et pas toujours encore ("Les Requins du désert", ou son film avec F. Murray Abraham, genre "Midnight Express" mâtiné de "Le Trou") .
Le film, qui devait être réalisé par Ricardo Blasco, marche très bien,plaît aux producteurs, il lui ouvre les portes de la réalisation de "Les derniers jours de la colère".
Pour Fernando Sancho, sa présence est souvent une exigence de la production italienne, ou une obligation syndicale (il dirige plus ou moins la corporation des comédiens sous Franco, de façon autoritaire en s'attribuant évidemment quelques beaux rôles, sil l'on en croit certains intervenants espagnols du SWWB, quelles que soient ses qualités humaines de contact souvent soulignées.) Ceci peut expliquer les deux histoires étrangères l' une à l'autre dans "Per il Gusto di Uccidere", l'une avec Sancho, l'autre avec Martin.
Valerii y fait ses premières armes de réalisateur autonome. Pas étonnant que le décor d' El Paso soit filmé, quelques mois plus tard, comme dans "Et pour quelques dollars de plus", puisqu'il est assistant réalisateur du film de Leone (donc en repérage, dans le casting et spécialement des figurants anglais d'Almeria, et probablement participant dans certains choix esthétiques, comme des cadres, il est impossible dans un film d'attribuer tel choix spécifique à l'un ou à l'autre dans des plans de coupes : réalisateur, assistant, chef- opérateur, cadreur ? Même si Leone affirmait construire toujours ses cadres lui-même, il y a bien un moment où il faut déléguer dans un coin ou un autre. Je pense par contre impossible d'entendre un jour un commentaire du film par Valerii, tant les rapports avec les Leone doivent être impossibles (cf. DVD Gans StudioCanal "Mon Nom est Personne").
Il y a déjà effectivement dans "Lanky" le goût pronnoncé de la virtuosité technique qui conduit à "Texas", "Mon Nom est Personne" et d'autres expériences ultérieures comme "Vai gorilla" avec Fabio Testi, qui suit immédiatement "Il Mio Nome è Nessuno" : après , écrasé par l'histoire avortée avec Leone et la fin du cinéma de genre, Valerii fait de la télé ou quelques films : ce que j'ai vu n'a pas vraiment d'interêt autre que visuel, et pas toujours encore ("Les Requins du désert", ou son film avec F. Murray Abraham, genre "Midnight Express" mâtiné de "Le Trou") .
Le film, qui devait être réalisé par Ricardo Blasco, marche très bien,plaît aux producteurs, il lui ouvre les portes de la réalisation de "Les derniers jours de la colère".
Pour Fernando Sancho, sa présence est souvent une exigence de la production italienne, ou une obligation syndicale (il dirige plus ou moins la corporation des comédiens sous Franco, de façon autoritaire en s'attribuant évidemment quelques beaux rôles, sil l'on en croit certains intervenants espagnols du SWWB, quelles que soient ses qualités humaines de contact souvent soulignées.) Ceci peut expliquer les deux histoires étrangères l' une à l'autre dans "Per il Gusto di Uccidere", l'une avec Sancho, l'autre avec Martin.
JO- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Les vieux de "Lanky" sont là maintenant, bien au chaud
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/search/label/Acteurs
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JO- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Clarification sur le succès de Lanky, selon Roberto Curti : Il Mio Nome è Nessuno Lo spaghetti Western secondo Tonino Valerii, Un mondoaparte, 2008.
Ce premier western n'a pas un succès commercial important, mais il plaît beaucoup à ceux qui le visionnent. Et spécialement à Lombardi, le producteur de la Titanus, qui propose un contrat de deux films à Valerii, ce qui le met en selle pour Le dernier jour de la colère.
Ce premier western n'a pas un succès commercial important, mais il plaît beaucoup à ceux qui le visionnent. Et spécialement à Lombardi, le producteur de la Titanus, qui propose un contrat de deux films à Valerii, ce qui le met en selle pour Le dernier jour de la colère.
JO- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Les lieux de tournage :
Les acteurs :
Fernando Sancho
Enrique Santiago
Jose Manuel Martin / Jose Canalejas
Craig Hill
Piero Lulli
Franco Ressel
Graham Sooty
Rada Rassimov ...et sur l'affiche : George Martin.
Jose Marco
George Wang / George Martin
Sancho Gracia / Rada Rassimov
Diana Martin
Nazzareno Natale ( ? )
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Localisation : 19
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Quelle est la meilleure édition DVD de ce western, ou plutot le meilleur rapport qualité-prix car les DVD japonnais sont, pour ma bourse, hors de prix?
Richards- Sergio Corbucci
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
L'édition japonaise SPO est mieux colorée que l'édition italienne SURF, et surtout, complète selon ceux qui ont fait la comparaison -du moins, plus longue.
Le DVD Surf , disponible un peu partout.
Une autre édition japonaise plus récente a vu le jour (je ne la connais pas) et en ce qui concerne le DVD de La Gazetta dello Sport, de chez Fabbri, si c'est le même que le Fabbri déjà sorti en kiosque dans une autre collection , c'est aussi le même que le DVD SURF , donc avec une colorimétrie trop grise et une durée coupée.
Le DVD Fabbri, qui précédait en kiosque la collection de La Gazetta dello Sport, du même éditeur. Master identique au DVD Surf.
La plus récente édition japonaise.
Le DVD Surf , disponible un peu partout.
Une autre édition japonaise plus récente a vu le jour (je ne la connais pas) et en ce qui concerne le DVD de La Gazetta dello Sport, de chez Fabbri, si c'est le même que le Fabbri déjà sorti en kiosque dans une autre collection , c'est aussi le même que le DVD SURF , donc avec une colorimétrie trop grise et une durée coupée.
Le DVD Fabbri, qui précédait en kiosque la collection de La Gazetta dello Sport, du même éditeur. Master identique au DVD Surf.
La plus récente édition japonaise.
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Merci JO de cette réponse claire et précise.
Je vais commander le DVD Surf...
Je vais commander le DVD Surf...
Richards- Sergio Corbucci
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Date d'inscription : 18/03/2012
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
J’aurais adoré avoir la même veste en cuir que Lanky
Cartman- Joachim Romero Marchent
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Un film aux moyens limités, qui se suit avec plaisir jusqu'au bout, mais qui manque de tension.
En dehors du prologue à Almeria (excellent car imprévisible) c'est un film ensuite essentiellement urbain.
On est heureux de retrouver la banque de "Pour quelques dollars de plus", mais justement, la comparaison avec Leone est assez accablante pour Valerii, qui n'a pas le génie de Leone pour rendre chaque scène même la plus secondaire toujours surprenante et passionnante à partir de rien... Pour un film de hold-up "Lanky", avant tout, ça manque cruellement de suspens.
Mais il y a quand même des atouts, avant tout de bons personnages : Lanky, pas aussi énigmatique que ça au final, même si Hill fait un peu son Eastwood bien ténébreux... Gus son double, le salaud à abattre, mais séduisant, les affairistes joués par des habitués des rôles de "bad guys": Piero Lulli et Franco Ressel, (ce dernier trop sage ici je trouve, mais c'est forcé, je viens de revoir "Sabata" et y a pas photo question délire!). Et puis Fernando Sancho en bandido, bon, c'est du réchauffé.
Par contre George Wang, c'est le contraire! Un chinois pour jouer un Mexicain, il suffisait d'y penser...
Côté visuel, la l'idée la plus originale c'est ce pépé qui observe de chez lui tout ce qui se passe dans la ville en plaçant un miroir devant des fenêtres trop hautes pour lui... ce qui nous vaut quelques cadrages penchés tout à fait intéressants, mais très brefs. Par contre on abuse des visions "par la lunette" du fusil de Lanky alors que finalement, dans le film il s'en sert assez peu... Certains me diront que c'est justement ce paradoxe qui en fait l'intérêt !
Musique pas mémorable, générique animé sympa,mais suivi d'un long plan de coucher de soleil qui, à mon avis, était destiné au départ à servir de fond au générique du film (c'est beau mais il ne se passe rien pendant 3 minutes) et qui aurait dû être sucré. Mais le film ne fait déjà que 1h20, alors...
Un film honnêtement réalisé mais qui n'arrive pas au niveau des grandes références du genre, ni même des futurs westerns de Valerii, beaucoup plus originaux et soignés.
PS:
la veste en cuir de Craig Hill n'a rien d'exceptionnelle dans le western, Randolph Scott porte quasiment la même dans au moins un film sur deux, c'est sans doute un hommage d'ailleurs...
En dehors du prologue à Almeria (excellent car imprévisible) c'est un film ensuite essentiellement urbain.
On est heureux de retrouver la banque de "Pour quelques dollars de plus", mais justement, la comparaison avec Leone est assez accablante pour Valerii, qui n'a pas le génie de Leone pour rendre chaque scène même la plus secondaire toujours surprenante et passionnante à partir de rien... Pour un film de hold-up "Lanky", avant tout, ça manque cruellement de suspens.
Mais il y a quand même des atouts, avant tout de bons personnages : Lanky, pas aussi énigmatique que ça au final, même si Hill fait un peu son Eastwood bien ténébreux... Gus son double, le salaud à abattre, mais séduisant, les affairistes joués par des habitués des rôles de "bad guys": Piero Lulli et Franco Ressel, (ce dernier trop sage ici je trouve, mais c'est forcé, je viens de revoir "Sabata" et y a pas photo question délire!). Et puis Fernando Sancho en bandido, bon, c'est du réchauffé.
Par contre George Wang, c'est le contraire! Un chinois pour jouer un Mexicain, il suffisait d'y penser...
Côté visuel, la l'idée la plus originale c'est ce pépé qui observe de chez lui tout ce qui se passe dans la ville en plaçant un miroir devant des fenêtres trop hautes pour lui... ce qui nous vaut quelques cadrages penchés tout à fait intéressants, mais très brefs. Par contre on abuse des visions "par la lunette" du fusil de Lanky alors que finalement, dans le film il s'en sert assez peu... Certains me diront que c'est justement ce paradoxe qui en fait l'intérêt !
Musique pas mémorable, générique animé sympa,mais suivi d'un long plan de coucher de soleil qui, à mon avis, était destiné au départ à servir de fond au générique du film (c'est beau mais il ne se passe rien pendant 3 minutes) et qui aurait dû être sucré. Mais le film ne fait déjà que 1h20, alors...
Un film honnêtement réalisé mais qui n'arrive pas au niveau des grandes références du genre, ni même des futurs westerns de Valerii, beaucoup plus originaux et soignés.
PS:
la veste en cuir de Craig Hill n'a rien d'exceptionnelle dans le western, Randolph Scott porte quasiment la même dans au moins un film sur deux, c'est sans doute un hommage d'ailleurs...
old timer- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
J'avais passé un très bon moment avec ce film. Premièrement, il y a tous ses seconds rôles qui s'enchainent tout au long du film, et la banque d'"El Paso".
Ensuite, le héros analphabète (comme ses pieds comme dirait Coluche), c'est une idée sympathique. J'ai bien aimé la scène où George Wang se fait tabasser, pour une fois c'est les "gentils" qui tabassent un "méchant". De même, George Hilton est plutôt un méchant émouvant je trouve, en tout cas il semble plus romantique que notre camarade à la carabine et ses motivations sont louables. Ca vient à renforcer le côté antihéros que j'aime tant.
La musique ne m'a pas déplu même si elle n'est pas inoubliable. Par contre, j'ai pas tellement aimé la prestation du petit vieux.
A quand une édition en DVD?
Ensuite, le héros analphabète (comme ses pieds comme dirait Coluche), c'est une idée sympathique. J'ai bien aimé la scène où George Wang se fait tabasser, pour une fois c'est les "gentils" qui tabassent un "méchant". De même, George Hilton est plutôt un méchant émouvant je trouve, en tout cas il semble plus romantique que notre camarade à la carabine et ses motivations sont louables. Ca vient à renforcer le côté antihéros que j'aime tant.
La musique ne m'a pas déplu même si elle n'est pas inoubliable. Par contre, j'ai pas tellement aimé la prestation du petit vieux.
A quand une édition en DVD?
Sancho Perez- Sergio Sollima
- Messages : 630
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
C'est vrai, ça m'a marqué aussi, j'aurais dû en parler, c'est une vraie originalité alors qu'on s'attend à ce que ce soit le héros qui se fasse piéger et torturer par les méchants comme dans tant et tant de films...a scène où George Wang se fait tabasser, pour une fois c'est les "gentils" qui tabassent un "méchant".
Comme quoi le film sort des sentiers battus et vaut quand même le détour, malgré certaines faiblesses.
PS: ton clavier à fourché ce n'est pas George Hilton mais George Martin qui joue Gus, le méchant. et c'est vrai qu'il est émouvant à partir du moment où on lui a pris son fils...
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
old timer a écrit: ton clavier à fourché ce n'est pas George Hilton mais George Martin qui joue Gus, le méchant.
En effet! Merci de m'avoir corrigé! Mon clavier est innocent dans l'histoire, j'ai ouvertement confondu les 2 noms! Avec le recul j'ai honte de mon erreur...
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir été positivement marqué par la scène de torture!
Sancho Perez- Sergio Sollima
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Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Des images autour de Lanky très étonnantes à venir bientôt ici :
http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/
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JO- Sergio Leone
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Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Affiche espagnole
angel caldito castellano- Sergio Sollima
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Trouvé ce document qui semble récent ( affiche ? jaquette?) sur le site Spaghetti Western Database:
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Lorsque je lis les différents commentaires, il en ressort une impression mitigée...et c'est ce que j'ai ressenti à la vision de ce film. Pas mauvais, mais avec cette pléiade d'acteurs je m'attendais à beaucoup mieux. Dommage !
Il Ritardario- Sergio Sollima
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Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
Allez, moi je le trouve excellent !
La preuve je viens de m'en reprendre une bonne part
sur une version compréhensible HD !
Elle est pas belle la vie ????
La preuve je viens de m'en reprendre une bonne part
sur une version compréhensible HD !
Elle est pas belle la vie ????
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Re: Lanky, l’homme à la carabine – Per il gusto di Uccidere - Tonino Valerii - 1966
J'ai toujours trouvé ce western excellent!
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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