Re: Mon nom est Personne - Il mio nome e nessuno - 1973 - Tonino Valerii

[old timer]

Qu'on mette en doute mes souvenirs je le conçois très bien, mais pas ma "preuve écrite" quand même; si je vous dit que c'est écrit "Diffusé en 1979" vous pouvez me croire sans scan (que je n'ai pas les moyens techniques de faire d'ailleurs), pourquoi inventerais-je ?

Ou alors peut-être que "télé 7 jours" n'est pas fiable non plus ?
Et si c'est vous qui l'aviez loupé, tout simplement, pour telle ou telle raison ? ça reste possible !

[JO]

Qu'on mette en doute mes souvenirs je le conçois très bien, mais pas ma "preuve écrite" quand même; si je vous dit que c'est écrit "Diffusé en 1979" vous pouvez me croire sans scan (que je n'ai pas les moyens techniques de le faire d'ailleurs), pourquoi inventerais-je ?

Ou alors peut-être que "télé 7 jours" n'est pas fiable non plus ?
Et si c'est vous qui l'aviez loupé, tout simplement, pour telle ou telle raison ? ça reste possible !

Personne ne met en doute quoique ce soit. Mon expérience, ici et ailleurs, m'a montré aussi que des souvenirs très précis, certains dans les mémoires, peuvent être légèrement déplacés dans le temps.

Pour le Télé 7 Jours, je n'ai aucune raison de mettre en doute quoique ce soit. Ce serait simplement bien d' en avoir une reproduction ou d'une autre archive correspondant à la date exacte d'une première diffusion.

Je suis tombé par hasard sur les Sabata, ce sont les deux seuls pour l'instant qui sont archivés ici. en attente des autres...

[JO]

Le poster de Terence Hill, dessiné par André Juillard en 1975, et publié dans le numéro 53 de Formule 1 du 31 décembre 1975, issu d'une séquence de Mon Nom est Personne, avec au verso un article sur l'acteur, est disponible maintenant ici :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/

Il faut cliquer sur les images pour les afficher en grand format et pouvoir lire les textes reproduits.

[JO]

Le Comissaire Juve me fait remarquer que la date de diffusion de 1981 est celle du dimanche 21 juin , donc rectifié.

Il confirme la mention d'une diffusion du film en 1979, mais sans date, et est en attente des précisions sur les mois de novembre et décembre 1979.


http://www.dvdclassik.com/forum/viewtopic.php?f=2&t=28736&p=2117524#p2117524

Merci Comissaire !

[JO]

Acoma (Sky City), Nouveau-Mexique, vers juin 1973.



Poblado Leone, Camino de Gor, La Calahorra Estacion (Grenade), vers juillet-août 1973.

Ces superbes photographies de plateau d'Angelo Novi, noir et blanc gouachées couleurs sont actuellement en vente sur ebay.it (50X70 cms env.)

Merci au généreux vendeur qui a aussi mis en ligne ces splendides scanners.

[JO]

[JO]

Le Comissiare Juve a complété pour partie l'année cinématographique à la TV française en 1979, mais aucune trace de la diffusion TV de Mon Nom est Personne, pour le moment.

http://ahbon.free.fr/CineTV-1979.html

[JO]

Une troisième fotobusta originale de 1973 , un photomontage cette fois-ci, env. 50X 70 cms.

(Terence Hill collé sur fond du (faux) cimétière et de la (vraie) église d'Acoma, Nouveau-Mexique, vers juin 1973.

[JO]

(Dessins de Renato Casaro.)





Poblado Leone, Estacion de La Calahorra, Andalousie (Grenade), vers juillet-août 1973 : un vrai décor avec constructions en dur et autres façades en trompe-l' oeil (Carlo Simi, réaménagé par Gianni Polidori pour le film).





Au temps et lieu de mon cinéma mais j'étais au balcon...

[JO]

Je reprends le fil sur l'adpatation par J. Gillain du film de Tonino Valerii.

C'est dans le Hop N° 40 (1886), que se trouvent reproduites 7 planches , dont 4 seulement achevées , noir et blanc de l'adaptation. Il faut ajouter deux ou trois illustrations aussi, qui laissent penser que certaines planches ne sont pas publiées ici.

La bibliographie explique que ce sont les éditions Dargaud (et non Dupuis) qui sont à l'origine du projet , collection prévue d'adaptations de grands westerns. La "rapacité" du producteur Leone aurait fait échouer finalement l'entreprise.

Les planches publiées sont issues d'un voyage de Gillain pour les Editions Dargaud au Canada, puis au Nouveau-Mexique (et non le Mexique, comme mentionné par Hop) pour rejoindre le tournage de Mon Nom est Personne (Acoma, juin 1973). Le travail daterait donc de juillet 1973, Gillain ayant commencé au retour de son périple.

Le Tome 12 du Tout Jijé, Dupuis, 1997, montre, en plus de quatre planches couleurs de Hud le Spécialiste ( reprenant le personnage du film de Sergio Corbucci), une planche de Mon Nom est Personne assortie d'une vignette (déjà publiées dans Hop , mais d'une meilleure qualité d'impression que dans le fanzine. Le récit donné de l'entreprise est le même que celui de Hop, dont il reprend l'erreur de lieu de tournage(Acoma est au Nouveau-Mexique, USA, pas au Mexique.)

L'affaire se corse parceque le Tout Jjié, publie 3 petites photographies du tournage, dans lequels figure Joseph Gillain : elles sont issues d'une collection (familiale ?) que j'avais vue à Angoulême, au Festival de la Bande Dessinée, vers 1976 ou 1977.

La première photo montre le dessinateur entouré d'Indiens devant un ventilateur (Acoma).

La deuxième photo montre Sergio Leone, Joseph Gillain et Terence Hill, sur un fond de mur en vieilles briques, sans mention de lieu (inidentifiable). Sergio Leone n'étant pas censé avoir été sur le tournage au Nouveau-Mexique, selon tous les témoignages : il y a comme un hic ici, ou faut-il penser que Gillain fut aussi sur une partie du tournage à Poblado Leone, La Calahorra, (Grenade), juillet-août 1973 ?

La troisième photographie, non légendée, se rapporte au tournage à La Nouvelle Orléans, et montre, sous un porche, Terence Hill (de dos), Sergio Leone et Joseph Gillain, Henry Fonda vers qui Gillain (ou Leone, la photo est très petite) tend ses dessins. Leone était bien présent à La Nouvelle Orléans ( juin ou début juillet 1973).

D'autres dessins ont été publiés dans Spirou (numéro d'hommage à Gillain, suite à son décès) et Schtroumpf, Les Cahiers de la Bande Dessinée (Spécial Gillain): on les trouves sur divers blogs.

Je n'ai pas encore retrouvé trace des aquarelles reproduites en couleur quelque part dans un album.

(A suivre...)

[JO]

Spirou N° 2204: Hommage à Jijé Joseph Gillain 1980 :




Une planche de Mon Nom est Personne reproduite dans HOP , N° 40, 4° trimestre 1986.

, 1973.


Joseph Gillain (Jijé) dessine sans voir le film (monté à l'automne 1973, sorti en salles: décembre 1973), mais avec la connaissance du scénario original d'Ernesto Gastaldi, quil lui a été fourni, à en croire ces quelques indices:

-La tombe de Nevada Kid mentionne "1888", comme dans le scénario de Gastaldi; "1898" dans le film. (Le scénario situe l'action en juin 1889, le film se passe en juin 1899).

-Gillain écrit les noms indiens suivants :
ROSNAIAKOMPOK (identique au scénario de Gastaldi, le nom change dans la version française).
SAMPEKIMPAW -contre SAMPEKIMPAK chez Gastaldi.

Il est fait explictiement référence par Gillain, dans le texte, au repaire de La Horde Sauvage, dans un "canyon inaccessible", idée largement développé par Gastaldi, toutes séquences dans le repaire supprimées dans le film.

Dans la séquence dessinée par Gillain, à la Nouvelle-Orléans, le duel entre Personne et Beauregard : Beauregard est vu devant la gare. Le scénario de Gastaldi situe aussi le duel dans une rue donnant sur la gare (longue séquence d'accueil à la gare par une fanfare), supprimée dans le film (Royal Street, sans aucune perspective sur la gare, si importante chez Gastaldi.)




HOP, N° 40, 1986.

[Pierre]

Merci pour ce scan. Ce n'est pas du grand Gillain. Dans sa veine "réaliste", il a pas mal baissé durant les années 60 (travaillant sans doute trop et trop vite) ; je préfère pour ma part les premiers Jerry Spring (Yucca Ranch, Lune d'argent, Trafic d'armes...).

Pour des éclaircissements concernant le périple de Gillain autour de Mon Nom est Personne, il faudrait peut-être interroger François Deneyer (spécialiste et passionné de Gillain) qui m'avait parlé de ce projet d'adaptation bd à l'occasion d'une visite de son musée Jijé à Bruxelles (hélas fermé aujourd'hui, faute de subvention). Je crois me souvenir qu'il m'avait parlé d'un séjour en Espagne mais je n'en suis pas sûr...

[JO]

Merci pour ce scan. Ce n'est pas du grand Gillain. Dans sa veine "réaliste", il a pas mal baissé durant les années 60 (travaillant sans doute trop et trop vite) ; je préfère pour ma part les premiers Jerry Spring (Yucca Ranch, Lune d'argent, Trafic d'armes...).

Pour des éclaircissements concernant le périple de Gillain autour de Mon Nom est Personne, il faudrait peut-être interroger François Deneyer (spécialiste et passionné de Gillain) qui m'avait parlé de ce projet d'adaptation bd à l'occasion d'une visite de son musée Jijé à Bruxelles (hélas fermé aujourd'hui, faute de subvention). Je crois me souvenir qu'il m'avait parlé d'un séjour en Espagne mais je n'en suis pas sûr...

Les scans viennent de sites et d'images récupérées sur google.

IL est peut être un peu tôt pour scanner entièrement le numéro de Hop et les photos publiées dans l'intégrale .

Je ferai sur mon blog, le moment voulu, un autre point sur cette adaptation, qui je pense, a aussi déçu Leone (Valerii n'en parle pas), Fonda et Hill, par exemple, ne sont guère à leur image (et même il n'est parfois aucune ressemblance) et leur avantage dans le récit dessiné, l'histoire devient méconnaissable. Mais les planches sont aussi très réduites, ce qui peut expliquer les empâtements trop gras, moins sensibles au format original.

Sur la photo N°2 (Leone, Gillain, Hill, sur fond de briques), je pense qu'il s'agit du décor espagnol, au vu du mur de briques viellies (les mêmes modèles qu' à Poblado Leone que j'ai vu plusieurs fois, hélas déjà en ruine, entre 1982 et 1990), à moins d'un mur décrêpi à La Nouvelle Orléans ...

[JO]

Le site www.jije.org donne une version un peu différente du projet d'adaptation que celle de Hop et Tout Jijé : l'éditeur concerné serait Charles Dupuis. (C'est celle dont je me suis servi pour mon blog).

http://www.jije.org/jije/bio/1966-1980.html


Le numéro 13 du Tout Jjié de Dupuis reproduit en grand la couverture du Spirou N° 2024.

Un Spirou de 1985, le N° 2475, reproduit en poster (1,60 X à, 80) un dessin de la Horde Sauvage, publié d'ailleurs dans le Hop N° 40 et dans l'intégrale Jijé N° 4 (Dupuis).



Les originaux de Mon Nom est Personne sont entreposés au Musée de François Denayer, évoqué par Pierre, devenu La Maison de la Bande Dessinée :

http://archives.lesoir.be/musee-ouverture-d-un-haut-lieu-bruxellois-dedie-a-l-uvr_t-20030527-Z0N64Q.html

www.jije.org

Reste à déterminer la publication des aquarelles issues du tournage de Mon Nom est Personne, que j'ai vues en librairie, mais dont je ne me souviens pas chez qui et quand exactement elles furent éditées.

Peut-être Breccio, qui, je crois, en parlait ailleurs, saura nous renseigner...

[JO]

Breccio, que je remercie, ne sait pas, j'ai dû me tromper sur l' intervenant.

Donc, qui a vu ces aquarelles de Jijé, publiées dans un album vers les années 1990, tout en couleurs ? Je me souviens d'un portrait de Fonda et de vues d'Acoma avec les Indiens.

La localisation de ces dessins permettrait de boucler ici le dossier Mon Nom est Personne par Gillain, du moins ses sources accessibles.

(Il doit falloir se rendre à Bruxelles pour voir les originaux. En 1984-1985, quand je m'y rendais, tout ces musées de la bande dessinées n'existaient pas (les magasins Waucquez de Horta, où s'est intallé le Centre belge de la bande dessinée , devaient même être abandonnés alors...)

[JO]

MOGOLLON, NEW MEXICO, USA, LES RESTES DU SET DE MON NOM EST PERSONNE (1973)



(Google Earth, 2011).

Rien ne subsiste du Saloon d'en face, on s'en aperçoit aisément en pivotant sur la mappemonde virtuelle.

[claudeclaude]

Terence HILL a la voix de Jean FONTAINE.
Avez-vous entendu Jean FONTAINE dans d'autres westerns ?

[JO]

Terence HILL a la voix de Jean FONTAINE.
Avez-vous entendu Jean FONTAINE dans d'autres westerns ?

Jean Fontaine est la voix de David Jansen dans la version française du Fugitif, (la série, inédite en DVD en France) et celle de Malcom McDowell dans Orange Mécanique. Pas d'autres westerns à ma connaissance.

[JO]

Les ruines de Poblado Leone, chemin de Gor, La Calahorra Estacion (Grenade).

A gauche, la maison bourgeoise de Sullivan, puis la Main Street marquée par le château d'eau et fuyant sur la Sierra de Baza par laquelle arrrivent Beauregard et la Horde Sauvage.
Dans quelques années, les arbres plantés tout autour auront rendu le paysage méconnaissable.

(Source: Google Earth).

[Pierre]

Un extrait d'interview avec Ernesto Gastaldi relevé au détour un n° hors-série de Panorama-cinéma (une revue québécoise), consacré au "giallo" (genre auquel Gastaldi a beaucoup donné, voir sa collaboration aux films de Sergio Martino). Peut-être cela n'apportera-t-il pas de contribution notable à l'exégèse difficile de ce film pour les connaisseurs, mais on ne sait jamais:

Panorma-cinéma :
Vous avez travaillé sur un western fascinant, Mon nom est Personne, qui est en quelque sorte une représentation de la « mort » du genre. C’est un film qui fait référence à plusieurs autres films, et qui semble conscient du fait qu’il est un film. Même s’il n’a pas la même histoire, vous est-il arrivé de penser au giallo de cette manière très référentielle ?

Ernesto Gastaldi :
Non, Mon nom est personne est un film bien particulier parce que derrière tout ça, il y avait Sergio Leone, qui le produisait. Sergio Leone était un excessif, un compulsif, un génie qui vivait exclusivement pour le cinéma. J’ai travaillé sur ce film pendant huit mois, douze heures par jour parce que j’allais chez lui le matin et je revenais le soir… Pendant huit mois ! Quelques fois, Leone réunissait les gens du milieu du cinéma italien et racontait le film… Et moi j’étais là, à écouter attentivement. Il observait les visages des gens pour comprendre s’ils s’amusaient ou s’ennuyaient. Ce fut un travail très particulier, très différent de tous les autres.

Comme je le disais plus tôt, je pense que le western a cette possibilité d’une fin éventuelle. Mon nom est Personne était cette fin, ou du moins, voulait être le conte de la fin d’un certain monde. C’était le western qui glissait vers le XXe siècle. Disons que Henry Fonda devait être un peu comme Garibaldi : il devait passer à l’histoire, et ne devait pas faire mauvaise figure. Il était suivi par une espèce d’ange étrange qu’incarnait Terence Hill, qui l’obligeait pratiquement à agir en héros.

Il y a un second film que j’ai écrit avec Sergio, toujours un western, qui était ingénieux, mais qui par contre a été complètement raté par le réalisateur…

[Un génie, deux associés et une cloche]

Panorma-cinéma :
Y a-t-il un scénario dont l’adaptation vous a déçu ?

Ernesto Gastaldi :
(...) C’était un peu différent dans le cas de Mon nom est Personne, parce que Tonino Valerii était aidé par Sergio Leone. Il a probablement tourné comme Sergio Leone le voulait parce qu’il avait peur de celui-ci. Alors il a respecté fidèlement le scénario jusqu’à la moindre virgule ! (rires) Mais normalement, ce n’était pas comme ça.

[JO]

Ernesto Gastaldi a toujours défendu la paternité de Tonino Valerii pour ce film. Ils sont d'ailleurs très amis (c'est par lui que j'ai eu la réponse de Tonino Valerii sur Dirty Joe ). Il s'est même un peu moqué de Terence Hill, qui prétendait sur les ondes italiennes avoir été dirigé par Sergio Leone , en indiquant clairement que son metteur en scène fut Tonino Valerii et que Hill n'avait donc jamais joué dans un film de Sergio Leone.

Les propos des protagnonistes principaux sur ce film (et les films de Leone) sont souvent contradictoires et confus, reconstruits avec la mémoire, l'oubli et trop souvent le ressentiment. L'examen des feuilles de services, des rushes et des archives n'a jamais été fait (on imagine mal qu'il n'en existe plus, vu ce qu'a sorti RHV sur le DVD italien de Pour une poignée de Dollars). Pas plus que la confrontation du scénario original et du montage final (le scénario est en vente chez Gastaldi.), pourtant révélateur (le film simplifie beaucoup ce qui avait été prévu, bien moins elliptique souvent.) Ce scénario est d'ailleurs remarquable et d'une lecture très enrichissante pour la connaissance du film. La technique de travail rapportée par Gastaldi indique bien qu'il s'agit d'un travail d'écriture déjà fortement marqué par les conceptions de Leone.

Quand on regarde ce que dit Leone quand le film est sorti (fin 73, début 74) , il indique bien que c'est un film de Valerii. (Comme il dit du bien de Un Genie deux associés une cloche début 76 .) Ce qui a dû changer les comportements plus tard, c'est la réussite commerciale et artistique de Mon Nom est Personne et l'échec relatif de Un Génie deux associés une cloche.

La mise en scène effective par Leone de quelques séquences de Mon Nom est Personne est très claire : absent sur toute la partie américaine, sauf à la Nouvelle-Orléans. Présent sur le plateau en Espagne, mais dirigeant effectivement seulement quelques plans ici et là) (fête foraine, duel Fonda/Horde Sauvage) et surtout la majorité de la séquence dans le bar et la totalité de la séquence de la pissotière. En Italie, où le film s'est terminé, les acteurs ont vraisemblablement été de nouveau dirigés par le seul Valerii (voir les témoignages dans Terence Hill & Bud Spencer Chronicles). Il faut reconnaître à ce dernier d'avoir été constant dans ses déclarations sur la paternité des séquences du film (cf. le DVD StudioCanal, ou le livre qui lui est consacré), c'est donc la version la plus probable, les autres et particulièrement côté Leone, variant d'un moment à l'autre, d'une source à l'autre.

Ceux qui ont écrit sur Leone (et particulièrement Frayling) n'ont jamais fait l'effort de sortir des "on-dit" donc, tout cela reste et restera (la famille Leone ne fait rien pour montrer ce qui peut rétablir les histoires vraies des oeuvres), très confus. De même, Simsolo ne contredit jamais Leone, qui lui raconte pourtant un paquet de bobards, quand on confronte les propos à des documents irrécusables... (le plus manifeste étant la sortie pseudo-clandestine de Pour une poignée de Dollars, dont il aura fallu attendre qu'un chercheur plus rigoureux publie le visa de censure et... les programmes de cinéma, pour s'apercevoir que Leone fabulait).

[JO]

Le générique -sous réserves- se complète sur l'Internet Movie Database (petits rôles américains; Renato Pinciroli).

http://www.imdb.com/title/tt0070215/

Mais toujours pas de Dirty Joe...

[Pierre]

Merci pour ces précisions qui débrouillent la question de la paternité du film. Désolé si cela a déjà été demandé: pourquoi Leone n'a-t-il pas tenu à réaliser lui-même ce film qui, visiblement, lui tenait particulièrement à cœur ? J'ai lu quelque part qu'il ne souhaitait plus faire de western mais ça me semble un peu court ...

[JO]

Vous trouverez sur mon blog :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/

l'esquisse d'une analyse comparative scénario/film de Mon Nom est Personne ainsi que des documents d'époque (français, italiens, espagnols) sur Leone et le western italo/espagnol.

Après 1967, Sergio Leone a pour projet son film Il était une fois en Amérique, dont il parle dans les entretiens à partir de ce moment (j'ai toute une série d'articles et d'entretiens sur le projet et la préparation du film et le début du tournage, 1982).

Il veut déjà seulement produire Il était une fois la Révolution, d'ailleurs ce film est co-réalisé par Alberto De Martino. Selon les dires de ce dernier, au moins une dizaine de minutes lui appartiennent.

Leone voulait être un producteur à la Thalberg, et déléguer la mise en scène à d'autres. On connaît moins bien ses autres productions, difficilement visibles depuis leur sortie cinéma, Un jouet dangereux de Giuliano Montaldo (excellent), et Qui a tué le chat ?, de Luigi Comencini (amusant), hélas jamais édités en DVD. Leone a aussi produit les premiers films de Carlo Verdone, dans les années 80, mais ici, je ne les ai pas vu.

[JO]

Henry Fonda a été interviewé pour FOTOGRAMAS sur le plateau de Mon Nom est Personne, à Guadix ( juillet 1973). En fin d'entretien, il donne quelques éléments sur le film, et Tonino Valerii qu'il juge très positivement. Nul question de Leone, ni dans la présentation de l'interview, ni dans l'entretien, comme réalisateur du film. D'ailleurs Fonda parle de Valerii et Leone en termes équivalents...

[Contenu sponsorisé]