Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
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MARCHAND
El Puro
Rex Lee
stéphane
Breccio
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Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
’Tention, ça commence fort, accrochez-vous.
Un arbre décharné au sommet d’une colline caillouteuse. Un soleil aveuglant. Un homme se débat en vain : les trois brutes qui l’empoignent sont bien décidées à le pendre. Observant cette scène : une jeune femme au désespoir et un ranchero mexicain à l’œil impitoyable.
On lance la corde, on passe le nœud coulant, les trois hommes pèsent de tout leur poids à l’autre bout et… c’est fini. Le cadavre se balance doucement. Les trois brutes partent en riant, le ranchero crache par terre d’un air satisfait, la jeune femme s’effondre.
Un peu plus tard survient un cavalier, un homme déjà mûr, au regard triste. Il soulève la jeune femme évanouie, l’assied sur la carriole qui attend, puis va enterrer l’homme.
Et il conduit la jeune femme au ranch le plus proche… dont le propriétaire n’est autre que le ranchero mexicain, qui l’accueille plutôt fraîchement.
Bon, il est temps que je vous présente les personnages :
— Don Diego (Roberto Camardiel), le ranchero mexicain ; il a fait pendre cet homme parce qu’il traînait autour de sa fille ;
— Barbara (Daniela Giordano), la fille en question, est bien évidemment inconsolable, et emplie de haine pour son père et son frère ;
— Chris (Robert Woods), le fils hilare et dégénéré — l’une des trois brutes qui ont pendu l’infortuné soupirant — ne laisse personne approcher de sa sœur ;
— Jonas (John Ireland), lui, c’est l’étranger fatigué qui débarque dans ce drame familial tendance tragédie grecque.
Voilà. Un peu plus tard, Jonas fait la connaissance de Maggie (Annabella Incontrera), la tenancière du saloon, qui lui donne les détails qui lui manquent sur cette charmante famille.
Bien évidemment, les choses ne tardent pas à se gâter entre Jonas d’une part, Diego & Co de l’autre. Diego comprend qu’il est allé un peu loin en faisant tuer le soupirant de sa fille et décide d’éliminer ce témoin gênant qu’est Jonas. Chris a une idée de génie : puisque le ranchero voisin (Antonio Vidal Molina) est amoureux de Barbara, demandons-lui d’éliminer Jonas en échange de sa main.
Bon, pas de surprise, ça foire, parce que notre Jonas, s’il répugne à user d’une arme à feu, n’est pas le premier imbécile venu, et il sait se servir de ses poings, et même confectionner des cocktails Molotov.
L’intrigue se complique, et ce pour plusieurs raisons : Jonas et Maggie tombent amoureux, Chris commet de plus en plus de bêtises pour impressionner son père, et lorsqu’il échoue à gagner le saloon de Maggie au poker, celle-ci décide d’aller demander de l’aide à… Don Diego, car tous deux se sont aimés lorsqu’elle est arrivée dans la région.
Je vous raconte pas le dénouement, mais on est bien dans la tragédie grecque. Catharsis City.
C’est d’ailleurs ce qui fait le principal intérêt de ce film, un peu fauché il faut bien l’avouer. On signalera en outre plusieurs points positifs.
Côté acteurs, si Camardiel assure le minimum syndical, John Ireland est impressionnant de sobriété, offrant par là même un vif contraste avec Robert Woods qui nous la joue exalté et plein de tics, genre Gian Maria Volonté ou Claudio Camaso. Il est stupéfiant en fils dégénéré (s’il protège autant sa sœur, c’est peut-être parce qu’il la veut pour lui tout seul). Quant aux deux actrices, elles assurent, et comment.
On notera parmi les seconds rôles Attilio Dottesio en shérif veule, plus un acteur que je n’ai pas identifié mais qui ressemble fichtrement à Enio Girolami (il joue l’un des hommes de main de Chris), et la présence éphémère de Ken Wood, alias Giovanni Cianfriglia, candidat au challenge Rick Boyd de l’apparition la plus brève dans un western spaghetti (ici, ça tient carrément de la figuration).
On notera aussi la présence d’Edoardo Mulargia parmi les scénaristes, ce qui explique peut-être que l’attente soit l’un des principaux ressorts du film. La musique est signée Francesco De Masi, mais selon Western all’italiana, vol. 2 (Glittering Images), c’est une reprise de celle de La Vengeance de Ringo — j’ai pas vérifié.
Pour finir, parlons de la mise en scène, signée Léon Klimovsky. Ce metteur en scène argentin d’ascendance ukrainienne a commis une quantité invraisemblable de films, pas toujours du meilleur goût, et on sait qu’il lui arrivait souvent de laisser les assistants faire le boulot (c’est Enzo G. Castellari qui revendique la paternité de son Quelques dollars pour Django, par exemple).
Aussi ne faut-il pas s’étonner que, toujours à en croire les rédacteurs de Western all’italiana, certaines rumeurs attribuent la paternité de cette toile à… John Ireland himself.
Quoi qu’il en soit, c’est du bon boulot d’artisan, avec ce qu’il faut de lyrisme et de cruauté. À signaler qu’il n’y a pas l’ombre d’un MacKenna dans la version que j’ai vue. Le titre espagnol, Un dólar y una tumba (Un dollar et une tombe), est beaucoup plus approprié.
Comment voir ce film ? Difficile a priori. J’ai pu visionner un DVD horriblement pan-et-scanné, en version anglaise sans sous-titre, qui fait bien la durée annoncée dans divers ouvrages mais me semble un poil coupé au début.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près — enfin, essayez…
B
Un arbre décharné au sommet d’une colline caillouteuse. Un soleil aveuglant. Un homme se débat en vain : les trois brutes qui l’empoignent sont bien décidées à le pendre. Observant cette scène : une jeune femme au désespoir et un ranchero mexicain à l’œil impitoyable.
On lance la corde, on passe le nœud coulant, les trois hommes pèsent de tout leur poids à l’autre bout et… c’est fini. Le cadavre se balance doucement. Les trois brutes partent en riant, le ranchero crache par terre d’un air satisfait, la jeune femme s’effondre.
Un peu plus tard survient un cavalier, un homme déjà mûr, au regard triste. Il soulève la jeune femme évanouie, l’assied sur la carriole qui attend, puis va enterrer l’homme.
Et il conduit la jeune femme au ranch le plus proche… dont le propriétaire n’est autre que le ranchero mexicain, qui l’accueille plutôt fraîchement.
Bon, il est temps que je vous présente les personnages :
— Don Diego (Roberto Camardiel), le ranchero mexicain ; il a fait pendre cet homme parce qu’il traînait autour de sa fille ;
— Barbara (Daniela Giordano), la fille en question, est bien évidemment inconsolable, et emplie de haine pour son père et son frère ;
— Chris (Robert Woods), le fils hilare et dégénéré — l’une des trois brutes qui ont pendu l’infortuné soupirant — ne laisse personne approcher de sa sœur ;
— Jonas (John Ireland), lui, c’est l’étranger fatigué qui débarque dans ce drame familial tendance tragédie grecque.
Voilà. Un peu plus tard, Jonas fait la connaissance de Maggie (Annabella Incontrera), la tenancière du saloon, qui lui donne les détails qui lui manquent sur cette charmante famille.
Bien évidemment, les choses ne tardent pas à se gâter entre Jonas d’une part, Diego & Co de l’autre. Diego comprend qu’il est allé un peu loin en faisant tuer le soupirant de sa fille et décide d’éliminer ce témoin gênant qu’est Jonas. Chris a une idée de génie : puisque le ranchero voisin (Antonio Vidal Molina) est amoureux de Barbara, demandons-lui d’éliminer Jonas en échange de sa main.
Bon, pas de surprise, ça foire, parce que notre Jonas, s’il répugne à user d’une arme à feu, n’est pas le premier imbécile venu, et il sait se servir de ses poings, et même confectionner des cocktails Molotov.
L’intrigue se complique, et ce pour plusieurs raisons : Jonas et Maggie tombent amoureux, Chris commet de plus en plus de bêtises pour impressionner son père, et lorsqu’il échoue à gagner le saloon de Maggie au poker, celle-ci décide d’aller demander de l’aide à… Don Diego, car tous deux se sont aimés lorsqu’elle est arrivée dans la région.
Je vous raconte pas le dénouement, mais on est bien dans la tragédie grecque. Catharsis City.
C’est d’ailleurs ce qui fait le principal intérêt de ce film, un peu fauché il faut bien l’avouer. On signalera en outre plusieurs points positifs.
Côté acteurs, si Camardiel assure le minimum syndical, John Ireland est impressionnant de sobriété, offrant par là même un vif contraste avec Robert Woods qui nous la joue exalté et plein de tics, genre Gian Maria Volonté ou Claudio Camaso. Il est stupéfiant en fils dégénéré (s’il protège autant sa sœur, c’est peut-être parce qu’il la veut pour lui tout seul). Quant aux deux actrices, elles assurent, et comment.
On notera parmi les seconds rôles Attilio Dottesio en shérif veule, plus un acteur que je n’ai pas identifié mais qui ressemble fichtrement à Enio Girolami (il joue l’un des hommes de main de Chris), et la présence éphémère de Ken Wood, alias Giovanni Cianfriglia, candidat au challenge Rick Boyd de l’apparition la plus brève dans un western spaghetti (ici, ça tient carrément de la figuration).
On notera aussi la présence d’Edoardo Mulargia parmi les scénaristes, ce qui explique peut-être que l’attente soit l’un des principaux ressorts du film. La musique est signée Francesco De Masi, mais selon Western all’italiana, vol. 2 (Glittering Images), c’est une reprise de celle de La Vengeance de Ringo — j’ai pas vérifié.
Pour finir, parlons de la mise en scène, signée Léon Klimovsky. Ce metteur en scène argentin d’ascendance ukrainienne a commis une quantité invraisemblable de films, pas toujours du meilleur goût, et on sait qu’il lui arrivait souvent de laisser les assistants faire le boulot (c’est Enzo G. Castellari qui revendique la paternité de son Quelques dollars pour Django, par exemple).
Aussi ne faut-il pas s’étonner que, toujours à en croire les rédacteurs de Western all’italiana, certaines rumeurs attribuent la paternité de cette toile à… John Ireland himself.
Quoi qu’il en soit, c’est du bon boulot d’artisan, avec ce qu’il faut de lyrisme et de cruauté. À signaler qu’il n’y a pas l’ombre d’un MacKenna dans la version que j’ai vue. Le titre espagnol, Un dólar y una tumba (Un dollar et une tombe), est beaucoup plus approprié.
Comment voir ce film ? Difficile a priori. J’ai pu visionner un DVD horriblement pan-et-scanné, en version anglaise sans sous-titre, qui fait bien la durée annoncée dans divers ouvrages mais me semble un poil coupé au début.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près — enfin, essayez…
B
Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
John Ireland
Roberto Camardiel
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Oui, d'accord avec Breccio , c'est un très bon western ! Et effectivement , la tragédie grecque n'est pas loin ...
La musique , je l'ai déjà entendue dans un autre film . Possible que ce soit celle de La vengeance de Ringo .
A noter l'excellente prestation des acteurs , en particulier celles de Roberto Camardiel et d'Annabella Incontrera .
Voilà donc un film ( encore un ! ) qui mériterait une sortie DVD car l'enregistrement en anglais que j'ai vu est de bien mauvaise qualité : image recadrée , presque pas de couleurs , etc..
Au fait , qui sont les MacKenna du titre ? Cela m'a complètement échappé...
La musique , je l'ai déjà entendue dans un autre film . Possible que ce soit celle de La vengeance de Ringo .
A noter l'excellente prestation des acteurs , en particulier celles de Roberto Camardiel et d'Annabella Incontrera .
Voilà donc un film ( encore un ! ) qui mériterait une sortie DVD car l'enregistrement en anglais que j'ai vu est de bien mauvaise qualité : image recadrée , presque pas de couleurs , etc..
Au fait , qui sont les MacKenna du titre ? Cela m'a complètement échappé...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
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Rex Lee- Sergio Leone
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Vu et bien aimé celui-là ! Pas de dialogues inutiles, une bonne histoire, de bons acteurs. John Ireland est sobre, Robert Wood montre une fois de plus son talent dans un personnage excessif, mais il en faut un, et c'est un plaisir de retrouver Roberto Camardiel, qui montre qu'il a un registre autrement plus intéressant que Fernando S. le bavard pleurnichard auquel on échappe cette fois-ci.
Merci au Doc pour cette rareté et à Anne qui s'est tapé l'essentiel du boulot !
Merci au Doc pour cette rareté et à Anne qui s'est tapé l'essentiel du boulot !
MARCHAND- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
MARCHAND a écrit:Vu et bien aimé celui-là ! ....
Merci au Doc pour cette rareté et à Anne qui s'est tapé l'essentiel du boulot !
Et bien, moi aussi, j'ai bien aimé !
Vif et bien foutu, pas un poil d'ennui !
Le spag. comme je les aime !
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Edocle a écrit:
Et bien, moi aussi, j'ai bien aimé !
Vif et bien foutu, pas un poil d'ennui !
Le spag. comme je les aime !
Pareil pour moi!
John Ireland / Roberto Camardiel
Annabella Incontrera
Robert Woods
Angelo Dessy / Mariano Vidal Molina
Ferdinando Poggi
Sergio Mendizabal / Daniela Giordano
Attilio Dottesio
Giovanni Cianfriglia, alias Ken Wood (à droite, bien sûr!)
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
On n'avait pas l'affiche française. La voici:
La même, en italien:
Il n'était pas sur nos captures d'écran:
Alejandro de Enciso (ici: José Antonio López)
La même, en italien:
Il n'était pas sur nos captures d'écran:
Alejandro de Enciso (ici: José Antonio López)
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Encore un qui me fait défaut, et son absence nuit gravement à ma DVDthèque.
Sitting Bull- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Tout pareil que toi Grand Chef.
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Trinita- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Quand il y a sur l'affiche Roberto Camardiel et Robert Wood, cela donne envie.
Mais en plus quand c'est John Ireland qui tient le rôle titre, ça donne encore plus envie de le voir.
Dont acte !
1ère chose, dans le titre français et espagnol, il est question de Mc Kenna.
À ma connaissance, il n'y a aucun Mc Kenna dans ce film !
Encore une de ces traductions pour le moins fantaisiste.
2ième chose, avec John Ireland au générique, c'est très souvent synonyme de qualité.
C'est le cas, il est à nouveau excellent. Les autres acteurs également. C'est à souligner.
D'ailleurs, nos 3 têtes d'affiche prouvent une fois encore qu'ils sont autant à l'aise dans un rôle de personnage positif que négatif.
Sans parler de la superbe Annabella Incontrera ...
3ième chose:
J'ai visionné une copie qui fait 1h35. C'est très étonnant. Car Giré annonce 1h30. Alors que de mon point de vue, il y a des coupes ?!
Sinon, l'histoire, surtout en première partie, est plutôt passionnante à suivre. Le personnage principal est assez énigmatique. Ce qui le rend d'autant plus intéressant.
Par la suite, certains "détails" m'échappent. Coupes ou maladresses scénaristiques ? Qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre, c'est hélas souvent le cas dans ce type de film.
Mais en plus quand c'est John Ireland qui tient le rôle titre, ça donne encore plus envie de le voir.
Dont acte !
1ère chose, dans le titre français et espagnol, il est question de Mc Kenna.
À ma connaissance, il n'y a aucun Mc Kenna dans ce film !
Encore une de ces traductions pour le moins fantaisiste.
2ième chose, avec John Ireland au générique, c'est très souvent synonyme de qualité.
C'est le cas, il est à nouveau excellent. Les autres acteurs également. C'est à souligner.
D'ailleurs, nos 3 têtes d'affiche prouvent une fois encore qu'ils sont autant à l'aise dans un rôle de personnage positif que négatif.
Sans parler de la superbe Annabella Incontrera ...
3ième chose:
J'ai visionné une copie qui fait 1h35. C'est très étonnant. Car Giré annonce 1h30. Alors que de mon point de vue, il y a des coupes ?!
Sinon, l'histoire, surtout en première partie, est plutôt passionnante à suivre. Le personnage principal est assez énigmatique. Ce qui le rend d'autant plus intéressant.
Par la suite, certains "détails" m'échappent. Coupes ou maladresses scénaristiques ? Qu'il s'agisse de l'un ou de l'autre, c'est hélas souvent le cas dans ce type de film.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Date d'inscription : 07/04/2017
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
* français et italien, le titre espagnol étant "Un dollar y una tumba"Blondin67 a écrit:
1ère chose, dans le titre français etespagnol*, il est question de Mc Kenna.
À ma connaissance, il n'y a aucun Mc Kenna dans ce film !
Encore une de ces traductions pour le moins fantaisiste.
L'explication nous est donnée ici:
En fait, cette année-là, un nom était à la mode dans le western:
Et les Italiens et ensuite les Français l'ont utilisé:
Donc, au lieu de traduire bêtement le titre italien, les Français auraient dû se servir du titre espagnol, plus en rapport avec le contenu de ce western: Un dollar et une tombe...
NB: la qualité de la copie qui a servi à la réalisation de cette vidéo.
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
"NB: la qualité de la copie qui a servi à la réalisation de cette vidéo". C'est une très pertinente observation et en même temps, une grande énigme. Ça et là, parfois on a la chance de tomber sur un ou l'autre de ces westerns parfaitement restaurés. Par qui ? Et pourquoi investir autant d'argent dans un film qui ne sera qu'une fois ou l'autre diffusé sur une chaîne espagnole ? Aucune édition en parallèle, autrement nous le saurions. Ce n'est pas non plus la chaîne sur laquelle le film passe, avec sans doute une audience anecdotique qui peut faire les frais de ces restaurations. Bref, comme je le disais, une véritable énigme !
Ps : si quelqu'un me lit, et qu'il a une parfaite connaissance de l'espagnol, j'ai toujours une excellente copie de "Hold-up à Sun Valley" qui attend un sous-titrage digne de ce nom. J'ai frappé à de très nombreuses portes sur le Net, en vain.
Ps : si quelqu'un me lit, et qu'il a une parfaite connaissance de l'espagnol, j'ai toujours une excellente copie de "Hold-up à Sun Valley" qui attend un sous-titrage digne de ce nom. J'ai frappé à de très nombreuses portes sur le Net, en vain.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Blondin67 a écrit:
Ps : si quelqu'un me lit, et qu'il a une parfaite connaissance de l'espagnol, j'ai toujours une excellente copie de "Hold-up à Sun Valley" qui attend un sous-titrage digne de ce nom. J'ai frappé à de très nombreuses portes sur le Net, en vain.
Salut Blondin,
Je comprends vaguement l'espagnol mais n'en ai pas une connaissance parfaite. Alors, c'est insuffisant pour restituer toutes les subtilités d'une langue... Sincèrement désolé.
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Défi des MacKenna - La sfida dei MacKenna - Léon Klimovsky - 1970
Ne t'inquiète pas Rex, si cela doit se faire, cela se fera. On pourrait caler le srt des Crazy dessus. Seulement, il est incomplet et traduit de l'anglais.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Date d'inscription : 07/04/2017
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