Le colt du révérend ( Reverendo Colt ) –1970- Leon Klimovsky

[Edocle]

Le colt du révérend ( Reverendo Colt ) – Leon Klimovsky

Bon, ça fait des mois qu’on nous avait promis un DVD et nous n’avons rien vu venir ! Et là, paf, ça passe à la TV ! Une chaine numérique confidentielle, mais pour un inédit que ne ferait-on pas ? Toujours est-il qu’aujourd’hui l’enregistrement est disponible dans une superbe version française !
Alors ce « Colt du révérend » ? Il est attribué à Leon Klimovsky comme réalisateur, mais on retrouve la patte de la famille Girolami dans tous les secteurs de la production. Marino Girolami est à la direction d’acteurs et l’organisation générale, et Enzo Girolami (Enzo G. Castellari) au montage et bien sûr les deux assurent la partie italienne de la production.

Alors Révérend, on se la joue comment ?
« En fait je suis un ancien chasseur de primes, un rapide de la gâchette du nom de Miller Colt (Guy Madison). Gamin, mon père, lui aussi pasteur, s’est fait tuer sous mes yeux par une bande de truands. Je n’ai eu alors de cesse de me venger jusqu’au jour ou Dieu m’est apparu dans le barillet de mon Colt ! Alors illuminé, je reviens au pays construire une église pour la rédemption des âmes, mais mon pote le shérif Donavan (Richard Harrison) ne me croit pas ! et pourtant ! Le jour de mon retour, la banque est attaquée, le caissier tué et on me fait porter le chapeau ! Un arrangement avec le shérif et je file à la poursuite des bandits commandé par le Métis (Pedro Sanchez).
Après l’attaque de la banque, ils ont dans l’idée de s’en prendre à une caravane des migrants de Thomas Moore (Enio Girolami, encore un).
. J’arrive à temps pour sauver la caravane, on se réfugie dans un fort abandonné, pour attendre les secours. Il fait chaud, très chaud, l’eau manque, ainsi que les munitions…
Et alors… Ben vous ne croyez pas que je vais tout vous raconter, non mais, des fois ! »

Ah mon Dieu, c’est bien fait ! On va régler quelques comptes avec les curés italiens bien pensant de l’époque tout en restant dans la ligne de la censure. Un pasteur avec un physique de jeune premier qui plume au poker un pro des cartes pour construire son église, qui n’hésite pas à ce servir de son colt pour ramener le troupeau dans le droit chemin, qui absout un jeune truand amoureux de l’héroïne, qui pousse un type dans les bras de la femme de son frère qui vient d’être tué, ben quoi c’est du Don Camillo au Far-West, surtout que le shérif nous la fait un peu Pepone !
Belle réalisation, le film se suit avec plaisir, même s’il n’est pas inoubliable. Le personnage de Harrison est un peu léger, mais on retrouvera avec plaisir Cris Huerta en migrant écossais portant le kilt et s’essayant comme canonnier. Un bon point aussi a Maria Martin qui joue le rôle de son épouse.
La partie la plus intéressante du film restant le face à face du révérend et de son groupe de pionniers réfugiés dans le fort, avec la bande de truands : il s’y passe toujours quelque chose !

Pour le voir, ben j’vous ai dit qu’c’est passé à la télé…
Alors…

Des westerns à la messe, il y aurait du monde dans les églises !
Amicalement E.

[Rex Lee]

Le film est très bien réalisé et parfaitement construit et le fait qu'il se déroule en grande partie dans le fort abandonné ( vu notamment dans "La furie des Apaches " et "Les cruels" ) permet aux personnages de développer leur personnalité sur le plan dramatique .
Il ne me semble pas que Pedro Sanchez soit dans le film : sa stature et son visage ne passent pas inaperçus ! Non , vraiment ,il n'y est pas , même si son nom figure sur l'affiche française .
José Canalejas a un rôle important et ,pour une fois , il compose un personnage sympathique , attachant .
Ajoutons aussi que ce western bénéficie de la présence de German Cobos ( Fred) , de Perla Cristal ( Dorothy , sa belle-soeur) , de Steven Tedd ( le bandit repenti ) ,de Mariano Vidal Molina (chef de bande ) et de Thomas Moore ,alias Enio Girolami ( Le Métis ,son associé ).Le couple formé par Cris Huerta et Maria Martin est très attachant .
Guy Madison est parfait dans son rôle de révérend ; quant au shérif , interprété par Richard Harrison , on ne le voit qu'au début et à la fin du film mais c'est , de loin , le personnage le moins intéressant

[Trinita]

Je l'avais vu à l'époque en version anglaise et pour être franc j'avais pas tout compris et ce passage télé à redonner un peu de blason à ce film qui ne m'avait pas laisser un grand souvenir.
En effet, le scénario est très bien ficelé et comme l'a dit Edocle, le passage qui se passe dans le fort est le plus passionnant du film. Les personnage sont plutôt bien écrit à part celui de Harrison qu'on ne voit pas assez à mon goût et qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe à la fin.
Mise à part ça, les acteurs sont bon et j'ai bien aimé le rôle de Perla Cristal et de Guy Madison tout en sobriété et malice.
Bref, un bon petit western de série qui se regarde avec grand plaisir.

[Trinita]

Perla Cristal

[Rex Lee]

Guy Madison / German Cobos


Jose Canalejas



Chris Huerta



Mariano Vidal Molina

[Sheb]

[stéphane]

Vu il y a 2 ans. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Guy Madison.Je l'ai commandé en dvd pour ma collection.

[stéphane]

[Personne]

Visuel du DVD ICI , à paraitre le 24 août 2010 chez Seven 7.

[JO]

DVD Seven 7 d'excellente qualité.

Selon Giusti (qui se démarque ici de Gire) Klimovsky n'aurait pas vraiment réalisé le film, mais c'est Marino Girolami , crédité en production. Enzo (Girolami)Castellari -le fils- aurait mis en boîte quelques séquences d'action, mais Giusti reconnaît que Castellari ne s'en souvient pas.

Giré, dans sa présentation, ne parle pas de Girolami et de cette possibilité. Il extrapole un peu quand il évoque une influence comique de Trinita (rôle de Richard Harrison) , puisque le film est rigoureusement tourné en même temps que On l'appelleTrinita, l'été 1970 et sort pour Noël 1970: les deux westerns sont rigoureusement contemporains, tant dans la fabrication que dans l'exploitation en salles.

J.M.Ubeda, dans Almeria Plato de Ciné (1999-2009) indique que quelques jours de tournage ont lieu à Almeria, mi-juillet 1970 (mais il montre une photographie prise vers Madrid) et les autres lieux -correctement identifiés) : Poblado del Oeste Lega y Michelena (Colmenar Viejo), Sesena (la mission). L'intensité solaire du film rend compte d'un tournage très estival.

[Rex Lee]

Je viens de le revoir grâce au DVD Seven...et le plaisir est toujours aussi immense .

La scène proposée en bonus est assez inhabituelle pour un western de l'époque . Dans un montage différent , ce sont les images du générique .
J'ai trouvé ces captures sur un site japonnais...impossible de savoir de quel DVD elles sont tirées...

[JO]

Comme signalé ailleurs, les DVD allemand et italien (Fabbri, le film est sorti en kiosque seulement) ont cette séquence coupée chez Seven 7.

[Personne]

Bon petit western européen, qui lorgne par son thème de groupe assiégé vers les productions de série B US des années 50.
Je pense par exemple au Fort de la Dernière Chance avec Audie Murphy, tout en ayant par moment la démesure des westerns européens, les ralentis (très bons d'ailleurs), le trauma du personnage principal, pour les plus visibles.

Petit problème de crédibilité lors de la vengeance de Miller. Il à 30 ans de plus, alors que les 2 Mexicains sont toujours aussi jeunes.

DVD seven 7 de très bonne facture. Doublage très correct et d'origine.

Présentation du film par Giré, ainsi qu'un retour carrière très intéressant sur Guy Madison par Christophe Champclaux. Par contre on dirait qu'il est filmé par la caméra de son ordi...

Pour une douzaine d'euros, ne vous privez pas.

[Trinita]

Il dur a peu pres combien de temps le retour sur la carriere de Madison ?

[scorpio99]

Il dur a peu pres combien de temps le retour sur la carriere de Madison ?

20min a priori ... la réponse est ici amigo
http://diabolikzine.wordpress.com/author/diabolikzine/page/2/

[Trinita]

Merci Scorpio.

[keomatouko]

finalement à la question alors reverend on se la joue comment? et bien je trouve que le reverend ne se la joue pas mais alors pas du tout.dailleur il n'a pas à se l'a joué pour un film franchement un peux ennuyeux;et si je devait me contenté de quelques mot. au fait je n'es rien comprie à se foutue western et pourtant l'image est superbe les acteurs joue trés bien est le doublage est parfait heureusement il ya les bonus ou on aprend carément que guy madison etait un acteur célebre dans les annéé 50 à la television;et surtout qu'il à joué avec une certaine KIM NOVAK.oulaaaaaaaaaaaaaaaa je l'avait carrement oublier cella quelle femme finalement perso des trois sbaghs sortie chez seven7 je pense que seul SUGART COLT veaut le coup;enfin à se prix là en tous cas.

AMICALEMET

[Rex Lee]

Retour sur la distribution avec quelques captures du DVD Seven:


Richard Harrison / Guy Madison




Gaetano Scala (à gauche)




Thomas Moore [Ennio Girolami] / Mariano Vidal Molina




Jose Canalejas / German Cobos / Cris Huerta / Alfonso Rojas





Perla Cristal











Steven Tedd / Marta Monterrey [Maria Salerno]






Maria Martin

[angel caldito castellano]

Merci Rex, pour les captures.

[tepepa]

Un bon western, avec un révérend qui est un vrai révérend, pas un pistolero déguisé, pas un prêtre halluciné. J'aime bien le jeu de Guy Madison, qui parvient à faire transparaître cette mélancolie qu'ont souvent les prêtres, d'être a la fois au sein de la communauté et exclue d'elle même. Bonne musique de Gianni Ferrio.

http://tepepa.blogspot.fr/2012/07/le-colt-du-reverend.html
(sans sucre ajouté)

[Richards]

Un western d'un grand classicisme que je n'avais pas encore eu l'occasion de voir.

Et bien je ne regrette pas du tout mon achat.

La partie centrale du film, qui se déroule dans le fort assiégé, est de loin la plus intéressante. Les personnages sont très bien campés, qu'ils soient masculins ou féminins.

A voir, si vous ne le connaissez pas...Mais je prêche des convertis: bien sûr que vous le connaissez, depuis le temps qu'il est sorti!

[Rex Lee]

Une jaquette réussie, même si le visuel est celui de Ringo ne devait pas mourir:

[Rex Lee]

[Rex Lee]

ebay

[Rex Lee]

Une présentation très complète de ce bon western qui n'oublie pas les seconds rôles dont on ne dira jamais assez qu'ils sont indispensables:

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