Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
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Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Attention les aminches, c’est du lourd, du velu, du second — non, du troisième — non, du quatrième degré.
Si vous êtes un puriste du western, même all’italiana (si !), passez votre chemin.
Bon, ça commence quand même dans l’Ouest, où nous retrouvons notre héros, l’Étranger (Tony Anthony, style Gérard Rinaldi en plus poupin, moins charismatique tu meurs, sourire cynique et barbe de trois jours, poncho mité et miteux de rigueur, long johns itou, mais jaunes plutôt que rouge fané), en fâcheuse posture : son cheval au galop le traîne derrière lui, attaché à une corde, et que je te glapis tout le long de la Route blanche.
Dans un coin, une boule de cristal, ou alors c’est peut-être un bouton de porte, j’ai pas bien vu — je visionne le film sur un DVD+R repiqué d’une VHS en pan&scan, et en version espagnole qui plus est, moi qui entrave pas un mot de la langue de Cervantès.
Tout s’arrange pour notre héros puisque son cheval déboule dans une ville fantôme et a aussitôt une crise cardiaque. Zoom sur la boule de cristal (ou le bouton de porte) qui fait coucou, gros plan sur une diseuse de bonne aventure qui a un deal pour l’Étranger : « Y a un paquet de dollars pour toi si t’escortes la princesse de Burgos jusqu’en Espagne ! »
Petit intermède pugilistique lorsque débarque une bande composée notamment : 1°) d’un Barbare avec casque à cornes ; 2°) d’un marin breton avec chapeau rond et gilet rayé bleu et blanc (mais peut-être que j’ai mal vu — ce DVD+R, c’est pas vraiment du restauré façon Koch Media).
L’instant d’après, une petite animation style Indiana Jones, avec une flèche qui va de l’Amérique du Nord à l’Espagne, et l’ombre chinoise de l’Étranger qui, pour gagner le Vieux Continent, emprunte tour à tour le cheval, le train et (quand même !) le bateau. On lui souhaite bon courage.
Mais il arrive néanmoins à destination, le bougre ! Malheureusement, c’est pour tomber sur une bataille rangée entre, à ma droite, les Barbares — des Vikings selon certains comptes rendus du film, mais ça m’a plutôt l’air d’être des Huns, et leur chef s’appelle Diego —, casques à cornes et peaux de bêtes, on reconnaît Lloyd Battista et Raf Baldassare, habitués des délires anthonyens, plus un petit nouveau, sans doute David Dreyer*, qui nous la joue vil conseiller occulte et bilieux, avec fraise autour du cou et chapeau à plume sur la tête — la Saint-Barthélémy n’est pas loin ! —, et à ma gauche les Maures, avec turbans, yatagans et tout le toutim. (Un petit coucou à mon pote Guillaume T., qui s’est retrouvé figurant dans ces scènes, à ce qu’il m’a dit — j’aurais aimé pouvoir vérifier, mais vu la qualité de l’image, cf. supra…)
Mais les Barbares ont des arquebuses (ou alors c’est des mousquets, l’image est vraiment pas terrible) et surtout des canons, de sorte que nos Maures finissent morts, et les hirsutes s’emparent de la princesse. Bon, l’Étranger renâcle un peu, mais l’Iznogoud de pacotille a la solution : « Pendez-le par les pieds ! »
D’où le titre.
Ensuite, y a des Gitans qui débarquent et libèrent notre héros, qui s’en va délivrer la princesse… Pis après j’ai pas tout suivi — je cause pas l’espingouin, je vous dis ! —, tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une scène d’orgie, avec danseuses en voiles vaporeux, une scène de torture avec chevalet, des reparties cinglantes et des sourires cyniques, des crises de colère (Raf Baldassare est très bon dans ce registre), et… on en est à peine à quarante minutes de film !
La suite est encore plus incohérentes, si tant est qu’une telle chose soit possible. Y a une scène dans une église, avec pénitents en cagoule, le chef des morts est ressuscité d’entre les Maures (ou alors c’est le contraire), l’Étranger flippe sous la version locale de la chapelle Sixtine**, avec loups hurlant à la mort et tout le tremblement, puis une corrida avec l’Étranger qui tente de faire passer son poncho pour une muleta, un gag à la Tex Avery — notre z’héros transformé en négrillon par une explosion —, une grotte mystique, des vannes incompréhensibles (c’est en espagnol, je vous rappelle)…
Et je craque.
[VEUILLEZ NOUS INTERESSER POUR CETTE INTERRUPTION MOMENTANEE DU TEXTE]
...
Pouf, pouf.
La grande critique de la mort qui tue de Pendez-le par les pieds de Ferdinando Baldi, parte tout !
En fait, y a pas grand-chose à rajouter depuis la parte aune, que vous avez tous lu ci-dessus.
Si notre z’héros s’est fait fumer façon saumon de Norvège, c’est pour récupérer un talisman avec un scorpion au bout qui intéresse vachement Lloyd Battista et flanque une trouille bleue à Raf Baldassare. Ces deux zigues sont tellement contents qu’ils décident d’infliger à l’Étranger une torture qu’il n’avait pas expérimentée jusque-là : et que je te me le prépare façon barbecue, avec du persil dans les oreilles et une pomme dans la bouche, et hop ! à la broche.
Je vous jure que je n’invente rien.
La Gitane qui avait aidé notre héros émet de légères réserves. Tant pis pour elle ! Ricardo la provoque en duel et la tue d’un coup d’épée bien placé.
Parenthèse : je comprends pas tout (dialogues en espagnols, cf. parte aune), mais j’ai l’impression que notre z’héros est offert en sacrifice au cheval de Lloyd Battista, qui est caparaçonné d’une splendide armure en sequins. Du coup, je me demande si ce Ricardo-là, ça serait pas le Richard III immortalisé par Shakespeare — « Mon royaume pour un cheval » et tout ça…
Passons. Bien évidemment, notre héros échappe au barbecue, il invente au passage le gastro-coursier, et, lorsque arrive la fin du film, il a récupéré le méga-arsenal de derrière les fagots — la pétoire à quatre canons de son précédent film, de la dynamite à ne plus savoir qu’en faire, et aussi des scorpions pour faire une farce à Raf Baldassare.
Le quart d’heure final, je vous raconte pas, j’ai connu des apocalypses plus calmes.
Conclusion : c’est du délire total. Et, mine de rien, l’acteur-coscénariste-producteur Tony Anthony a jeté les bases de tout le cinéma de divertissement des années 70, 80 et suivantes. Conan le Barbare, Terminator, tous les films de SF avec scénario timbre-poste et explosions à volonté, eh bien, ils lui ont tout piqué.
A la fin, on retrouve notre boule de cristal-bouton de porte qui accompagne Ze Stranger tandis qu’il regagne l’Ouest, le vrai. Selon certaines sources, Tony Anthony projetait de tourner tout un tas de suites où son personnage visitait diverses époques de l’Histoire pour de nouveaux délires, style « Mickey à travers les siècles » (ça, y a que les plus vieux qui peuvent piger la référence — un coup sur la tête, et hop ! Mickey change de siècle).
Breccio a dit : seuls les guerriers endurcis qui n’ont pas froid aux yeux sont encouragés à aller y voir de plus près.
Comment qu'on fait ? Ben, on attend que sorte un DVD. Ou alors on fait comme mézigue et on se tape une conjonctivite.
B.
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* En fait, c'est le frangin de Tony Anthony, et il avait déjà un petit rôle dans Blindman.
** Mea culpa, j'avais pas reconnu l'Escurial de Madrid. La qualité de l'image...
Si vous êtes un puriste du western, même all’italiana (si !), passez votre chemin.
Bon, ça commence quand même dans l’Ouest, où nous retrouvons notre héros, l’Étranger (Tony Anthony, style Gérard Rinaldi en plus poupin, moins charismatique tu meurs, sourire cynique et barbe de trois jours, poncho mité et miteux de rigueur, long johns itou, mais jaunes plutôt que rouge fané), en fâcheuse posture : son cheval au galop le traîne derrière lui, attaché à une corde, et que je te glapis tout le long de la Route blanche.
Dans un coin, une boule de cristal, ou alors c’est peut-être un bouton de porte, j’ai pas bien vu — je visionne le film sur un DVD+R repiqué d’une VHS en pan&scan, et en version espagnole qui plus est, moi qui entrave pas un mot de la langue de Cervantès.
Tout s’arrange pour notre héros puisque son cheval déboule dans une ville fantôme et a aussitôt une crise cardiaque. Zoom sur la boule de cristal (ou le bouton de porte) qui fait coucou, gros plan sur une diseuse de bonne aventure qui a un deal pour l’Étranger : « Y a un paquet de dollars pour toi si t’escortes la princesse de Burgos jusqu’en Espagne ! »
Petit intermède pugilistique lorsque débarque une bande composée notamment : 1°) d’un Barbare avec casque à cornes ; 2°) d’un marin breton avec chapeau rond et gilet rayé bleu et blanc (mais peut-être que j’ai mal vu — ce DVD+R, c’est pas vraiment du restauré façon Koch Media).
L’instant d’après, une petite animation style Indiana Jones, avec une flèche qui va de l’Amérique du Nord à l’Espagne, et l’ombre chinoise de l’Étranger qui, pour gagner le Vieux Continent, emprunte tour à tour le cheval, le train et (quand même !) le bateau. On lui souhaite bon courage.
Mais il arrive néanmoins à destination, le bougre ! Malheureusement, c’est pour tomber sur une bataille rangée entre, à ma droite, les Barbares — des Vikings selon certains comptes rendus du film, mais ça m’a plutôt l’air d’être des Huns, et leur chef s’appelle Diego —, casques à cornes et peaux de bêtes, on reconnaît Lloyd Battista et Raf Baldassare, habitués des délires anthonyens, plus un petit nouveau, sans doute David Dreyer*, qui nous la joue vil conseiller occulte et bilieux, avec fraise autour du cou et chapeau à plume sur la tête — la Saint-Barthélémy n’est pas loin ! —, et à ma gauche les Maures, avec turbans, yatagans et tout le toutim. (Un petit coucou à mon pote Guillaume T., qui s’est retrouvé figurant dans ces scènes, à ce qu’il m’a dit — j’aurais aimé pouvoir vérifier, mais vu la qualité de l’image, cf. supra…)
Mais les Barbares ont des arquebuses (ou alors c’est des mousquets, l’image est vraiment pas terrible) et surtout des canons, de sorte que nos Maures finissent morts, et les hirsutes s’emparent de la princesse. Bon, l’Étranger renâcle un peu, mais l’Iznogoud de pacotille a la solution : « Pendez-le par les pieds ! »
D’où le titre.
Ensuite, y a des Gitans qui débarquent et libèrent notre héros, qui s’en va délivrer la princesse… Pis après j’ai pas tout suivi — je cause pas l’espingouin, je vous dis ! —, tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a une scène d’orgie, avec danseuses en voiles vaporeux, une scène de torture avec chevalet, des reparties cinglantes et des sourires cyniques, des crises de colère (Raf Baldassare est très bon dans ce registre), et… on en est à peine à quarante minutes de film !
La suite est encore plus incohérentes, si tant est qu’une telle chose soit possible. Y a une scène dans une église, avec pénitents en cagoule, le chef des morts est ressuscité d’entre les Maures (ou alors c’est le contraire), l’Étranger flippe sous la version locale de la chapelle Sixtine**, avec loups hurlant à la mort et tout le tremblement, puis une corrida avec l’Étranger qui tente de faire passer son poncho pour une muleta, un gag à la Tex Avery — notre z’héros transformé en négrillon par une explosion —, une grotte mystique, des vannes incompréhensibles (c’est en espagnol, je vous rappelle)…
Et je craque.
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La grande critique de la mort qui tue de Pendez-le par les pieds de Ferdinando Baldi, parte tout !
En fait, y a pas grand-chose à rajouter depuis la parte aune, que vous avez tous lu ci-dessus.
Si notre z’héros s’est fait fumer façon saumon de Norvège, c’est pour récupérer un talisman avec un scorpion au bout qui intéresse vachement Lloyd Battista et flanque une trouille bleue à Raf Baldassare. Ces deux zigues sont tellement contents qu’ils décident d’infliger à l’Étranger une torture qu’il n’avait pas expérimentée jusque-là : et que je te me le prépare façon barbecue, avec du persil dans les oreilles et une pomme dans la bouche, et hop ! à la broche.
Je vous jure que je n’invente rien.
La Gitane qui avait aidé notre héros émet de légères réserves. Tant pis pour elle ! Ricardo la provoque en duel et la tue d’un coup d’épée bien placé.
Parenthèse : je comprends pas tout (dialogues en espagnols, cf. parte aune), mais j’ai l’impression que notre z’héros est offert en sacrifice au cheval de Lloyd Battista, qui est caparaçonné d’une splendide armure en sequins. Du coup, je me demande si ce Ricardo-là, ça serait pas le Richard III immortalisé par Shakespeare — « Mon royaume pour un cheval » et tout ça…
Passons. Bien évidemment, notre héros échappe au barbecue, il invente au passage le gastro-coursier, et, lorsque arrive la fin du film, il a récupéré le méga-arsenal de derrière les fagots — la pétoire à quatre canons de son précédent film, de la dynamite à ne plus savoir qu’en faire, et aussi des scorpions pour faire une farce à Raf Baldassare.
Le quart d’heure final, je vous raconte pas, j’ai connu des apocalypses plus calmes.
Conclusion : c’est du délire total. Et, mine de rien, l’acteur-coscénariste-producteur Tony Anthony a jeté les bases de tout le cinéma de divertissement des années 70, 80 et suivantes. Conan le Barbare, Terminator, tous les films de SF avec scénario timbre-poste et explosions à volonté, eh bien, ils lui ont tout piqué.
A la fin, on retrouve notre boule de cristal-bouton de porte qui accompagne Ze Stranger tandis qu’il regagne l’Ouest, le vrai. Selon certaines sources, Tony Anthony projetait de tourner tout un tas de suites où son personnage visitait diverses époques de l’Histoire pour de nouveaux délires, style « Mickey à travers les siècles » (ça, y a que les plus vieux qui peuvent piger la référence — un coup sur la tête, et hop ! Mickey change de siècle).
Breccio a dit : seuls les guerriers endurcis qui n’ont pas froid aux yeux sont encouragés à aller y voir de plus près.
Comment qu'on fait ? Ben, on attend que sorte un DVD. Ou alors on fait comme mézigue et on se tape une conjonctivite.
B.
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* En fait, c'est le frangin de Tony Anthony, et il avait déjà un petit rôle dans Blindman.
** Mea culpa, j'avais pas reconnu l'Escurial de Madrid. La qualité de l'image...
Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Tony Anthony
Diana Lorys
Lloyd Battista
Raf Baldassarre
El Puro- Michele Lupo
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Koch Media devait sortir un DVD.
Qu'en est-il ?
Qu'en est-il ?
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Tony ANTHONY Raf BALDASSARE
Lloyd BATTISTA
Tony ANTHONY
Raf BALDASSARE
Dernière édition par stéphane le Ven 1 Oct - 13:59, édité 1 fois
stéphane- Michele Lupo
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Poblado del Oeste El Paso, N.340, Tabernas (Almeria).
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
JO a écrit:Koch Media devait sortir un DVD.
Qu'en est-il ?
Il y avait des rumeurs en 2009 que le film serait publié par Koch Media.
Certaines personnes ont parlé d'une annonce non officielle. Mais cela n'a jamais été officiellement. Les mêmes rumeurs qu'il s'agissait d'une publication de "La vengeance impitoyable".
Déclaration officielle du responsable DVD Product Manager: Koch Media est intéressé dans les droits du film "Un dollar entre les dents ».
Mais le problème est, les droits du film allemand sont la propriété de NEW Entertainment.
Mais NEW Entertainment s'est retiré de l'industrie. C'est pourquoi les chances ne sont pas mauvais.
Je pense que Koch Media est optimiste au sujet d'un "Stranger-box" ou "Tony Anthony Box".
Get Mean est une partie de la série Stranger. Et puis vient peut-être le film Get Mean de Koch Media.
Un Fan a permis une plaisanterie. Regardez la photo ci-après:
Attention, c'est juste une blague. Pas officiellement.
Désolé pour mon mauvais français. J'espère que vous pouvez me comprendre.
El Puro- Michele Lupo
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Pas d'inquiétude, tout est très clair. Merci de vos informations, nous attendons donc... avec espoir !
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Et une petite réflexion personnelle sur ces problèmes de droits.
En bloquant systématiquement tout ou en en étant trop gourmand, les ayant-droits et/ou auteurs ne s'aperçoivent-ils pas qu'ils se tirent une balle dans le pied ?
Dans quelques années, plus personne ne sera intéressé par ces films (50 à 60 ans d'âge déjà ). Donc ils auront tout , mais absolumment tout perdu puisqu'il n'y aura plus rien à faire fructifier, les quelques centaines de clients potentiels étant déjà au delà de la cinquantaine probablement à ce jour.
En bloquant systématiquement tout ou en en étant trop gourmand, les ayant-droits et/ou auteurs ne s'aperçoivent-ils pas qu'ils se tirent une balle dans le pied ?
Dans quelques années, plus personne ne sera intéressé par ces films (50 à 60 ans d'âge déjà ). Donc ils auront tout , mais absolumment tout perdu puisqu'il n'y aura plus rien à faire fructifier, les quelques centaines de clients potentiels étant déjà au delà de la cinquantaine probablement à ce jour.
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Photos du tournage:
[img]
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El Puro- Michele Lupo
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
El Puro a écrit:Photos du tournage:
These are photos from 'The Silent Stranger'/'The Horseman And The Samurai' (1968).
Guy Callaway- Messages : 3
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Breccio a dit :
« Et, mine de rien, l’acteur-coscénariste-producteur Tony Anthony a jeté les bases de tout le cinéma de divertissement des années 70, 80 et suivantes. Conan le Barbare, Terminator, tous les films de SF avec scénario timbre-poste et explosions à volonté, eh bien, ils lui ont tout piqué. »
Oui, mais lui aussi avait pas mal hérité. Et j’explique : on sait que les dime novels de Ned Buntline, entre autres, ont largement participé à la mise en place des mythes de l’Old West et ouvert pour plus tard la voie aux thèmes du western américain. De la même façon la BD ritale des années cinquante a largement inspiré les westerns spagh’ de la décade d’après. Et ces fumetti de cowboys qui dérapaient volontiers dans le fantastique ou les voyages à travers le temps, je pense que le gars Pettito a largement été en âge et en situation de bien les connaître !
Deux exemples parmi les plus connus : Tex Willer (créé en 48 par Giovanni Luigi Bonelli), un ranger chef des Navajos de surcroît (Duccio Tessari en a fait un bon film) à qui il arrive cependant assez fréquemment, selon les fantaisies de Bonelli, de se retrouver parmi les Vikings, Aztèques, Touaregs et autres Conquistadors…
Nous sommes là en plein délire science-fictionnel, mais il faut savoir que nos amis italiens aiment ça ! Je citerai encore dans le même registre western BD à débordements fantastiques Zagor somptueusement dessiné par Gallieno Ferri (un maître du noir et du blanc bien avant Hugo Pratt).
Donc disons que la référence à Mickey à travers les siècles est pas la plus pertinente !)
La séquence finale de ce film est sublime, quand Pettito se prépare au combat, résolu et un peu désespéré à la fois. Il enfourne ses cartouches avec un super surbruitage, s’enguirlande de dynamite comme un sapin pour exploser au final la lourde avec son mythique four barrel gun. Du grand western ça ! (sur fond de musiquette clopinante)
« Et, mine de rien, l’acteur-coscénariste-producteur Tony Anthony a jeté les bases de tout le cinéma de divertissement des années 70, 80 et suivantes. Conan le Barbare, Terminator, tous les films de SF avec scénario timbre-poste et explosions à volonté, eh bien, ils lui ont tout piqué. »
Oui, mais lui aussi avait pas mal hérité. Et j’explique : on sait que les dime novels de Ned Buntline, entre autres, ont largement participé à la mise en place des mythes de l’Old West et ouvert pour plus tard la voie aux thèmes du western américain. De la même façon la BD ritale des années cinquante a largement inspiré les westerns spagh’ de la décade d’après. Et ces fumetti de cowboys qui dérapaient volontiers dans le fantastique ou les voyages à travers le temps, je pense que le gars Pettito a largement été en âge et en situation de bien les connaître !
Deux exemples parmi les plus connus : Tex Willer (créé en 48 par Giovanni Luigi Bonelli), un ranger chef des Navajos de surcroît (Duccio Tessari en a fait un bon film) à qui il arrive cependant assez fréquemment, selon les fantaisies de Bonelli, de se retrouver parmi les Vikings, Aztèques, Touaregs et autres Conquistadors…
Nous sommes là en plein délire science-fictionnel, mais il faut savoir que nos amis italiens aiment ça ! Je citerai encore dans le même registre western BD à débordements fantastiques Zagor somptueusement dessiné par Gallieno Ferri (un maître du noir et du blanc bien avant Hugo Pratt).
Donc disons que la référence à Mickey à travers les siècles est pas la plus pertinente !)
La séquence finale de ce film est sublime, quand Pettito se prépare au combat, résolu et un peu désespéré à la fois. Il enfourne ses cartouches avec un super surbruitage, s’enguirlande de dynamite comme un sapin pour exploser au final la lourde avec son mythique four barrel gun. Du grand western ça ! (sur fond de musiquette clopinante)
Flingobis- Joachim Romero Marchent
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Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
J’ajoute, pour que mon camarade Breccio ne fatigue plus inutilement ses z’neuilles, qu’il existe chez Widescreen (collection Underground Empire) des copies correctes de l’ensemble des "Stranger", faciles à trouver et en anglais ! Il est d'ailleurs amusant de constater que des produits Goldwyn-Meyer se retrouvent aujourd’hui étiquetés underground.
Flingobis- Joachim Romero Marchent
- Messages : 63
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Flingobis a écrit:J’ajoute, pour que mon camarade Breccio ne fatigue plus inutilement ses z’neuilles, qu’il existe chez Widescreen (collection Underground Empire) des copies correctes de l’ensemble des "Stranger", faciles à trouver et en anglais ! Il est d'ailleurs amusant de constater que des produits Goldwyn-Meyer se retrouvent aujourd’hui étiquetés underground.
Exact, Get Mean y figure. Copyright Underground Empire 2011, 1976 Stranger Production. Par contre, cela semble comme Warner Archives du DVD gravé, et pas pressé.
L'assisant commercial de Tony Anthony intervenait sur Western Movies, il est probable qu ' Anthony a récupéré ses droits. (Une très longue interview sur plusieurs numéros avait été publiée par William Connolly dans Spaghetti Cinéma).
Scan des jaquettes de Get Mean à venir.
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Get Mean, 2011 Underground Empire/1976 Stranger Productions Inc.
Piste anglaise.
En attendant le DVD Koch Media à venir ..?
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Vu que tony anthony était un aficionado de cinéma japonais, je pense que pour cette scène il s'est inspiré d'un des films de zatoichi, dans une scène il se fait trancher les mains de cette façon pour ne plus jouer du sabre, et d'ailleurs (je crois que c'est un épisode réalisé par shintaro katsu himself, mais plus du tout sûr), lui-même s'était inspiré de Django, la boucle est boucléEl Puro a écrit:Photos du tournage:
Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
La copie proposée est au bon format 2.35 non anamorphique et donne une image tout à fait honorable, piste anglaise seulement, sans aucun sous-titre, mais comme Blind Man, on comprend sans grand effort tant l'action est visuelle. Essentiellement tourné à Almeria (la forteresse El Condor) , mais aussi en Castille.
Le voyage animé qui mène The Stranger du Far-West en Espagne (aller et retour) repique deux courtes séquences au générique animé de la bande annonce de Mon Nom est Personne : l'image du train sur fond de ciel (La Calahorra, Espagne) et Personne chevauchant dans le désert (White Sands National Museum, Nouveau-Mexique, USA).
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
JO a écrit:
La copie proposée est au bon format 2.35 non anamorphique et donne une image tout à fait honorable, piste anglaise seulement, sans aucun sous-titre, mais comme Blind Man, on comprend sans grand effort tant l'action est visuelle. Essentiellement tourné à Almeria (la forteresse El Condor) , mais aussi en Castille.
Le voyage animé qui mène The Stranger du Far-West en Espagne (aller et retour) repique deux courtes séquences au générique animé de la bande annonce de Mon Nom est Personne : l'image du train sur fond de ciel (La Calahorra, Espagne) et Personne chevauchant dans le désert (White Sands National Museum, Nouveau-Mexique, USA).
Bonjour Jo. Je te remercie pour cette information . Toutefois, après une recherche intensive sur le web via divers moteurs, je n'ai pu mettre la main sur un lien proposant ce dvd . Pourrais-tu nous indiquer comment se le procurer?
Cordialement
_________________
La bible ne fait pas le moine.
El Shura- Enzo G. Castellari
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Ici, par exemple :
http://stores.ebay.fr/video-trash/Spaghetti-Westerns-/_i.html?_fsub=2672041017&_sid=122398227&_trksid=p4634.c0.m322
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
En attendant de voir ce film, voilà le making off
MARCHAND- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Et une scène coupée !
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
MARCHAND a écrit:
En attendant de voir ce film, voilà le making off
Excellent lien , merci !
L'homme à la casquette blanche, c'est Ferdinando Baldi.
JO- Sergio Leone
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
JO a écrit:
L'homme à la casquette blanche, c'est Ferdinando Baldi.
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
Avec Le Grand Retour de Django, le modèle souterrain de Django Unchained, dont le final est une repompe intégrale, entre autres, de celui-ci.
Mais le mélange des genres et les vertus de l'anachronisme n'ont ici, aucune incidence et prétention à faire, ou défaire, l' Histoire...
Kill Bill recopiait déjà, dans son introduction, le dernier western de Anthony/Baldi, Western.*
C'est le moment d'un DVD (double ) qui se vendrait comme des petits pains avec l'appât Tarantino.
Inutile de souligner que Télérama -pas plus que les autres- ne connaît pas .
* Ils ont tourné l'année suivante, 1982, toujours en Espagne, pour la firme Golan/Globus Le Trésor des 4 couronnes, 3D, avec Francisco Rabal. Photograhié par Ruzzolini et Masciocchi, dans les Pyrénées et à Madrid essentiellement. Disponible à l'occasion au format 1.66, VHS Gaumont/Columbia, 1983 ou 1984 (version française, 2D évidemment).
Mais le mélange des genres et les vertus de l'anachronisme n'ont ici, aucune incidence et prétention à faire, ou défaire, l' Histoire...
Kill Bill recopiait déjà, dans son introduction, le dernier western de Anthony/Baldi, Western.*
C'est le moment d'un DVD (double ) qui se vendrait comme des petits pains avec l'appât Tarantino.
Inutile de souligner que Télérama -pas plus que les autres- ne connaît pas .
* Ils ont tourné l'année suivante, 1982, toujours en Espagne, pour la firme Golan/Globus Le Trésor des 4 couronnes, 3D, avec Francisco Rabal. Photograhié par Ruzzolini et Masciocchi, dans les Pyrénées et à Madrid essentiellement. Disponible à l'occasion au format 1.66, VHS Gaumont/Columbia, 1983 ou 1984 (version française, 2D évidemment).
JO- Sergio Leone
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Re: Pendez-le par les pieds - Get Mean - Ferdinando Baldi - 1976
JO a écrit:
La copie proposée est au bon format 2.35 non anamorphique et donne une image tout à fait honorable, piste anglaise seulement, sans aucun sous-titre, mais comme Blind Man, on comprend sans grand effort tant l'action est visuelle. Essentiellement tourné à Almeria (la forteresse El Condor) , mais aussi en Castille.
Le voyage animé qui mène The Stranger du Far-West en Espagne (aller et retour) repique deux courtes séquences au générique animé de la bande annonce de Mon Nom est Personne : l'image du train sur fond de ciel (La Calahorra, Espagne) et Personne chevauchant dans le désert (White Sands National Museum, Nouveau-Mexique, USA).
Commandé, reçu, une tuerie. Tout ce que j'avais pu en voir jusque là, c'est la copie VHS espagnole qui circule sur le net et dont Breccio parle en début de post. Ici, il faut cependant avoir un zoom sur son lecteur DVD pour que l'image prenne toute la largeur de l'écran, et que le spectacle prenne toute son ampleur . Encore mille mercis Jo pour l'info! Du coup, j'ai tous les westerns de Tony Anthony en DVD !
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El Shura- Enzo G. Castellari
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