Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
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Ronald
El Puro
Il Ritardario
old timer
Breccio
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Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
La guerre de Troie est enfin terminée ! C’est un Agamemnon triomphant qui regagne Mycènes, où l’attendent Clytemnestre, son épouse aimante, son fils Oreste et sa fille Electre. Hélas ! il ignore que Clytemnestre et son amant, Egisthe, ont juré sa perte, et, alors que la fête bat son plein, son épouse traîtresse, après avoir endormi sa méfiance, le tue impitoyablement avec la complicité de son amant, sous les yeux horrifiés de la petite Electre. Oreste, quant à lui, a été emmené au loin par une fidèle nourrice, et le jeune Pylade, son plus fidèle ami, n’a pu qu’assister impuissant au massacre de la maisonnée.
Bien des années plus tard, le même Pylade, ravagé dans sa chair comme dans son esprit, aimant Electre d’un amour impossible, se met en quête d’Oreste afin qu’il venge son père et lave dans le sang l’honneur bafoué de sa dynastie…
Un instant, Breccio ! Qu’est-ce que tu nous racontes là ? C’est un site de western, ici, pas de péplum ! Alors, c’est quoi, ce délire ?
Pardon.
Pouf, pouf.
La guerre d’indépendance du Mexique est enfin terminée ! C’est un général Carrasco (José Suarez) triomphant qui regagne Oaxaca, où l’attendent Anna (Luciana Paluzzi), son épouse aimante, son fils Sebastian et sa fille Isabel. Hélas ! il ignore qu’Anna et son amant, Tomas (Alberto de Mendoza), ont juré sa perte, et, alors que la fête bat son plein, son épouse traîtresse, après avoir endormi sa méfiance, le tue impitoyablement avec la complicité de son amant, sous les yeux horrifiés de la petite Isabel. Sebastian, quant à lui, a été emmené au loin par une fidèle nourrice, et le jeune Rafael, son plus fidèle ami, n’a pu qu’assister impuissant au massacre de la maisonnée.
Bien des années plus tard, le même Rafael (Peter Martell), ravagé dans sa chair comme dans son esprit, aimant Isabel (Pilar Velazquez) d’un amour impossible, se met en quête de Sebastian (Leonard Mann) afin qu’il venge son père et lave dans le sang l’honneur bafoué de sa dynastie…
Bon, et là, ça va ? On est au Mexique, dans les années 1870, tout le monde est armé d’un Colt ou d’une Winchester plutôt que d’une javeline, et ils sont tous à cheval. Je peux continuer ? On est bien dans le western pur et dur ?
Merci.
Le motif de la vengeance est l’un des plus prégnants du western all’italiana, alors pourquoi pas revenir à l’histoire de vengeance la plus connue de la tragédie grecque, à savoir l’Orestie, pour trousser un scénario de spaghetti ? C’est ce qu’ont fait Baldi et ses coscénaristes (Pier Giovanni Anchisi, Vincenzo Cerami, Federico De Urrutia & Mario di Nardo). Comme la tragédie grecque n’est plus guère enseignée dans nos écoles, vous êtes excusé si vous ne voyez pas de quoi je cause. Faites une petite recherche sur le net ou consultez l’indispensable Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine de Pierre Grimal (PUF – 15e édition, 2002, pour l’exemplaire en ma possession), et vous comprendrez de quoi il retourne.
Non seulement les grandes histoires sont éternelles, mais en plus ça fait un sacré bail qu’on les a écrites. Celle-ci est du nombre et, quand on la connaît un peu, on apprécie d’autant mieux les tours et les détours de cette adaptation western.
Deux exemples pour illustrer mon propos :
1. Dans certaines versions, pour citer Grimal : « Elle (Clytemnestre) prépare pour lui (Agamemnon) un vêtement dont les manches et le col sont cousus et qui l’embarrasse au moment où il sort du bain et où il essaie de s’habiller, ce qui permet de le frapper sans risque. » Dans le film de Baldi, Anna cache la veste de Carrasco afin d’attirer celui-ci dans un endroit où Tomas peut le poignarder dans les meilleures conditions.
2. Après avoir perpétré son forfait, « Egisthe (je cite encore Grimal), pour éviter qu’Electre ne mette au monde un fils qui pourrait venger le meurtre d’Agamemnon, a marié la jeune fille à un paysan installé loin de la ville. Mais son mari a respecté sa virginité. » Dans le film de Baldi, le paysan devient un humble commerçant (Luciano Rossi, excellent), qui s’allie aux vengeurs le moment venu.
Quand on ne connaît pas l’histoire qui sert de templet à nos scénaristes, on risque malheureusement de perdre pied assez vite, et c’est ce qui est arrivé à pas mal de commentateurs, à en juger par certaines critiques publiées ici et là. Ce qui donne une petite idée des limites de l’entreprise. Oui, Baldi et ses collaborateurs se sont montrés plutôt gonflés en nous concoctant ce film. On peut estimer qu’ils auraient dû opter pour la simplicité plutôt que d’ajouter des fioritures inutiles.
Premier exemple : Francisco (Piero Lulli), un homme de main de Tomas, a castré Rafael pour le châtier, ce qui accroît la dimension tragique du personnage, et fournit une assez jolie symétrie avec le personnage d’Isabel, vierge éternelle, mais débouche sur une impasse du point de vue scénaristique.
Deuxième exemple…
ATTENTION : SPOILER !
… on apprend lors de la scène finale qu’Anna n’est pas la vraie mère de Rafael et d’Isabel, ce qui plonge cette dernière dans la folie. Malheureusement, cette révélation fout tout le scénario en l’air si on y réfléchit cinq secondes (essayez).
FIN DU SPOILER.
Par ailleurs, si, dans le mythe fondateur, les agissements de Clytemnestre s’expliquent par le sacrifice de sa fille Iphigénie perpétré par Agamemnon, dans le film, si j’ai bien compris, Anna agit comme elle le fait uniquement parce qu’elle a le feu aux fesses. C’est un peu court. À sa décharge (si j’ose m’exprimer ainsi), elle finit par être dévorée par le remords…
Bilan final : un film très attachant, visuellement assez époustouflant (excellente utilisation des décors naturels, de la couleur et de la texture), bénéficiant d’une troupe d’acteurs dans l’ensemble épatants (Peter Martell est d’une intensité parfois électrique, Alberto de Mendoza est parfait dans le registre méchant visqueux, j’ai déjà signalé la prestation de Luciano Rossi, Pilar Velasquez est belle à damner un saint ; on voit passer les trognes familières de José Manuel Martin et de Franco Pesce ; seul Leonard Mann m’a paru un peu léger dans le registre jeune premier ténébreux), avec en plus une musique – signée Roberto Pregadio – qui ne quittera pas votre crâne de sitôt.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
Comment visionner ce film ?
C’est assez facile. Il existe un DVD en français ayant connu au moins deux éditions, sous le titre Les Pistoleros de l’Ave Maria, également vendu en pack avec Captain Apache (1971), un film dispensable signé Alexander Singer, avec Lee Van Cleef, sa perruque et ses talents de chanteur. En plus, on trouve plein d’autres éditions allemandes, anglaises, etc.
Reste un problème. Aussi bien Jean-François Giré dans son livre Il était une fois… le western européen que les éditeurs de Western all’italiana indiquent pour ce film une durée de 88 minutes, et la durée de la plupart des DVD disponibles n’est que de 80 minutes. Selon « Mortimer », qui déclarait le 6 avril 2006 sur le forum westernmovies.fr : « La mort du méchant et l’incendie final servent de prétexte à un ultime flash-back (on peut le voir dans la version italienne) de plus le DVD est amputé de deux scènes avec l’excellent Piero Lulli. » Cet « ultime flash-back » contient-il d’autres révélations ? Personnellement, j’en ai eu mon content à la vision des 80 minutes de cet excellent petit film.
B.
Bien des années plus tard, le même Pylade, ravagé dans sa chair comme dans son esprit, aimant Electre d’un amour impossible, se met en quête d’Oreste afin qu’il venge son père et lave dans le sang l’honneur bafoué de sa dynastie…
Un instant, Breccio ! Qu’est-ce que tu nous racontes là ? C’est un site de western, ici, pas de péplum ! Alors, c’est quoi, ce délire ?
Pardon.
Pouf, pouf.
La guerre d’indépendance du Mexique est enfin terminée ! C’est un général Carrasco (José Suarez) triomphant qui regagne Oaxaca, où l’attendent Anna (Luciana Paluzzi), son épouse aimante, son fils Sebastian et sa fille Isabel. Hélas ! il ignore qu’Anna et son amant, Tomas (Alberto de Mendoza), ont juré sa perte, et, alors que la fête bat son plein, son épouse traîtresse, après avoir endormi sa méfiance, le tue impitoyablement avec la complicité de son amant, sous les yeux horrifiés de la petite Isabel. Sebastian, quant à lui, a été emmené au loin par une fidèle nourrice, et le jeune Rafael, son plus fidèle ami, n’a pu qu’assister impuissant au massacre de la maisonnée.
Bien des années plus tard, le même Rafael (Peter Martell), ravagé dans sa chair comme dans son esprit, aimant Isabel (Pilar Velazquez) d’un amour impossible, se met en quête de Sebastian (Leonard Mann) afin qu’il venge son père et lave dans le sang l’honneur bafoué de sa dynastie…
Bon, et là, ça va ? On est au Mexique, dans les années 1870, tout le monde est armé d’un Colt ou d’une Winchester plutôt que d’une javeline, et ils sont tous à cheval. Je peux continuer ? On est bien dans le western pur et dur ?
Merci.
Le motif de la vengeance est l’un des plus prégnants du western all’italiana, alors pourquoi pas revenir à l’histoire de vengeance la plus connue de la tragédie grecque, à savoir l’Orestie, pour trousser un scénario de spaghetti ? C’est ce qu’ont fait Baldi et ses coscénaristes (Pier Giovanni Anchisi, Vincenzo Cerami, Federico De Urrutia & Mario di Nardo). Comme la tragédie grecque n’est plus guère enseignée dans nos écoles, vous êtes excusé si vous ne voyez pas de quoi je cause. Faites une petite recherche sur le net ou consultez l’indispensable Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine de Pierre Grimal (PUF – 15e édition, 2002, pour l’exemplaire en ma possession), et vous comprendrez de quoi il retourne.
Non seulement les grandes histoires sont éternelles, mais en plus ça fait un sacré bail qu’on les a écrites. Celle-ci est du nombre et, quand on la connaît un peu, on apprécie d’autant mieux les tours et les détours de cette adaptation western.
Deux exemples pour illustrer mon propos :
1. Dans certaines versions, pour citer Grimal : « Elle (Clytemnestre) prépare pour lui (Agamemnon) un vêtement dont les manches et le col sont cousus et qui l’embarrasse au moment où il sort du bain et où il essaie de s’habiller, ce qui permet de le frapper sans risque. » Dans le film de Baldi, Anna cache la veste de Carrasco afin d’attirer celui-ci dans un endroit où Tomas peut le poignarder dans les meilleures conditions.
2. Après avoir perpétré son forfait, « Egisthe (je cite encore Grimal), pour éviter qu’Electre ne mette au monde un fils qui pourrait venger le meurtre d’Agamemnon, a marié la jeune fille à un paysan installé loin de la ville. Mais son mari a respecté sa virginité. » Dans le film de Baldi, le paysan devient un humble commerçant (Luciano Rossi, excellent), qui s’allie aux vengeurs le moment venu.
Quand on ne connaît pas l’histoire qui sert de templet à nos scénaristes, on risque malheureusement de perdre pied assez vite, et c’est ce qui est arrivé à pas mal de commentateurs, à en juger par certaines critiques publiées ici et là. Ce qui donne une petite idée des limites de l’entreprise. Oui, Baldi et ses collaborateurs se sont montrés plutôt gonflés en nous concoctant ce film. On peut estimer qu’ils auraient dû opter pour la simplicité plutôt que d’ajouter des fioritures inutiles.
Premier exemple : Francisco (Piero Lulli), un homme de main de Tomas, a castré Rafael pour le châtier, ce qui accroît la dimension tragique du personnage, et fournit une assez jolie symétrie avec le personnage d’Isabel, vierge éternelle, mais débouche sur une impasse du point de vue scénaristique.
Deuxième exemple…
ATTENTION : SPOILER !
… on apprend lors de la scène finale qu’Anna n’est pas la vraie mère de Rafael et d’Isabel, ce qui plonge cette dernière dans la folie. Malheureusement, cette révélation fout tout le scénario en l’air si on y réfléchit cinq secondes (essayez).
FIN DU SPOILER.
Par ailleurs, si, dans le mythe fondateur, les agissements de Clytemnestre s’expliquent par le sacrifice de sa fille Iphigénie perpétré par Agamemnon, dans le film, si j’ai bien compris, Anna agit comme elle le fait uniquement parce qu’elle a le feu aux fesses. C’est un peu court. À sa décharge (si j’ose m’exprimer ainsi), elle finit par être dévorée par le remords…
Bilan final : un film très attachant, visuellement assez époustouflant (excellente utilisation des décors naturels, de la couleur et de la texture), bénéficiant d’une troupe d’acteurs dans l’ensemble épatants (Peter Martell est d’une intensité parfois électrique, Alberto de Mendoza est parfait dans le registre méchant visqueux, j’ai déjà signalé la prestation de Luciano Rossi, Pilar Velasquez est belle à damner un saint ; on voit passer les trognes familières de José Manuel Martin et de Franco Pesce ; seul Leonard Mann m’a paru un peu léger dans le registre jeune premier ténébreux), avec en plus une musique – signée Roberto Pregadio – qui ne quittera pas votre crâne de sitôt.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
Comment visionner ce film ?
C’est assez facile. Il existe un DVD en français ayant connu au moins deux éditions, sous le titre Les Pistoleros de l’Ave Maria, également vendu en pack avec Captain Apache (1971), un film dispensable signé Alexander Singer, avec Lee Van Cleef, sa perruque et ses talents de chanteur. En plus, on trouve plein d’autres éditions allemandes, anglaises, etc.
Reste un problème. Aussi bien Jean-François Giré dans son livre Il était une fois… le western européen que les éditeurs de Western all’italiana indiquent pour ce film une durée de 88 minutes, et la durée de la plupart des DVD disponibles n’est que de 80 minutes. Selon « Mortimer », qui déclarait le 6 avril 2006 sur le forum westernmovies.fr : « La mort du méchant et l’incendie final servent de prétexte à un ultime flash-back (on peut le voir dans la version italienne) de plus le DVD est amputé de deux scènes avec l’excellent Piero Lulli. » Cet « ultime flash-back » contient-il d’autres révélations ? Personnellement, j’en ai eu mon content à la vision des 80 minutes de cet excellent petit film.
B.
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
La critique de cet excellent western par Breccio étant on ne peut plus complète , ne reste plus , pour l'heure , qu'à ajouter quelques illustrations :
Leonard Mann/ Peter Martell
Alberto de Mendoza / Luciana Paluzzi
Peter Martell / Piero Lulli / Leonard Mann
Pilar Velasquez / Leonard Mann
Jose Manuel Martin ( au centre )
Leonard Mann/ Peter Martell
Alberto de Mendoza / Luciana Paluzzi
Peter Martell / Piero Lulli / Leonard Mann
Pilar Velasquez / Leonard Mann
Jose Manuel Martin ( au centre )
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Un film absolument formidable à conseiller à tout le monde. Connaitre l'histoire des Atrides n'est pas nécéssaire pour l'apprécier mais c'est un plus incontestable. Peter Martell, Piero Lulli notamment sont excellents !
Et surtout le point fort du film, ce sont les décors, très variés et magnifiques, notemment en ville (la place espagnole entourée de balcons en bois, l'hacienda du méchant..) ! Un vrai plaisir visuel ! Quand on ajoute que la musique elle aussi est à la hauteur, on n'a plus qu'une chose à faire : le revoir !
Et surtout le point fort du film, ce sont les décors, très variés et magnifiques, notemment en ville (la place espagnole entourée de balcons en bois, l'hacienda du méchant..) ! Un vrai plaisir visuel ! Quand on ajoute que la musique elle aussi est à la hauteur, on n'a plus qu'une chose à faire : le revoir !
old timer- Sergio Leone
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Il Ritardario- Sergio Sollima
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Leonard Mann
Peter Martell
Luciana Paluzzi
Piero Lulli
Pilar Velasquez
José Suárez
El Puro- Michele Lupo
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Ce qui m'a fait bien marrer dans cet excellent film, c'est le visage luisant et bien bronzé de tous les protagonistes
Il Ritardario- Sergio Sollima
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Des acteurs excellents, une musique inoubliable (entendue dans le jeu vidéo Red Dead Revolver) et de somptueux décors...
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film un excellent western. Certains trouveront peut-être que ça manque de fusillades, mais bon, on a tout de même droit à solides bagarres entre Lulli/Mann et Martell.
Bref, un film que je ne tarderai pas à revoir...
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film un excellent western. Certains trouveront peut-être que ça manque de fusillades, mais bon, on a tout de même droit à solides bagarres entre Lulli/Mann et Martell.
Bref, un film que je ne tarderai pas à revoir...
Ronald- Michele Lupo
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Très très bon film au scénario pointu, à la distribution impeccable notamment Leonard Mann en vengeur monolithique aux yeux verts et des fusillades peux nombreuses mais violentes et expéditives.
Quant à la version de 88 minutes, quelqu'un l'a vu ?
Quant à la version de 88 minutes, quelqu'un l'a vu ?
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Trinita- Sergio Leone
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Une affiche espagnole trouvée sur le net :
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Un matériel d'exploitation trouvé sur le net.
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Trinita- Sergio Leone
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Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Le film repassant à nouveau ces temps-ci sur la chaîne ACTION (après un mois de décembre sans western !) (copie de la version dvd avec le générique intro-conclusion italien) et alors que je croyais en avoir jadis parlé je vais donc le faire ici...
J'ai vu dans les images mises précédemment que figurait celle de la vhs SUPER VIDEO PRODUCTIONS... Que je possède depuis bien des années et garde précieusement (1987 bon état sans doute vue qu'une fois ou deux générique en français avec le titre français).
Un western vengeance qu'on a parfois comparé à d'autre comme LE TEMPS DU MASSACRE de Fulci ou DEUX CROIX POUR UN IMPLACABLE de Rafael Romero MARCHENT (peut-être avec la présence de Peter MARTELL ici)... Et que, comme vous j'adore...
On retrouve brièvement José SUAREZ (ici doublé par Henri POIRIER) général au destin tragique juste après la fin de la guerre contre Maximilien (ce qui situe après la chute de QUERETARO et l'exécution de ce dernier vers 1867)...
Un casting surprenant (Alberto de MENDOZA magnifique ordure doublé par Gabriel CATTAND, Piero LULLI en homme de main que je reconnus au visage car ça fait drôle de le voir imberbe...).
J'aime beaucoup aussi la musique de Roberto PREGADIO qui n'a ici rien à envier à Francesco de MASI ou MORRICONE... (Je ne sais pas pourquoi la première fois que je vis ce film... Oui alors que les airs sont différents... Ca me faisait penser à la musique d'ADIOS SABATA !)...
Un western réussi où on ne s'ennuie pas et avec quelques originalités parfois glauques même si c'est juste mentionné
Je reprocherai peut-être juste une confrontation finale un peu rapide... Mais c'est tout.
Je crois que cela restera mon western préféré par ce réalisateur bien que je ne renie pas TEXAS ADIOS ou d'autres...
J'ai vu dans les images mises précédemment que figurait celle de la vhs SUPER VIDEO PRODUCTIONS... Que je possède depuis bien des années et garde précieusement (1987 bon état sans doute vue qu'une fois ou deux générique en français avec le titre français).
Un western vengeance qu'on a parfois comparé à d'autre comme LE TEMPS DU MASSACRE de Fulci ou DEUX CROIX POUR UN IMPLACABLE de Rafael Romero MARCHENT (peut-être avec la présence de Peter MARTELL ici)... Et que, comme vous j'adore...
On retrouve brièvement José SUAREZ (ici doublé par Henri POIRIER) général au destin tragique juste après la fin de la guerre contre Maximilien (ce qui situe après la chute de QUERETARO et l'exécution de ce dernier vers 1867)...
Un casting surprenant (Alberto de MENDOZA magnifique ordure doublé par Gabriel CATTAND, Piero LULLI en homme de main que je reconnus au visage car ça fait drôle de le voir imberbe...).
J'aime beaucoup aussi la musique de Roberto PREGADIO qui n'a ici rien à envier à Francesco de MASI ou MORRICONE... (Je ne sais pas pourquoi la première fois que je vis ce film... Oui alors que les airs sont différents... Ca me faisait penser à la musique d'ADIOS SABATA !)...
Un western réussi où on ne s'ennuie pas et avec quelques originalités parfois glauques même si c'est juste mentionné
- Spoiler:
- l' "Infirmité" du personnage de Peter MARTELL
Je reprocherai peut-être juste une confrontation finale un peu rapide... Mais c'est tout.
Je crois que cela restera mon western préféré par ce réalisateur bien que je ne renie pas TEXAS ADIOS ou d'autres...
_________________
COWBOY PAT- Léon Klimosky
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Date d'inscription : 03/07/2013
Age : 42
Localisation : Val-de-Marne
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Merci pour cette belle chronique,qui donne envie de le voir au plus vite!
Casting alléchant ,réalisateur solide,musique et décor attractif.....De plus,l'édition francaise du dvd se trouve a bon prix;
Allez,je fonce,en espérant rajouter une pépite de plus dans ma collection.
MERCI!
Casting alléchant ,réalisateur solide,musique et décor attractif.....De plus,l'édition francaise du dvd se trouve a bon prix;
Allez,je fonce,en espérant rajouter une pépite de plus dans ma collection.
MERCI!
roy colt- Francesco Degli Espinosa
- Messages : 23
Date d'inscription : 28/09/2021
Age : 39
Localisation : gard
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - Ferdinando Baldi - 1969
Et un Baldi, un!
Force est de constater la qualité de ces vidéos qui, outre le fait qu'elles vous remettent en tête le contenu d'un film, vous donnent envie de le revoir.
Force est de constater la qualité de ces vidéos qui, outre le fait qu'elles vous remettent en tête le contenu d'un film, vous donnent envie de le revoir.
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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