Voici le temps des assassins. 1956. Julien Duvivier.
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Voici le temps des assassins. 1956. Julien Duvivier.
À Paris, André Châtelin, restaurateur aux Halles, est un modèle d'homme droit, patron paternaliste et le cœur sur la main. Un matin, une jeune fille arrivée de Marseille, Catherine, se présente à lui comme la fille de Gabrielle, première femme de Châtelin, dont il est divorcé et n'a plus de nouvelles depuis vingt ans. Gabrielle vient de mourir et Catherine n'a nulle part où aller. Châtelin lui offre l'hospitalité.
Catherine conduit alors un jeu trouble auquel Châtelin se laisse prendre. Elle parvient à le brouiller avec Gérard, un jeune étudiant en médecine sans ressources, qu'il considère comme un fils. Puis elle persuade Châtelin qu'ils sont réciproquement amoureux, mais qu'il hésite à l'épouser par peur du qu'en-dira-t-on, étant donné leur différence d'âge. Il finit par céder et l'épouse malgré la réprobation de Mme Châtelin mère et de la vieille servante Mme Jules, qui voient en Catherine une nouvelle Gabrielle, femme qu'elles détestaient.
L'objectif de Catherine était de se marier afin d'avoir une meilleure situation pour aider sa mère, qui est toujours en vie, en réalité, et venue à Paris, et d'être la seule héritière de Châtelin. Mais Gabrielle, femme déchue et droguée, réclame toujours plus d'argent. Les deux femmes élaborent un nouveau plan : éliminer Châtelin. Catherine devient la maîtresse de Gérard et, prétextant la brutalité de Châtelin envers elle, lui demande de l'aider à le tuer afin de toucher l'héritage plus rapidement.
Mais les choses ne vont pas du tout se terminer comme prévu... (Wikipédia)
Voici peut-être le film le plus pessimiste de Duvivier, le peintre de la noirceur de la nature humaine.
Des garces, il n'en manque pas dans l’œuvre de ce cinéaste: les personnages incarnés par Viviane Romance dans La Belle équipe et dans Panique, par Mireille Balin dans Pépé le Moko, par Nadja Tiller dans La Chambre ardente, par Catherine Rouvel dans Chair de Poule en sont de sacrées!
Mais là, le personnage de Catherine incarné par Danièle Delorme les bat à plate couture! Et sa mère ne vaut pas mieux! Les pauvres Gabin et G. Blain sont manipulés comme c'est pas possible.
Un film hautement recommandable, comme la plupart des films de Duvivier...
Deux visages de la noirceur humaine:
La mère (Lucienne Bogaert).
Et la fille (Danièle Delorme).
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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