L'inspecteur ne renonce jamais. The Enforcer. 1976. James Fargo.

[Rex Lee]

Harry Callahan, que l'on ne présente plus, combat cette fois un groupe terroriste appelé la Force de Frappe du Peuple, dont le chef, Maxwell, vétéran du Vietnam, est un psychopathe très dangereux. Comme toujours, les méthodes expéditives de l'inspecteur ne plaisent pas à sa hiérarchie qui, comme il se doit, lui met des bâtons dans les roues. Le maire de San Francisco ayant été enlevé, Harry se rend à Alcatraz où Maxwell le retient.  La suite, vous la devinez ou vous vous en souvenez!


Il s'agit là du troisième opus de la série des Dirty Harry qui en compte cinq.
On retrouve dans ce polar musclé tous les ingrédients qui ont fait le succès du film de Siegel en 1971, film que la presse de l'époque, je m'en souviens, a descendu en flèche.  Alors oui, Callahan est un brin macho, oui, il sort son 44 pour un oui, pour un non, oui, il en fait usage...Et ça fonctionne!
La séquence finale, tournée dans la prison d'Alcatraz désaffectée, est particulièrement réussie:

[old timer]

J'ai toujours eu un faible pour ce troisième Dirty Harry car il joue beaucoup plus sur l'humour, du fait que Callahan se voit adjoindre une coéquipière (Tyne Daly, de la série policière "Cagney & Lacey", ni badass ni canon, une femme tout à fait ordinaire) contre son gré, et donc sur qui il va râler pendant tout le film et la sauver des méchants à la fin bien entendu. On n'est pas chez #Metoo, c'est les années 70 !