Les Raisins de la colère. The Grapes of Wrath. 1940. John Ford.
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Les Raisins de la colère. The Grapes of Wrath. 1940. John Ford.
Aux États-Unis, en 1930, la Grande Dépression frappe de plein fouet de nombreux petits propriétaires. La famille Joad, comme tant d'autres, se trouve plongée dans la misère lorsqu'elle est expropriée par les banques. Elle n'a d'autre alternative que de quitter l'Oklahoma pour se rendre, à bord d'un vieux camion, en Californie où le travail ne manque pas. Commence alors un long périple au cours duquel Tom, le fils ainé, est confronté à la pauvreté et à l'agressivité de la population des états qu'il traverse avec le siens. Arrivés à "la terre promise", c'est encore pire...
Est-il nécessaire de préciser que c'est là un classique du 7e art?
Et que John Ford a formidablement mis en images le roman de Steinbeck, publié en 1939?
Je viens de le revoir en:
et je trouve qu'il a fort bien vieilli. La force du propos n' y est sans doute pas pour rien, notre société produisant actuellement de nombreux laissés-pour-compte.
J'ajoute que les prises de vues de ce road-movie (l'un des premiers, probablement) sont particulièrement réussies:
Enfin, la distribution, remarquable, comprend ces deux-là:
Henry Fonda et John Carradine, acteurs fordiens.
Les autres ne sont pas en reste, notamment l'actrice interprétant le rôle de la mère.
Ah, j'allais oublier. Au détour d'une rue, on croise un autre acteur fordien: Ward Bond.
Un grand film à voir et à revoir.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Les Raisins de la colère. The Grapes of Wrath. 1940. John Ford.
Une grande réussite assurément. On y retrouve effectivement pas mal de grands seconds rôles de l'époque (Jane Darwell, la mère, Charley Grapwin, le père, qu'on retrouvera dans "la route du tabac")) ou d'acteurs "fordiens" comme ceux que tu as cité auxquels j'ajoute Russell Simspon, le grand sec qu'on voit dans presque tous ses films (et plein d'autres westerns de cette période d'ailleurs):
A cette époque John Ford est au zénith, il enchaine ses meilleurs films à la FOX: Vers sa destinée, Les raisins de la colère, Sur la piste des mohawks, Les hommes de la mer, La route du tabac, Qu'elle était verte ma vallée... Quelle série !
J'ai récemment vu sur ARTE un documentaire sur le livre qui a été un vrai phénomène de société à sa sortie, un succès énorme lié à un changement d'époque (le New Deal de Roosevelt commence à faire effet, les idées progressistes triomphent...) Mais naturellement c'est la guerre qui va vraiment mettre fin à la crise...
A cette époque John Ford est au zénith, il enchaine ses meilleurs films à la FOX: Vers sa destinée, Les raisins de la colère, Sur la piste des mohawks, Les hommes de la mer, La route du tabac, Qu'elle était verte ma vallée... Quelle série !
J'ai récemment vu sur ARTE un documentaire sur le livre qui a été un vrai phénomène de société à sa sortie, un succès énorme lié à un changement d'époque (le New Deal de Roosevelt commence à faire effet, les idées progressistes triomphent...) Mais naturellement c'est la guerre qui va vraiment mettre fin à la crise...
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Les Raisins de la colère. The Grapes of Wrath. 1940. John Ford.
Film découvert très jeune à la télé, en famille. Il y avait comme une connexion pour ce sujet. Ma mère devant se débrouiller seule avec huit mioches à nourrir.
En cette époque on ignorait que ce film diffusé en français était plus court que la version originale. Je me rattrapais plus tard avec le DVD.
Bien sûr, je ne peux qu'approuver les commentaires précédents de Rex et Old Timer...autant pour l'oeuvre littéraire de John Steinbeck, que le traitement cinéma qu'en a fait John Ford.
Je me demande si ce type d'oeuvre en noir & blanc toucherait encore un jeune public d'aujourd'hui, assez blasé, et qui peux voir autant de documents sur les miséreux à travers ce monde informatisé?
En cette époque on ignorait que ce film diffusé en français était plus court que la version originale. Je me rattrapais plus tard avec le DVD.
Bien sûr, je ne peux qu'approuver les commentaires précédents de Rex et Old Timer...autant pour l'oeuvre littéraire de John Steinbeck, que le traitement cinéma qu'en a fait John Ford.
Je me demande si ce type d'oeuvre en noir & blanc toucherait encore un jeune public d'aujourd'hui, assez blasé, et qui peux voir autant de documents sur les miséreux à travers ce monde informatisé?
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