Libre comme le vent. Saddle the Wind. 1957. Robert Parrish.
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Libre comme le vent. Saddle the Wind. 1957. Robert Parrish.
Une fine gâchette de l'Ouest rangée des voitures coulerait des jours heureux dans son ranch si son jeune frère ne lui causait bien des soucis. Tout d'abord, il ramène à la maison une chanteuse de cabaret pour l'épouser; ensuite, il abat un homme dans un saloon et enfin, il tue un fermier et blesse le riche propriétaire du coin. Imbibé d’alcool, le voilà qui veut être le maître de la vallée. C'est en trop pour le frère ainé!
Bon western qui doit beaucoup à:
De beaux paysages...
Des scènes où la tension monte...
La présence de John Cassavetes qui interprète un jeune homme fou du révolver, psychotique et imprévisible.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Libre comme le vent. Saddle the Wind. 1957. Robert Parrish.
On peut le voir ici :
https://www.youtube.com/watch?v=GatvTkeq7nI
en allemand.
Existe en DVD. (VF)
Inoubliable Julie London.
https://www.youtube.com/watch?v=GatvTkeq7nI
en allemand.
Existe en DVD. (VF)
Inoubliable Julie London.
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Libre comme le vent. Saddle the Wind. 1957. Robert Parrish.
J'adore ce film découvert il y a 10 ans (grâce à un DVD allemand à l'époque), aujourd'hui disponible en France:
C'est un film sur un ado rebelle qui fait bien suer tout le monde, et le moins qu'on puisse dire c'est que le film n'est pas de son côté. C'est donc le contraire "la fureur de vivre" sorti à l'époque, c'est un film très traditionnel et très anti-jeunes: seuls les adultes sont responsables, raisonnables et leur message aux jeunes, c'est soit tu te calmes soit tu te casses mais tu as tort. Dans d'autres films le fils rebelle est abattu pas son père ou son frère, là il leur en épargne la peine mais le résultat est le même. l'ordre social et familial est rétabli quand le fauteur de trouble a disparu. Dans le contexte du cinéma actuel jeuniste et calibré pour les ados ce film fait figure de document historique sur des mentalités révolues, celles du XIXème siècle encore vivaces dans les années 50.
A part ça bien sûr en plus les images en scope sont superbes, les acteurs tous parfaits (j'adore Robert Taylor dans le western et sa sobriété habituelle face à un Cassavetes tout en grimaces est d'autant plus efficace ici!) et la musique mémorable. Un très grand western par le réalisateur du célèbre "l'aventurier du Rio Grande", autre incontournable avec Mitchum
C'est un film sur un ado rebelle qui fait bien suer tout le monde, et le moins qu'on puisse dire c'est que le film n'est pas de son côté. C'est donc le contraire "la fureur de vivre" sorti à l'époque, c'est un film très traditionnel et très anti-jeunes: seuls les adultes sont responsables, raisonnables et leur message aux jeunes, c'est soit tu te calmes soit tu te casses mais tu as tort. Dans d'autres films le fils rebelle est abattu pas son père ou son frère, là il leur en épargne la peine mais le résultat est le même. l'ordre social et familial est rétabli quand le fauteur de trouble a disparu. Dans le contexte du cinéma actuel jeuniste et calibré pour les ados ce film fait figure de document historique sur des mentalités révolues, celles du XIXème siècle encore vivaces dans les années 50.
A part ça bien sûr en plus les images en scope sont superbes, les acteurs tous parfaits (j'adore Robert Taylor dans le western et sa sobriété habituelle face à un Cassavetes tout en grimaces est d'autant plus efficace ici!) et la musique mémorable. Un très grand western par le réalisateur du célèbre "l'aventurier du Rio Grande", autre incontournable avec Mitchum
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Libre comme le vent. Saddle the Wind. 1957. Robert Parrish.
Diffusé sur ARTE prochainement:
Mercredi 7 février à... 13h35 (tant pis pour ceux qui bossent!)
Dimanche 11 février à... 9h 20 ! Et non, ce n'est pas un gag.
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt le dimanche!
Mercredi 7 février à... 13h35 (tant pis pour ceux qui bossent!)
Dimanche 11 février à... 9h 20 ! Et non, ce n'est pas un gag.
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt le dimanche!
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Libre comme le vent - Saddle the Wind - 1957 - Robert Parrish
Un western vu et revu que je viens de revoir encore avec beaucoup de plaisir.
Je ne m'en lasse pas malgré ses défauts ( notamment tous les plans refaits en studio pour rajeunir Robert Taylor ).
Il baigne dans une atmosphère unique faite d'un mélange de violence et d'humanité, de sauvagerie et de civilisation, suggéré dès le début du film quand Tony ( John Cassavetes ) revient de la ville avec une jolie fille mais aussi avec un révolver rutilant.
Et puis il y a les magnifiques paysages du Colorado, la délicieuse chanson de Julie LONDON ( " Parfois j'aimerais seller le vent et te rejoindre là où tu es " ) et ses robes de toutes les couleurs qui détonnent joyeusement dans un ranch.
Il y a aussi des répliques inoubliables ; celle de Joan ( Julie London ) à Steve ( Robert Taylor ) qui lui demande d'où elle vient : " d'un peu partout " répond-elle ; ou celle de Steve à Tony : " dans un duel il y en a un qui finit au bar et paye sa tournée et un autre dont le nom est gravé sur une pierre tombale " ; une belle maxime pour les pistoleros !
Je ne m'en lasse pas malgré ses défauts ( notamment tous les plans refaits en studio pour rajeunir Robert Taylor ).
Il baigne dans une atmosphère unique faite d'un mélange de violence et d'humanité, de sauvagerie et de civilisation, suggéré dès le début du film quand Tony ( John Cassavetes ) revient de la ville avec une jolie fille mais aussi avec un révolver rutilant.
Et puis il y a les magnifiques paysages du Colorado, la délicieuse chanson de Julie LONDON ( " Parfois j'aimerais seller le vent et te rejoindre là où tu es " ) et ses robes de toutes les couleurs qui détonnent joyeusement dans un ranch.
Il y a aussi des répliques inoubliables ; celle de Joan ( Julie London ) à Steve ( Robert Taylor ) qui lui demande d'où elle vient : " d'un peu partout " répond-elle ; ou celle de Steve à Tony : " dans un duel il y en a un qui finit au bar et paye sa tournée et un autre dont le nom est gravé sur une pierre tombale " ; une belle maxime pour les pistoleros !
Faja- Enzo G. Castellari
- Messages : 270
Date d'inscription : 10/10/2021
Age : 74
Localisation : Nouvelle-Calédonie
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