Ennio Morricone en concert

[Breccio]

Et voilà. Il vient dans ma bonne ville de Toulouse, le samedi 14 mars pour être précis.
J'ai ma place.
Vu la critique de son concert à Londres ce mois-ci, c'est un peu une tournée d'adieux, avec priorité donnée à des compositions méditatives et mélancoliques.
Mais il finit quand même par "The Ecstasy of Gold", et si on insiste bien pour les rappels, il le fait une seconde fois.
B.

[higgins]

vu à Nice hier !  salle remplie (mais pas ouverte entièrement) à la salle nikaia, douze ans que j'attendais ça ! cf. La dernière tournée annulée , sinon effectivement beaucoup de titres mélancoliques mais bon dieu que c'est bon....  trois rappels....  87 ans quand même le bougre  
http://www.lepoint.fr/musique/videos-ennio-morricone-il-etait-une-fois-bercy-05-02-2014-1788088_38.php
pas de film docu par contre...

[Breccio]

pas de film docu par contre...

Tu veux dire: pas de projection d'extraits de films pendant le concert?
B

[higgins]

pas de film docu par contre...

Tu veux dire: pas de projection d'extraits de films pendant le concert?
B

non l'article du point précise qu'il y a eu la diffusion d'un docu de 30' avant le concert à Paris Bercy...

[Breccio]

Bon, j'en reviens et c'était somptueux.
Capacité du Zénith de Toulouse: 5000 places. C'était plein.
Durée du concert: environ deux heures et demie, en comptant l'entracte de vingt minutes et les rappels.
Les musiciens: Orchestre national symphonique tchèque
Les choeurs: Oradea Philharmonic (roumain) et Csokonai Szhinsaz (hongrois); j'ai compté en tout trente chanteurs et quarante-cinq chanteuses
Soprano: Susanna Rigacci, qui accompagne le maestro depuis quelques années (elle était déjà présente lors du concert de Munich en 2004, qui a donné lieu à un DVD).
Pas de docu avant le concert, pas de projection d'extraits de films (mais il suffisait de fermer les yeux); mise en scène très dépouillée: grâce à l'éclairage, le rideau tendu derrière l'orchestre changeait de couleur pour signaler le changement de partie.
Comme on nous a distribué une feuille détaillant le programme, je peux vous en donner une idée.

1re partie: Vie et légende
-- Les Incorruptibles (thème principal)
-- Il était une fois en Amérique (trois morceaux, mais pas de flûte de Pan)
-- 1900 (un morceau)

2e partie: Partitions diverses
-- H2S (un morceau)
-- Le Clan des Siciliens (thème principal)
-- Disons, un soir à dîner (deux morceaux)
-- Maddalena (un morceau)

3e partie: Mythe et modernité dans le cinéma de Sergion Leone (entrée en scène de Susanna Rigacci)
-- Le Bon, la Brute et le Truand (thème principal)
-- Il était une fois dans l'Ouest (thème de Jill)
-- Il était une fois la révolution (thème principal)
-- The Ecstasy of Gold (du film Le Bon, la Brute et le Truand)
exit Susanna Rigacci

Entracte

4e partie (titre nom indiqué--sans doute une coquille)
-- Chi Mai (du film Le Profesnesionel)
-- Cinema Paradisio (deux morceaux)
-- Malena (un morceau)

5e partie: Cinéma social
-- La Bataille d'Alger (thème principal)
-- Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (thème principal)
-- Sostiene Pereira (un morceau)
-- La classe ouvrière va au paradis (un morceau)
-- Outrages (un morceau)
-- Abolisson (du film Queimada)

6e partie: Mission (le bouquet final)
-- Mission (trois morceaux)

Rappels
-- Chi Mai (du film Le Professionnel)
-- The Ecstasy of Gold (du film Le Bon, la Brute et le Truand)--retour de Susanna Rigacci
-- On Earth as It is in Heaven (un des trois morceaux de Mission)

Je mets "thème principal" lorsque c'est précisé sur mon mini-programme ou lorsque je l'ai reconnu, mais il y en a peut-être d'autres, pour les films que je connais peu ou pas du tout.
De même, je donne les titres de films tels quels--certains sont peut-être inédits en France (c'est le cas de H2S, par exemple).
Tout bien considéré, la critique du concert londonien est un peu trompeuse: loin d'être exclusivement placé sous le signe de la méditation, ce concert présente toute la palette du maestro, des compositions épiques à d'autres plus intimistes, des prouesses mélodiques aux morceaux plus hachés, du sentimental au brutal. Et pour un orchestre, je pense, ce doit être l'idéal de travailler avec Morricone, tous les types de musiciens (cordes, vents, percussions, etc) ayant l'occasion de briller. Régulièrement, Morricone invitait le premier violon, les deux trompettistes (quel coffre!), les guitaristes, etc, à se lever pour recevoir leur part d'applaudissements. Et si Susanna Rigacci n'avait pas réalisé avant ce soir qu'elle était une diva, je crois que c'est fait.
Le maestro m'a semblé relativement en forme. Certes, il ne restait pas debout tout le temps--un siège qu'une sorte de paravent dissimulait au public lui permettait de se reposer de temps à autre. Mais les rappels (trois standing ovations, une autre ayant précédé l'entracte) semblent l'avoir ragaillardi et c'est debout qu'il a dirigé le troisième rappel.
J'étais assez près de l'orchestre et je voyais le maestro de trois-quarts dos quand il dirigeait. Lors de certains mouvements, j'ai distingué une ligne horizontale reliant ses épaules sous la veste. Il n'est pas impossible qu'il ait porté un corset pour renforcer son dos.
Je pense qu'en partant, il a compris que cinq mille personnes lui avaient envoyé une déclaration d'amour.

[higgins]

voilà le programme manque un petit faccia a faccia ou mon nom est personne
à noter que les concerts de l'année 2015 il est parfois debout,à Nice il est resté assis jusqu'au 3éme rappel la tournée commence a être éprouvante apparemment....

[Sancho Perez]

Vu hier soir à Lille et c'était un moment de pur bonheur !

Par contre, coquille dans l'article de la Voix du Nord (voir ICI ) ! Ils disent que la soprano était Csokonai Shinhaz et non pas Susanna Rigacci !

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