Le diable dans la peau - Hell Bent For Leather 1960 - George Sherman -

[Richards]

Synopsis Télérama:

Clay Santell, cow-boy, est obligé de s'arrêter dans le petit village de Sutterville après s'être fait voler son cheval. Sur place, il est rapidement confondu avec Travers, la terreur locale. Les habitants se ruent donc sur le malheureux et le livrent au shérif. Celui-ci, plein d'ambition et lassé de courir après un criminel insaisissable, décide d'éliminer Santell. Pour se sortir de cette situation fatale, Clay Santell est obligé de s'enfuir. Au passage, il emmène Janet Gifford, qui lui servira d'otage. La jeune femme ne tarde pas à comprendre que Santell est innocent des crimes dont on l'accuse...


A mon avis:

Une série B parfaite.
Un scénario bien ficelé, une action sans aucun temps mort, de très beaux paysages et un personnage féminin intéressant sont autant de bonnes raisons pour voir ce western qui fait penser aux meilleurs Boetticher.

Une réussite.


Deux des atouts de ce film:

-Les lieux de tournage:










-Felicia Farr: un beau personnage.

[Personne]

C'est de l'excellente série B, qui utilise à merveille les décors naturels de Lone Pine!

Combien de billets aller-retour pour Lone Pine au fait?

[old timer]

Egalement l'un de mes films préférées d'Audie !

A cause des paysages sublimes en cinémascope, ainsi qu'à l'étonnante et minuscule ville en plein désert (qui fait penser à celle vue dans "la fureur des hommes"); pour Felicia Farr aussi bien sûr, et Stephen Mcnally en marshall sans scrupules mais aussi pour l'originalité du thème.

C'est un western-poursuite traditionnel dans la filmo d'Audie Murphy mais ici complètement Hitchcockien dans son contenu: un innocent est pris pour un criminel et poursuivi à tort, il doit fuir pour sauver sa peau mais en même temps essayer de s'innocenter en retrouvant le vrai coupable - et il sera aidé dans sa tâche par une jeune femme au départ hostile puis peu à peu complice de sa cause...
C'est le schéma de base des meilleurs Hitchcock, depuis "Jeune et innocent", "Les 39 marches" jusqu'à "La mort aux trousses" , et ça marche quelque soit le contexte (western, espionnage, Angleterre...) puisqu'on s'identifie très fort au héros dès le départ et qu'on vibre avec lui jusqu'à la fin du film!

[Rex Lee]

Très bon western, en effet. Temps, espace et action sont très resserrés et renforcent la tension dramatique qui va crescendo.
Le final est superbe et, pour une fois, pas de roucoulade avec violon.

J'ajoute ces deux documents que l'on trouve facilement sur Internet:

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