Les espions- 1957 - Henri-Georges Clouzot

[MARCHAND]

L'histoire : Pendant la guerre froide, un psychiatre miteux qui tient une clinique à Maison-Lafitte accepte la proposition de recevoir un mystérieux malade contre 5 millions de francs. Il se trouve alors au milieu d'une invasion d'espions de tous bords, dont il est impossible de savoir pour qui ils travaillent...

Mon avis : Un bon Clouzot en noir et blanc qui a dû servir d'inspiration à Georges Lautner pour ses films parodiques. Même si celui-ci est sérieux, il contient une bonne dose d'humour notamment par la prestation de l'excellent Peter Ustinov et quelques vraies gueules de l'époque.

Pour le voir: Pas de dvd chez nous, vu sur un enregistrement vf sous-titré anglais, une autre manière de réviser son anglais

[MARCHAND]

Une autre affiche !

[Richards]

On peut le voir facilement en ce moment et il ne faut pas s'en priver car ce film est très bon.
Mais à réserver à un public averti: toutes les scènes ou presque sont en intérieur-nuit et le rythme est relativement lent. Mais je n'ai pas vu passer les deux heures.
Curd Jurgens n'a que deux ou trois scènes et il doit être à l'écran une dizaine de minutes, même si son personnage est essentiel.
Le rôle principal est tenu par Gérard Séty qui incarne le docteur Malic.
Peter Ustinov et Sam Jaffe sont deux espions ennemis et font jeu égal.
Quant à Véra Clouzot, elle joue à merveille Lucie, une pensionnaire de la maison du docteur...

[cyberpunk]

une clinique à Maisons Laffitte ? Celle où je suis né ?

[MARCHAND]

C'est celle près du champ de course ? i

[cyberpunk]

oui

[MARCHAND]

C'est pas celle du film mais j'ai fréquenté celle du champ de course... pour mon fils ainé
Fin du HS

[Rex Lee]

Après avoir vu ce film, je suis allé acheter du pain et je me suis demandé si la boulangère, que je n'avais jamais vue, n'était pas une espionne.
Car Clouzot qui a réalisé son film en pleine guerre froide nous livre une œuvre kafkaïenne dans laquelle se mêlent paranoïa et absurde (L'absurde selon Camus).
Et cela s'avère passionnant, d'autant que le scénario, la mise en scène et l'interprétation sont jubilatoires.



Véra Clouzot






Une curiosité: face à Véra Clouzot, le jeune Patrick Dewaere  qui est crédité ici sous le nom de Patrick Maurin.

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