On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
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On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
On l'appelle Spirito Santo (Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo) d'Anthony Ascott (Giuliano Carnimeo) avec Gianni Garko et Cris Huerta, 1971.
Pour les amateurs de parodie, de délire mais malheureusement aussi de Trinita...
Deux impressions dominent quant à ce Spirito Santo : la première c’est que l’histoire est assez réussie (Federico De Urrutia (Mais si : Les 4 desperados, Le pistolero de l’Ave Maria)… et Tito Carpi, évidemment), que les gags s’enchaînent à vitesse « grand V » et que les surprises ne manquent pas. Néanmoins, la deuxième c’est que ben parfois, c’est quasiment du Trinita…
Mexique. Spirito Santo cherche une mine d’or dont il a obtenu la concession. En enquêtant sur l’endroit exact de l'emplacement de la mine, il rencontre un idéaliste politique et sa fille. Ces derniers désirent engager Spirito Santo dans la lutte révolutionnaire. Celui-ci n’en a cure et décide de poursuivre son chemin, jusqu’à ce qu’il apprenne que le Président mexicain actuel, Ubarte, cherche lui aussi la mine d’or. Bientôt, le seul homme connaissant l’emplacement de la mine se fait enlever par Ubarte, et Spirito Santo rejoint les révolutionnaires pour combattre le Président et surtout pour libérer son informateur…
Voir un film d’Anthony Ascott, c’est retrouver une équipe qui a tourné près de 10 films ensemble. C’est ainsi qu’évidemment Rick Boyd, Nello Pazzafini, Franco Pesce, Cris Huerta, Pietro Cercarelli, Fortunato Arena sont une fois de plus réunis. Enzo G. Castellari a Franco Nero, Ascott a Georges Hilton ou Gianni Garko. Ici, c’est Garko qui a été choisi, de par l’anti-Sartanisme du héros. (j'invente des mots, je me fais plaisir )
Car Spirito Santo c’est Monsieur Propre©. IL est tout de beige clair vêtu, sur un cheval blanc, avec une colombe sur l’épaule. Il a chapeau de paille type « Louisiane », et des P38 en guise de derringer. Il est impeccable du début à la fin, se téléporte (même si cela n’est pas explicitement montré) et est omniscient, tout comme Sartana.
Le film a le cul entre deux chaises. On est parfois dans la vraie parodie, c’est-à-dire que le contexte western sert l’histoire et n’est pas seulement une tenture d’arrière-plan. C’est par exemple cette jeune fille idéaliste prête à faire la révolution à tout moment, qui essaye à tout prix d’engager Santo (on aura ici fait le rapprochement avec le personnage féminin de Compañeros de Corbucci). Parfois en revanche c’est de la farce baffes-bruitages-déguisements, qui s’ils amusent Cris Huerta, auraient tendance à nous faire fuir.
Soit c’est de la grosse baffe, soit c’est de la mitrailleuse, ce qui va ravir l’ami Tepepa car l’armée mexicaine en prend encore pour son grade ! Garko réalise d’ailleurs le fantasme dit "de Franco Nero" (porter une gatling à bout de bras et dézinguer ses adversaires avec un sourire carnassier). La Cène de la Bible est parodiée également (voir capture), les blagues parsèment le film, l’ironie et le cynisme aussi : Santo est une vraie enflure.
Pour comparer avec des films que personne n’a vu, le film est moins bon qu’On m’appelle Alléluia, et meilleur que Le retour d’Alléluia.
La musique de Nicolai (œuf corse), est franchement entraînante : « Moi aussi je veux faire la Révolution », se dit-on alors… Une bonne partition, pas trop parodique, vraiment style « fiesta mexicaine » agrémentée de Révolution, puisque le morceau générique s’appelle Libertad.
La réalisation d’Anthony Ascott est assez banale, voir décevante, il a fait beaucoup mieux : le scénario jouant pour lui au niveau des gags visuels, il ne s’est pas foulé pour les mettre en images. Moins de chorégraphie de la mort, notamment. Un peu dommage. Le zoom comme d’habitude est omniprésent, mais comme pour une fois il ne tourne que peu caméra à l’épaule, c’est supportable.
De plus, la bonne humeur est communicative, car tout le monde prend son pied à tourner ce film qui sort vraiment de l’ordinaire et le spectateur s'y trouve absorbé malgré les défauts du film.
Pour conclure, car il le faut bien, voilà un film bancal. Il a de bons côtés et c’est dommage qu’il faille se fader les mauvais pour en profiter… Reste un bon divertissement. On aurait pu avoir une réussite.
Où le voir ? Pour ma part, VHS italienne au format, durée intégrale. En italien donc. UN DVD espagnol est sorti, je ne crois pas qu'il ait des sous-titres. En Italie, la sortie est annoncée.
Pour les amateurs de parodie, de délire mais malheureusement aussi de Trinita...
Deux impressions dominent quant à ce Spirito Santo : la première c’est que l’histoire est assez réussie (Federico De Urrutia (Mais si : Les 4 desperados, Le pistolero de l’Ave Maria)… et Tito Carpi, évidemment), que les gags s’enchaînent à vitesse « grand V » et que les surprises ne manquent pas. Néanmoins, la deuxième c’est que ben parfois, c’est quasiment du Trinita…
Mexique. Spirito Santo cherche une mine d’or dont il a obtenu la concession. En enquêtant sur l’endroit exact de l'emplacement de la mine, il rencontre un idéaliste politique et sa fille. Ces derniers désirent engager Spirito Santo dans la lutte révolutionnaire. Celui-ci n’en a cure et décide de poursuivre son chemin, jusqu’à ce qu’il apprenne que le Président mexicain actuel, Ubarte, cherche lui aussi la mine d’or. Bientôt, le seul homme connaissant l’emplacement de la mine se fait enlever par Ubarte, et Spirito Santo rejoint les révolutionnaires pour combattre le Président et surtout pour libérer son informateur…
Voir un film d’Anthony Ascott, c’est retrouver une équipe qui a tourné près de 10 films ensemble. C’est ainsi qu’évidemment Rick Boyd, Nello Pazzafini, Franco Pesce, Cris Huerta, Pietro Cercarelli, Fortunato Arena sont une fois de plus réunis. Enzo G. Castellari a Franco Nero, Ascott a Georges Hilton ou Gianni Garko. Ici, c’est Garko qui a été choisi, de par l’anti-Sartanisme du héros. (j'invente des mots, je me fais plaisir )
Car Spirito Santo c’est Monsieur Propre©. IL est tout de beige clair vêtu, sur un cheval blanc, avec une colombe sur l’épaule. Il a chapeau de paille type « Louisiane », et des P38 en guise de derringer. Il est impeccable du début à la fin, se téléporte (même si cela n’est pas explicitement montré) et est omniscient, tout comme Sartana.
Le film a le cul entre deux chaises. On est parfois dans la vraie parodie, c’est-à-dire que le contexte western sert l’histoire et n’est pas seulement une tenture d’arrière-plan. C’est par exemple cette jeune fille idéaliste prête à faire la révolution à tout moment, qui essaye à tout prix d’engager Santo (on aura ici fait le rapprochement avec le personnage féminin de Compañeros de Corbucci). Parfois en revanche c’est de la farce baffes-bruitages-déguisements, qui s’ils amusent Cris Huerta, auraient tendance à nous faire fuir.
Soit c’est de la grosse baffe, soit c’est de la mitrailleuse, ce qui va ravir l’ami Tepepa car l’armée mexicaine en prend encore pour son grade ! Garko réalise d’ailleurs le fantasme dit "de Franco Nero" (porter une gatling à bout de bras et dézinguer ses adversaires avec un sourire carnassier). La Cène de la Bible est parodiée également (voir capture), les blagues parsèment le film, l’ironie et le cynisme aussi : Santo est une vraie enflure.
Pour comparer avec des films que personne n’a vu, le film est moins bon qu’On m’appelle Alléluia, et meilleur que Le retour d’Alléluia.
La musique de Nicolai (œuf corse), est franchement entraînante : « Moi aussi je veux faire la Révolution », se dit-on alors… Une bonne partition, pas trop parodique, vraiment style « fiesta mexicaine » agrémentée de Révolution, puisque le morceau générique s’appelle Libertad.
La réalisation d’Anthony Ascott est assez banale, voir décevante, il a fait beaucoup mieux : le scénario jouant pour lui au niveau des gags visuels, il ne s’est pas foulé pour les mettre en images. Moins de chorégraphie de la mort, notamment. Un peu dommage. Le zoom comme d’habitude est omniprésent, mais comme pour une fois il ne tourne que peu caméra à l’épaule, c’est supportable.
De plus, la bonne humeur est communicative, car tout le monde prend son pied à tourner ce film qui sort vraiment de l’ordinaire et le spectateur s'y trouve absorbé malgré les défauts du film.
Pour conclure, car il le faut bien, voilà un film bancal. Il a de bons côtés et c’est dommage qu’il faille se fader les mauvais pour en profiter… Reste un bon divertissement. On aurait pu avoir une réussite.
Où le voir ? Pour ma part, VHS italienne au format, durée intégrale. En italien donc. UN DVD espagnol est sorti, je ne crois pas qu'il ait des sous-titres. En Italie, la sortie est annoncée.
Sartana- Enzo G. Castellari
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Alors moi , je m'attendais à une farce trinitesque...Eh bien , certes , il y a tout ce que signale Sartana mais cela passe plutôt bien ! Et vous me connaissez , moi , les westerns comiques , ce n'est pas ma tasse de thé ! Ce que je veux dire ,c'est que ce n'est jamais lourd . Visuellement , bien sûr , car j'ai vu le film en version anglaise sans sous-titres . Et c'est bavard , très bavard . Rarement vu un western aussi bavard ! Je n'ai pas compris une seule phrase du dialogue . Heureusement que j'avais lu le résumé de Sartana avant , ce qui m'a permis de suivre les aventures de Spirito Santo . Doit pas être facile à sous-titrer , celui-là !
Sartana ( encore ! ) signale 2 clins d'oeil à COMPANEROS : la mitrailleuse que Spirito Santo porte à bout de bras et le personnage de la bellissime Pilar Velasquez . J'en vois au moins deux autres : un soldat mexicain ( Furio Meniconi ) "torturé" par la colombe de Spirito Santo et les prostituées qui entrent dans le fort en chariot , sorte de cheval de Troie ...En cherchant bien , on pourrait peut-être en trouver d'autres .
Sans doute pas un film parfait mais on passe un bon moment.
Sartana ( encore ! ) signale 2 clins d'oeil à COMPANEROS : la mitrailleuse que Spirito Santo porte à bout de bras et le personnage de la bellissime Pilar Velasquez . J'en vois au moins deux autres : un soldat mexicain ( Furio Meniconi ) "torturé" par la colombe de Spirito Santo et les prostituées qui entrent dans le fort en chariot , sorte de cheval de Troie ...En cherchant bien , on pourrait peut-être en trouver d'autres .
Sans doute pas un film parfait mais on passe un bon moment.
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Garko , tout de blanc vêtu....L'antithèse de Sartana ?
Pilar Velasquez
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - Giuliano Carnimeo - 1971
Gianni Garko
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stéphane- Michele Lupo
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
J'ai reçu la nouvelle version de Titanus Wild West (Italie).
Format Image: 1.85:1
Langue: Italien
Sous-titres: Aucun
La qualité d'image est vraiment bonne. Je pense que la meilleure version de ce film.
Fortunato Arena (prochaine) - Poldo Bendandi (centre) - Nello Pazzafini (droit)
Format Image: 1.85:1
Langue: Italien
Sous-titres: Aucun
La qualité d'image est vraiment bonne. Je pense que la meilleure version de ce film.
Fortunato Arena (prochaine) - Poldo Bendandi (centre) - Nello Pazzafini (droit)
Dernière édition par El Puro le Mer 10 Nov - 19:57, édité 3 fois
El Puro- Michele Lupo
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Anthony Ascott a toujours eu du goût pour la tenue vestimentaire de ses personnages, tous hauts en couleur et tous aussi géniaux. J'ai un faible pour ce Spirito Santo, tout de blanc vêtu.
Cimetière- Léon Klimosky
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Un film où on donne aux poules de la dynamite en poudre en lieu et place
de graines, pour avoir des oeufs explosifs, ne peut pas être mauvais !
Tu verrais cette omelette, une explosion gastronomique !!!
Bon allez j'y retourne !!!
de graines, pour avoir des oeufs explosifs, ne peut pas être mauvais !
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_________________
Edocle- Sergio Leone
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Pour du bavard, c'est du bavard !Rex Lee a écrit: Et c'est bavard , très bavard . Rarement vu un western aussi bavard ! Je n'ai pas compris une seule phrase du dialogue . Heureusement que j'avais lu le résumé de Sartana avant , ce qui m'a permis de suivre les aventures de Spirito Santo . Doit pas être facile à sous-titrer , celui-là !
Voilà un western qui doit avoir dans les 2 000 lignes de dialogues, ce qui change des 700/800 habituelles !
Les italiens se sont régalés dans la post synchro. et le débit est élevé.... la bande son du DVD italien est
parfaite et comme ce film est sortie en salle en France, on peut toujours rêver...
En attendant,
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Edocle- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
2000 lignes, c'est une punition !
MARCHAND- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
... sauf pour le Saint-Esprit....MARCHAND a écrit:2000 lignes, c'est une punition !
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
J'adore ce film révolutionnaire avec un trésor à la clé. Normal vu que c'est Tito Carpi au scénario.
Le scénario est vraiment excellent avec plein de bonnes trouvailles (le coup des oeuf, la torture avec Aquila..), c'est violent aussi et plein d'humour.
Bref, du très bon Carnimeo !!!!
A voir et à revoir !!!
Le scénario est vraiment excellent avec plein de bonnes trouvailles (le coup des oeuf, la torture avec Aquila..), c'est violent aussi et plein d'humour.
Bref, du très bon Carnimeo !!!!
A voir et à revoir !!!
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Localisation : Angers
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Une autre image de ce film :
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
L'affiche VF
http://www.encyclocine.com/index.shtml?menu=72608&film=16760
http://www.encyclocine.com/index.shtml?menu=72608&film=16760
claudeclaude- Léon Klimosky
- Messages : 103
Date d'inscription : 01/12/2011
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Une question pour nos amis italophone! Comment se traduirait le titre original? Je comprends chaque mot individuellement mais je ne saisis pas le sens de la phrase!
Sancho Perez- Sergio Sollima
- Messages : 630
Date d'inscription : 01/04/2012
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Si j'avais eu à franciser le titre, j'aurais mis :
" Un homme averti est à moitié tué... parole de Spirito Santo " où
" Un homme averti est à moitié mort... parole de Spirito Santo "
en référence au proverbe français "un homme averti en vaut deux"
Voir la phrase qui sonne le mieux,
et
bien sûr conservé le nom de "Spirito Santo" plutôt que la traduction
française "Saint Esprit" pour éviter tout problème de censure
lors de la campagne d'affichage dans le métro...
Amicalement, Sergio Pompavelo
" Un homme averti est à moitié tué... parole de Spirito Santo " où
" Un homme averti est à moitié mort... parole de Spirito Santo "
en référence au proverbe français "un homme averti en vaut deux"
Voir la phrase qui sonne le mieux,
et
bien sûr conservé le nom de "Spirito Santo" plutôt que la traduction
française "Saint Esprit" pour éviter tout problème de censure
lors de la campagne d'affichage dans le métro...
Amicalement, Sergio Pompavelo
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Edocle- Sergio Leone
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Edocle a écrit:" Un homme averti est à moitié mort... parole de Spirito Santo "
Merci Edocle! Il me semblait bien que ça devait ressembler à quelque chose comme ça, me manquait juste le verbe être
Sancho Perez- Sergio Sollima
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Date d'inscription : 01/04/2012
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
France
Belgique
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Localisation : 19
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Nice-Matin: pavé de presse.
Titre déformé, pas de nom d'acteur ni de réalisateur, l'accent est mis sur l'aspect comique du film, succès de Trinita oblige.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Encore un dont j'ai éprouvé quelques appréhensions. Lesquelles s'avèrent injustifiées à l'arrivée. Enfin, presque toutes !
Sorti dans la vague du western parodique, en voyant sur les photogrammes le personnage de Garko déambuler tout de blanc vêtu avec une colombe sur l'épaule, il y a de quoi s'attendre au pire !
Même si nous sommes ici clairement dans le rapport à l'image, je parle de l'image sous influence religieuse, contrairement aux Trinita et à leurs "dérivés", il y a ici beaucoup de morts. D'où sa démarque avec le parodique.
Et pour cause qu'il y a des morts, c'est sur fond de révolution. Celle-ci n'est pas un prétexte. C'est la raison même qui anime la plupart des personnages et dont se sert le réalisateur pour dénoncer à sa manière, parfois lourde mais jamais grossière, le rapport dominant-dominé entre le peuple et ceux qui gouvernent.
Vous m'objecterez que l'on a déjà vu çà un tas de fois. Peut-être... Seulement, tout pareil au premier "Alléluia", Guiliano Carnimeo s'amuse des codes par un ton résolument léger qui désamorce la gravité de certaines situations. Si ces même situations avaient été traitées au premier degré, l'enveloppe, le cachet, la pertinence du propos tenu, auraient rejoints certaines œuvres majeures du western italien. Mais cela n'a jamais été le souhait de ce réalisateur. C'est d'ailleurs à mon sens un des très rares qui parvient à manipuler l'humour avec de belles réussites. Qu'importe s'il fait dans l'anachronisme (*), pourvu que le spectateur soit rassasié au final.
Spirito Santo c'est l'antithèse de Sartana. Son double inversé. Leur patronyme est on ne peut plus clair. L'un à son côté diabolique. L'autre spirituel. Les 2 se rejoignent par une facette vive, perspicace, manipulatrice, et intéressée. Puisqu'il est toujours question de pactole.
Quand je parle "d'image", je songe à son penchant iconoclaste. Il n'y a que les italiens pour réussir des coups pareils ! Ils vous prennent des attributs de leur patrimoine pour mieux les détourner. Les spécialistes du sujet, l'ont dit et répété, nous sommes dans l'art du symbole et de la métaphore. Voyez la séquence qui fait référence à La Dernière Cène au début du film. C'est fort bien amené. À ce sujet, cet acteur qui joue le chef des soldats en recherche de celui qui est à la tête des révolutionnaires, m'a épaté. je ne le croyais pas aussi crédible. Pour vous situer, dans le premier Trinita, c'est celui qui se prend le canon d'un colt dans le tarbouif.
Un autre acteur quant à lui qui m'a impressionné par sa présence à l'écran, c'est Poldo Bendandi (Le Président Ubarte). Dommage qu'il semble sous-employé.
Pour en revenir et clôturer avec la mise en scène, l'arrivée des prostituées vers la fin, est assez maladroite. C'est dans des moments comme celui-là que résident les faiblesses d'un scénario qui aurait gagné à être mieux travaillé.
Autrement, nous avons là un produit de pur divertissement. Qui plus est, interpelle notre intellect.
( ) Nicolai nous gâte d'une de ses entraînantes BO dont il a le secret.
(*): Il y parfois dans ce type de cinéma des armes qui sont de vraies trouvailles !
Sorti dans la vague du western parodique, en voyant sur les photogrammes le personnage de Garko déambuler tout de blanc vêtu avec une colombe sur l'épaule, il y a de quoi s'attendre au pire !
Même si nous sommes ici clairement dans le rapport à l'image, je parle de l'image sous influence religieuse, contrairement aux Trinita et à leurs "dérivés", il y a ici beaucoup de morts. D'où sa démarque avec le parodique.
Et pour cause qu'il y a des morts, c'est sur fond de révolution. Celle-ci n'est pas un prétexte. C'est la raison même qui anime la plupart des personnages et dont se sert le réalisateur pour dénoncer à sa manière, parfois lourde mais jamais grossière, le rapport dominant-dominé entre le peuple et ceux qui gouvernent.
Vous m'objecterez que l'on a déjà vu çà un tas de fois. Peut-être... Seulement, tout pareil au premier "Alléluia", Guiliano Carnimeo s'amuse des codes par un ton résolument léger qui désamorce la gravité de certaines situations. Si ces même situations avaient été traitées au premier degré, l'enveloppe, le cachet, la pertinence du propos tenu, auraient rejoints certaines œuvres majeures du western italien. Mais cela n'a jamais été le souhait de ce réalisateur. C'est d'ailleurs à mon sens un des très rares qui parvient à manipuler l'humour avec de belles réussites. Qu'importe s'il fait dans l'anachronisme (*), pourvu que le spectateur soit rassasié au final.
Spirito Santo c'est l'antithèse de Sartana. Son double inversé. Leur patronyme est on ne peut plus clair. L'un à son côté diabolique. L'autre spirituel. Les 2 se rejoignent par une facette vive, perspicace, manipulatrice, et intéressée. Puisqu'il est toujours question de pactole.
Quand je parle "d'image", je songe à son penchant iconoclaste. Il n'y a que les italiens pour réussir des coups pareils ! Ils vous prennent des attributs de leur patrimoine pour mieux les détourner. Les spécialistes du sujet, l'ont dit et répété, nous sommes dans l'art du symbole et de la métaphore. Voyez la séquence qui fait référence à La Dernière Cène au début du film. C'est fort bien amené. À ce sujet, cet acteur qui joue le chef des soldats en recherche de celui qui est à la tête des révolutionnaires, m'a épaté. je ne le croyais pas aussi crédible. Pour vous situer, dans le premier Trinita, c'est celui qui se prend le canon d'un colt dans le tarbouif.
Un autre acteur quant à lui qui m'a impressionné par sa présence à l'écran, c'est Poldo Bendandi (Le Président Ubarte). Dommage qu'il semble sous-employé.
Pour en revenir et clôturer avec la mise en scène, l'arrivée des prostituées vers la fin, est assez maladroite. C'est dans des moments comme celui-là que résident les faiblesses d'un scénario qui aurait gagné à être mieux travaillé.
Autrement, nous avons là un produit de pur divertissement. Qui plus est, interpelle notre intellect.
( ) Nicolai nous gâte d'une de ses entraînantes BO dont il a le secret.
(*): Il y parfois dans ce type de cinéma des armes qui sont de vraies trouvailles !
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Blomdin 67 a écrit : "Nicolai nous gâte d'une de ses entraînantes BO dont il a le secret."
Sitting Bull- Sergio Leone
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Re: On l'appelle Spirito Santo - Uomo avvisato mezzo ammazzato... Parola di Spirito Santo - 1971 - Giuliano Carnimeo
Bonne réaction Sitting !
Perso, même s'il est très similaire à celui de "Corri Uomo, corri", j'aime beaucoup l'hymne à la révolution:
https://www.youtube.com/watch?v=n6Yx0F4VaGo
Perso, même s'il est très similaire à celui de "Corri Uomo, corri", j'aime beaucoup l'hymne à la révolution:
https://www.youtube.com/watch?v=n6Yx0F4VaGo
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Sitting Bull- Sergio Leone
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