Apocalypse Now - 1979 - Francis Ford Coppola

[cyberpunk]

"Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne."allociné

Developpez, je ramasse les copies dans 4 heures

[Personne]

Ou là!! Film fascinant, tournage fascinant! Plus qu'un film, un trip en enfer.

[cyberpunk]

depuis que je suis aller au Vietnam en 2002 et que j'ai vu des enfants encore victimes des défoliants, je regarde la scène des hélicos avec un autre regard; sinon c'est une oeuvre d'art sur laquelle on peut disserter pendant des heures, une adaptation du roman de Joseph Conrad "Au coeur des ténèbres" que le jeune Orson Welles voulait tourner pour son premier film.

vient de sortir en librairie, j'attend de le trouver d'occas'

[Trinita]

C'est un pur chef d'oeuvre !!! (je sais la dissertation est courte mais c'est ce qu'il me vient directement à l'esprit en évoquant ce film)
J'attends comme Cyberpunk de me trouver ce bouquin d'occasion.

[keomatouko]

sans commentaire 

[Faja]

Bien abrité du soleil de plomb qui écrase actuellement la Nouvelle Calédonie, je viens de revoir ce film dans sa version Redux.
Plus de 3 heures de spectacle total (Toutefois, la séquence de la plantation française aurait gagné à être raccourcie, les discussions franchouillardes du dîner manquant d'intérêt).
Plus de 3 heures de ce merveilleux cinéma que Sergio LEONE pratiquait si génialement et définissait ainsi dans ses entretiens avec Noël Simsolo :  "C'est le mythe intégré à une fable. Ce n'est pas l'industrie du rêve, c'est l'usine des mythes...Il faut que la fable soit mêlée à la réalité."

Apocalypse Now n'est pas un film de guerre ordinaire, c'est une odyssée homérique dans la jungle vietnamienne ; et comme dans le célèbre poème d'Homère, la violence, le sexe, l'humour et la fantasmagorie font bon ménage.

En 1986, lors de la sortie de son film Platoon qui se déroule également pendant la guerre du Vietnam, Oliver STONE a déclaré : "Coppola a de l'imagination, moi j'ai des souvenirs".
Il est vrai que STONE a combattu au Vietnam et qu'à travers son œuvre, il livre un témoignage hyperréaliste sur son propre engagement, même si par souci de romanesque, il insère un conflit dans le conflit en faisant s'opposer violemment deux sergents ("on a une guerre civile dans la section" constate le soldat Taylor).
Force est de reconnaitre que les scènes de combat, de patrouille ou d'embuscade sont saisissantes et remarquablement filmées, caméra au poing, au plus près des hommes.

Mais si Platoon est un film poignant et instructif comme peuvent l'être beaucoup de livres ou de documentaires sur la guerre du Vietnam, il n'a pas la puissance d'Apocalypse Now qui est avant tout une allégorie du chaos que provoquent toutes les guerres.
Cette allégorie fascinante nous entraîne dans un long et sanglant périple avec le lieutenant Willard sur son patrouilleur, comme Ulysse sur son navire, qui d'étapes en étapes plus improbables les unes que les autres, le conduit jusqu'au bout de la rivière où ce n'est pas une Pénélope qui l'attend mais le Royaume des Morts dans lequel le fou du Roi est un reporter photographe.

Unique et inoubliable.

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