Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Je ne m'en souvenais pas mais dans Parfum de femme, diffusé hier soir, il y a un extrait de ce western que le jeune protagoniste regarde dans un salon d'hôtel. Et lorsqu'on lui demande ce qu'il regarde, il répond: Demande pardon à Dieu, pas à moi.
A noter aussi la diatribe qui suit par Gassman sur ce film et sur le spagh en général ! Mauvaise humeur d'un personnage en colère qui semble tout détester - ou illustration juste du fossé entre les générations ?
Est-ce que en Italie à l'époque seuls les jeunes appréciaient les westerns "faits maison", et pas les "vieux" ?
En tous cas ça m'a donné envie de me pencher sur ce western-là ! Bientôt décembre : je prépare ma commande à "Santa Claude" !
old timer- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Autoréférence aussi, puisque Gassman avait déjà joué dans le Corbucci. FOTOGRAMAS l' avait interviewé à Madrid, quand il le tournait, mais l'acteur ne dit rien du film....
JO- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
old timer a écrit:
Est-ce que en Italie à l'époque seuls les jeunes appréciaient les westerns "faits maison", et pas les "vieux" ?
Ce débat agite toujours les Italiens amateurs de cinéma et de l'histoire de leur cinéma !
Il est aussi très passionnant d'entendre parler du cinéma bis italien ( western, policier,
péplum ou autre espionnage ) par ceux qui y ont travaillé et de mesurer la différence
de perception qu'ils en ont avec toute la littérature journalistique de l'époque...
On parlait et on parle "industria" et "lavoro" plutôt que "arte"....
Bon tout ça fait des repas de famille animé où Gemma fait figurer d'acteur du passé
pour le jeune journaliste trentenaire et ou Doc West n'a pas cartonné chez les jeunes
et ne verra surement pas le jour en salle.
Moi, je vous raconte ce qu'on entend chez les Italiens cinéphile que je connais....
Désolé...
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Edocle a écrit:
Bon tout ça fait des repas de famille animé où Gemma fait figurer d'acteur du passé
Gemma était un véritable divo, l'acteur le mieux payé de la fin des années 60 et du début des années 70, si l'on en croit ce que l'on peut trouver d' écrit sur lui (donc avec l'accord probable de son staff, et particulièrement de sa compagne puis épouse Natalia, qui régissait ses affaires). Sordi, qui encaissait des cachets colossaux , semblait même dépassé par Giuliano Gemma, avant que Terence Hill ne prenne son essor international, de courte durée en fait , mais spectaculaire dans le cinéma italien (les recettes des films de Barboni n'ont pas été égalées).
C'est sur Gemma, Hill et Spencer que l'on trouve le plus grand nombre de documents directement cinématographiques, qui montrent comment leurs images se modèlent et comment les films choisis sont au service de cette image . Ce sont les derniers à avoir fait tourner à plein régime les studios italiens.
Pour Franco Nero, c'est très vite ses histoires avec Vanessa Redgrave qui sont mises en avant , d'ailleurs (articles à venir) il a l'air d'avoir eu de solides comptes à régler avec la presse. Cela transparaît, du moins, dans les entretiens qu'il donne sur les plateaux, où il se plaît, au détour de quelques réponses, à jouer au "dur" dégagé des rapports de dépendance avec la presse.
Tomas Milian est vite excentrique, et souvent des informations sur ses films sont données dans des articles sur son comportement privé (du moins celui dont il voulait maîtriser l'image- qu'il ne s'est pas gêné pour étaler au grand jour. On apprend, par exemple, au détour d'un article relevant de la vie privée, que Companeros aurait dû être tourné au Maroc pour partie...
Tout ce monde s'est trouvé fracassé par l'arrivée des télévisions privées italiennes (1975) qui a aussi coïncidé avec le réveil des grosses machines hollywoodiennes (milieu des années 1970) et la réduction des cinémas européens à de plus en plus petites parts de marché.
Seul Terence Hill a retrouvé un vrai second souffle à la télévision, presque 25 ans après ses plus gros succès au cinéma. Mais limité à l'Italie. Il reste quand même , de tout ce monde péninsulaire venu au western italien, le plus populaire encore, et probablement de très loin. Son personnage reste le seul d'Europe à avoir pu faire jeu égal, en terme de recettes et de notoriété, avec les stars américaines, et même en réléguer certaines loin derrière. (Il faudrait aussi raisonner en fonction de publics passablement ignorés par les critiques d'ici, comme celui d'Amérique du Sud, pour lequel Hill et Spencer ont fait figure de véritables dieux, je pense qu'à ce titre, un film , très écrit, comme Les Deux Missionnaires peut aussi être une fable sur leur propre cinéma ...)
JO- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Ben oui, ils ont été connus...
Mais ça ne change rien à mon propos, les jeunes trente/quarantenaires italiens
les considèrent aujourd'hui comme les jeunes français considèrent Belmondo et Delon !
Des vieux, dont on n'a pas envie de revoir les films...
Tout le monde n'est pas fana comme nous qui avons vécu l'époque... Loin de là !
Mais ça ne change rien à mon propos, les jeunes trente/quarantenaires italiens
les considèrent aujourd'hui comme les jeunes français considèrent Belmondo et Delon !
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Il n'y a pas qu'une question de personne, d'acteur, mais aussi c'est une question de véhicule , il y a aussi un certain type de cinéma et de rapport au cinéma qui n'existe plus. La sur-diffusion télévisuelle a banalisé pas mal les choses.
Disons que je nuancerais les choses par rapport à ce que vous dites, parce que pour des acteurs comme Terence Hill et Bud Spencer, on ne peut pas être aussi affirmatif de la même façon dans tous les pays. En Allemagne, par exemple, qui doit être le pays où ils restent le plus connu, il y a plusieurs livres sur eux qui sortent tous les ans, je ne pense pas qu'il y ait (encore) une véritable perte de notoriété.
D'ailleurs Hill/Girotti est d'origine allemande, comme l'était Enzo Barboni qui emprunta le pseudonyme de Clucher à sa mère . Bud Spencer, est encore adulé par pas mal d'Allemands : j'attends avec impatience son double DVD qui est en retard Le reportage d'Arte sur Spencer, allemand, disait pas mal de choses intéressantes sur l'actualité de cet acteur et son public...encore jeune. Il y a aussi chez ces acteurs, qui ne se sont jamais pris au sérieux, pour autre chose que ce qu'ils sont, une fraîcheur encore juvénile qu'on aimerait garder vers 75 ou 80 ans...
Et puis en Italie, Don Matteo et les séries de Terence Hill cartonnent, après la télé elle-même semble en perte de vitesse et d'audience, c'est un autre et nouveau problème pour ses vedettes.
Hill, on continue de le voir dans la presse comme Grand Hotel, très régulièrement, avec les "stars" actuelles. Il y a encore un fond de popularité , capitalisé, très important. (Deux super flics, qui n'est pas leur meilleur film, mais reste très drôle, sort d'ailleurs en BR ce mois de décembre en Italie, un film de Michele Lupo avec Spencer est programmé en BR au moins de février 2013 en Allemagne)
Je serais aussi curieux de connaître la situation dans les pays d'Amérique du Sud. Je ne suis pas sûr que ce qui vaille ici soit la réalité de là bas... (c'est vrai que je connais en France des gens de moins de 30 ans qui n'ont jamais entendu parler de Terence Hill )
Disons que je nuancerais les choses par rapport à ce que vous dites, parce que pour des acteurs comme Terence Hill et Bud Spencer, on ne peut pas être aussi affirmatif de la même façon dans tous les pays. En Allemagne, par exemple, qui doit être le pays où ils restent le plus connu, il y a plusieurs livres sur eux qui sortent tous les ans, je ne pense pas qu'il y ait (encore) une véritable perte de notoriété.
D'ailleurs Hill/Girotti est d'origine allemande, comme l'était Enzo Barboni qui emprunta le pseudonyme de Clucher à sa mère . Bud Spencer, est encore adulé par pas mal d'Allemands : j'attends avec impatience son double DVD qui est en retard Le reportage d'Arte sur Spencer, allemand, disait pas mal de choses intéressantes sur l'actualité de cet acteur et son public...encore jeune. Il y a aussi chez ces acteurs, qui ne se sont jamais pris au sérieux, pour autre chose que ce qu'ils sont, une fraîcheur encore juvénile qu'on aimerait garder vers 75 ou 80 ans...
Et puis en Italie, Don Matteo et les séries de Terence Hill cartonnent, après la télé elle-même semble en perte de vitesse et d'audience, c'est un autre et nouveau problème pour ses vedettes.
Hill, on continue de le voir dans la presse comme Grand Hotel, très régulièrement, avec les "stars" actuelles. Il y a encore un fond de popularité , capitalisé, très important. (Deux super flics, qui n'est pas leur meilleur film, mais reste très drôle, sort d'ailleurs en BR ce mois de décembre en Italie, un film de Michele Lupo avec Spencer est programmé en BR au moins de février 2013 en Allemagne)
Je serais aussi curieux de connaître la situation dans les pays d'Amérique du Sud. Je ne suis pas sûr que ce qui vaille ici soit la réalité de là bas... (c'est vrai que je connais en France des gens de moins de 30 ans qui n'ont jamais entendu parler de Terence Hill )
Dernière édition par JO le Dim 2 Déc - 10:38, édité 1 fois
JO- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Pour ma part, je ne doute pas que les jeunes d'aujourd'hui, même supposés cinéphiles, se fichent du spagh comme de l'an 40: j'en ai la preuve constante en discutant avec mon entourage de quarantenaires bobos et profs-Télérama...
Mon interrogation portait sur l'époque où le genre était encore florissant!
Situation montrée dans le film de Risi, soit, en 1974: la télé passe un western assez mineur datant de 1969, mais le jeune homme l'identifie tout de suite! Preuve qu'il s'y connait vraiment, et/ou que le film a eu un vrai succès populaire!?
Alors que pour l'homme mûr c'est seulement, en substance : arrête de regarder ces conneries... Rejet du plaisir du cinéma par un homme aigri par son handicap, ou alors... le genre est plébiscité par le jeunes et honni par les quinquas à l'époque ?
Mon interrogation portait sur l'époque où le genre était encore florissant!
Situation montrée dans le film de Risi, soit, en 1974: la télé passe un western assez mineur datant de 1969, mais le jeune homme l'identifie tout de suite! Preuve qu'il s'y connait vraiment, et/ou que le film a eu un vrai succès populaire!?
Alors que pour l'homme mûr c'est seulement, en substance : arrête de regarder ces conneries... Rejet du plaisir du cinéma par un homme aigri par son handicap, ou alors... le genre est plébiscité par le jeunes et honni par les quinquas à l'époque ?
old timer- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
On peut être dans la parodie et l'auto-citation (Gassman), d'autre part , Musolino fut un acteur connnu du néo-réalisme par un ou deux rôles (les films de Castellani, si ma mémoire est bonne). Je ne douterai pas 2 secondes que le choix du film à la TV tient aussi du private-joke.
Le western spaghetti, c'est un peu comme le yé-yé....
Le western spaghetti, c'est un peu comme le yé-yé....
JO- Sergio Leone
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Ce film mérite une édition collector !!!
VF et VOSTF un must...
Alors demande à Dieu, pas à moi...
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Les bras m'en tombent
nazarin- Joachim Romero Marchent
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Elle n'y était pas et cela pourrait intéresser quelqu'un:
Bon, la qualité est très moyenne mais c'est tout ce qu'il y a. Pour l'instant.
Bon, la qualité est très moyenne mais c'est tout ce qu'il y a. Pour l'instant.
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Excepté le personnage principal qui sur certains plans fait songer à Horst Frank ou encore au Claudio Camaso de "Avec Django, la mort est là".
( ) Effectivement, il n'a pas une tronche de "gentil"! Mais comme nous le savons, l'habit de fait pas le moine. Revoyons nos canons ! Et pas que ceux des colts. : )
Excepté une fin qui est un tantinet trop vite expédiée à mon goût.
( ) Imaginez qu'il n'y ai pas eu de sulfateuse ... Laquelle d'ailleurs je me demande si ce modèle à réellement existé ? Ou bien si c'est un accessoire de cinéma ?
J'ai un doute lorsque je vois de quelle manière elle envoi ses dragées.
Excepté qu'il s'agit d'une sempiternelle histoire de vengeance.
SAUF qu'à la lecture des précédentes interventions, l'intro de 18 secondes propose un autre regard. Puisque le pistolero devenu vieux explique son parcours.(*)
Dans l'idée, je rejoins "Il Ritardario":
on peut tout à fait apprécier le film sans la connaissance de cette séquence initiale. Pourtant je pense qu'elle aurait apporté un petit plus et une vision légèrement différente. D'abord elle apporterait la seule touche d'originalité à un film conventionnel, mais en plus elle donnerait le sentiment que le héro n'est finalement pas un vainqueur, mais plutôt quelqu'un qui a cédé aux tentations faciles, qu'il en est conscient et que la sagesse de l'âge lui a fait modifier sa façon entière de concevoir les choses.
Excepté ces menus détails inhérents au genre, ce western se laisse très agréablement suivre.
Les personnages secondaires tenus par Peter Martell et Anthony Ghidra sont excellents. C'est d'ailleurs un peu frustrant de ne pas les voir plus à l'écran.
Tourné pour l'essentiel en Espagne, la beauté des décors n'est pas étrangère à l'agréable sensation d'arrière-goût.
Le point fort du film, comme souligné plus haut, c'est l'impressionnante fluidité de la caméra. J'ai rarement vu d'aussi beaux travellings dans le western européen.
(*): Si une bonne âme a la possibilité de poster cette fameuse séquence, ce serait vraiment très sympa.
( ) Effectivement, il n'a pas une tronche de "gentil"! Mais comme nous le savons, l'habit de fait pas le moine. Revoyons nos canons ! Et pas que ceux des colts. : )
Excepté une fin qui est un tantinet trop vite expédiée à mon goût.
( ) Imaginez qu'il n'y ai pas eu de sulfateuse ... Laquelle d'ailleurs je me demande si ce modèle à réellement existé ? Ou bien si c'est un accessoire de cinéma ?
J'ai un doute lorsque je vois de quelle manière elle envoi ses dragées.
Excepté qu'il s'agit d'une sempiternelle histoire de vengeance.
SAUF qu'à la lecture des précédentes interventions, l'intro de 18 secondes propose un autre regard. Puisque le pistolero devenu vieux explique son parcours.(*)
Dans l'idée, je rejoins "Il Ritardario":
on peut tout à fait apprécier le film sans la connaissance de cette séquence initiale. Pourtant je pense qu'elle aurait apporté un petit plus et une vision légèrement différente. D'abord elle apporterait la seule touche d'originalité à un film conventionnel, mais en plus elle donnerait le sentiment que le héro n'est finalement pas un vainqueur, mais plutôt quelqu'un qui a cédé aux tentations faciles, qu'il en est conscient et que la sagesse de l'âge lui a fait modifier sa façon entière de concevoir les choses.
Excepté ces menus détails inhérents au genre, ce western se laisse très agréablement suivre.
Les personnages secondaires tenus par Peter Martell et Anthony Ghidra sont excellents. C'est d'ailleurs un peu frustrant de ne pas les voir plus à l'écran.
Tourné pour l'essentiel en Espagne, la beauté des décors n'est pas étrangère à l'agréable sensation d'arrière-goût.
Le point fort du film, comme souligné plus haut, c'est l'impressionnante fluidité de la caméra. J'ai rarement vu d'aussi beaux travellings dans le western européen.
(*): Si une bonne âme a la possibilité de poster cette fameuse séquence, ce serait vraiment très sympa.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Blondin67 a écrit:
(*): Si une bonne âme a la possibilité de poster cette fameuse séquence, ce serait vraiment très sympa.
Sartana a écrit:Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Résumé : Deux hommes (l’un âgé l’autre pas) sont dans un cimetière. Les deux pleurent la mort d’un être cher. L’un veut se venger. L’autre lui raconte son histoire : et le film débute réellement ....
Edocle a écrit:Comme dit plus haut, Koch Media et Sony ont le même et unique master numérique...
La séquence du cimetière ( tout le film est un flashback ) n'est aujourd'hui visible
que sur la vieille VHS italienne, et les restaurateurs ne se sont pas donnés ce mal !
La VHS italienne est dans mes archives, il me faudrait la numériser pour mettre en ligne cette courte intro...
A voir...
Amicalement
E.
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Demande pardon à Dieu pas à moi (Chiedi perdono a Dio non a me) de Vincenzo Musolino, 1969.
Vu le film en VF mais sans l'intro. Ce qui est dommage car cela aurait sans doute donné un peu plus de poivre (oui je sais c'est pas la bonne expression mais je préfère le poivre au sel ) au film. Mais mis à part ce petit bémol c'est un bon western dans la moyenne. Scénario connu mais c'est de l'efficace et surtout sans temps mort. Et puis il y a des bons personnages notamment Barrica joué par l'excellent Pedro Sanchez. L'apparition de Peter Martell donne du cachet au film aussi.
Sinon le challenge Rick Boyd est gagné par Ricardo Pizzuti dans ce film.
Bref un film très plaisant et la VF est de qualité en plus.
Sinon le challenge Rick Boyd est gagné par Ricardo Pizzuti dans ce film.
Bref un film très plaisant et la VF est de qualité en plus.
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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