Les Massacreurs du Kansas - The Stranger Wore a Gun - André De Toth - 1953

[Trinita]

Avec : Randolph Scott, Claire Trevor, George Mc Cready, Ernest Borgnine, Lee Marvin, Joan Weldon...

Résumé Dvd Classik très explicatif : Espion pour Quantrill durant la Guerre de Sécession, Jeff Travis (Randolph Scott) décide de l’abandonner après l’avoir vu tuer de sang froid un vieil unioniste de ses amis et mettre à sac la ville de Lawrence au Kansas tout en massacrant ses habitants. Mais le conflit terminé, on ne lui pardonne pas d’avoir combattu aux côtés de ce"‘boucher" et, après avoir plusieurs fois échappé à la mort, il doit sur les conseils de son amie Josie (Claire Trevor) se réfugier en Arizona, où il pense pouvoir recommencer une nouvelle vie moins agitée. A Prescott, il rencontre Jules Mourret (George Macready), tenancier du saloon, qui sait tout de son passé ayant lui aussi été au service de Quantrill. Mourret, de prime abord honnête homme, tient en fait la ville sous sa coupe et fait dévaliser par son gang l’or transporté dans les diligences. Connaissant les antécédents du nouveau venu, Mourret voudrait l’avoir à son service. Mais Travis, tombé amoureux de la fille du propriétaire de la compagnie de transport et écoeuré des méthodes expéditives de Mourret, va essayer de rétablir un semblant d’ordre dans la ville. Pour se faire, il devra jouer un triple jeu...

Avis : Bon petit western tourné en relief avec un Scott qui a un personnage intéressant et surtout deux trognes sublimes en second couteaux : Borgnine et Marvin.
Le scénario est assez sympa et le film passe très vite car il y a pas mal de mouvements et la mise en scène de De Toth est impeccable.
Bref, c'est un western de série très plaisant à suivre.

[Personne]

[old timer]

Pour moi une déception, car j'en attendais sans doute trop au départ . Il y a des qualités, mais la sauce ne prend pas. Une petite production sympa, assez typique de ces films de divertissement que Randolph Scott tournait à la chaine au début des années 50 - mais beaucoup sont mieux foutus que celui-là.

Vu depuis longtemps grâce au zone 1 (toutes zones) avec sous-titres anglais:

Le coté film en relief n'est pas trop grave, (on nous balance des trucs dans la figure dès qu'on peut) mais dans les bagarres le plus gênant c'est les plans avec les doublures, qui n'essaient même pas de cacher leur visage (on a l'habitude de ça avec Randy, là c'est en plus Borgnine qui est doublé par un type qui ne lui ressemble pas trop - il est encore plus moche que lui!)
Autre problème les poursuites, les scènes de foules à Lawrence au début par exemple sont tirées de stock-shots qui se voient comme le nez au milieu de la figure (car leur luminosité et leur grain ne correspondent en rien au reste du film); il y a donc un coté fauché et un je-m'en-foutisme dans ce film qui me le rend assez antipathique. Dommage car certaines scènes sont dans un Technicolor superbe (la scène sur le bateau avec Claire Trevor, l'incendie final)

Certes on ne s'ennuie pas, les rebondissements se succèdent, les seconds rôles sont réjouissants, Marvin, Borgnine, le mexicain Bedoya, mais tout cela ne suffit pas à faire un film mémorable. Je comprends mieux pourquoi la Columbia ne l'avait pas encore sorti en zone 2, et je viens de lire la critique du film sur dvdclassik qui explique pourquoi "Man in the saddle" , moins bâclé, est largement supérieur.
http://www.dvdclassik.com/Critiques/cavalier-de-la-mort-massacreurs-du-kansas-dvd.htm

A la réflexion je pense qu'ils ont parfaitement raison.
Depuis j'ai découvert que le duo Scott-De Toth a fait beaucoup mieux que ces 2 petites séries B sans prétention, malheureusement ça ne sort pas chez nous; ça en devient même risible à force! Pour le duo Scott-Boetticher, il manque encore un de leurs 7 films, mais c'est le moins bon, on peut s'en passer (Le courrier de l'or) mais là, c'est l'inverse !

[Trinita]

Oui c'est clair que c'est pas un grand film mais il est plaisant à voir malgré ces défauts que tu site et dont je suis totalement d'accord avec toi. C'est surtout les stocks shots qui m'ont pas mal rebutés d'ailleurs.

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