L'Homme au masque de cire. House of Wax. 1953. André de Toth.

[Rex Lee]

A New-York, au début du XXe siècle, un sculpteur crée des mannequins de cire qu'il présente dans son musée, dédié à l'Histoire: l'on peut y voir Cléopâtre, Jeanne d'Arc ou encore Marie-Antoinette. Un soir, son cupide associé met le feu à ses œuvres afin de toucher la prime de l'assurance. Dans l'incendie, le sculpteur est très gravement brûlé. Quelques mois plus tard, il revient pour se venger. Après avoir tué son ex-associé, il décide d'ouvrir un nouveau musée, un musée de l'horreur cette fois avec, au programme, assassinats, exécutions et tortures. Pour créer des figures plus vraies que nature, il tue des gens qu'il recouvre ensuite de cire. Fasciné par une jeune femme qui ressemble à la Marie-Antoinette de son ancien musée, il l'enlève pour lui faire subir le même sort...


Un classique de l'épouvante! Les horreurs ne sont pas montrées, elles sont suggérées, comme cela se faisait à l'époque. Et c'est ce qui fait le charme de ce film, tourné (et projeté en son temps) en relief et ressorti à la fin des années 60 avec le nom de Bronson en haut de l'affiche*** alors que son rôle, celui d'un serviteur muet, est très secondaire. Quant à Vincent Price, il interprète assez sobrement ce sculpteur rendu fou par la perte de ses chers personnages de cire.



Vincent Price et Bronson

***

Affiche française réalisée à la fin des années 60 pour une nouvelle exploitation du film, Bronson, qui s'appelait encore Buchinsky, étant devenu une star.


La Belgique va plus loin dans la tromperie:

[Hombre]

Un petit "classique" pourrait-on dire, mais un "remake" du film de 1933 avec Lionel Atwill.
Il est vrai que Charles Bronson n'a que peu de présences à l'écran. De plus son maquillage est plus rigolo que épeurant.
Vu le DVD Z1, enfoui quelque part dans mes boîtes. Les variantes du thème ont été plus rares dans le cinéma d'aujourd'hui. Je me souviens d'un WaxWork (et sa suite) plutôt bien torché selon l'expression consacrée.