Quand les tambours s'arrêteront - Apache Drums - 1951 - Hugo Fregonese

Personne Jeu 15 Sep - 15:23

Stephen McNally : Sam Leeds
Coleen Gray : Sally
Willard Parker : Le maire Joe Madden
Arthur Shields : Le révérend Griffin
James Griffith : Le lieutenant Glidden
Armando Silvestre : Pedro / Peter
Georgia Backus : Mme Keon
Ray Bennett : M. Keon
James Best : Bert Keon
Clarence Muse : Jehu
Ruthelma Stevens : Betty Careless
Chinto Guzman : Chaco

http://fr.wikipedia.org/wiki/Quand_les_tambours_s'arr%C3%AAteront

En 1880, les Apaches Mescaleros, à l'instigation de leur chef Vittorio, sont le sentier de la guerre aux abords de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Dans cette zone se trouve la petite ville américaine de Spanish Boot, dont le maire Joe Madden expulse le joueur professionnel Sam Leeds qui vient d'abattre en état de légitime défense un autre joueur. Madden expulse dans le même temps les prostituées de la ville, que Leeds parti après elles retrouve non loin de là, massacrées par les Apaches. Il revient alors à Spanish Boot pour prévenir les citoyens du danger...

Vu et pour moi un petit chef d'oeuvre!!!!

Petit budget, mais il y a quand même de superbes extérieurs.
La photo est elle magnifique, je pense à cette fin ou les hommes tiennent leurs fusils face à l'ennemi et les femmes les éclairent à l'aide de bougies. Il règne une atmosphère fantastique peut-être du aux goûts du producteur Val Newton! cool
Très bons acteurs, ça va à l'essentiel! pirat

A ranger à côté des films de sièges que sont Le Vent de la Plaine et Le Fort de la Dernière Chance.

old timer Jeu 15 Sep - 19:43

Vu aussi dès réception du DVD hier soir, et c'est effectivement un incontournable.

La qualité de l'image est exceptionnelle (superbe Technicolor, format 4/3): on a l'impression d'être là, avec les personnages, dans cette petite ville perdue dans une nature aride (magnifique séquence du désert) et après s'être gorgés de paysages on se retrouve coincé avec eux dans une église sombre et cernée par les indiens!
Aucun changement de point de vue, aucune sortie du huis-clos pendant une demie heure, éprouvante mais passionnante. Un film qui vous happe dès le début et ne vous lâche plus !

Le fait que ce soit Stephen MacNally qui joue le "héros" du film, lui qui fait très souvent des "bad guys" (Winchester 73, Le diable dans la peau) apporte une profondeur au rôle, dont le scénario ne nous cache pas les aspects négatifs. Un héros très humain, pour une fois, et non une incarnation manichéenne du bien.

Bons commentaires de Tavernier qui relève les éléments personnels au producteur Val Lewton, mais aussi insiste sur l'originalité de ce western très prenant qui évite la plupart des clichés en vogue à l'époque dans le western (sur les indiens, les noirs, les femmes...) et fait l'apologie de la collectivité (comme John Ford) au lieu de celle de l'individu comme tant de films US. Bref, de toute évidence, un des DVD Sidonis à acheter sans faute!

Rex Lee Ven 16 Sep - 8:21

Ah, oui, ça y est, j'y suis!
Merci les gars de m'avoir permis de mettre un titre sur ce film que j'ai vu il y a très longtemps. Il fut une époque, au début des années 70 et même un peu avant, où la 2ème chaîne de l'O.R.T.F. diffusait un western U.S. le dimanche après-midi et je crois que celui-ci faisait partie du lot.
J'ai complètement oublié le début mais je me souviens du huis-clos dont parle Old Timer: la tension dramatique qui s'en dégage met les nerfs du spectateur à rude épreuve.
Il va donc falloir que je me le procure... Very Happy

old timer Ven 16 Sep - 8:49

Moi aussi je l'avais découvert un dimanche aprèm' à la télé quand j'étais gosse dans les années 70, comme beaucoup d'autres westerns , d'où mon goût pour le genre aujourd'hui!

Mais je dois avouer que je n'en gardais que des souvenirs bien vagues, (ça fait quand même bien 35 ans !) qui se mélangeaient un peu avec d'autres "films de siège" comme dit Personne, notamment "le vent de la plaine", justement !

Il parait qu'il était repassé plus récemment dans "la dernière séance" mais je l'avais raté . Donc, une fois de plus, merci à Sidonis !

cyberpunk Ven 16 Sep - 16:19

je vais me l'offrir rapidement, il me semble l'avoir vu gamin et surtout j'en ai entendu parler dans un bonus de dvd Smile

MARCHAND Ven 23 Sep - 0:09

Revu dans l'édition Sidonis. Un bon western effectivement notamment grâce aux 20 dernières minutes de siège dans l'église, dont on se souvient. Commentaires qui insistent sur le producteur,le scénariste, l'éclairage du film et l'absence de reconnaissance aux Etats Unis de la qualité du film. On parle très peu du réalisateur qui a quand même fait quelques bons films, dont certains présentés sur ce forum.
Une bonne pioche pour Sidonis pour un film pas très long ( 70 mns environ) mais suffisant pour l'histoire.

cyberpunk Mar 27 Sep - 13:48

j'ai été un poil déçu, je croyais déjà que le film était en noir et blanc et je m'imaginai que l'église du film était de style européen avec les indiens surgissant à travers les vitraux Cool

mais il y a de très beaux plans comme celui des flammes de l'incendie de la ville se refletant a travers les ouvertures de l'église

JO Dim 15 Avr - 19:44

Une magnifique copie !

Et une technique/esthétique de la couleur qui doit (volontairement) encore beaucoup au noir et blanc (voir dans ce cas aussi, un autre Fregonese dans la même collection, et les séquences tournées par Dieterle de Duel au Soleil ).

Richards Jeu 29 Mai - 12:51

Une très belle réussite que cette série B sans stars.

Comme cela a déjà été dit plus haut, les paysages sont magnifiques et le désert est très bien filmé.

L'histoire se déroule en quelques heures durant lesquelles la tension ne cesse de monter. Le film, lui, fait 71 minutes avec une fin abrupte et c'est très bien ainsi: le côté gnangnan-moralisateur nous est epargné.

Ce qui n'empêche pas les personnages d'avoir une certaine profondeur: tous évoluent au cours de l'épreuve qu'ils traversent. Le pasteur, par exemple, est buté et intrangisant au départ et il s'humanise progressivement au point de devenir sympathique.

Seul le personnage féminin semble un peu décoratif...Mais bon, il fallait bien une petite histoire d'amour!