C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
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C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
Bon dans les westerns s’est comme dans la vie, il faut bien se découvrir de temps à autre. Alors, si chez les Italiens, j’ai une énorme tendresse pour Anthony Steffen, il en est de même avec Charles Bronson chez les Américains !
Après quelques heures passées à me débattre entre l’anglais et l’espagnol d’une rareté, je me suis projeté cette petite fantaisie avec le copain Charles. Fantaisie western légère, mais pas tant que ça. En fait une vrai critique du star système et de ces méfaits ! Le scénario est très astucieux : au départ c’est une pochade qui tourne vite au drame pour finir chez les dingues !
Loin d’être brouillon, ce film se suit avec plaisir et la surprise finale laisse un goût amer. C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie d’en parler !
Donc nous sommes dans une production classique de l’époque ou Charles Bronson tournait pratiquement tous ses films avec Jill Ireland comme partenaire, et pour cause…
Une ville déserte, une banque pleine de billets, cinq truands qui n’ont qu’a se servir, des flingues à toutes les fenêtres, pas un en réchappe ! Si, c’est un cauchemar prémonitoire et Graham Dorsey ( Charles Bronson ) laisse tomber ses potes pour se réfugier dans les bras de la belle Amanda Starbuck ( Jill Ireland ). Il faut dire qu’elle vit dans une grande baraque isolée du plus pur style anglais. Les deux vont vivre une passion effrénée entre midi et trois heures, le temps qu’il faut aux quatre autres truands pour se faire la banque.
Le hold-up foire, Dorsey vole au secours de ses potes sur les encouragements de la belle, se fait courser à son tour, et pour échapper à ses poursuivants il échange ses fringues avec un toubib ambulant. Quiproquo : Le toubib est buté, mais pour tous c’est Dorsey .
Lui en prend pour un an pour pratique frauduleuse de la médecine.
Amanda a vu le cadavre qui portait les fringues de Dorsey. Pour se remettre de ses émotions, elle confie son histoire à un plumitif. Gros succès d’édition, à tel point qu’un an plus tard, plus personne ne veut reconnaitre Dorsey comme étant Dorsey…
Là encore la légende est plus belle que la réalité.
La suite… Non, se serait trop bête de vous la raconter !
Ce film a été réalisé par Frank D. Gilroy sur un scénario qu’il a tiré de son propre roman. Je l’ai dit, l’intrigue est astucieuse et le tout parfaitement bien réalisé.
La musique est de Elmer Bernstein. La chanson du générique est écrite et interprétée par Jill Ireland.
Entièrement tourné en décors aux studios Warner de Burbank. La séquence ou les deux tourtereaux s’ébattent dans le bassin sous les vertes frondaisons a elle aussi été tournée en studio avec une eau chauffée à la température adéquate par contrat…
Pour voir ce film, pas de difficulté, il existe un DVD VF que l’on trouve partout pour une poignée d’ euros. Et il passe régulièrement sur une de nos chaines TV !
Graham a Amanda : « je vais te montrer quelque chose qui te permettra de me reconnaitre… »
Oui, mais quoi ?
Bon dans les westerns s’est comme dans la vie, il faut bien se découvrir de temps à autre. Alors, si chez les Italiens, j’ai une énorme tendresse pour Anthony Steffen, il en est de même avec Charles Bronson chez les Américains !
Après quelques heures passées à me débattre entre l’anglais et l’espagnol d’une rareté, je me suis projeté cette petite fantaisie avec le copain Charles. Fantaisie western légère, mais pas tant que ça. En fait une vrai critique du star système et de ces méfaits ! Le scénario est très astucieux : au départ c’est une pochade qui tourne vite au drame pour finir chez les dingues !
Loin d’être brouillon, ce film se suit avec plaisir et la surprise finale laisse un goût amer. C’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie d’en parler !
Donc nous sommes dans une production classique de l’époque ou Charles Bronson tournait pratiquement tous ses films avec Jill Ireland comme partenaire, et pour cause…
Une ville déserte, une banque pleine de billets, cinq truands qui n’ont qu’a se servir, des flingues à toutes les fenêtres, pas un en réchappe ! Si, c’est un cauchemar prémonitoire et Graham Dorsey ( Charles Bronson ) laisse tomber ses potes pour se réfugier dans les bras de la belle Amanda Starbuck ( Jill Ireland ). Il faut dire qu’elle vit dans une grande baraque isolée du plus pur style anglais. Les deux vont vivre une passion effrénée entre midi et trois heures, le temps qu’il faut aux quatre autres truands pour se faire la banque.
Le hold-up foire, Dorsey vole au secours de ses potes sur les encouragements de la belle, se fait courser à son tour, et pour échapper à ses poursuivants il échange ses fringues avec un toubib ambulant. Quiproquo : Le toubib est buté, mais pour tous c’est Dorsey .
Lui en prend pour un an pour pratique frauduleuse de la médecine.
Amanda a vu le cadavre qui portait les fringues de Dorsey. Pour se remettre de ses émotions, elle confie son histoire à un plumitif. Gros succès d’édition, à tel point qu’un an plus tard, plus personne ne veut reconnaitre Dorsey comme étant Dorsey…
Là encore la légende est plus belle que la réalité.
La suite… Non, se serait trop bête de vous la raconter !
Ce film a été réalisé par Frank D. Gilroy sur un scénario qu’il a tiré de son propre roman. Je l’ai dit, l’intrigue est astucieuse et le tout parfaitement bien réalisé.
La musique est de Elmer Bernstein. La chanson du générique est écrite et interprétée par Jill Ireland.
Entièrement tourné en décors aux studios Warner de Burbank. La séquence ou les deux tourtereaux s’ébattent dans le bassin sous les vertes frondaisons a elle aussi été tournée en studio avec une eau chauffée à la température adéquate par contrat…
Pour voir ce film, pas de difficulté, il existe un DVD VF que l’on trouve partout pour une poignée d’ euros. Et il passe régulièrement sur une de nos chaines TV !
Graham a Amanda : « je vais te montrer quelque chose qui te permettra de me reconnaitre… »
Oui, mais quoi ?
Edocle- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
Existe-t-il un dvd officiel, car c'est un Bronson que je n'ai pas?
_________________
Personne- Sergio Leone
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C'est arrivé en midi et trois heures, Frank. D. Gilroy, 1975.
Le film sort en France l'été de 1976, et d'après l'intervention de Patrick Brion, j'ai été un des rares spectateurs à le voir alors . (Un bide à 250 000 entrées, ce qui , selon Brion, est très peu à l'époque, même si cela ne paraît pas si mal maintenant.)
Le film m'avait beaucoup plu à l'époque, et je le trouve toujours vif et distrayant. (Une comédie western avec un décor étrange, où Bronson et J. Ireland se donnent la réplique).
Côté DVD, on est loin de la qualité du transfert du Fantôme de Cat Dancing de chez Wild Side, mais l'ensemble reste honnête (un peu granuleux et parfois cela manque de définition, couleurs un peu fausses, aussi, les visages sont très roses.)
Présentation de Patrick Brion (qui semble peu à l'aise avec Bronson) et de Bertrand Tavernier (pas vu).
Le film m'avait beaucoup plu à l'époque, et je le trouve toujours vif et distrayant. (Une comédie western avec un décor étrange, où Bronson et J. Ireland se donnent la réplique).
Côté DVD, on est loin de la qualité du transfert du Fantôme de Cat Dancing de chez Wild Side, mais l'ensemble reste honnête (un peu granuleux et parfois cela manque de définition, couleurs un peu fausses, aussi, les visages sont très roses.)
Présentation de Patrick Brion (qui semble peu à l'aise avec Bronson) et de Bertrand Tavernier (pas vu).
JO- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
Personne a écrit:Existe-t-il un dvd officiel, car c'est un Bronson que je n'ai pas?
Je m'auto quote, mais le dvd officiel existe depuis quelques mois!
Personne- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
Vu! Le scénario est vraiment plein de surprises, on navigue dans plusieurs genres, Western, Comédie, Drame... Belle alchimie dans le couple Ireland/Bronson, fin excellente! Ce qui cloche, c'est la mise en image, sans vraiment de relief de mise en scène, des paysages très pauvres également.
Le film est quand même à voir, car il vous surprendra!
Copie proposé par Sidonis, absolument superbe!
Interview de Brion, un peu géné, et de Tavernier plus bavard sur Gilroy, mais qui reproche un peu le choix du casting, ne trouvant pas trop Bronson à sa place.
Le film est quand même à voir, car il vous surprendra!
Copie proposé par Sidonis, absolument superbe!
Interview de Brion, un peu géné, et de Tavernier plus bavard sur Gilroy, mais qui reproche un peu le choix du casting, ne trouvant pas trop Bronson à sa place.
Personne- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
En janvier 2012 en Allemagne et en Blu-ray. Le DVD Sidonis est très très convenable, de plus, il n'y aura pas de sous-titres Français, ni de VF.
Personne- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
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Personne- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
La bande annonce:
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Personne- Sergio Leone
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Re: C’est arrivé entre midi et trois heures ( From Noon till Three ) – 1975 – Frank D. Gilroy
Vu cet après-midi pour la première fois , et excellente surprise !
ça fait plaisir de voir Bronson dans un film léger et fin, ça change !
Première demi-heure parfaite, passionnante comme un western classique.
A partir du moment où il n'y a plus de tension intrus/otage, et que Bronson commence à roucouler avec sa Jill, là j'ai eu très peur ! Alors en fait tout ça pour sombrer dans la guimauve ?
C'est peu de dire alors que le dernier tiers du film m'a surpris, mais quel plaisir !
ça fait plaisir de voir Bronson dans un film léger et fin, ça change !
Première demi-heure parfaite, passionnante comme un western classique.
A partir du moment où il n'y a plus de tension intrus/otage, et que Bronson commence à roucouler avec sa Jill, là j'ai eu très peur ! Alors en fait tout ça pour sombrer dans la guimauve ?
C'est peu de dire alors que le dernier tiers du film m'a surpris, mais quel plaisir !
- Spoiler:
Voir le héros revenir, que personne ne le croie, même ceux qui le connaissaient, car il n'est pas à la hauteur de sa légende, c'est vraiment une idée formidable.
Une nouvelle variation sur le "when legend becomes fact, print the legend" de Ford, avec le résultat inverse: un peu comme si Ransom Stoddart revenait à Shinbone et qu'on lui disait que non, il n'est pas Stoddart, car l'homme qui a tué Liberty valance était forcément plus grand et imposant que ce gringalet de James Stewart!
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
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