Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
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Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Dans la catégorie « Plus compliqué comme intrigue, tu meurs », voilà un sérieux candidat à l’oscar.
Bon j’essaie quand même de vous résumer.
Il y a du trafic d’armes dans la région et Martin Benson (Guy Madison) enquête pour le compte de l’armée. Par la force des choses, il est plus ou moins obligé de se faire passer pour un outlaw et, du coup, sa mauvaise réputation rejaillit sur sa famille, qui a du mal à vivre le truc. Pas de pot pour ladite famille, une bande de bandits attaque leur ranch, ne laissant comme survivants que ses deux frères, Daniel (Alberto Dell’acqua) et le petit Harry, et ses deux sœurs, la belle Susy (Lucienne Bridou) — sujette aux assiduités de Graham (Rik Battaglia), un notable local — et l’infortunée Jenny (Rosalba Neri), frappée de mutité après avoir été violée par les agresseurs.
Mais lesdits agresseurs ont commis une erreur : ils ont abandonné l’un des leurs, blessé, sur les lieux, et Daniel n’a de cesse de le guérir pour le faire parler. Pendant qu’il s’y efforce, Martin revient au pays, car c’est là que le conduit la piste des trafiquants, qui lui tirent dessus alors qu’il interrompt une livraison d’armes aux Indiens. Et alors que le bandit blessé, enfin guéri, a la force de saisir son revolver, Martin rejoint sa famille dans les grottes où elle s’est réfugiée et… reconnaît le blessé ! C’est Tony Guy (Peter Martell), un enquêteur comme lui, abandonné sur les lieux du massacre pour lancer les autorités sur une fausse piste ! Et Tony Guy lui révèle l’identité du grand patron du trafic d’armes…
Okay, pas de gâchage — z’avez qu’à regarder le film. Et pis, de toute façon, vous avez déjà deviné l’identité du méchant.
Je vous passe pas mal de détails, d’intrigues secondaires et de personnages du même tonneau — le scénar est quand même assez tortueux, mais, au bout du compte, on s’aperçoit que tout se tient, que tous les fils de l’intrigue sont noués et qu’on a assisté à un petit film de série B assez épatant dans son genre, sans longueurs, sans mauvaise graisse et sans facilités, bien rythmé et tout ça : du cinoche du samedi soir, quoi.
Les acteurs font efficacement leur boulot : Guy Madison en héros un poil décavé, mâchoires serrées et joues hirsutes, Alberto Dell’Acqua en jeune homme intense et bondissant, Rik Battaglia en méchant huileux (comment ça, vous n’aviez pas deviné que c’était lui ?)… Mention spéciale à Peter Martell, dont le rôle est sacrément ingrat (tout ce qu’on lui demande, c’est de souffrir*) et à toutes les actrices (tout ce qu’on leur demande, c’est d’être belles). Je n’ai hélas pas identifié l’acteur qui joue le plus visqueux des méchants, celui qui viole la pauvre Jenny, et qui aurait mérité de travailler pour les Chargeurs réunis. A signaler Franco Pesce dans un petit rôle de vieillard excentrique (pas celui au clairon, l’autre — eh oui, y en a deux !).
Comment le voir ? Pas de DVD-R VF à ma connaissance. Je me suis procuré par les moyens habituels un DVD-R en anglais non sous-titré, image rognée sur les bords, sans doute un enregistrement télé. Qualité à peu près correcte, mais son un peu étouffé. A signaler, pour ce qui est de la musique, des emprunts éhontés à Morricone, mais peut-être s’agit-il d’un défaut ne grevant que la version anglaise.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
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* Et de ne pas mourir, d’où le titre, sauf que personne ne l’appelle Ringo...
Bon j’essaie quand même de vous résumer.
Il y a du trafic d’armes dans la région et Martin Benson (Guy Madison) enquête pour le compte de l’armée. Par la force des choses, il est plus ou moins obligé de se faire passer pour un outlaw et, du coup, sa mauvaise réputation rejaillit sur sa famille, qui a du mal à vivre le truc. Pas de pot pour ladite famille, une bande de bandits attaque leur ranch, ne laissant comme survivants que ses deux frères, Daniel (Alberto Dell’acqua) et le petit Harry, et ses deux sœurs, la belle Susy (Lucienne Bridou) — sujette aux assiduités de Graham (Rik Battaglia), un notable local — et l’infortunée Jenny (Rosalba Neri), frappée de mutité après avoir été violée par les agresseurs.
Mais lesdits agresseurs ont commis une erreur : ils ont abandonné l’un des leurs, blessé, sur les lieux, et Daniel n’a de cesse de le guérir pour le faire parler. Pendant qu’il s’y efforce, Martin revient au pays, car c’est là que le conduit la piste des trafiquants, qui lui tirent dessus alors qu’il interrompt une livraison d’armes aux Indiens. Et alors que le bandit blessé, enfin guéri, a la force de saisir son revolver, Martin rejoint sa famille dans les grottes où elle s’est réfugiée et… reconnaît le blessé ! C’est Tony Guy (Peter Martell), un enquêteur comme lui, abandonné sur les lieux du massacre pour lancer les autorités sur une fausse piste ! Et Tony Guy lui révèle l’identité du grand patron du trafic d’armes…
Okay, pas de gâchage — z’avez qu’à regarder le film. Et pis, de toute façon, vous avez déjà deviné l’identité du méchant.
Je vous passe pas mal de détails, d’intrigues secondaires et de personnages du même tonneau — le scénar est quand même assez tortueux, mais, au bout du compte, on s’aperçoit que tout se tient, que tous les fils de l’intrigue sont noués et qu’on a assisté à un petit film de série B assez épatant dans son genre, sans longueurs, sans mauvaise graisse et sans facilités, bien rythmé et tout ça : du cinoche du samedi soir, quoi.
Les acteurs font efficacement leur boulot : Guy Madison en héros un poil décavé, mâchoires serrées et joues hirsutes, Alberto Dell’Acqua en jeune homme intense et bondissant, Rik Battaglia en méchant huileux (comment ça, vous n’aviez pas deviné que c’était lui ?)… Mention spéciale à Peter Martell, dont le rôle est sacrément ingrat (tout ce qu’on lui demande, c’est de souffrir*) et à toutes les actrices (tout ce qu’on leur demande, c’est d’être belles). Je n’ai hélas pas identifié l’acteur qui joue le plus visqueux des méchants, celui qui viole la pauvre Jenny, et qui aurait mérité de travailler pour les Chargeurs réunis. A signaler Franco Pesce dans un petit rôle de vieillard excentrique (pas celui au clairon, l’autre — eh oui, y en a deux !).
Comment le voir ? Pas de DVD-R VF à ma connaissance. Je me suis procuré par les moyens habituels un DVD-R en anglais non sous-titré, image rognée sur les bords, sans doute un enregistrement télé. Qualité à peu près correcte, mais son un peu étouffé. A signaler, pour ce qui est de la musique, des emprunts éhontés à Morricone, mais peut-être s’agit-il d’un défaut ne grevant que la version anglaise.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
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* Et de ne pas mourir, d’où le titre, sauf que personne ne l’appelle Ringo...
Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Rosalba Neri est la patronne du saloon et Anna Liotti est Jenny .
Je n'ai pas identifié l'acteur qui joue le bandit qui viole Jenny.
Le vieux qui joue du clairon , c'est Franco Gula .
On a dû voir la même version car l'extrait musical littéralement " emprunté " à "Pour une poignée de dollars " revient trois fois dans le film....
Cela dit , je m'attendais à un film moyen , banal et j'ai été ...très agréablement surpris ! C'est un super western : scénario sans failles ni incohérence , mise en scène nerveuse , interprétation impeccable , personnages attachants , décors acceptables ( pour un film tourné en Italie ),belle musique ! ( Morricone avait-il donné son accord ?).


Je n'ai pas identifié l'acteur qui joue le bandit qui viole Jenny.
Le vieux qui joue du clairon , c'est Franco Gula .
On a dû voir la même version car l'extrait musical littéralement " emprunté " à "Pour une poignée de dollars " revient trois fois dans le film....
Cela dit , je m'attendais à un film moyen , banal et j'ai été ...très agréablement surpris ! C'est un super western : scénario sans failles ni incohérence , mise en scène nerveuse , interprétation impeccable , personnages attachants , décors acceptables ( pour un film tourné en Italie ),belle musique ! ( Morricone avait-il donné son accord ?).


Dernière édition par Rex Lee le Mar 28 Juin - 6:19, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967



Rik Battaglia / Lucienne Bridou
Dernière édition par Rex Lee le Ven 29 Avr - 15:44, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
J'ai le dvd anglais avec ces captures d'image :




stéphane- Michele Lupo
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
La distribution:

Alberto Dell'Acqua

Anna Liotti

Peter Martell

Attilio Dottesio

Guy Madison

Gaetano Scala

Rosalba Neri

Gaetano Scala / John Bartha

Fortunato Arena

Luciano Bonanni

Lucienne Bridou

Rik Battaglia
Une info sur...

Anna Liotti: elle n'a tourné que dans trois films, entre 1967 et 1970. Trois petits tours et puis s'en va...

Alberto Dell'Acqua

Anna Liotti

Peter Martell

Attilio Dottesio

Guy Madison

Gaetano Scala

Rosalba Neri

Gaetano Scala / John Bartha

Fortunato Arena

Luciano Bonanni

Lucienne Bridou

Rik Battaglia
Une info sur...

Anna Liotti: elle n'a tourné que dans trois films, entre 1967 et 1970. Trois petits tours et puis s'en va...
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Une affiche allemande pour ce western que je n'ai jamais vu.


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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Trinita a écrit:Une affiche allemande pour ce western que je n'ai jamais vu.
Tu peux le voir ICI en anglais !
(Libre de droit !!! )

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Edocle- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Des documents d'exploitation:










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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Ringo ne devait pas mourir - I lunghi giorni dell'odio - Gianfranco Baldanello - 1967
Merci Edocle.

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Trinita- Sergio Leone
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