Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
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Sartana
stéphane
Edocle
Breccio
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Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Bon, là, je vous le dis tout net : les bases de mon univers viennent de vaciller.
Comme tous les fans de western all’italiana, je vénère le chef-d’œuvre de Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest, l’épitomé de mon genre favori, avec des trouvailles originales comme ce pistolero à l’harmonica sortant de nulle part et dont les exhalaisons rythment l’action et la progression de l’histoire.
Sauf que…
Sauf qu’elle est pas originale, l’idée, mais alors pas du tout, du tout.
Tiens, le voilà, le pistolero (Robert Mark, alias Rod Dana, un chanteur folk US égaré en Italie). On dirait Clint Eastwood – tout y est : cheveux châtain clair, yeux bleu glacial, barbe de trois jours, poncho rouge.
Il descend de cheval, entre dans le saloon et sort son instrument préféré. Pas un flingue, non.
Un violon.
Et vas-y que je te crincrin, d’abord sur le registre romantico-mélancolique, genre André Rieu en mal rasé, même que les clients commencent à râler, pis après c’est le square dance endiablé, et en avant la musique ! (Musique signée Carlo Rustichelli, dirigée par Bruno Nicolai – classe, quand même.) Le barman se frotte les mains, parce que ça consomme, un danseur.
Bon, je vous la fais courte : dans la salle, y a Spott Griffith (Fabrizio Morini), le fils cadet du capitaliste du coinsteau, pété comme un coing, qu’aime pas le crincrin. Bagarre générale. Sur la fin, un des potes du fils de famille sort son flingue et le violoneux en fait autant. Mais le shérif (Andrea Bosic) a tout vu : légitime défense, circulez, et quittez la ville sinon ça va mal finir.
Notre héros va-t-il écouter la voix de la sagesse et changer de comté – nom : d’État – pour avoir la paix ? Tu parles !
En cinq minutes, l’Estranger violoneux a tout compris : y a deux familles qui se disputent la suprématie de la région, mais si la famille Drummond est mal en point – il ne reste plus que la bellissima Lisa (Elina De Witt), son frère cadet timoré (Tony Rogers) et une mamie qui se prend pour Tartine –, les Griffith ont le vent en poupe, le patriarche (Furio Meniconi) étant solidement entouré par ses deux fils, dont l’aîné (Alberto Farnese) est momentanément absent.
Ai-je besoin de vous faire un dessin ? Notre héros donne des coups de pied dans la fourmilière, c’est la panique, ça défouraille à tout va et les meuchants font même venir un tueur misanthrope (Gordon Mitchell, péplumesque) pour mettre un peu d’ordre dans tout ça.
Que voilà un film étrange. On sent encore la volonté de coller au modèle américain : la petite ville est plus qu’un décor, les personnages secondaires sont parfois fordiens ou hawksiens (le shérif intègre, le vieux prospecteur bougon qui parle à son chien, le frère cadet lâche qui apprend le tir au revolver et le courage), mais, par-dessus tout ça, on a des bouffées de délire spaghetti (le violon du héros, d’ailleurs sous-exploité ; le tueur tout de noir vêtu avec la selle « qui brille comme un miroir de bordel » ; les femmes endeuillées toutes en noir à la méditerranéenne…). Plus une mise en scène lyrique à souhait, comme je l’aime, et ces merveilleux décors naturels d’Almeria.
Une découverte. Breccio a dit : allez-y voir de plus près. Et je vous raconte pas la fin, non mais !
Comment le voir ? Un DVD est jadis sorti en Allemagne, chez X-Rated Kult Video, sous le titre Für eine Handvoll Blei, un beau DVD avec pistes italienne, anglaise et allemande (sans sous-titres), plus un bonus qui décoiffe : la version super-8 en noir et blanc (ou en couleurs délavées, au choix) et en allemand only de Tire encore si tu peux. Plus récemment, la boîte US Wild East a sorti un double feature Amerigo Anton (pseudo sous lequel était connu le réalisateur à l'époque) réunissant ce film et Dieu ne paie pas le samedi, avec le même Rod Dana ; version anglaise seulement, pas de ST.
B
PS : Si j’ai été flou sur les noms des personnages, c’est volontaire. Lesdits noms changent suivant la version. En français, Jerry Colt c’est le violoneux et Ringo c’est Gordon Mitchell, mais en anglais, Jerry tout court c’est le violoneux, mais son vrai nom, c’est Ringo, et Gordon Mitchell, c’est Baltimore Joe. Pour la version italienne, demandez à Sartana !
Comme tous les fans de western all’italiana, je vénère le chef-d’œuvre de Sergio Leone, Il était une fois dans l’Ouest, l’épitomé de mon genre favori, avec des trouvailles originales comme ce pistolero à l’harmonica sortant de nulle part et dont les exhalaisons rythment l’action et la progression de l’histoire.
Sauf que…
Sauf qu’elle est pas originale, l’idée, mais alors pas du tout, du tout.
Tiens, le voilà, le pistolero (Robert Mark, alias Rod Dana, un chanteur folk US égaré en Italie). On dirait Clint Eastwood – tout y est : cheveux châtain clair, yeux bleu glacial, barbe de trois jours, poncho rouge.
Il descend de cheval, entre dans le saloon et sort son instrument préféré. Pas un flingue, non.
Un violon.
Et vas-y que je te crincrin, d’abord sur le registre romantico-mélancolique, genre André Rieu en mal rasé, même que les clients commencent à râler, pis après c’est le square dance endiablé, et en avant la musique ! (Musique signée Carlo Rustichelli, dirigée par Bruno Nicolai – classe, quand même.) Le barman se frotte les mains, parce que ça consomme, un danseur.
Bon, je vous la fais courte : dans la salle, y a Spott Griffith (Fabrizio Morini), le fils cadet du capitaliste du coinsteau, pété comme un coing, qu’aime pas le crincrin. Bagarre générale. Sur la fin, un des potes du fils de famille sort son flingue et le violoneux en fait autant. Mais le shérif (Andrea Bosic) a tout vu : légitime défense, circulez, et quittez la ville sinon ça va mal finir.
Notre héros va-t-il écouter la voix de la sagesse et changer de comté – nom : d’État – pour avoir la paix ? Tu parles !
En cinq minutes, l’Estranger violoneux a tout compris : y a deux familles qui se disputent la suprématie de la région, mais si la famille Drummond est mal en point – il ne reste plus que la bellissima Lisa (Elina De Witt), son frère cadet timoré (Tony Rogers) et une mamie qui se prend pour Tartine –, les Griffith ont le vent en poupe, le patriarche (Furio Meniconi) étant solidement entouré par ses deux fils, dont l’aîné (Alberto Farnese) est momentanément absent.
Ai-je besoin de vous faire un dessin ? Notre héros donne des coups de pied dans la fourmilière, c’est la panique, ça défouraille à tout va et les meuchants font même venir un tueur misanthrope (Gordon Mitchell, péplumesque) pour mettre un peu d’ordre dans tout ça.
Que voilà un film étrange. On sent encore la volonté de coller au modèle américain : la petite ville est plus qu’un décor, les personnages secondaires sont parfois fordiens ou hawksiens (le shérif intègre, le vieux prospecteur bougon qui parle à son chien, le frère cadet lâche qui apprend le tir au revolver et le courage), mais, par-dessus tout ça, on a des bouffées de délire spaghetti (le violon du héros, d’ailleurs sous-exploité ; le tueur tout de noir vêtu avec la selle « qui brille comme un miroir de bordel » ; les femmes endeuillées toutes en noir à la méditerranéenne…). Plus une mise en scène lyrique à souhait, comme je l’aime, et ces merveilleux décors naturels d’Almeria.
Une découverte. Breccio a dit : allez-y voir de plus près. Et je vous raconte pas la fin, non mais !
Comment le voir ? Un DVD est jadis sorti en Allemagne, chez X-Rated Kult Video, sous le titre Für eine Handvoll Blei, un beau DVD avec pistes italienne, anglaise et allemande (sans sous-titres), plus un bonus qui décoiffe : la version super-8 en noir et blanc (ou en couleurs délavées, au choix) et en allemand only de Tire encore si tu peux. Plus récemment, la boîte US Wild East a sorti un double feature Amerigo Anton (pseudo sous lequel était connu le réalisateur à l'époque) réunissant ce film et Dieu ne paie pas le samedi, avec le même Rod Dana ; version anglaise seulement, pas de ST.
B
PS : Si j’ai été flou sur les noms des personnages, c’est volontaire. Lesdits noms changent suivant la version. En français, Jerry Colt c’est le violoneux et Ringo c’est Gordon Mitchell, mais en anglais, Jerry tout court c’est le violoneux, mais son vrai nom, c’est Ringo, et Gordon Mitchell, c’est Baltimore Joe. Pour la version italienne, demandez à Sartana !
Ringo contre Jerry Colt ( Ucccidi o Muori ) - 1967 - Amerigo ANTON
C'est ici et nulle part ailleurs !
Pour vous faire saliver, en attendant la critique !
Ce western de Amerigo Anton ( Tanio Boccia )
Quelques échantillons du livret du DVD italien !
Ben oui, il faudra patienter, c'est comme ça maintenant,
l'eau à la bouche et puis un beau jour.....
je complèterais en disant que l'image est superbe et au format,
et que j'ai passé un bon moment à le regarder !
Pour vous faire saliver, en attendant la critique !
Ce western de Amerigo Anton ( Tanio Boccia )
Quelques échantillons du livret du DVD italien !
Ben oui, il faudra patienter, c'est comme ça maintenant,
l'eau à la bouche et puis un beau jour.....
je complèterais en disant que l'image est superbe et au format,
et que j'ai passé un bon moment à le regarder !
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Edocle- Sergio Leone
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Ringo contre Jerry Colt ( Ucccidi o Muori ) - 1967 - Amerigo ANTON
Veinard tu vois les films avant nous!
stéphane- Michele Lupo
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Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
L'avis existait déjà
Sartana- Enzo G. Castellari
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Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Il existe toujours une ville ou un village où un tireur plus rapide est embusqué ....
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Breccio a écrit:
Bon, je vous la fais courte : dans la salle, y a Spott Griffith (Fabrizio Morini), le fils cadet du capitaliste du coinsteau, pété comme un coing, qu’aime pas le crincrin. Bagarre générale.
ça , je suppose que c'est la version anglaise !
Dans la version italienne Spott, son frère, son cousin et un copain sont bien pétés comme des coings !
Mais quand le violoneux arrête de jouer, Spott gueule qu'il doit continuer et que la fête n'est pas terminée !
Le violoneux fatigué, fait la quête en passant le chapeau, Spott mécontent de cette fin prématurée
crache dans le chapeau et hop, c'est parti pour la rumba des poings !
Un petit détail, mais j'aime bien repérer les différentes tonalités qu'on peut donner à un film,
rien qu'en bricolant les dialogues.....
Tiens, on pourrait transformer ainsi Django en Trinita.... l'horreur !!!
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Breccio a écrit:Jerry tout court c’est le violoneux, mais son vrai nom, c’est Ringo, et Gordon Mitchell, c’est Baltimore Joe. Pour la version italienne, demandez à Sartana !
Bon, dans la famille rital, c'est Edocle qui s'y colle !
Pour la version originale italienne c'est la même chose :
Rod Dana ( Robert Mark ) est Jerry de son vrai nom Ringo,
Gordon Mitchell est Baltimore Joe
et le nom de la famille Drumond s'écrit avec une seul "m", c'est écrit sur le cercueil au début du film...
A plus pour la suite des évènements, j'y retourne !
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Edocle- Sergio Leone
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
C'est juste pour patienter !!!
Alberto FARNESE
Andrea BOSIC
Elina DE WITT
Fabrizio MORONI
Furio MENICONI
Rod DANA
Gordon MITCHELL et Rod DANA
Alberto FARNESE
Andrea BOSIC
Elina DE WITT
Fabrizio MORONI
Furio MENICONI
Rod DANA
Gordon MITCHELL et Rod DANA
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Edocle- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Bonsoir Edocle. Tu nous fais saliver là!!
stéphane- Michele Lupo
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Date d'inscription : 14/04/2010
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Localisation : Côte d'Ivoire
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Superbes captures !!!
Rex Lee- Sergio Leone
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Fredge- Michele Lupo
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Age : 57
Localisation : Belgium
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Breccio : "Plus une mise en scène lyrique à souhait, comme je l’aime, et ces merveilleux décors naturels d’Almeria."
Vu sur le DVD italien, mais si le film vaut plus que la réputation de Amerigo Anton, attention quand même, c'est fait dans les Cave de Magliana probablement, ou dans quelques carrières aux environs de Rome et dans le ville western de Cincecitta... de beaux cadres signés Aldo Giordani, l'opérateur de E.B. Clucher (Trinita, El Magnifico), mais le DVD italien est un peu décoloré...
Vu sur le DVD italien, mais si le film vaut plus que la réputation de Amerigo Anton, attention quand même, c'est fait dans les Cave de Magliana probablement, ou dans quelques carrières aux environs de Rome et dans le ville western de Cincecitta... de beaux cadres signés Aldo Giordani, l'opérateur de E.B. Clucher (Trinita, El Magnifico), mais le DVD italien est un peu décoloré...
JO- Sergio Leone
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Date d'inscription : 10/05/2010
Rex Lee- Sergio Leone
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Age : 68
Localisation : 19
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Je me suis régalé !
Et comme Edocle a mis quelques superbes captures , voici un peu de noir et blanc...
Robert Mark [ Rod Dana ] ( ajouté dans la section " acteurs " )
Et comme Edocle a mis quelques superbes captures , voici un peu de noir et blanc...
Robert Mark [ Rod Dana ] ( ajouté dans la section " acteurs " )
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Un début original,l'attaque du cercueil,le redresseur de torts violoneux et une suite beaucoup plus conventionnelle avec des acteurs peu connus à une exception près.
Ca se laisse voir,d'autant que l'image est plus qu'acceptable!
Ca se laisse voir,d'autant que l'image est plus qu'acceptable!
MARCHAND- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Quand on vous disait plus haut tout le bien que l'on pensait de ce film...
Je m'en suis refait un petit plaisir hier au soir...
La couverture de mon DVD italien !
Et puis comme ici on ne se refuse rien :
Bien sûr je n'ai pas pu m'empêcher de bricoler...
Je m'en suis refait un petit plaisir hier au soir...
La couverture de mon DVD italien !
Et puis comme ici on ne se refuse rien :
Bien sûr je n'ai pas pu m'empêcher de bricoler...
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Edocle- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
D'autres documents d'exploitation:
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Localisation : 19
Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
Des photos d'exploitation de chez nous: (Je ne rogne pas ces images: ainsi vous pouvez en voir la provenance.)
_________________
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Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Ringo contre Jerry Colt - Uccidi o muori - Tanio Boccia - 1967
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Rex Lee- Sergio Leone
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