Un homme, un colt - Un hombre y un colt - Dakota Joe - 1967 - Tulio Demicheli

[Rex Lee]

Un hombre y un colt .
Distribution : Robert Hundar , Fernando Sancho , Gloria Milland , Mirko Ellis .

Durée : 1 H 21
Langue espagnole. Pas de sous-titres.

Voilà le type même de western européen au scénario solide , à la narration efficace . C'est rondement mis en scène et l'interprétation est à la hauteur .
Les lieux de tournage , en Espagne , et la musique , d'un auteur dont j'ai oublié le nom , participent de la réussite de ce film de très bonne tenue.

En voici un résumé succint :

Un mercenaire , Dakota Joe ( Robert Hundar ) se rend au Mexique où un certain Don Carlos a besoin de ses services .
En chemin , il fait la connaissance d'un bandido sympathique , Pedro . ( Fernando Sancho ) . Pedro travaille aussi pour Don Carlos et en pince pour son épouse Beatriz . ( Gloria Milland )
Don Carlos ( Mirko Ellis ) demande à Joe d'abattre un médecin qui s'est rangé du côté des partisans de Zapata . Eh oui , c'est la révolution , amigo !
Et là , tout se complique : le frère de Don Carlos ( Francisco Moran ) veut exercer son droit de cuissage sur la jeune épouse d'un peon , Carmencita .
( Marta Reves ). Le mari , Pablo ( Jacinto Martin ) et ses amis , qui sont des révolutionnaires , abattent le frère de Don Carlos et prennent la fuite .
Joe refuse de tuer le médecin . Il prend le parti des révolutionnaires , ainsi d'ailleurs que Pedro.
Joe refuse aussi les avances de Beatriz. Se sentant humiliée , Beatriz se venge en révélant à son mari que Joe aide les fuyards. Joe , condamné à une mort certaine ne doit son salut qu' à son ami Pedro . Avant de fuir à leur tour , ils s'attaquent au coffre-fort de Don Carlos. Pendant l'opération , Pedro tente d'abuser de Beatriz ...Comme elle lui résiste , il la poignarde . S'ensuit une longue fusillade opposant Joe et Pedro à Don Carlos et ses hommes . Ces derniers sont tous éliminés. Joe et Pedro fuient à travers le désert . Et la le naturel revient au galop : Pedro ne peut s'empécher de dérober la sacoche contenant l'argent de Don Carlos . Joe se lance à sa poursuite ...
Je ne vous raconte pas les dix dernières minutes : ce que je peux vous dire , c'est que le final m'a fait songer à celui du " Dernier face à face ".

Difficile de ne pas aimer un tel film , du moins en ce qui me concerne .
A signaler , dans des rôles secondaires : Luis Gaspar , Jose Canalejas , Simon Arriaga et Jesus Gusman.
Le générique de la version espagnole mentionne le nom de Raf Baldassarre ...Je ne l'ai pas vu .

[Rex Lee]

Un film à découvrir ...

[Liko]

[Rex Lee]

Le début du film : le lieu est bien connu des aficionados...


Robert Hundar / Fernando Sancho / Gloria Milland

[stéphane]

Robert Hundar

[El Puro]

Divisa Red (Espagne)




Robert Hundar


Fernando Sancho






Marta Reves


Francisco Moran














Luis Gaspar / Marta Reves / Jacinto Martin


Robert Hundar / Gloria Milland / Mirko Ellis

[JO]

Nuevo Baztan (Madrid) : une vieille ville du XVIII° siècle très souvent utilisée.

[Edocle]

[Edocle]

Tiens pour la peine, j'ai regardé ce soir une excellente copie sur grand écran !
Je me suis régalé, même si j'ai trouvé Robert Hundar un peu trop inexpressif.
Mais bon, dans l'ensemble ça passe parfaitement !
Et pour notre ami Rex Lee une excellente musique de Carlo RUSTICHELLI,
c'est quand même pas le genre de compositeur dont on oublie le nom....
Vous savez ce qui vous reste à faire...

[MARCHAND]

Un pur spaghetti avec toutes les figures imposées du genre ( passage à tabac du héros, traversée du désert,chevauchées solitaires et en troupes nombreuses,etc,etc...). Mais quelques particularités distinguent le film dont l'histoire est classique.Notre héros rançonne les truands mais pas les braves gens.Un pistoléro qui a une bonne mentalité ça nous change un peu de tous ces voyous de l' Ouest européen.
Fernando Sancho est dans son registre habituel.On a un peu de mal à le trouver antipathique sauf que là, il mérite bien sa fin. Son couple avec "Mammacita" est digne du Bérrurier de San Antonio.

[Edocle]

Son couple avec "Mammacita" est digne du Bérrurier de San Antonio.

Amateur de San A., de Béru et de la Gravosse ?
Bienvenue au club, effectivement j'y ai pensé aussi surtout dans la scène de la bouffe :
- " On ne mange pas avec ses doigts ! "

[Rex Lee]

Les scènes avec Mammacita sont, en effet, excellentes.
Mammacita, c'est Josefina Serratosa. Je vais de ce pas lui consacrer un sujet: l'occasion fait le larron.

[Rex Lee]

Deux affiches...






...un DVD...

[italiano]

Quand on voit tous ces DVD de westerns italiens qui sortent soit du côté italie, espagne et autres , les éditeurs de ces pays, ne pourraient t-ils pas y inclure une version Française. Bien souvent, la langue Anglaise y est ajoutèe, pourquoi ne pas y rajouter la langue Française. Et maintenant , pourquoi ne pourrions nous pas le faire savoir à ces éditeurs. A condition de connaitre leurs sociétés d'éditions.

[Breccio]

Quand on voit tous ces DVD de westerns italiens qui sortent soit du côté italie, espagne et autres , les éditeurs de ces pays, ne pourraient t-ils pas y inclure une version Française.  Bien souvent, la langue Anglaise y est ajoutèe, pourquoi ne pas y rajouter la langue Française.    Et maintenant , pourquoi ne pourrions nous pas le faire savoir à ces éditeurs. A condition de connaitre leurs sociétés d'éditions.

Ils ne le font pas pour de bêtes raisons financières: il faut payer des droits ou faire faire des sous-titres.
A ma connaissance, seul Koch Media, en Allemagne, veille à ce que ses DVD de western italien contiennent tous une piste anglaise ou des sous-titres anglais--mais ces derniers sont visiblement faits maison.
B.

[italiano]

Ok , Merci pour la réponse Breccio. Tout cela est bien dommage.

[Edocle]

De nouveau le film :



... et des photos d'exploitation françaises...

[Il Ritardario]

Vu dans une copie en italien et de plutôt bonne qualité.
J'ai bien adhéré à ce petit film et j'ai trouvé que Robert Hundar s'en sortait très bien. Pas de temps morts, très animé avec pas mal de rebondissements et quelques scènes bien trouvées.
Des personnages dignes du western italien dans la plus pur tradition: la femme nympho du propriétaire, le frère illuminé du propriétaire etc...vraiment que du bon.

La version que j'ai vue ne fait que 82min et à priori la version intégrale ferait 98min. Il me tarde de la voir un jour...Artus si tu nous lit

[Blondin67]

Voici un western intéressant à plus d'un titre.

Le pitch: Un pistolero américain débarque dans un Mexique où l'oppression s'oppose à la colère d'un peuple sous le point d'exploser. Notre homme a pour mission de supprimer quelqu'un d'important. Ce dernier ayant des pensées révolutionnaires.

Outre les habituelles figures de style introduites par Leone (trahisons, rebondissements, passage à tabac, fusillades et autres cavalcades,...), il y a un élément relativement rare dans ce genre.
Dans la plupart, sauf peut-être chez les plus illustres réalisateurs, les personnages principaux et même secondaires, ont leur propre sens moral. Lequel souvent c'est "Je tire d'abord. Je réfléchi (éventuellement) après !". Cela fait partie du jeu et du charme, me direz-vous.
Ici, nous avons le personnage principal (qui au départ est un tueur professionnel présent pour remplir un contrat, ne l'oublions pas) pourvu d'un regard, d'une attention à l'autre, d'une réflexion rarement rencontrés dans ce type de "petite" production. J'ai dit "petite", j'ai pas dit "fauchée". Il y a tout pour plaire et pour passer un fort agréable moment.
Même si les paysages d'Italie sont beaux, les productions tournées en Espagne ont une plus values. En témoigne ce film, c'est esthétiquement mieux.  
Pour en revenir à notre tête d'affiche, le personnage tenu par Robert Hundar fait preuve d'une véritable profondeur psychologique. Vous avez bien lu ! C'est un fait qui mérite d'être souligné car c'est le petit plus qui apporte beaucoup à l'histoire.
Les autres comédiens ne sont pas en reste. À commencer par Fernando Sancho. Je vais d'ailleurs vous faire un aveu. À voir ces 2 là réunis dans un même western, je craignais le pire. À savoir, celui qui cabotine le plus ! Il n'en est heureusement rien. Demicheli maîtrise parfaitement sa direction d'acteurs.
Sommes toutes, une très heureuse surprise.

(Encore merci à E. pour ces joyaux ressuscités : )

[Rex Lee]

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