L'Homme de San Carlos - Walk the Proud Land - 1956 - Jesse Hibbs

[Personne]

Audie Murphy ... John Philip Clum
Anne Bancroft ... Tianay
Pat Crowley ... Mary Dennison
Charles Drake ... Tom Sweeny
Tommy Rall ... Taglito
Robert Warwick ... Chief Eskiminzin
Jay Silverheels ... Geronimo
Eugene Mazzola ... Tono
Anthony Caruso ... Disalin
Victor Millan ... Santos
Ainslie Pryor ... Capt. Larsen
Eugene Iglesias ... Chato
Morris Ankrum ... Gen. Wade
Addison Richards ... Gov. Safford
Maurice Jara ... Alchise
Frank Chase ... Stone
Ed Hinton ... Naylor
Marty Carrizosa ... Pica

L'histoire vraie, mais romancé par Hollywood quand même, de John Clum qui devint agent indien dans la réserve de San Carlos. Par ses méthodes il pacifia ses derniers, mais c'était sans compter sur la haine de l'homme blanc, des tuniques bleues envers le peuple indien...

Film intéressant de par son sujet, un vrai western pro-indien et qui le revendique, c'est assez rare à cette époque et bien bien avant Les Cheyennes de Ford... Mais après le très beau Flèche brisée quand même, sur le relatif même sujet.
Le choix du lieu de tournage(Tucson), des endroits plus arides que d'habitude qui sont presque raccords d'ailleurs avec ceux de l'ex Yougoslavie de Winnetou... Arf, j'ai parlé de Winnetou, je ne vais plus être crédible par les americanos purs et durs, tant pis...

En parlant d'endroits arides, je veux parler de l'endroit ou se cache Geronimo. Ce cirque me rappelle étrangement le cirque aride des climax de Winnetou. L'homme de San carlos est donc un Winnetou like avant l'heure, un peu naïf certes avec ce mélange de sang entre Clum et son nouveau frère rouge(passage repris également dans Winnetou), mais relativement authentique puisque Clum est un vrai héros de l'ouest! On apprendra même par Tavernier en bonus qu'il deviendra par la suite maire de Tombstone et grand ami de Wyatt Earp...

Bref! Extérieurs semblant corrects, une Ann Bancroft magnifique en veuve indienne éprise de Clum, sujet intéréssant, mais traitement trop Hollywoodien et c'est dommage, car on fini le film sur une note d'optimisme, alors que la réalité fut toute autre. Par un panneau final, on apprend que c'est seulement en 1955 que les indiens auront le droit de s'autogérer. Le film datant de 1956, on peut penser aisément à un film se donnant bonne conscience. Dicter par le gouvernement de l'époque?

[old timer]

J'ai failli me laisser tenter mais j'avais lu plusieurs mauvaises critiques... Concernant notamment certains décors qui sentent le studio (les scènes de nuit ) certes ce n'est pas nouveau, mais ça plombe pas mal de westerns très connus ("le trésor du pendu", "l'homme qui tua Liberty Valance"...) donc ta critique positive est bienvenue !

Vais-je me raviser et me jeter sur le DVD Sidonis ? On verra...
(du coup j'avais préféré acheter "la patrouille de la violence" qui m'a paru hélas très faible à la première vision, puis un petit peu meilleur la 2ème fois; mais il faut voir Tavernier se triturer le cerveau pour essayer de trouver des choses positives à dire sur un film que visiblement il trouve assez médiocre! )

[Personne]

Ca tombe bien, je viens aussi de voir La Patrouille de la Violence.

[Trinita]

Le personnage de Clum me disais quelques choses et quand tu as parlé de Earp tout fut clair.
En effet, le personnage de Clum est utilisé dans Blueberry dans le dernier cycle qui commence avec Mister Blueberry.

[MARCHAND]

Revu dans la collection Sidonis.A mon avis, un bon film avec une bonne histoire(c'est quand même le plus important!),un Audie Murphy irréprochable, des paysages certes un peu désertiques mais correspondants à la réalité de l'histoire et enfin une critique, comme souvent, remarquable de Bertrand Tavernier en voix off. 25 minutes c'est pas mal !
Seule fausse note, la bande son française un peu inaudible mais on est prévenu.Faute avouée....

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