La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
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La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
Les quatre frères Earp convoient un troupeau vers la Californie. Du côté de Tombstone, le vieux Clanton leur propose de racheter le bétail . Wyatt Earp refuse. Un soir, pendant l’étape, tandis que le plus jeune garde le troupeau, les trois aînés partent se distraire à Tombstone. A leur retour, ils retrouvent leur frère assassiné . Le troupeau a disparu. Wyatt Earp, ancien shérif légendaire de Dodge City accepte le poste de shérif de la ville, le temps de retrouver les coupables de ce crime. Il s'avère très vite que les coupables ne sont autres que les Clanton, que les frères Earp vont affronter avec l'aide de Doc Holliday...
Quand Ford film la légende...rien à (re)dire, sinon que c'est spendide.
Magniique noir et blanc...
Moi, ce film-là, je le trouve passionnant, Trinita, alors que Liberty Valance m'ennuie au plus haut point...
Dernière édition par Rex Lee le Ven 21 Jan - 18:10, édité 1 fois
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
Un second visionnage s'impose donc.
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Re: La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
Pour ma part les photos extraites du film parlent d'elles-mêmes (bravo Rex Lee!)
Chaque plan est une merveille de composition, d'équilibre; c'est un film qui a la grâce.
Cela dit il faut bien reconnaitre que si on y va pour l'action on se rase un peu: rien d'infernal et pas de poursuite dans ce film! L'histoire d'OK Corral n'est qu'un prétexte qui sert surtout à montrer la vie des gens dans un petit bled de l'ouest, le saloon, l'hôtel, le salon du barbier, la kermesse où l'on danse: voilà les endroits où Ford s'attarde à regarder ses personnages qui vivent, tout simplement.
Il vaut donc peut-être mieux l'aborder non comme un western -dont il n'a pas la dramaturgie supposée trépidante - mais comme un des autres "films sociaux" de Ford dans le quel il dépeint la vie quotidienne d'une communauté dans son milieu spécifique ("sur la piste de Mohawks": les premiers colons de l'est, "la route du tabac": les fermiers pauvres du sud, "qu'elle était verte ma vallée": les mineurs du pays de Galles. Ainsi la déception sera peut-être moindre!
Chaque plan est une merveille de composition, d'équilibre; c'est un film qui a la grâce.
Cela dit il faut bien reconnaitre que si on y va pour l'action on se rase un peu: rien d'infernal et pas de poursuite dans ce film! L'histoire d'OK Corral n'est qu'un prétexte qui sert surtout à montrer la vie des gens dans un petit bled de l'ouest, le saloon, l'hôtel, le salon du barbier, la kermesse où l'on danse: voilà les endroits où Ford s'attarde à regarder ses personnages qui vivent, tout simplement.
Il vaut donc peut-être mieux l'aborder non comme un western -dont il n'a pas la dramaturgie supposée trépidante - mais comme un des autres "films sociaux" de Ford dans le quel il dépeint la vie quotidienne d'une communauté dans son milieu spécifique ("sur la piste de Mohawks": les premiers colons de l'est, "la route du tabac": les fermiers pauvres du sud, "qu'elle était verte ma vallée": les mineurs du pays de Galles. Ainsi la déception sera peut-être moindre!
old timer- Sergio Leone
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Date d'inscription : 20/05/2010
Re: La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
old timer a écrit:Pour ma part les photos extraites du film parlent d'elles-mêmes (bravo Rex Lee!)
Chaque plan est une merveille de composition, d'équilibre; c'est un film qui a la grâce.
Cela dit il faut bien reconnaitre que si on y va pour l'action on se rase un peu: rien d'infernal et pas de poursuite dans ce film! L'histoire d'OK Corral n'est qu'un prétexte qui sert surtout à montrer la vie des gens dans un petit bled de l'ouest, le saloon, l'hôtel, le salon du barbier, la kermesse où l'on danse: voilà les endroits où Ford s'attarde à regarder ses personnages qui vivent, tout simplement.
Il vaut donc peut-être mieux l'aborder non comme un western -dont il n'a pas la dramaturgie supposée trépidante - mais comme un des autres "films sociaux" de Ford dans le quel il dépeint la vie quotidienne d'une communauté dans son milieu spécifique ("sur la piste de Mohawks": les premiers colons de l'est, "la route du tabac": les fermiers pauvres du sud, "qu'elle était verte ma vallée": les mineurs du pays de Galles. Ainsi la déception sera peut-être moindre!
Merci Old Timer !
Ton analyse est très pertinente ...
Quand à la photographie et aux plans...sublimes, en voici d'autres exemples :
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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Re: La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
Revu et j'ai définitivement du mal avec ce film. La mise en scène de Ford est excellente c'est clair avec de très beaux plans et les acteurs sont très bon mais le film m'ennuie vraiment.
Désolé.
Désolé.
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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Localisation : Angers
Re: La poursuite infernale. My Darling Clementine . 1946. John Ford
Revu hier soir sur ARTE.!
J'avais triop la flemme pour changer le son alors je me le suis visionné en VF C'est une épreuve !
Noms propres francisés (William Earp, et la ville s'appelle "Tombeau"!) Vocabulaire désuet (pour quoi employer le mot "bouvier" au lieu d'éleveur ?) mais malgré ça quelque chose passe, mêmes les répliques de Shakespeare ne manquent pas de grandeur! A revoir en vostfr bien sûr!
Spécial bonus: la "passation de pouvoir" entre un John Ford très âgé et un Steven Spielberg débutant:
... une leçon de cinéma sommaire mais carrément essentielle.
J'avais triop la flemme pour changer le son alors je me le suis visionné en VF C'est une épreuve !
Noms propres francisés (William Earp, et la ville s'appelle "Tombeau"!) Vocabulaire désuet (pour quoi employer le mot "bouvier" au lieu d'éleveur ?) mais malgré ça quelque chose passe, mêmes les répliques de Shakespeare ne manquent pas de grandeur! A revoir en vostfr bien sûr!
Spécial bonus: la "passation de pouvoir" entre un John Ford très âgé et un Steven Spielberg débutant:
... une leçon de cinéma sommaire mais carrément essentielle.
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1893
Date d'inscription : 20/05/2010
RE : La poursuite infernale. My Darling Clementine. 1946. John Ford
C'est effectivement un film surprenant pour ne pas dire parfois déjanté.
Déjà, le titre français lance le spectateur sur une fausse piste.
Il vaut mieux se fier au titre original : le prénom d'une femme qu'un homme possessif chérit beaucoup.
Dans ce film, on voit le héros Wyatt/Fonda balancer une tricheuse dans un abreuvoir, se balancer lui-même sur une chaise le long de la rue et se faire parfumer au chèvrefeuille par le coiffeur, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention de la belle Clémentine qu'il s'empresse d'entraîner dans une danse qui aurait pu être endiablée si elle ne s'était pas déroulée dans une église.
On y entend aussi un comédien complétement saoul déclamer des vers d'Hamlet de Shakespeare dans un saloon rempli d'ivrognes.
A la fin ça canarde pendant 10 minutes -la poursuite infernale, elle, n'avait duré que 3 minutes- parce qu'il faut bien que le petit frère soit vengé.
Mais au final, tous les projecteurs sont dirigés sur Clémentine : Wyatt/Fonda lui dit qu'il aime son prénom - tu parles, c'est elle qu'il aime- et selon les versions, il l'embrasse ou il ne fait que lui serrer la main ; mais quand elle lui précise qu'elle va rester à Tombstone pour y créer une école, il lui laisse clairement entendre qu'il pourrait y revenir.
On retient ses larmes.
Bref, un chef-d'œuvre tout de même.
Déjà, le titre français lance le spectateur sur une fausse piste.
Il vaut mieux se fier au titre original : le prénom d'une femme qu'un homme possessif chérit beaucoup.
Dans ce film, on voit le héros Wyatt/Fonda balancer une tricheuse dans un abreuvoir, se balancer lui-même sur une chaise le long de la rue et se faire parfumer au chèvrefeuille par le coiffeur, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention de la belle Clémentine qu'il s'empresse d'entraîner dans une danse qui aurait pu être endiablée si elle ne s'était pas déroulée dans une église.
On y entend aussi un comédien complétement saoul déclamer des vers d'Hamlet de Shakespeare dans un saloon rempli d'ivrognes.
A la fin ça canarde pendant 10 minutes -la poursuite infernale, elle, n'avait duré que 3 minutes- parce qu'il faut bien que le petit frère soit vengé.
Mais au final, tous les projecteurs sont dirigés sur Clémentine : Wyatt/Fonda lui dit qu'il aime son prénom - tu parles, c'est elle qu'il aime- et selon les versions, il l'embrasse ou il ne fait que lui serrer la main ; mais quand elle lui précise qu'elle va rester à Tombstone pour y créer une école, il lui laisse clairement entendre qu'il pourrait y revenir.
On retient ses larmes.
Bref, un chef-d'œuvre tout de même.
Faja- Enzo G. Castellari
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Date d'inscription : 10/10/2021
Age : 74
Localisation : Nouvelle-Calédonie
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