Rio Grande. 1950. John Ford
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Rio Grande. 1950. John Ford
Le commandant d'un détachement qui a établi son campement à la frontière mexicaine s'efforce d'empêcher les incursions sur le territoire américain des Apaches réfugiés de l'autre côté du Rio Grande. Un jour, il a la surprise de trouver son fils parmi les nouvelles recrues venues renforcer la garnison...Son épouse, de laquelle il est séparé, débarque également, ce qui n'est pas pour arrager les choses.
Le quotidien d'une petite garnison en territoire hostile fait tout l'intérêt de ce western et les scènes d'action sont particulièrement réussies.
Seulement, le problème, c'est qu'il faut les attendre longtemps! Une bonne partie du film est axée sur les démêlés du commandant avec son épouse et son fils, ce qui est assez lassant...En toile de fond, un discours patriotique historiquement daté.
Mais bon, comme Ford sait ce qu'est un western, il filme cela très bien...Voyez pluôt :
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
RE : RIO GRANDE - 1950 - John FORD
Vu et revu ce film souvent considéré comme mineur notamment au sein de la trilogie fordienne de la cavalerie.
En ce qui me concerne, plus je le regarde et plus je l'apprécie.
Ici, en effet, c'est le FORD à la sensibilité à fleur de peau qui s'exprime, le poète toujours un peu espiègle ; il prend son temps, il flâne ; il crée une atmosphère qu'on ne retrouve chez aucun autre réalisateur.
Et puis il y a la très belle et très ardente Maureen O'HARA qui illumine toute les scènes dans lesquelles elle apparaît.
Et quel pied de nez à la fin du film quand retentit " DIXIE " l'hymne sudiste et que Maureen radieuse, fait tourner son ombrelle au rythme de la musique.
Pour ma part, je chavire.
En ce qui me concerne, plus je le regarde et plus je l'apprécie.
Ici, en effet, c'est le FORD à la sensibilité à fleur de peau qui s'exprime, le poète toujours un peu espiègle ; il prend son temps, il flâne ; il crée une atmosphère qu'on ne retrouve chez aucun autre réalisateur.
Et puis il y a la très belle et très ardente Maureen O'HARA qui illumine toute les scènes dans lesquelles elle apparaît.
Et quel pied de nez à la fin du film quand retentit " DIXIE " l'hymne sudiste et que Maureen radieuse, fait tourner son ombrelle au rythme de la musique.
Pour ma part, je chavire.
Faja- Enzo G. Castellari
- Messages : 270
Date d'inscription : 10/10/2021
Age : 74
Localisation : Nouvelle-Calédonie
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