Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
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Richards
Edocle
Trinita
angel caldito castellano
Breccio
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Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Bon, avouons-le franchement, ces deux-là, c’est un peu chien et chat.
Le chat, c’est lui, Tresette, un pistolero tout de noir vêtu, plus cool que lui tu te changes en iceberg, avec un arsenal délirant dont le clou est une… boîte à musique. George Hilton recycle en l’exagérant un peu plus son personnage d’Alléluia.
Le chien, c’est l’autre, le shérif, alias Bambi (je n’invente rien), il est fort comme un Turc, il est sale, il est barbu et il s’exprime par grommellements – quand il ne cause pas avec son cheval chapeauté, qui aime aussi tailler une bavette avec Tresette. Chris Huerta, trogne familière aux amateurs de spaghetti, qui nous la joue Bambino attifé en Trinita.
Aux manettes de cette grandiose épopée toute de bruit et de fureur… euh, je veux dire : de cette subtile méditation sur l’amitié virile… euh, non, ça le fait pas.
Pouf, pouf.
Aux manettes de cette grosse farce à tomber par terre de rire tellement que je m’en suis pas encore remis, Giuliano Carnimeo, que je me demande si je vais pas le mettre en n° 1 dans le classement de mes réalisateurs préférés. Du même Carnimeo, vivement recommandés : quatre Sartana sur cinq, critiques à venir sous la plume de… Sartana (ben quoi ?), On l’appelle Cimetière, On l’appelle Alléluia et plein d’autres que je n’ai pas encore vus.
Vous l’aurez compris : adieu les mélodrames flamboyants nourris au lait de la tragédie grecque, adieu les pistoleros tourmentés, adieu les variations méditerranéennes sur le western all’americana, on est ici dans la période ultime du spaghetti, la période comique – ou qui tente de l’être, pour citer Desproges.
En général, c’est catastrophique. Voir Les Ravageurs de l’Ouest et Des dollars plein la gueule.
Quand il y a un réalisateur habile et un scénario bien ficelé, ça marche – à condition de ne pas s’attendre à autre chose que de la comédie.
Ici, ça court.
Bon, je vous résume pas l’intrigue, elle est pas résumable. Disons qu’il y a une cargaison d’or à acheminer, des bandits de grand chemin plus tarés les uns que les autres, un banquier et un maire véreux comme c’est pas permis, des combats de tarte à la crème, un bal costumé, une apparition surréaliste de Maurice Poli – Belle et Sébastien, vous vous rappelez ? – en représentant en produits de beauté, une autre de Sal Borgese en bandit sicilien, sans parler de Nello Pazzafini en bandit déguisé en moine, de Pietro Ceccarelli en bandit chauve (mais pas pour longtemps)…
Le summum, dans tout ça, c’est le personnage interprété par Tony Norton, un pistolero maniéré tout de cuir noir vêtu qui apparaît avec une régularité de métronome, toujours de façon incongrue, pour se faire dégommer par Tresette, toujours de façon invraisemblable.
Bref, je me suis pas ennuyé. Je vous oblige pas à aimer.
Pour finir, signalons que ce film n’est apparemment jamais sorti en France. Naushad, un fan sud-africain, à sorti un DVD avec pistes anglaise et italienne, sans sous-titres. Ne parlant pas l’italien, je me suis fadé la version anglaise, constatant que les traducteurs/doubleurs en avaient encore rajouté dans le gaguesque. J’espère qu’un italianisant pourra nous éclairer sur la VO.
Ce DVD est de qualité correcte, nettement supérieure en tout cas à l’une des précédentes productions Naushad présentant deux films sur un seul disque, dont le western spaghetti avec Boby Lapointe (si ! ça existe). Celui-là, je vous en parlerai le jour où j’aurai réussi à le visionner en totalité avant d’arriver à court de Colyre. Conjonctivite City.
Bref, Tresette, Breccio a dit : allez-y voir de plus près. Et en plus, ils en ont un fait un second. Vivement le DVD !
B.
Le chat, c’est lui, Tresette, un pistolero tout de noir vêtu, plus cool que lui tu te changes en iceberg, avec un arsenal délirant dont le clou est une… boîte à musique. George Hilton recycle en l’exagérant un peu plus son personnage d’Alléluia.
Le chien, c’est l’autre, le shérif, alias Bambi (je n’invente rien), il est fort comme un Turc, il est sale, il est barbu et il s’exprime par grommellements – quand il ne cause pas avec son cheval chapeauté, qui aime aussi tailler une bavette avec Tresette. Chris Huerta, trogne familière aux amateurs de spaghetti, qui nous la joue Bambino attifé en Trinita.
Aux manettes de cette grandiose épopée toute de bruit et de fureur… euh, je veux dire : de cette subtile méditation sur l’amitié virile… euh, non, ça le fait pas.
Pouf, pouf.
Aux manettes de cette grosse farce à tomber par terre de rire tellement que je m’en suis pas encore remis, Giuliano Carnimeo, que je me demande si je vais pas le mettre en n° 1 dans le classement de mes réalisateurs préférés. Du même Carnimeo, vivement recommandés : quatre Sartana sur cinq, critiques à venir sous la plume de… Sartana (ben quoi ?), On l’appelle Cimetière, On l’appelle Alléluia et plein d’autres que je n’ai pas encore vus.
Vous l’aurez compris : adieu les mélodrames flamboyants nourris au lait de la tragédie grecque, adieu les pistoleros tourmentés, adieu les variations méditerranéennes sur le western all’americana, on est ici dans la période ultime du spaghetti, la période comique – ou qui tente de l’être, pour citer Desproges.
En général, c’est catastrophique. Voir Les Ravageurs de l’Ouest et Des dollars plein la gueule.
Quand il y a un réalisateur habile et un scénario bien ficelé, ça marche – à condition de ne pas s’attendre à autre chose que de la comédie.
Ici, ça court.
Bon, je vous résume pas l’intrigue, elle est pas résumable. Disons qu’il y a une cargaison d’or à acheminer, des bandits de grand chemin plus tarés les uns que les autres, un banquier et un maire véreux comme c’est pas permis, des combats de tarte à la crème, un bal costumé, une apparition surréaliste de Maurice Poli – Belle et Sébastien, vous vous rappelez ? – en représentant en produits de beauté, une autre de Sal Borgese en bandit sicilien, sans parler de Nello Pazzafini en bandit déguisé en moine, de Pietro Ceccarelli en bandit chauve (mais pas pour longtemps)…
Le summum, dans tout ça, c’est le personnage interprété par Tony Norton, un pistolero maniéré tout de cuir noir vêtu qui apparaît avec une régularité de métronome, toujours de façon incongrue, pour se faire dégommer par Tresette, toujours de façon invraisemblable.
Bref, je me suis pas ennuyé. Je vous oblige pas à aimer.
Pour finir, signalons que ce film n’est apparemment jamais sorti en France. Naushad, un fan sud-africain, à sorti un DVD avec pistes anglaise et italienne, sans sous-titres. Ne parlant pas l’italien, je me suis fadé la version anglaise, constatant que les traducteurs/doubleurs en avaient encore rajouté dans le gaguesque. J’espère qu’un italianisant pourra nous éclairer sur la VO.
Ce DVD est de qualité correcte, nettement supérieure en tout cas à l’une des précédentes productions Naushad présentant deux films sur un seul disque, dont le western spaghetti avec Boby Lapointe (si ! ça existe). Celui-là, je vous en parlerai le jour où j’aurai réussi à le visionner en totalité avant d’arriver à court de Colyre. Conjonctivite City.
Bref, Tresette, Breccio a dit : allez-y voir de plus près. Et en plus, ils en ont un fait un second. Vivement le DVD !
B.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Il y a eu depuis un dvd italien de très bonne facture :
Et pour en revenir au film j'en garde un très bon souvenir et j'adore quand Hilton est tout de noir vêtu. Un avis un peu plus détaillé bientôt.
Et pour en revenir au film j'en garde un très bon souvenir et j'adore quand Hilton est tout de noir vêtu. Un avis un peu plus détaillé bientôt.
Trinita- Sergio Leone
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Trouvé ça dans le bayou du gator...
Me d'mande où est le deuxième...
Me d'mande où est le deuxième...
Dernière édition par Edocle le Lun 11 Fév - 15:36, édité 3 fois
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Le deuxième est aussi déglingué que ce film.
Trinita- Sergio Leone
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Retrouvé dans les profondeurs du bayou, ou il était oublié...Trinita a écrit:Le deuxième est aussi déglingué que ce film.
Je m'y colle derechef... P'tain que j'cause bien...
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Edocle a écrit:Retrouvé dans les profondeurs du bayou, ou il était oublié...Trinita a écrit:Le deuxième est aussi déglingué que ce film.
Je m'y colle derechef... P'tain que j'cause bien...
Bah! Je ne sais ce que vaut ce film...mais s'il est du même tonneau que sa suite, il peut rester dans l'oubli.
- Spoiler:
- Putain, quelle daube ce Tressete 2! J'ai pas pu tenir plus de 30 minutes. Pour un amateur de western, c'est franchement insupportable. A côté, le Lucky Lucke avec Dujardin est un chef-d'œuvre de finesse. Beurk!
Richards- Sergio Corbucci
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Moi j'su comme tonton Breccio, ça m'fait marrer !Breccio a écrit:
Bref, Tresette, Breccio a dit : allez-y voir de plus près. Et en plus, ils en ont un fait un second. Vivement le DVD !
B.
Du déjanté profond ! Qui plus est des trucs qui font bicher
du coté du Lac Majeur... Hein, les gouts, les couleurs...
Le second c'est ICI
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Revu le premier à l'instant et ça me fait toujours autant marrer. Hilton et Huerta s'amuse comme des beaux diables, les situations sont cocasses, Poli livre une belle prestation, Ida Galli est toujours aussi belle, bref un western comique très divertissant avec également la touche Carnimeo avec ses gadgets et sa musique enlevée.
A voir et à revoir !!!
A voir et à revoir !!!
Trinita- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
MARCHAND- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Ou ici pour ceux qui préfèrent l'anglais (n'hésitez pas non plus à parcourir la chaine du bonhomme, il en propose un sacré paquet!)
Dernière édition par Sancho Perez le Jeu 14 Nov - 0:28, édité 1 fois
Sancho Perez- Sergio Sollima
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Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
Film passé sur la Rai Uno:
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Lo chiamavano Tresette... giocava sempre col morto - Giuliano Carnimeo - 1973
A noter que dans la version italienne il me semble bien que les autres personnages appellent le personnage de Georges Hilton Alleluia.
Ce film a peut-être été conçu comme une suite aux deux autres films d'Alleluia...
Ce film a peut-être été conçu comme une suite aux deux autres films d'Alleluia...
Darksatin- Francesco Degli Espinosa
- Messages : 43
Date d'inscription : 07/10/2010
Localisation : Chalon sur Saône
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