Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
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Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Cette critique pourrait tout simplement se réduire à : quand les grands se rencontrent, ou quand Anthony Ascott ( Giuliano Carmineo ) rencontre Georges Hilton (Lord ), Walter Barnes ( Burt ) et Horst Frank ( Jason Forrester ) !
Et en plus, ce n’est pas tout, je vous fais une partie du générique :sujet Enzo G. Castellari, scénario Tito Carpi, photo Stelvio Massi, musique Francseco de Masi, et les second rôles Rudolph Schundler ( Juge Warren ), Giorgio Sammartino ( Trent ), Carlo Alighiero (Patriarche Forrester ) , Loni von Friedl ( Régine ) …
Il y avait de quoi faire, et ils ont fait un Grand Film ! :
Le film : Cette rencontre produit donc un espèce de film policier dans le monde du western. Les caractères des protagonistes sont parfaitement définis et le metteur en scène installe rapidement une atmosphère lourde et pesante, ou un regard, un geste, un rictus, un clignement d’œil, prennent toute leur valeur et donnent aux personnages une épaisseur et une réelle dimension. Les trois acteurs principaux sont parfaits, et en comédiens formidables sont les détonateurs d’ une situation exclusivement orientée vers la recherche du trésor quelques soient les moyens employés.
On retrouve dans ce film tout les tics des professionnels de l’ époque et ce qui fera la marque de fabrique d’ Anthony Ascott : l’ utilisation du zoom comme instrument de mise en images de la tension dans les combats, ou bien l’ utilisation d’ un objectif à facettes pour démultiplier l’image, y compris l’ astuce de mise en scène consistant a faire tirer l’ un des deux protagonistes d’ un duel dans un miroir … et n’ oublions pas le traditionnel plat de haricots :
-« dans cette ville on mange de haricots au lard et ceux qui ont les moyens mangent du lard aux haricots ! » :mrgreen:
L’histoire : Pour laisser intact votre plaisir de découvrir le film, nous n’ allons pas rester dans la chronologie du scénario, mais sachez que le colonel sudiste Forrester a dérobé à la fin de la guerre 500 000 dollars en or à l’ armée et qu’il a péri dans un accident qui a laissé sa fille Régine invalide. Elle seule sait ou son père a caché le trésor. Elle est séquestrée par le patriarche Forrester, frère du défunt colonel, et son fils Jason. Ces deux la, propriétaires des plus gros entrepôts de salaisons de la ville vont tout faire pour entrer en possession du butin. Mais le juge Warren fait appel a deux aventuriers Lord et Burt, ex-soldats de l’armée confédérée, pour retrouver le trésor. Et ces deux là mènent l’ enquête … Astuces, réflexions, pièges, règlements de comptes à coup de 44 et de carabine a canons sciés le film nous tiennent en haleine jusqu’ au dénouement final !
Un peu de technique : Ce film a été tourné en 35 mm anamorphosé. Il s’ agit d’une coproduction Italo-allemande et le film porte le titre de « Django, ein Sarg voll Blut » en Allemagne. D’ une durée de 1h34 il a été sorti en France en Novembre 1969 par le Films Marbeuf pour Cosmopolis Films. En valeur d’ époque il a rapporté la première année d’exploitation 362 millions de lires. cool
Ou le voir : La VHS des années 1980 n'est pas rare, et parfaite : format et durée respectée ! mais malheureusement il n’y a pas de DVD même allemand !
Pour les collectionneurs d’ affiches, ci-joint une petite encre de chine d’ époque !
Amicalement E.
Cette critique pourrait tout simplement se réduire à : quand les grands se rencontrent, ou quand Anthony Ascott ( Giuliano Carmineo ) rencontre Georges Hilton (Lord ), Walter Barnes ( Burt ) et Horst Frank ( Jason Forrester ) !
Et en plus, ce n’est pas tout, je vous fais une partie du générique :sujet Enzo G. Castellari, scénario Tito Carpi, photo Stelvio Massi, musique Francseco de Masi, et les second rôles Rudolph Schundler ( Juge Warren ), Giorgio Sammartino ( Trent ), Carlo Alighiero (Patriarche Forrester ) , Loni von Friedl ( Régine ) …
Il y avait de quoi faire, et ils ont fait un Grand Film ! :
Le film : Cette rencontre produit donc un espèce de film policier dans le monde du western. Les caractères des protagonistes sont parfaitement définis et le metteur en scène installe rapidement une atmosphère lourde et pesante, ou un regard, un geste, un rictus, un clignement d’œil, prennent toute leur valeur et donnent aux personnages une épaisseur et une réelle dimension. Les trois acteurs principaux sont parfaits, et en comédiens formidables sont les détonateurs d’ une situation exclusivement orientée vers la recherche du trésor quelques soient les moyens employés.
On retrouve dans ce film tout les tics des professionnels de l’ époque et ce qui fera la marque de fabrique d’ Anthony Ascott : l’ utilisation du zoom comme instrument de mise en images de la tension dans les combats, ou bien l’ utilisation d’ un objectif à facettes pour démultiplier l’image, y compris l’ astuce de mise en scène consistant a faire tirer l’ un des deux protagonistes d’ un duel dans un miroir … et n’ oublions pas le traditionnel plat de haricots :
-« dans cette ville on mange de haricots au lard et ceux qui ont les moyens mangent du lard aux haricots ! » :mrgreen:
L’histoire : Pour laisser intact votre plaisir de découvrir le film, nous n’ allons pas rester dans la chronologie du scénario, mais sachez que le colonel sudiste Forrester a dérobé à la fin de la guerre 500 000 dollars en or à l’ armée et qu’il a péri dans un accident qui a laissé sa fille Régine invalide. Elle seule sait ou son père a caché le trésor. Elle est séquestrée par le patriarche Forrester, frère du défunt colonel, et son fils Jason. Ces deux la, propriétaires des plus gros entrepôts de salaisons de la ville vont tout faire pour entrer en possession du butin. Mais le juge Warren fait appel a deux aventuriers Lord et Burt, ex-soldats de l’armée confédérée, pour retrouver le trésor. Et ces deux là mènent l’ enquête … Astuces, réflexions, pièges, règlements de comptes à coup de 44 et de carabine a canons sciés le film nous tiennent en haleine jusqu’ au dénouement final !
Un peu de technique : Ce film a été tourné en 35 mm anamorphosé. Il s’ agit d’une coproduction Italo-allemande et le film porte le titre de « Django, ein Sarg voll Blut » en Allemagne. D’ une durée de 1h34 il a été sorti en France en Novembre 1969 par le Films Marbeuf pour Cosmopolis Films. En valeur d’ époque il a rapporté la première année d’exploitation 362 millions de lires. cool
Ou le voir : La VHS des années 1980 n'est pas rare, et parfaite : format et durée respectée ! mais malheureusement il n’y a pas de DVD même allemand !
Pour les collectionneurs d’ affiches, ci-joint une petite encre de chine d’ époque !
Amicalement E.
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Edocle- Sergio Leone
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Le moment de tuer - Il momento di uccidere - Giuliano Carnimeo - 1968.
Il momento di uccidere, avec George Hilton, Walter Barnes et Horst Frank. Film d’Anthony Ascott (aka Giuliano Carnimeo), 1968.
Le réalisateur : Ais-je encore besoin de présenter Giuliano Carnimeo ? Oui, car c’est un réalisateur à part du western italien en ce qu’il y a apporté un style propre et un univers particulier. Il règne dans ses films un humour noir et une ironie permanente, soutenue par des scénarii bien souvent originaux aux vues de ce qui se faisait au même moment en matière de westerns en Italie. Nous lui devons des films tels que On m’appelle Alléluia, On l’appelle Cimetière, 3 films avec Sartana en personnage principal (et non, ça ne fait pas de moi quelqu’un qui a du parti pris… Enfin si, un peu, d’accord) ou les Tresette.
PETIT APARTÉ : Je précise aux américanistes qu’il ne faut pas se fier aux titres et que ces films sont bons pour la plupart. Imaginez que Le train sifflera trois fois se soit appelé : Quand les colts fument… on l’appelle Will Kane. Cela en aurait-il fait un mauvais film pour autant ?...
Les acteurs : George Hilton tient ici son cinquième rôle principal dans un western. Acteur fétiche de Carnimeo, on le retrouvera dans Django arrive… préparez vos cercueils !, Alléluia et le retour d’Alléluia, ou Tresette et le retour de Tresette. En ce qui concerne Walter Barnes jouait une enflure dans Colorado de Sollima, mais on a pu le voir aussi dans Trois salopards… une poignée d’or, déjà aux côtés de George Hilton. Enfin, Horst Frank, un habitué des rôles de vilains et de sadiques (Django, prépare ton cercueil ou Le grand duel) trouve le ton juste pour son personnage… un rien impulsif…
Scénario : Lord et Burt sont à la recherche du juge Parker qui connaît l’emplacement d’un trésor qui devait servir aux confédérés à reformer une armée. Or, le juge a disparu. À peine commencent-ils à enquêter qu’ils se heurtent au propriétaire de la région, Forrester.
Le sujet du film porte sans aucun doute la marque de ses auteurs : Enzo G. Castellari et Tito Carpi. Tout est réuni afin que l’on ne puisse douter qu’ils sont à l’origine de ce western pas comme les autres. Trahisons, révélations, rebondissements et action, sont au rendez-vous et en nombre ce qui apporte un grand divertissement (et que l’on ne voit pas le temps passer).
George Hilton et Walter Barnes en professionnels de la gâchette en imposent (bien que Barnes force le trait et ait souvent comme une lueur Bud Spencerienne dans les yeux), et Horst Frank en ordure, c’est comme Cris Huerta qui se marre : irrésistible !
Anthony Ascott n’est pas en reste et nous régale de ses plans très originaux qui participent à la vocation divertissante et surprenante du film. Les morts (qui ici ne se comptent pas !) sont chorégraphiées et toujours originales : on ne flingue pas pour flinguer, on met en scène la mort afin que l’hécatombe de cadavres ne lasse pas le spectateur. Bref, un Carnimeo en grande forme, malgré sa technique du zoom parfois un peu trop présente.
Le fidèle de Castellari Francesco de Masi a répondu présent et signe une musique très country, surtout la chanson du générique « Walk by my side », et lyrique notamment dans les moments d’extrême tension du film… La photographie de Stelvio Massi (encore un habitué d'Ascott) est remarquable tant sur les plans d’Almeria que lors de scènes magistrales comme le règlement de comptes dans le saloir au milieu de flaques et d’abreuvoirs remplis de sang ou des séquences nocturnes.
Pour finir ludiquement, sachez qu’en regardant ce film, on peut reconnaître des éléments de décor d’autres westerns comme le pressoir d’Et la mort était au rendez-vous, l’hacienda de Je vais, je tire et je reviens, bref… Amusez-vous !
J’ai trouvé ce western totalement par hasard, et je ne m’en plains pas : j’ai été conquis ! À dénicher !
8,5/10
Le réalisateur : Ais-je encore besoin de présenter Giuliano Carnimeo ? Oui, car c’est un réalisateur à part du western italien en ce qu’il y a apporté un style propre et un univers particulier. Il règne dans ses films un humour noir et une ironie permanente, soutenue par des scénarii bien souvent originaux aux vues de ce qui se faisait au même moment en matière de westerns en Italie. Nous lui devons des films tels que On m’appelle Alléluia, On l’appelle Cimetière, 3 films avec Sartana en personnage principal (et non, ça ne fait pas de moi quelqu’un qui a du parti pris… Enfin si, un peu, d’accord) ou les Tresette.
PETIT APARTÉ : Je précise aux américanistes qu’il ne faut pas se fier aux titres et que ces films sont bons pour la plupart. Imaginez que Le train sifflera trois fois se soit appelé : Quand les colts fument… on l’appelle Will Kane. Cela en aurait-il fait un mauvais film pour autant ?...
Les acteurs : George Hilton tient ici son cinquième rôle principal dans un western. Acteur fétiche de Carnimeo, on le retrouvera dans Django arrive… préparez vos cercueils !, Alléluia et le retour d’Alléluia, ou Tresette et le retour de Tresette. En ce qui concerne Walter Barnes jouait une enflure dans Colorado de Sollima, mais on a pu le voir aussi dans Trois salopards… une poignée d’or, déjà aux côtés de George Hilton. Enfin, Horst Frank, un habitué des rôles de vilains et de sadiques (Django, prépare ton cercueil ou Le grand duel) trouve le ton juste pour son personnage… un rien impulsif…
Scénario : Lord et Burt sont à la recherche du juge Parker qui connaît l’emplacement d’un trésor qui devait servir aux confédérés à reformer une armée. Or, le juge a disparu. À peine commencent-ils à enquêter qu’ils se heurtent au propriétaire de la région, Forrester.
Le sujet du film porte sans aucun doute la marque de ses auteurs : Enzo G. Castellari et Tito Carpi. Tout est réuni afin que l’on ne puisse douter qu’ils sont à l’origine de ce western pas comme les autres. Trahisons, révélations, rebondissements et action, sont au rendez-vous et en nombre ce qui apporte un grand divertissement (et que l’on ne voit pas le temps passer).
George Hilton et Walter Barnes en professionnels de la gâchette en imposent (bien que Barnes force le trait et ait souvent comme une lueur Bud Spencerienne dans les yeux), et Horst Frank en ordure, c’est comme Cris Huerta qui se marre : irrésistible !
Anthony Ascott n’est pas en reste et nous régale de ses plans très originaux qui participent à la vocation divertissante et surprenante du film. Les morts (qui ici ne se comptent pas !) sont chorégraphiées et toujours originales : on ne flingue pas pour flinguer, on met en scène la mort afin que l’hécatombe de cadavres ne lasse pas le spectateur. Bref, un Carnimeo en grande forme, malgré sa technique du zoom parfois un peu trop présente.
Le fidèle de Castellari Francesco de Masi a répondu présent et signe une musique très country, surtout la chanson du générique « Walk by my side », et lyrique notamment dans les moments d’extrême tension du film… La photographie de Stelvio Massi (encore un habitué d'Ascott) est remarquable tant sur les plans d’Almeria que lors de scènes magistrales comme le règlement de comptes dans le saloir au milieu de flaques et d’abreuvoirs remplis de sang ou des séquences nocturnes.
Pour finir ludiquement, sachez qu’en regardant ce film, on peut reconnaître des éléments de décor d’autres westerns comme le pressoir d’Et la mort était au rendez-vous, l’hacienda de Je vais, je tire et je reviens, bref… Amusez-vous !
J’ai trouvé ce western totalement par hasard, et je ne m’en plains pas : j’ai été conquis ! À dénicher !
8,5/10
Sartana- Enzo G. Castellari
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Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Je garde un bon souvenir de ce western que je vais revoir un de ces jours . Les deux critiques ci-dessus m'en ont donné l'envie .
Le duo Hilton- Barnes fonctionne bien...
Hors Frank est impeccable , comme d'habitude ...
Loni Von Friedl , dont c'est l'unique western , s'en tire fort bien , face à ses partenaires/ adversaires...
George Hilton
Walter Barnes
Loni Von Friedl
Cette actrice autrichienne est née en 1943 et elle a fait carrière essentiellement à la télévision pour laquelle elle tourne toujours.
Horst Frank
Le duo Hilton- Barnes fonctionne bien...
Hors Frank est impeccable , comme d'habitude ...
Loni Von Friedl , dont c'est l'unique western , s'en tire fort bien , face à ses partenaires/ adversaires...
George Hilton
Walter Barnes
Loni Von Friedl
Cette actrice autrichienne est née en 1943 et elle a fait carrière essentiellement à la télévision pour laquelle elle tourne toujours.
Horst Frank
Dernière édition par Rex Lee le Mer 23 Mai - 6:18, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Quel plaisirs de voir un western aussi sympa, tout a été dit dans les précédent post et je n'ai aps une belle plume pour les critiques, mais bon... vraiment un bon film, avec frank horst dans son rôle de nazillon-aristocratique qui lui va si bien, bref que du bon, allez-y !
El Puro- Michele Lupo
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Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Une excellente surprise, ce film, effectivement !
un western très "Castellarien" (George Hilton, chasse au trésor, rebondissements en pagaille, on ne s'ennuie jamais !) avec juste ce qu'il faut d'humour et de fusillades, mais aussi d'autres ingrédients.
Des méchants parfaits et bien campés (ils sont 3, en fait, Horst Frank, son père, et un 3ème larron),
Des héros sympas et plein d'humour (le duo Hilton-Barnes évoque autant Gemma-Camardiel pour la complicité que Hill-Spencer (surtout dans la bagarre à mains nues). Surprenant comme Barnes a l'air plus jeune que dans "Colorado" tourné 2 ans avant ! Les 2 incarnent des "pros" et effectivement ils se couvrent mutuellement et se tirent de toutes les situations par la ruse autant que par l'habileté au tir !
Une petite dose d'horreur gothique par moment, la jeune fille handicapée assaillie par une bande de méchants violeurs, une vieille maison abandonnée, une pièce remplie de carcasses de porc... Il y a de l'invention, tant dans le scénario que dans la mise en scène. Pas mal aussi de cadrages originaux, coté visuel aussi on ne s'ennuie pas !
Seule la fin un peu abrupte, quoique compréhensible m'a un peu laissé sur ma faim, justement. Mais le bilan reste plus que positif, il est insensé qu'un film de cette qualité ne sorte pas en DVD. Messieurs les éditeurs, on se met au boulot !
un western très "Castellarien" (George Hilton, chasse au trésor, rebondissements en pagaille, on ne s'ennuie jamais !) avec juste ce qu'il faut d'humour et de fusillades, mais aussi d'autres ingrédients.
Des méchants parfaits et bien campés (ils sont 3, en fait, Horst Frank, son père, et un 3ème larron),
Des héros sympas et plein d'humour (le duo Hilton-Barnes évoque autant Gemma-Camardiel pour la complicité que Hill-Spencer (surtout dans la bagarre à mains nues). Surprenant comme Barnes a l'air plus jeune que dans "Colorado" tourné 2 ans avant ! Les 2 incarnent des "pros" et effectivement ils se couvrent mutuellement et se tirent de toutes les situations par la ruse autant que par l'habileté au tir !
Une petite dose d'horreur gothique par moment, la jeune fille handicapée assaillie par une bande de méchants violeurs, une vieille maison abandonnée, une pièce remplie de carcasses de porc... Il y a de l'invention, tant dans le scénario que dans la mise en scène. Pas mal aussi de cadrages originaux, coté visuel aussi on ne s'ennuie pas !
Seule la fin un peu abrupte, quoique compréhensible m'a un peu laissé sur ma faim, justement. Mais le bilan reste plus que positif, il est insensé qu'un film de cette qualité ne sorte pas en DVD. Messieurs les éditeurs, on se met au boulot !
old timer- Sergio Leone
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Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Il existe un Dvd Anglais qui est pas trop vilain mais recadré en 1.85, ce qui ne rend pas justice aux beaux cadrages.
Le Dvd Allemand est lui au bon format 2.35, l'image n'est pas extraordinaire mais c'est la meilleure copie que je connaisse, les tons sont plus jaune que sur le Dvd Uk et la Vhs Française mais çà colle bien au style Western donc tout va bien
Malheureusement la copie qui a servie aux Dvd Allemand a plusieurs coupes qui semblent être due à la censure car cela tombe à chaque fois sur les passages les plus violent, d'ailleurs c'est tellement charcuté qu’on passe d'un plan où horst Frank est prêt à dégainer et le plan suivant il a la gorge en sang sans que l'on comprenne ce qu'il lui est arrivé. Le passage à tabac du compagnon de George Hilton est aussi très édulcoré sur cette copie.
La Vf n'est finalement pas complète, il y a un petit passage de dialogues où George Hilton est au lit avec une demoiselle qui est passé à la trappe et la scène où Loni Von Friedl en chaise roulante se fait malmené est plus longue sur la Vo.
Le Dvd Anglais
Le Dvd Allemand
Le Dvd Allemand est lui au bon format 2.35, l'image n'est pas extraordinaire mais c'est la meilleure copie que je connaisse, les tons sont plus jaune que sur le Dvd Uk et la Vhs Française mais çà colle bien au style Western donc tout va bien
Malheureusement la copie qui a servie aux Dvd Allemand a plusieurs coupes qui semblent être due à la censure car cela tombe à chaque fois sur les passages les plus violent, d'ailleurs c'est tellement charcuté qu’on passe d'un plan où horst Frank est prêt à dégainer et le plan suivant il a la gorge en sang sans que l'on comprenne ce qu'il lui est arrivé. Le passage à tabac du compagnon de George Hilton est aussi très édulcoré sur cette copie.
La Vf n'est finalement pas complète, il y a un petit passage de dialogues où George Hilton est au lit avec une demoiselle qui est passé à la trappe et la scène où Loni Von Friedl en chaise roulante se fait malmené est plus longue sur la Vo.
Le Dvd Anglais
Le Dvd Allemand
Horace Pinker- Michele Lupo
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Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Deux photos d'exploitation Allemande qui montre un passage absent sur la copie Française, du moins sur la Vhs.
Ce passage quand à lui est raccourci sur la copie Allemande.
Horace Pinker- Michele Lupo
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Horace Pinker- Michele Lupo
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Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Horace Pinker a écrit:
Deux photos d'exploitation Allemande qui montre un passage absent sur la copie Française, du moins sur la Vhs.
Du poids de la censure française de l'époque !!!
Voilà une séquence de 2'30 qui a été censurée en France.
On y voit notre héros au pieu avec une damoiselle. Arrive son pote et
là les dialogues sont assez surprenants :
On suit la version française puis on écoute ce passage en allemand et on se dit
que ce n'est pas le même film... Un coup de main d'un linguiste un peu plus
performant ( merci Hugues ) confirme le dialogue.
- Le copain arrivant dans la piaule soulève les draps et regarde les jambes et
plus si affinité de la dame et son pote lui dit : "pas avec le flingue"
- Le copain observant les merveilles exposées répond : "les autres nous l'ont mis dans l'cul"
- Les deux quittent la chambre et la damoiselle demande au héros s'il va revenir.
Il lui répond : "Bien sûr j'ai fait les préparatifs, tu n'as qu'à tenir un peu sans moi."
Voilà pour cette séquence un peu chaude, et on comprend mieux pourquoi dans un
pays ou régnait en maitre l'office catholique du film on ait censuré cette séquence !
Comme d'ailleurs édulcoré l'ensemble des dialogues français...
Et quand je pense qu'on critiquaient les Italiens, ils étaient malgré tout un peu plus
tolérants... Y compris les Allemands d'ailleurs !
Et un grand bravo Horace pour ce que j'ai vu de cette magnifique version complète !!!
Technique du forum : Z'avez remarqué la citation avec réduction des photos ?
Chouette n'est-il pas ???
_________________
Edocle- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Bon, ben on peut voir sur Youtube la VF, probablement sans la séquence** dont parle Edocle:
Profitez-en...
** Je n'ai pas vérifié mais comme cette version ne dure que 85'56"...
J'espère que vous avez pu en profiter car c'est terminé!
Message figurant sur la chaîne qui le proposait:
"Ce compte a été clôturé en raison de manquements graves ou répétés aux règles de YouTube concernant le spam, les pratiques trompeuses et les contenus mensongers, ou d'autres infractions aux conditions d'utilisation."
Profitez-en...
** Je n'ai pas vérifié mais comme cette version ne dure que 85'56"...
J'espère que vous avez pu en profiter car c'est terminé!
Message figurant sur la chaîne qui le proposait:
"Ce compte a été clôturé en raison de manquements graves ou répétés aux règles de YouTube concernant le spam, les pratiques trompeuses et les contenus mensongers, ou d'autres infractions aux conditions d'utilisation."
Dernière édition par Rex Lee le Dim 6 Aoû - 10:12, édité 1 fois
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6435
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
La BO, que j'aime bien.
Sitting Bull- Sergio Leone
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Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Le film de nouveau dispo sur YouTube et en VF:
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
merci pour cette version française... alors voir si c'est possible de faire un repack avec le dvd anglais... hummm
KevenLC- Léon Klimosky
- Messages : 145
Date d'inscription : 13/01/2014
Age : 43
Localisation : Canada
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
kevenz a écrit:merci pour cette version française... alors voir si c'est possible de faire un repack avec le dvd anglais... hummm
Les joyeux bricoleurs ont comparé les versions Anglaises et Allemandes
Ils ont privilégié le DVD allemand parce que la copie est au format !!!
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Le moment de tuer ( Il momento di Uccidere ) – 1969 – Anthony ASCOTT
Revu et c'est toujours un vrai moment de détente. Le scénario est bien fichu, la réalisation est enlevé et Barnes est génial tout comme Horst Frank que j'adore.
Bref un bon western de chasse au trésor comme les appréciaient tant le scénariste Tito Carpi.
Bref un bon western de chasse au trésor comme les appréciaient tant le scénariste Tito Carpi.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
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