Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
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Edocle
Breccio
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Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) – 1967 - Edoardo MULARGIA
« N’attends pas, Django, tire ! » Voici quelle serait la traduction littérale du titre.
Mais si Django tire – vite et bien, même –, il attend quand même beaucoup. Souvent. Longuement.
Tant et si bien que le film aurait pu s’intituler… mais n’anticipons pas.
Le premier quart d’heure du film est assez échevelé : en quelques scènes, les personnages sont campés, les enjeux définis, les premiers cadavres sur le carreau.
Je vous résume le topo.
C’est l’histoire d’un deal qui tourne mal. Alvaro le bandido souhaite acheter des chevaux à l’éleveur Foster, et demande à Don Navarro, un riche propriétaire, de servir l’intermédiaire.
Au bout d’un certain temps, Foster empoche ses 10 000 dollars, mais Alvaro ne voit rien venir. Du coup il est pas content : il descend Foster malgré ses protestations et récupère la mallette avec les dollars.
Mais à peine est-il rentré dans son repaire que son fils Chico disparaît avec le butin.
Pendant ce temps, Django (Sean Todd, alias Ivan Rassimov), le fils de Foster, rentre au ranch et, désireux de venger son père malgré les supplications de sa sœur (Rada Rassimov – oui, c’est aussi la sœur de l’acteur), prend le revolver paternel et s’en va. Au repaire d’Alvaro, on lui dit que celui-ci est descendu au village, où on aurait aperçu le félon Chico.
Et, effectivement, Chico se trouve au village, étendu dans la rue, raide mort. Alvaro est de moins en moins content et menace de descendre tout le monde. Derrière une fenêtre, un étranger et sa maîtresse observent la scène. Derrière une autre fenêtre, un dénommé Barrica (Pedro Sanchez, alias Ignazio Spalla) en fait autant.
Et qui débarque à ce moment-là ? Django, bien sûr, qui, en un tournemain, descend Alvaro et ses sbires.
A ce stade du film, notre héros se pose la question essentielle : où est passé le fric ? (Des chevaux, il n’en sera plus question ou presque.)
Voilà, ça, c’était le premier quart d’heure, ou quasiment.
Ensuite, tout le monde attend.
L’étranger dans sa chambre – après avoir descendu un complice : on comprend bien vite que c’est lui qui a monté le coup avec Chico, puis descendu celui-ci – attend que Django et Barrica se soient cassés afin qu’il puisse en faire autant avec la mallette.
Django attend que l’étranger se manifeste afin qu’il y voie plus clair dans son jeu.
Barrica attend avec Django, parce que celui-ci lui a promis 10% des dollars s’il arrive à les récupérer.
Dans son domaine, Don Navarro attend d’y voir plus clair.
Dans sa ferme, la sœur de Django attend le retour de celui-ci.
A un moment donné, lassé d’attendre – et surtout de voir que les hommes qu’il envoie faire un tour au village se font tous descendre, je vous avais dit que Django tirait bien –, Don Navarro fait venir Hondo, un redoutable tireur, et lui demande de récupérer les dollars, en lui en promettant 15% (comme quoi les enchères montent). Hondo a l’idée géniale de la mort qui tue : il va kidnapper la sœur de Django.
Et ensuite…
Mais vous avez deviné. Ce film aurait dû s’intituler « En attendant Django ».
Bon, j’ai l’air de rigoler comme ça, mais ce petit film a exercé sur moi un charme indéniable. Je ne vais certes pas crier au chef-d’œuvre, faut pas pousser, mais il y a là une vraie patte. D’abord dans ce jeu avec les codes du genre. Sean Todd est monolithique à souhait et incarne parfaitement le héros vengeur. Pedro Sanchez, tel qu’en lui-même, nous la fait comparse bedonnant et rigolard à la Fernando Sancho. Tous les autres personnages masculins la jouent regard dur et mâchoires carrées.
Et puis, il y a le traitement. Durant les deux derniers tiers du film, deux ou trois décors, pas plus : la propriété de Don Navarro, le village et le ranch des Foster. Et la caméra, d’une incroyable fluidité, va partout dans les décors pour mieux serrer les personnages. Il y a dans ce film pas mal de duels, mais deux d’entre eux (Django contre Alvaro, puis Django contre l’étranger) sont la copie conforme l’un de l’autre. Ce qui accentue le caractère répétitif, lancinant de l’action
Ajoutez à cela deux personnages secondaires dont la présence, justifiée pour l’un – le croque-mort (Franco Pesce), qui ne chôme pas –, totalement arbitraire pour l’autre – le poivrot du village, qui parle tout seul, joue au poker contre lui-même et danse avec sa bouteille –, devient littéralement obsédante.
Bref, un OWNI (objet western non identifié). Comment le voir ? Il existe un DVD italien, à l'image impeccable mais avec piste italienne seulement. Le super-fan américain Franco Cleef en a tiré une reconstruction de la version anglaise. On attend avec patience qu'un éditeur français se réveille.
A découvrir si vous êtes curieux, mais quand même réservé aux aficionados.
Breccio.
PS1 : Ce film n’est que succinctement répertorié dans mes ouvrages de référence, ce qui explique que je n’aie pas identifié tous les acteurs. Je le regrette.
PS2 : Je ne vous raconte pas la fin du film, naturellement, mais je peux vous confirmer qu’on ne sait toujours pas ce que sont devenus les chevaux…
Mais si Django tire – vite et bien, même –, il attend quand même beaucoup. Souvent. Longuement.
Tant et si bien que le film aurait pu s’intituler… mais n’anticipons pas.
Le premier quart d’heure du film est assez échevelé : en quelques scènes, les personnages sont campés, les enjeux définis, les premiers cadavres sur le carreau.
Je vous résume le topo.
C’est l’histoire d’un deal qui tourne mal. Alvaro le bandido souhaite acheter des chevaux à l’éleveur Foster, et demande à Don Navarro, un riche propriétaire, de servir l’intermédiaire.
Au bout d’un certain temps, Foster empoche ses 10 000 dollars, mais Alvaro ne voit rien venir. Du coup il est pas content : il descend Foster malgré ses protestations et récupère la mallette avec les dollars.
Mais à peine est-il rentré dans son repaire que son fils Chico disparaît avec le butin.
Pendant ce temps, Django (Sean Todd, alias Ivan Rassimov), le fils de Foster, rentre au ranch et, désireux de venger son père malgré les supplications de sa sœur (Rada Rassimov – oui, c’est aussi la sœur de l’acteur), prend le revolver paternel et s’en va. Au repaire d’Alvaro, on lui dit que celui-ci est descendu au village, où on aurait aperçu le félon Chico.
Et, effectivement, Chico se trouve au village, étendu dans la rue, raide mort. Alvaro est de moins en moins content et menace de descendre tout le monde. Derrière une fenêtre, un étranger et sa maîtresse observent la scène. Derrière une autre fenêtre, un dénommé Barrica (Pedro Sanchez, alias Ignazio Spalla) en fait autant.
Et qui débarque à ce moment-là ? Django, bien sûr, qui, en un tournemain, descend Alvaro et ses sbires.
A ce stade du film, notre héros se pose la question essentielle : où est passé le fric ? (Des chevaux, il n’en sera plus question ou presque.)
Voilà, ça, c’était le premier quart d’heure, ou quasiment.
Ensuite, tout le monde attend.
L’étranger dans sa chambre – après avoir descendu un complice : on comprend bien vite que c’est lui qui a monté le coup avec Chico, puis descendu celui-ci – attend que Django et Barrica se soient cassés afin qu’il puisse en faire autant avec la mallette.
Django attend que l’étranger se manifeste afin qu’il y voie plus clair dans son jeu.
Barrica attend avec Django, parce que celui-ci lui a promis 10% des dollars s’il arrive à les récupérer.
Dans son domaine, Don Navarro attend d’y voir plus clair.
Dans sa ferme, la sœur de Django attend le retour de celui-ci.
A un moment donné, lassé d’attendre – et surtout de voir que les hommes qu’il envoie faire un tour au village se font tous descendre, je vous avais dit que Django tirait bien –, Don Navarro fait venir Hondo, un redoutable tireur, et lui demande de récupérer les dollars, en lui en promettant 15% (comme quoi les enchères montent). Hondo a l’idée géniale de la mort qui tue : il va kidnapper la sœur de Django.
Et ensuite…
Mais vous avez deviné. Ce film aurait dû s’intituler « En attendant Django ».
Bon, j’ai l’air de rigoler comme ça, mais ce petit film a exercé sur moi un charme indéniable. Je ne vais certes pas crier au chef-d’œuvre, faut pas pousser, mais il y a là une vraie patte. D’abord dans ce jeu avec les codes du genre. Sean Todd est monolithique à souhait et incarne parfaitement le héros vengeur. Pedro Sanchez, tel qu’en lui-même, nous la fait comparse bedonnant et rigolard à la Fernando Sancho. Tous les autres personnages masculins la jouent regard dur et mâchoires carrées.
Et puis, il y a le traitement. Durant les deux derniers tiers du film, deux ou trois décors, pas plus : la propriété de Don Navarro, le village et le ranch des Foster. Et la caméra, d’une incroyable fluidité, va partout dans les décors pour mieux serrer les personnages. Il y a dans ce film pas mal de duels, mais deux d’entre eux (Django contre Alvaro, puis Django contre l’étranger) sont la copie conforme l’un de l’autre. Ce qui accentue le caractère répétitif, lancinant de l’action
Ajoutez à cela deux personnages secondaires dont la présence, justifiée pour l’un – le croque-mort (Franco Pesce), qui ne chôme pas –, totalement arbitraire pour l’autre – le poivrot du village, qui parle tout seul, joue au poker contre lui-même et danse avec sa bouteille –, devient littéralement obsédante.
Bref, un OWNI (objet western non identifié). Comment le voir ? Il existe un DVD italien, à l'image impeccable mais avec piste italienne seulement. Le super-fan américain Franco Cleef en a tiré une reconstruction de la version anglaise. On attend avec patience qu'un éditeur français se réveille.
A découvrir si vous êtes curieux, mais quand même réservé aux aficionados.
Breccio.
PS1 : Ce film n’est que succinctement répertorié dans mes ouvrages de référence, ce qui explique que je n’aie pas identifié tous les acteurs. Je le regrette.
PS2 : Je ne vous raconte pas la fin du film, naturellement, mais je peux vous confirmer qu’on ne sait toujours pas ce que sont devenus les chevaux…
Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) – Edoardo MULARGIA
Attention shérif, ne mélangeons pas les critiques, car il ne faut pas confondre ce film avec le « Django le taciturne » tourné la même année par Max Hunter avec Georges Eastman !!!
Hé non, celui-là est inédit en France et on le connaît sous son titre Belge …et grand miracle de la télé satellite, on en a une excellente version française !
Et ce Django le taciturne nous a été réalisé par Edoardo Mulargia !
Bon c’est pas tout ça, nous voilà devant un film d’atmosphère d’excellente facture. Il fait chaud, très chaud. Le village tout de chaux blanchi est écrasé de chaleur et même la nuit est étouffante. Tout marche au ralenti, on sue, on boit, on attend … qui a les dollars ? Car oui, pour une affaire de chevaux le père de Django est tué par une bande de truands, mais des la première demi-heure Django ( Sean Tood ) a réglé son compte au tueur Navarro ( Pedro Sanchez ). Mais ou son passé les 100 000 dollars ? Tout le monde cherche, tout le monde attend et sous la chaleur accablante, alors que tout est calme, la violence éclate brutalement car tout le monde les veut, ces dollars.
Et tout cela se passe sous l’œil du poivrot qui , complètement bourré, joue aux cartes contre sa bouteille de whisky et se trimballe tout au long du film en voulant dire ce qu’il n’a pas vu …hic !
Il fait chaud, tout le monde se traîne, le soleil plombe … et Django aussi …
Et y-a le croque-mort menuisier qui n’en peut de fabriquer des cercueils et d’ enterrer des morts par balles … Oui, 34 que j’m’suis enterré, sans voir la queue du moindre dollar…
Et y-a la sœur de Django objet de tous les chantages …
Il fait chaud, très chaud, et sous les gouttes de sueur, villageois, truands, Django et son pote Barrica se demandent comment tout cela va finir … A coup de 44 assurément !
Voilà un western réjouissant, superbement filmé par Edoardo Mulargia, et une photo magnifique de Vitaliano Natalucci. La direction d’acteurs est irréprochable et la panoplie de gueules est impressionnante :rien que des seconds couteaux, mais parfaitement affûtés …
L’ histoire et le scénario tiennent bien la route et le tout se suit avec un plaisir évident !
La musique de Felice Di Stefano est tout a fait à la hauteur de la situation et soutient parfaitement les moments de chaleur étouffante ou d’actions violentes.
En 84 minutes vidéo ou en 87 minutes cinéma et en Chromoscope de la Technostampa, cette production à financement purement italien est bouclée …et en redemande, on a envie d’y revenir. Etonnant que ce western est été totalement ignoré par les distributeurs français , mais bon puisqu’il est arrivé jusqu’à nous , on va pas faire la fine bouche
Pour voir cette petite perle, il existe un DVD allemand, un DVD italien et il circule parmi les aficionados un DVD-R des diffusions TV.
Et comme dit le poivrot :
« qui a vécu heureux, meurt heureux »
Amicalement E.
Attention shérif, ne mélangeons pas les critiques, car il ne faut pas confondre ce film avec le « Django le taciturne » tourné la même année par Max Hunter avec Georges Eastman !!!
Hé non, celui-là est inédit en France et on le connaît sous son titre Belge …et grand miracle de la télé satellite, on en a une excellente version française !
Et ce Django le taciturne nous a été réalisé par Edoardo Mulargia !
Bon c’est pas tout ça, nous voilà devant un film d’atmosphère d’excellente facture. Il fait chaud, très chaud. Le village tout de chaux blanchi est écrasé de chaleur et même la nuit est étouffante. Tout marche au ralenti, on sue, on boit, on attend … qui a les dollars ? Car oui, pour une affaire de chevaux le père de Django est tué par une bande de truands, mais des la première demi-heure Django ( Sean Tood ) a réglé son compte au tueur Navarro ( Pedro Sanchez ). Mais ou son passé les 100 000 dollars ? Tout le monde cherche, tout le monde attend et sous la chaleur accablante, alors que tout est calme, la violence éclate brutalement car tout le monde les veut, ces dollars.
Et tout cela se passe sous l’œil du poivrot qui , complètement bourré, joue aux cartes contre sa bouteille de whisky et se trimballe tout au long du film en voulant dire ce qu’il n’a pas vu …hic !
Il fait chaud, tout le monde se traîne, le soleil plombe … et Django aussi …
Et y-a le croque-mort menuisier qui n’en peut de fabriquer des cercueils et d’ enterrer des morts par balles … Oui, 34 que j’m’suis enterré, sans voir la queue du moindre dollar…
Et y-a la sœur de Django objet de tous les chantages …
Il fait chaud, très chaud, et sous les gouttes de sueur, villageois, truands, Django et son pote Barrica se demandent comment tout cela va finir … A coup de 44 assurément !
Voilà un western réjouissant, superbement filmé par Edoardo Mulargia, et une photo magnifique de Vitaliano Natalucci. La direction d’acteurs est irréprochable et la panoplie de gueules est impressionnante :rien que des seconds couteaux, mais parfaitement affûtés …
L’ histoire et le scénario tiennent bien la route et le tout se suit avec un plaisir évident !
La musique de Felice Di Stefano est tout a fait à la hauteur de la situation et soutient parfaitement les moments de chaleur étouffante ou d’actions violentes.
En 84 minutes vidéo ou en 87 minutes cinéma et en Chromoscope de la Technostampa, cette production à financement purement italien est bouclée …et en redemande, on a envie d’y revenir. Etonnant que ce western est été totalement ignoré par les distributeurs français , mais bon puisqu’il est arrivé jusqu’à nous , on va pas faire la fine bouche
Pour voir cette petite perle, il existe un DVD allemand, un DVD italien et il circule parmi les aficionados un DVD-R des diffusions TV.
Et comme dit le poivrot :
« qui a vécu heureux, meurt heureux »
Amicalement E.
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Edocle- Sergio Leone
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Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Zut ! on aurait dû se concerter : j'ai oublié qu'il existait une VF et je viens de poster ma chronique de ce film sous son titre italien.
Modos ? Fu-sion !
B.
Modos ? Fu-sion !
B.
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Ce film , inédit en France , me semble-t-il , porte aussi parfois le titre de Django le justicier (en Belgique, probablement)et c'est bien pratique pour ne pas le confondre avec Django le taciturne ( Bill il taciturno ) dont la vedette est George Eastman...
J'ai bien aimé le rythme lent de ce western où l'on passe son temps à attendre....
...comme ici , dans la chambre ....( Marisa Traversi / Celso Faria )
ou bien là , à la Posada ...( Sean Todd / Pedro Sanchez / Celso Faria )
On attend aussi dans ce village mexicain...
...Village en carton , semble-t-il , que l'on voit dans pas mal de productions italiennes. Un village fermé , qui ne semble pas avoir d'entrée ni de sortie .
Dernière édition par Rex Lee le Jeu 24 Oct - 6:32, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
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Age : 68
Localisation : 19
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Le film souffre d'un faible budget. Mais bon film.
M. Mulargia est malheureusement sous-évaluée, même s'il a fait quelques bons films.
Ivan Rassimov (Sean Todd)
Ignazio Spalla (Pedro Sanchez)
Ignazio Spalla (Pedro SancheZ), Rada Rassimov
M. Mulargia est malheureusement sous-évaluée, même s'il a fait quelques bons films.
Ivan Rassimov (Sean Todd)
Ignazio Spalla (Pedro Sanchez)
Ignazio Spalla (Pedro SancheZ), Rada Rassimov
El Puro- Michele Lupo
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Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
El Puro a écrit:Le film souffre d'un faible budget. Mais bon film.
M. Mulargia est malheureusement sous-évaluée, même s'il a fait quelques bons films
Vincenzo Musolino , acteur , scénariste et réalisteur.
Merci pour les captures , El Puro .
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Localisation : 19
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Rex Lee a écrit:
Merci pour les captures , El Puro .
Merci pour l'ajout des noms.
El Puro- Michele Lupo
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Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Enfin reçu mon dvd commandé il y a 2 mois sur Amazon.it: plus de disponibilité au dernier moment, livraison à une mauvaise adresse...etc pas très sérieux tout ça.
Enfin avec de la patience on y arrive.
Par contre l'image est correcte mais pas superbe
Enfin avec de la patience on y arrive.
Par contre l'image est correcte mais pas superbe
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Enfin vu et que dire de plus: complètement d'accord à la fois avec les critiques de Breccio et d'Edocle. Certe les attentes sont un poil longuettes mais finalement on adhère à cette ambiance particulière et caniculaire.
Qu'est ce que j'ai pu boire pendant ce film !
On se dit que le poivrot va forcément avoir un lien avec le dénouement de l'action et puis non... Moi j'aime bien ces petites choses qui sont là pour mettre un doute dans l'esprit du spectateur et puis au final qui sont juste là, comme ça.
Et puis d'abord pourquoi il n'y serait pas le poivrot après tout? D'autant plus qu'il n'embête personne. Il a bien le droit de vivre sa vie au milieu d'un tournage qui ne le concerne pas.
Qu'est ce que j'ai pu boire pendant ce film !
On se dit que le poivrot va forcément avoir un lien avec le dénouement de l'action et puis non... Moi j'aime bien ces petites choses qui sont là pour mettre un doute dans l'esprit du spectateur et puis au final qui sont juste là, comme ça.
Et puis d'abord pourquoi il n'y serait pas le poivrot après tout? D'autant plus qu'il n'embête personne. Il a bien le droit de vivre sa vie au milieu d'un tournage qui ne le concerne pas.
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Un truc qui m’a interpellé c’est que la maison du papa de Django est à priori dépourvue de toit ; voir la façon dont la lumière pénètre à l’intérieur :
Remarquez, Edoardo Mulargia était précurseur dans le domaine du développement durable et de l’efficacité (thèmes bien d’actualité au 21° siècle).
Imaginez de vivre au quotidien dans une telle maison :
Avantages :
- Plus besoin de VMC, l’aération est en permanence optimale.
- Luminosité maximum au cours de la journée et donc plus besoin d’éclairage, de toute façon on ne peut pas l’accrocher au plafond.
- Du coup on ne traine plus à des heures impossible le soir : dès qu’il fait nuit on va au lit, ce qui permet d’embaucher au boulot très tôt le lendemain matin et le patron est content.
- Quand des cavaliers arrivent pour réclamer 100 000 dollars, on les entend arriver de loin.
- Quand un canard sauvage passe au dessus de la maison, il suffit de prendre le flingue, et hop, le repas de midi tombe directement dans la cuisine !
- Economie sur le démoussage des tuiles…etc…
Inconvénient :
- Vaut mieux pas qu’il pleuve.
Au vu des nombreux avantages et du peu d’inconvénient (un seul), il n’y a plus à hésiter, nous tenons là la maison de l’avenir.
Remarquez, Edoardo Mulargia était précurseur dans le domaine du développement durable et de l’efficacité (thèmes bien d’actualité au 21° siècle).
Imaginez de vivre au quotidien dans une telle maison :
Avantages :
- Plus besoin de VMC, l’aération est en permanence optimale.
- Luminosité maximum au cours de la journée et donc plus besoin d’éclairage, de toute façon on ne peut pas l’accrocher au plafond.
- Du coup on ne traine plus à des heures impossible le soir : dès qu’il fait nuit on va au lit, ce qui permet d’embaucher au boulot très tôt le lendemain matin et le patron est content.
- Quand des cavaliers arrivent pour réclamer 100 000 dollars, on les entend arriver de loin.
- Quand un canard sauvage passe au dessus de la maison, il suffit de prendre le flingue, et hop, le repas de midi tombe directement dans la cuisine !
- Economie sur le démoussage des tuiles…etc…
Inconvénient :
- Vaut mieux pas qu’il pleuve.
Au vu des nombreux avantages et du peu d’inconvénient (un seul), il n’y a plus à hésiter, nous tenons là la maison de l’avenir.
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
Très bon film au rythme lancinant avec des acteurs plutôt bon. Mussolino en tête.
La mise en scène de Mulargia est soignée et il s'en sort très bien avec sans doute un budget bien riquiqui mais il devait avoir l'habitude.
De plus il y a pas mal de bonnes idées (l'armure de Pedro Sanchez)
Bref c'est un bon spagh' violent comme il faut et dommage que Rada Rassimov soit ici sous employé car elle avait du potentiel niveau jeu d'actrice.
En tout cas c'est à voir et même à revoir.
La mise en scène de Mulargia est soignée et il s'en sort très bien avec sans doute un budget bien riquiqui mais il devait avoir l'habitude.
De plus il y a pas mal de bonnes idées (l'armure de Pedro Sanchez)
Bref c'est un bon spagh' violent comme il faut et dommage que Rada Rassimov soit ici sous employé car elle avait du potentiel niveau jeu d'actrice.
En tout cas c'est à voir et même à revoir.
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
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Re: Django le taciturne ( Non aspettare Django, Spara !) –1967- Edoardo MULARGIA
La Stampa, Turin, 13 mars 1968.
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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