On l'appelle Trinita - Lo chiamavono Trinità - 1970 - E.B. Clucher aka Enzo Barboni

[JO]

[youtube]RAeTL6tvIaA&hl=fr_FR&fs=1&[/flash]

La bande annonce originale italienne, avec les très très gros plans très spectaculaires sur  les balles, qui s'inspirent (?) d'une bande annonce stupéfiante, celle de Le temps du massacre (jointe au DVD japonais, SPO). La bande annonce française était [à peu près] la même (attention je parle de la sortie originale du film, pas de la seconde version doublée, sortie en salles en fin de décennie 70').

Youtube offre en plusieurs parties la version italienne, plus proche à la lettre de ce qu' était la première version française "Arditi", en tout cas pour la partie introductive (l'histoire du peone mexicain) que de la deuxième v.f.

Lieux de tournage : Poblado del Oeste de Magliana (Rome); Cave de Magliana (la cabane dans le désert), Monte Simbruini, zone de Camposecco, Cascade de Monte Gelato. (Les Cave de Magliana sont ces carrières utilisées dans pas mal de western, y compris ceux tournés en Espagne, pour quelques séquences, comme dans Sabata)
Tous ces lieux sont déjà utilisés par les italiens pour leurs westerns, réutilisés pour le village et la cabane par E.B. Clucher dans On continue à l'appeler Trinita  et El Magnifico

Peut-être la version mise à disposition sur Youtube est-elle complète ? , le film ayant été tailladé par les héritiers d'Italo Zingarelli, producteur, pour une seule et unique version internationale disponible. (Manque plein de plans qui donnaient le ton poétique du film, comme Trinita réfléchissant devant l'étoile de shériff, ou l'ouverture d'une chevauchée sur une fleur, ou encore des dialogues savoureux entre Jonathan et les deux frères.)

[JO]

Je reprends les photos de tournage mises sur ForgottenSilver, en les légendant.



Camposecco, Italie, vers juillet août 1970, au milieu, debout : Enzo Barboni, E.B. Clucher, dont personne dans le public ne sait qui c'est quand sortent les films au cinéma. Barboni a travaillé avec Leone sur le film de Zinneman Au risque de se perdre, tournage africain, et se brouille définitivement avec lui après le succès de ses films, succès que Leone ne supporte pas. De dos, sur sa chaise, c'est Farley Granger qui finit une carrière en Italie, comme tant d'autres.





Camposecco, Italie, vers juillet-août 1970; le cadre naturel est connu des équipes et du public de spaghetti western. Barboni y a éclairé, par exemple, quelques séquences de Django prépare ton cercueil, 1967. De gauche à droite : Dan Sturkie, Terence Hill et Enzo Barboni.







Camposecco, Italie, été 1970, quelques pauses de l'équipe entre deux prises de la bagarre finale.


Sources :

http://forgottensilver.wordpress.com/

Merci à Forgotten Silver pour ces rares photographies de tournage, tournage à propos duquel on sait très peu encore, On l'appelle Trinita n'ayant fait l'objet d'aucune publication philologique comme récemment les films de Giuseppe Colizzi. Manque un livre sur Enzo Barboni et Italo Zingarelli.

Contrairement à de mauvaises informations circulant ailleurs, aucun village de l'Ouest n'a été spécifiquement construit pour On l'appelle Trinita et On continue de l'appeler Trinita. Pour On l'appelle Trinita, Italo Zingarelli récupère le village des Cave de Magliana (périphérie de Rome), déjà utilisé dans le film qu'il a produit l'année auparavant: Cinq Hommes armés, et quelques autres westerns. Ce décor a dû passer sous une autouroute maintenant.
Pour On continue à l'appeler Trinita, Zingarelli et Barboni réutilisent ce set et le village de Dino de Laurentiis, toujours en périphérie de Rome (détruit lui aussi probablement vers le milieu des années 1970, Amerigo Angon y tourne encore vers 1973 La longue chevauchée de la vengeance.)

[Ronald]

[JO]

L'affiche originale française du film, dessinée par Renato Casaro avec mention du distributeur Jacques Leitienne (co-producteur et distributeur en France par la suite de Mon nom est Personne et de L' Innocent de Luchino Visconti, qui avec quelques Mocky et les Trinita sont les titres les plus prestigieux d'un catalogue assez médiocre).

Ayant cessé ses activités vers 1989, Leitienne aurait mis tout son matériel aux puces.

[colonel mortimer]

ma modeste contribution sur mon site "Histoires de tournages" :

http://www.devildead.com/histoiresdetournages/index.php?idart=11

[AkpStyl]

J'ai revu ce film hier soir sur W9 (et enregistré la suite), que je n'avais pas vu depuis des lustres malgré les nombreux passages TV. Et bien c'est toujours aussi bon, je me souvenais d'un film un peu plus "clownesque", mais derrière tout ça, ce film est quand même assez fin, avec un petit côté anti capitaliste qui n'est pas pour me déplaire. Enfin bref je me suis régalé, par contre je n'avais aucun souvenir de ce doublage, surtout la voix de terence hill qui est visiblement le doubleur de bruce willis, j'avais autre chose en tête, peut être arditi comme cité plus haut, mais je suis né en 78 et donc vu ce film dans les années 80 donc bizarre. Autre chose (peut être que je confond), j'avais en souvenir Bud Spencer affalé sur un siège, trois hommes qui le menacent d'une terrasse couverte, il tire plus vite sur les poutrelles, eux lèvent les mains pour retenir la toiture et il les laisse comme ça, mais comme j'ai pas vu la scène c'est peut être sur le deuxième opus ou tout simplement un autre film, si ça rappelle un film à quelqu'un merci de m'en faire part ^^ !!!

[Edocle]

j'avais en souvenir Bud Spencer affalé sur un siège, trois hommes qui le menacent d'une terrasse couverte, il tire plus vite sur les poutrelles, eux lèvent les mains pour retenir la toiture et il les laisse comme ça, mais comme j'ai pas vu la scène c'est peut être sur le deuxième opus ou tout simplement un autre film, si ça rappelle un film à quelqu'un merci de m'en faire part ^^ !!!

Allez comme ça, à la volée ça me rappelle une scène identique mais avec
Terence Hill est c'est dans "mon nom est personne"...

[AkpStyl]

j'avais en souvenir Bud Spencer affalé sur un siège, trois hommes qui le menacent d'une terrasse couverte, il tire plus vite sur les poutrelles, eux lèvent les mains pour retenir la toiture et il les laisse comme ça, mais comme j'ai pas vu la scène c'est peut être sur le deuxième opus ou tout simplement un autre film, si ça rappelle un film à quelqu'un merci de m'en faire part ^^ !!!

Allez comme ça, à la volée ça me rappelle une scène identique mais avec
Terence Hill est c'est dans "mon nom est personne"...

Je dirais même mieux c'est sûr !!!!! J'ai le Bô DVD collector, je vais donc vérifier ça dans la semaine... m'en doutais !
Merki !

[cyberpunk]

vraiment pas fou de ce film et Terence Hill avec ses grimaces m'a toujours énervé ;dans les décors on retrouve la cascade de la banlieue de Rome (?) qu'on a maintes fois vu dans des péplums ainsi que dans "les proies de l'auto stop"

[Bambino]

Ce film n'avait pas beaucoup de budget et ne pouvait donc pas être tourné en Espagne ... Enzo Barboni a mis ses caméras en Italie : la ville a été reconstituée près de Rome, la vallée où s’installent les Mormons se situe dans le parc naturel de Monte Simbruini et la rivière où se baignent Trinita et les deux jeunes filles se trouve au parc de la Valle del Treja.
C'est l'un de mes western préférés !!!!!

[JO]

Star Ciné Bravoure, N° 181 de mars 1972.

Une histoire considérablement résumée en une cinquantaine de pages... et ci-dessus, les décors des Cave de Magliana (Rome) avec une image qui m'avait beaucoup marquée : la vache sur le toit, comme dans les vieilles photos de l'Ouest -je crois aussi qu'on voit aussi cela dans Le Vent de la Plaine .

[JO]

Je reprends le photogramme placé par Rex Lee dans le topic Le Vent de la Plaine


(Audrey Hepburn, Le Vent de la Plaine)

et voilà :



(Mais il manque la musique de Micalizzi )

[JO]

On trouve, pour quelques Euros, les éditions VHS (1983,Thorn Emi; 1988 Weintraub -Warner-) des deux Trinita de Enzo Barboni avec Terence Hill et Bud Spencer.

Hélas, constat accablant pour l'édition de TF1 Trinitalogie et encore plus pour les "concepteurs" du Bonus, reconstruction purement imaginaire des films tels que personne ne les a jamais vu au cinéma.... puisque sourcés seulement sur le master italien refait en 2002 pour le marché international, remonté au mépris du film.

Si les VHS présentent les versions doublées vers 1978 (Poivet/Bertrand), et qu'il manque à la version (location 1983) Thorn Emi de On continue à l'appeler Trinita une dernière bobine (une partie de la bagarre dans le monastère, vérifié sur des VHS différentes entre 1985 et maintenant) , d' autres (tous les autres ?) passages, mentionnés sur cette édition Trinitalogie comme, paraît-il , jamais montré en salles (France) sont bien présents ! (Il faut en faire maintenant l'inventaire complet)

Ainsi en est-il de la séquence où Hill s'amuse avec l'étoile du shériff et les discussions avec le vieux Jonathan (On l'appelle Trinita ... doublage de -environ- 1978: la version étant la même vraisemblablement que celle circulant avec Arditi, que j'avais vue de nombreuses fois en salles.

La présence de l'introduction pré-générique (absente en VHS et pas toujours montrée en salles) , de On continue à l'appeler Trinita , la présence du "doublage Arditi", même incomplet, la qualité d'image, sont les points forts de l' édition TF1, le reste est calamiteux...

On pouvait le vérifier pour quelques euros.

[JO]

L' édition VHS Thorn Emi (l'original se reconnaît à l'étiquette holographique qui scelle les deux parties de la cassette sur la tranche et se trouve aussi sur la jaquette), édition de location 1984 : une édition complète du film tel que vu au cinéma en France, 2° doublage (vers 1978). La source française la plus complète actuellement (je n'ai plus les chaînes TV).




L'édition Warner Weintraub, en 1988 (vente si mes souvenirs sont bons), reprend la même version (doublage Bertrand/Poivet, vers 1978).





L'édition TF1, soit le DVD single (reproduit ci-dessus), soit dans le coffret Trinitalogie, reprend le montage "restauré" fait en Italie en 2002 par les héritiers d'Italo Zingarelli (publié par Medusa en Italie, et servant de matrice à tous les autres DVD à travers le monde , après cette date).

Ce master coupe plusieurs séquences du film, montrées en salle et en vidéo. TF1 y greffe le second doublage français, qui se trouve par voie de conséquence lui aussi amputé de séquences initialement doublées et vues en France. La reconstruction de l'histoire du film, dans les Bonus de la Trinitalogie, est hautement fantaisiste, pour parler par euphémisme. Les séquences venant du DVD allemand 3L, allemand sous-titré français, ont bien été doublées , et en France et en Italie !


Je verrai plus tard pour la durée exacte des éditions VHS (qu'on trouve à très faible prix encore).

(A suivre pour le détail...)

[Edocle]

De l'intérêt d'avoir dématérialiser toutes ces vieilles VHS en d'en conserver une copie sur disque dur !
Plus de place perdue, et vieillissement stoppé !

[JO]

De l'intérêt d'avoir dématérialiser toutes ces vieilles VHS en d'en conserver une copie sur disque dur !
Plus de place perdue, et vieillissement stoppé !

Les VHS de location étaient sérieusement faites, elles tiennent le coup, mais ne sont visibles que sur écran cathodique et de petit format (sinon, pitié pour les yeux ... )

[claudeclaude]

Les Films Jacques Etienne existent-ils encore comme entreprise ?
Il semble bien qu'ils soient les producteurs de la VF parce que à l'initiative et financeurs de la VF. Avec quelle société de doublage travaillaient-ils ? La leur ?

[JO]

Les Films Jacques Etienne existent-ils encore comme entreprise ?
Il semble bien qu'ils soient les producteurs de la VF parce que à l'initiative et financeurs de la VF. Avec quelle société de doublage travaillaient-ils ? La leur ?

Les Films Jacques Leitienne n'existent plus depuis belle lurette. IL est même plus que probable que la seconde version française faite pour l'exploitation en salle (que je situerai vers 1978, ayant connu les deux successives) se soit faite sur les même versions que distribuées en 71 et 72 par Leitienne (version intégrale pour On l'appelle Trinita ) mais pour un distributeur différent.

La VHS Weintraub/Warner de 1988 (j'ai pu tout retrouver sur ces films, sauf les enregistrements TV de 85 ou 86) mentionne sur le copie utilisée AMLF 'Agence Méditérannéenne de Locations de Films, rachetée par Pathé) comme distributeur de On continue à l'appeller Trinita.

Les VHS de location THORN EMI de 1984 (V.F vers 1978) montrent les bandes annonces françaises des deux films faites pour la réexploitation en salle à la fin des années 1970 (elles diffèrent des bandes annonces françaises originales).

Reste à me souvenir de la date exacte où j'ai pu constater le changement de version française, donc il faut une trace papier, une archive.

J'ai mis la main sur le dossier de presse de la nouvelle version française de Dieu Pardonne moi pas, version comique rebaptisée Même à l'ombre le soleil leur tape sur la tête, avec une justification hallucinante des modifications de dialogue et de mixage. A suivre sur mon blog.... MON NOM EST PERSONNE

(Je me répète, mais on ne le dira jamais assez, TF1 a fait du travail d'amateur sur ces films dans le coffret Trinitalogie, tout est à reconstruire maintenant sur la philologie de ces énormes succès.)

[JO]

Durée du film sur la VHS THORN EMI, 1984 (SECAM) : 110 mns 6 secondes (soit près de deux heures cinéma).

Le film est en version intégrale, le doublage français est celui refait pour une seconde exploitation en salles vers 1978, plus vulgaire que le premier doublage d'origine, mais très probablement sur le même montage.

[JO]

Franco Micalizzi dirige le refrain de On l'appelle Trinita...

[JO]

Une mise à jour sur le film et sur Terence Hill, avec un reportage italien de 1971, mais illustré de photos du tournage, été 1970.

Des documents très rares... pris par Rino Petrosino, qui semblait être un photographe attitré de Hill et Spencer.

Ici:

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/04/on-lappelle-trinita.html

[cyberpunk]

je vais pas me faire des amis mais je l'ai revu hier sur France 4 et je supporte vraiment pas Terence Hill, toujours a rouler des yeux, à bouffer des haricots, à roter, Mel Brooks lui faisait péter les cow boys à sourire d'un air niais ..........voila pas taper

[JO]

Je viens de recevoir justement de la doc italienne sur les films de Terence Hill, d'époque évidemment - 1968, 1969, 1972, 1973, 1974, 1978-.


Comme d' habitude, ici :

http://monnomestpersonne1973.blogspot.com/


Mais fermeture au 15 juillet (avec Clint Eastwood, les tous premiers pas de l'Homme sans Nom, 1964 et 1965) , reprise en septembre.

[Blondin]

je vais pas me faire des amis mais je l'ai revu hier sur France 4 et je supporte vraiment pas Terence Hill, toujours a rouler des yeux, à bouffer des haricots, à roter, Mel Brooks lui faisait péter les cow boys à sourire d'un air niais ..........voila pas taper

J'ai aussi commencé à le regarder hier soir, et j'ai remarqué un truc bizarre, la qualité de l'image variait sur le générique (assez granuleuse) et ensuite dans l'auberge, c'était à nouveau nickel.

[cyberpunk]

celui qui double Terence Hill c'est pas le doubleur habituel de Bruce Willis ? Par contre pour Bud Spencer j'ai bien reconnu Claude Bertrand le doubleur de Roger Moore

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