Adios , Hombré! - Hondo spara piu il forte / Sette pistole per un massacro - 1967 - Mario Caiano

[Rex Lee]

Prenez un scénario solide , simple mais efficace .
Un homme , injustement accusé de meurtre , revient au pays après s'être évadé . Il va se heurter à la bande dont l'un des membres est responsable de son emprisonnement .Justement , les hors-la-loi ont décidé de s'attaquer à un chargement d'or qui doit arriver en ville ...En attendant la dilligence , ils prennent en otage une partie de la population . Notre héros , Will , va lutter contre les bandits , aidé dans son entreprise par Peggy , la propriétaire du saloon où sont retenus les otages et un shérif que Will est allé chercher...Toute l'action du film se déroule en un laps de temps réduit -quelques heures - et en un lieu unique -la ville , plus une excursion rapide à la ville voisine . Unité d'action , unité de temps , unité de lieu , donc .

Prenez ensuite un réalisateur confirmé : MARIO CAIANO , fort de ses réussites dans le genre , comme LA VENGEANCE DE RINGO et UN TRAIN POUR DURANGO .

Choisissez , pour incarner Will , CRAIG HILL , qui commence à se faire un nom , grâce à des films comme DANS LES MAINS DU PISTOLERO et LANKY .
Pour tenir le rôle de Peggy , la charmante GIULIA RUBINI fera l'affaire.

Puis il vous faut une belle brochette de truands . Optez pour EDUARDO FAJARDO , plus caractériel que jamais , PIERO LULLI , ROBERTO CAMARDIEL et NELLO PAZZAFINI ,plus dangereux les uns que les autres.

Ajoutez , pour compléter la distribution , SPARTACO CONVERSI ( le shérif ) et NAZZARENO ZAMPERLA ( le frère de Peggy ).Sans oublier JACQUES HERLIN et ELEONORA VARGAS en artistes itinérants .

Melangez le tout et vous obtiendrez un western qui vous fera passer un très bon moment , un western sans outrance , sans dérive comique . En un mot , classique . Mais à l'italienne !

Vu il ya quelques temps déjà en version anglaise sans ST ...Transfer d'une VHS sur DVD-R .Format non respecté et couleurs très ternes . Mais c'est mieux que rien !

[Edocle]

J'ai une version italienne, capture analogique d'une diffusion TV !
L'image n'est pas terrible, mais c'est mieux que rien !
Effectivement western qui sort du lot et qui mérite un traitement particulier !

Amicalement E.

[Rex Lee]

L'affiche française ...

[Liko]

[Edocle]

Un traitement spécial pour un film très bavard !
Tiens à propos de l'unité de temps, ce film aurait pu se nommer
" 48 heures à Little Tucson "

- le premier jour à midi Will Flagherty débarque en ville,
- Le soir même arrive la horde de truands,
- Le second jour à midi, arrive la diligence, mais pas d'or, juste une troupe de danseuses,
- La nuit une grosse bagarre et Will réussit à s'enfuir,
- Le troisième jour à midi éclate le règlement de compte !

et voilà " 48 heures chrono " avec Craig Hill et tous les autres !
Du grand art ! Et pour moi, à classer dans ma catégorie :
"les français qui ont joué dans les westerns spaghetti"
en raison de Jacques Herlin dans le rôle de Mr. Pink, imprésario et chorégraphe
et à sa façon remarquable de prononcer "Monsieur" en français dans la Version
italienne !
A voir en urgence !
Amicalement E.

[Edocle]

[Liko]

[Edocle]

Bon d'accord Liko, tu vois les choses en plus grand que moi....
Amicalement E.

[Liko]

Je suis un grand gourmand...

[Rex Lee]

Ce western respecte , à peu de choses près , la règle des 3 unités , chère à la dramaturgie classique : temps ( quelques dizaine d'heures ) ; lieu ( la ville , voire le saloon ) et action...ce qui rend ce film très ...classique .

Superbe mise en scène de Caiano ...Décidément , voilà un réalisateur qui ne déçoit pas !

[Fredge]

Vu hier soir, du tout bon Caiano!

Rex Lee : "sans dérive comique" nous dis-tu. Mmmh, cette bagarre de saloon interminable finit par tourner à la cocasserie... Tour le monde s'y met, y compris les demoiselles de Mr Pink. Moi, ça m'a fait marrer, en tout cas. Et en même temps, je trouvais que ça ne correspondait pas de trop à la trame générale du film...

Fredge

[stéphane]

Je vais m'acheter le dvd pour le voir et le visionner avec le vidéoprojecteur. Vivement la fin du mois d'Août.

[Personne]

Visuel du DVD ICI , à paraitre le 24 août 2010 chez Seven 7.

[old timer]

Vu hier soir, pas déçu, mais pas emballé à l'excès comme j'avais pu l'être par "mon colt fait la loi" du même Caiano.

Premièrement le film fait beaucoup plus "vieillot" en raison de la photo ou de la qualité de la copie (couleurs très criardes, comme si on avait peint le film à la main!) et d'une VF qui porte plus que son son âge également. A revoir en VO sans faute.

Le grand plaisir du film , ce n'est pas l'histoire, ultra-classique, ni la façon de filmer (idem)mais c'est bien sûr la distribution, tous ces acteurs du spagh réunis c'est un vrai festival !
Le héros me parait, une fois de plus, bien fade face à des acteurs chevronnés comme Eduardo Fajardo et Piero Lulli notamment. Rien que pour les acteurs donc , (et Camardiel, Herlin, et ses danseuses!), ce film est un régal, à recommander !

Le huis-clos urbain à la "High Noon" ou "Rio Bravo" est contrarié une fois par une poursuite en rase campagne, sans doute pour "aérer" l'intrigue et donner un morceau de bravoure au héros... était-ce nécéssaire? A la réflexion non (dommage de briser l'unité de lieu) mais en même temps elle fait quand même du bien, elle donne de l'air frais après l'ambiance étouffante de la ville. Le paysage est joli mais n'a rien d'américain comme d'hab (on à l'impression de voir la mer, ou un grand lac au loin!)

De même la bagarre de saloon qui tourne au slapstick n'était pas indispensable, elle tranche avec l'atmosphere sérieuse du film jusque là... Quoique Fajardo soit parfois dans son jeu , fugitivement, à la limite du sérieux et de la parodie, cela dit il ne tombe jamais dans l'excès comme un Fernando Sancho nous y a trop habitués !

Pas un grand cru du western italien pour moi, pas assez de style ou de démesure, mais un film sympa qui donne aux fans l'impression de retrouver une bande de vieux copains pour jouer aux cow-boys comme quand on était mômes. C'est déjà pas mal !

[JO]

C'est vrai que la colorimétrie laisse parfois à désirer, souvent belle, mais des teintes acidulées voisinent avec des zones (trop) très pâles. Quelques plans de paysages peu définis aussi.

Curiseusement le film est tourné au village western de Cinecitta avec quelques plans raccords pris à Golden city (Hoyo de Manzanares) et une campagne hivernale italienne se mélange à une longue séquence de poursuite tournée à Manzanares El Real (Madrid), dont on peut effectivement admirer le lac -artificiel- et le château (Style Renaissance) au loin surplombant le bourg...

Ceci dit, comme le souligne Gire, le film dans son rythme est fort bien maîtrisé et plaisant. Une tentative intéressante de (presque) huis-clos où l'on peut reconnaître quelques séquences d'actions (intérieurs) violemment éclairées propres au style Caiano.

[Breccio]

Revu ce matin, en optant pour la VF d'époque (jusqu'ici, je ne connaissais qu'une version italienne sans ST, ce qui pour moi est assez frustrant).
En un mot : jubilatoire.
Le scénario est impeccable, tiré au cordeau toussa, sans un temps mort : les personnages sont tous bien campés, avec une individualité sans faille ; l'agencement du script est impitoyable ; il n'y a pas un seul temps mort.
La mise en scène est fonctionnelle mais élégante : pas un instant le spectateur n'est largué, il saisit tout de suite les enjeux de l'intrigue, les motivations des personnages, leurs émotions, etc.
Les acteurs sont impeccables, chacun dans son registre. Et quel défilé de trognes ! Outre Craig Hill, Eduardo Fajardo, Roberto Camardiel, Piero Lulli, Jacques Herlin, Nazzareno Zamperla, Nello Pazzafini, Spartaco Conversi, j'ai reconnu Osiride Pevarello (le forgeron, qui se retrouve tantôt parmi les villageois, tantôt parmi les bandidos -- étonnant, non ?), et j'ai bien cru identifier Luigi Ciavarro et Jean Louis (les adjoints du shérif qui se font descendre avec icelui lorsqu'ils reviennent à Little Tucson). Et y en a sûrement plein d'autres à identifier -- Rex Lee, au boulot ! (Gag.)
Seuls bémols : une image un poil délavée (maibon: ça ajoute au charme) et l'absence d'un entretien avec Mario Caiano dans les bonus -- apparemment, le Maestro est disponible, cf. les DVD Koch Media.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près.
B.

[Rex Lee]

Rex Lee s'est mis au boulot : Ciavarro et Jean Louis , je ne crois pas ...
En revanche , on trouve dans les rangs des bandits Renzo Pevarello et :



Massimo Carocci

N'oublions pas Giulia Rubini , Eleonora Vargas ( la meneuse de revue ) et Kathleen Parker ( la danseuse qui s'installe à la table de Fajardo )

Enfin , parmi les assistants de Spartaco Conversi , on peut voir Freddy Unger :


Reste le cas Natale Nazzareno ...CSC :

L'un des assistants de Conversi , qu'on ne voit que de loin semble être celui-ci :



Ce n'est donc pas cet acteur-là :

Alors , y aurait-il un Natale Nazzareno et un Nazzareno Natale ? J'avoue être un peu dépassé sur ce coup-là...

[Rex Lee]

Bien , reprenons !
Voici quelques captures en relation avec le post ci-dessus...



Giulia Rubini



Fajardo / Renzo Pevarello / Camardiel / XX / Massimo Carocci



Ni Ciavarro , ni Jean Louis...



Eleonora Vargas */ Jacques Herlin
*Peu de renseignements sur cette actrice qui n'a tourné que 8 films entre 1959 et 1973, dont un western comique avec Fernandel: Dynamite Jack.
Voir ici:
https://western-maniac.forum-pro.fr/t2224-dynamite-jack-jean-bastia-1961



Kathleen Parker / Roberto Camardiel





Craig Hill / Spartaco Conversi / Natale Nazzareno . CSC . ? / XXX

[JO]

Une critique de Adios Hombre dans Les Années Laser de ce mois ci (septembre 2010), et une autre concernant le DVD des Quatre de l'Ave Maria, qui montrent bien , à leur insu, le pourquoi du manque de compétitivité éditoriale de ces films d'un autre siècle ...ce cinéma là, au fond, appartient au XIX° siècle.

[MARCHAND]

Vu dans la version Seven 7.Effectivement très classique et sans rapport avec Leone.
Découvert Craig Hill,acteur américain ayant déjà une belle carrière avant son passage en Europe mais manquant sans doute de charisme pour être d'avantage connu.
Un film plutôt agréable à suivre et moins "latinisé" que bien d'autres spaghettis!

[keomatouko]

oui.OLD TIMER explique parfaitement la qualité d'image(SEVEN7 qui ma dallieur empeché de continué le film .non; vu la jaquette qui en jette je m'atendait à mieux. et enfin une musique sortie tout droit des annéé 30 .on sens bien la trame tréééééééééééééés classique.beh autand regarder un vrai bon classique amaricain.vraiment deçevant.

[keomatouko]

aprés l'avoir vu en entier cette fois.je veux bien rectifiér le tir pour dire combien j'ai pris du plaisir à regarder se film .meme si il est vrai que les quelques images que j'avais vu la toute premiére fois ma laisser septique.et enfin de compte il faut voir un film en entier afin d'avoir réelement un avis.

AMICALEMENT

[MARCHAND]

Cest aussi mon avis!

[tepepa]

La pauvreté des décors et des costumes m'ont un temps rebuté, mais il faut dire qu'il y avait longtemps que je n'avais pas regardé un western italien fauché. Les costumes sont franchement minables, Eduardo Fajardo et Piero Lulli manquent tant de classe qu'ils en perdent toute crédibilité.
Malgré tout, une fois qu'on a remis son cerveau en état d'absorber ces légers défauts, on prend plaisir au film, bien construit, bien mené et sans temps mort. Et on apprécie même certaines subtilités de cadrage et la richesse narrative de l'ensemble.

Nota: j'ai apprécié le numéro de haute voltige de Jean-François Giré qui affirme en substance que Caiano affirme sa personnalité parce qu'il ne copie pas bêtement Leone et qu'il se démarque.... en copiant le classicisme américain.

[El Puro]

J'ai vues aujourd'hui la version Seven7 de ce film.
Belle qualité d'image.
Qu'est-ce, cependant, réduit quelque peu l'enthousiasme, c'est que la version Seven 7 n'a pas la version complète. La durée est de 80 minutes. La version complète est de 85 minutes. Surtout vers la fin il a coupé certaines scènes.
Mais grande, c'est qu'il est sur le DVD Seven7 est la langue italienne. Et les sous-titres appropriés.

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