Voyage au centre de la Terre. Journey to the Center of the Earth. 1959. Henry Levin.

[Rex Lee]

Un universitaire écossais (James Mason) entreprend une périlleuse descente dans les entrailles de la Terre à partir d'un volcan islandais. Une jolie veuve (Arlene Dahl), un étudiant et un gars du coin se joignent à lui pour ce voyage extraordinaire semé d'embûches.

Cela fait parfois du bien de retrouver son âme d'enfant en se plongeant dans Jules Verne. Et dans ce film très réussi qui en restitue l'esprit. Bien réalisé, bien interprété, avec des décors fabuleux et une photo de qualité, on en prend plein les yeux durant plus de deux heures. On passe donc un agréable moment en compagnie de personnages enthousiastes et déterminés dont les aventures ne sont pas à prendre trop au sérieux tant elles sont irréalistes. Mais bon, c'est du Jules Verne, n'est-ce pas? Et du Verne tirant sur Hergé...sans doute involontairement!



James Mason / Arlene Dahl

[Hombre]

Un de mes films de jeunesse les plus mémorables.  
Des décors somptueux. Haa la forêt de champignons géants.
Et la musique très évocatrice de Bernard Hermann.

[cyberpunk]

Superbe adaptation de Jules Verne à part pour les dinosaures avec ces lézards filmés en gros plans; on aurait aimé un Ray Harryhausen pour les effets spéciaux

[Hombre]

...à part pour les dinosaures avec ces lézards filmés en gros plans; on aurait aimé un Ray Harryhausen pour les effets spéciaux

Par contre, ces petits "lézards" du centre de la terre (iguanes ou varans?) déguisés sont très bien mis en scène, bien incrustés avec des plans variés.
Ça fait une grosse différence avec, par exemple, The Lost World de Irwin Allen où les rétros projections sont malhabiles avec incrustations techniquement déficientes.
J'imagine qu'avec le devis des décors, plus les cachets de Mason  et Boon, Henry Levin avait un budget serré. Attendre plusieurs mois pour compléter avec de la stop-motion, ce ne fut sans doute pas considéré au départ. D'autant plus que Harryhausen trouvait très difficile d'inclure de l'animation en volume dans un format cinémascope (2.35), comme ce fut le cas avec Les Premiers Homme dans La Lune où les incrustations par tireuse optique sont totalement ratées concernant les créatures animées; au grand dam de Harryhausen qui ne pouvait utiliser sa méthode de rétroprojection.*
Mais Levin s'essaya à la Stop Motion (avec George Pal) dans le magnifique Les Amours Enchantés.

*Dans L'Écran Fantastique Vintage No2 Janvier 2022 (pages 40-41).

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