7 secondes en enfer. Hour of the Gun. 1967. John Sturges.
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7 secondes en enfer. Hour of the Gun. 1967. John Sturges.
Le 26 octobre 1881 à Tombstone a lieu à OK Corral un affrontement qui oppose les frères Earp appuyés par Doc Holiday et la bande à Ike Clanton. Ce dernier, homme puissant, demande à ce que Wyatt Earp soit jugé pour l'assassinat de trois ses hommes lors du règlement de compte. Earp est acquitté mais Clanton, qui a le bras long, fait abattre les deux frères de Earp. Ce dernier, en compagnie de Doc Holiday, va tenter les venger en traquant et en descendant tous les hommes ayant été sous la coupe de Clanton, quitte à contourner la loi, pour atteindre son but: tuer Clanton.
Excellent western que cette "suite " de Réglement de comptes à O.K. Corral du même Sturges. Personnellement, je préfère celui-ci qui est plus âpre, plus violent.
Et puis, James Garner et Jason Robards n'ont pas à rougir de leur interprétation, face à leurs illustres prédécesseurs...
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: 7 secondes en enfer. Hour of the Gun. 1967. John Sturges.
Un western en effet fascinant...
Sur le plan de la forme c'est un vrai régal, images en cinémascope spectaculaires, musique sublime de Jerry Goldsmith... dès le générique (qui présente la ville et les personnages) on est fixé: ce sera le haut du panier, aucun doute là-dessus! Et les acteurs sont tous de première classe.
Néanmoins le contenu n'a rien à voir avec le film de 1958 avec Lancaster et Douglas. Ici on n'est plus dans la légende mais dans la réalité, qui est bien moins reluisante. Il s'agit en tous cas de montrer que les méchants ne sont pas ceux qu'on croit, et que "OK Corral" était un massacre délibéré et injustifié de gens qui gênaient le pouvoir en place, bref que le fameux Wyatt Earp était une sorte de fachiste, un vrai salopard (Tavernier parle d'opposition politique entre républicains et démocrates, deux conceptions opposées de l'Amérique..) Bref, c'est passionnant et assez inhabituel pour l'époque (d'ailleurs le film a fait un flop tant il sort des sentiers battus). A découvrir donc !
Sur le plan de la forme c'est un vrai régal, images en cinémascope spectaculaires, musique sublime de Jerry Goldsmith... dès le générique (qui présente la ville et les personnages) on est fixé: ce sera le haut du panier, aucun doute là-dessus! Et les acteurs sont tous de première classe.
Néanmoins le contenu n'a rien à voir avec le film de 1958 avec Lancaster et Douglas. Ici on n'est plus dans la légende mais dans la réalité, qui est bien moins reluisante. Il s'agit en tous cas de montrer que les méchants ne sont pas ceux qu'on croit, et que "OK Corral" était un massacre délibéré et injustifié de gens qui gênaient le pouvoir en place, bref que le fameux Wyatt Earp était une sorte de fachiste, un vrai salopard (Tavernier parle d'opposition politique entre républicains et démocrates, deux conceptions opposées de l'Amérique..) Bref, c'est passionnant et assez inhabituel pour l'époque (d'ailleurs le film a fait un flop tant il sort des sentiers battus). A découvrir donc !
old timer- Sergio Leone
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old timer- Sergio Leone
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Re: 7 secondes en enfer. Hour of the Gun. 1967. John Sturges.
Pour ma part, je trouve que ce 2ème volet de Règlement de Comptes à O.K. Corral est inférieur au premier.
Ce ne sont pas 7 secondes mais 100 minutes en enfer, là où on entre en abandonnant toute humanité.
Manque d'humour, manque d'amour, manque de troubadour.
J'ai la nostalgie de Rhonda FLEMING avec ses cheveux roux et de Frankie LAINE avec sa chansonnette si bien scandée.
En voulant lui aussi participer à la mutation du western classique, STURGES semble avoir perdu son savoir faire des années 50 et sa mise en scène s'avère peu inventive.
Cette histoire désespérante ne pouvait s'achever que sur l'image pathétique du Doc malade -sublime Jason ROBARDS- assis à la terrasse du sanatorium où il est soigné et regardant s'éloigner son ami Wyatt, tout en se shootant au whisky...
Ce ne sont pas 7 secondes mais 100 minutes en enfer, là où on entre en abandonnant toute humanité.
Manque d'humour, manque d'amour, manque de troubadour.
J'ai la nostalgie de Rhonda FLEMING avec ses cheveux roux et de Frankie LAINE avec sa chansonnette si bien scandée.
En voulant lui aussi participer à la mutation du western classique, STURGES semble avoir perdu son savoir faire des années 50 et sa mise en scène s'avère peu inventive.
Cette histoire désespérante ne pouvait s'achever que sur l'image pathétique du Doc malade -sublime Jason ROBARDS- assis à la terrasse du sanatorium où il est soigné et regardant s'éloigner son ami Wyatt, tout en se shootant au whisky...
Faja- Enzo G. Castellari
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