Perversion Story - Una sull'altra - Lucio Fulci - 1969
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Perversion Story - Una sull'altra - Lucio Fulci - 1969
En feuilletant pour la vingtième fois « Les Classiques du Cinéma Bis », l'excellent bouquin de Laurent Aknin aux éditions Nouveau Monde (*), je suis tombé sur « Perversion Story ».
Je pensais qu'il s'agissait d'un Giallo, genre très à la mode en 69. Big mistake !
Parce qu'à partir de ce livre, j'ai pratiqué d'autres recherches. Histoire d'en savoir plus sur cette alléchante affiche.
Après coup, je vous le confirme. Il s'agit d'un thriller érotique. Sans le gratifier de chef-d’œuvre, appellation devenue d'origine incontrôlée au vu du nombre de productions qui se voient étiquetées de la sorte, voici un résultat tout ce qu'il y a de plus comestible.
Introduction :
Un professeur qui possède un hôpital privé au bord de la faillite prétexte y avoir du travail pour aller retrouver sa maîtresse. Au même moment, à son domicile, sa femme qui semble être fragile meurt curieusement.
Peut de temps auparavant, cette dernière a souscrit à une assurance-vie de 1 million de dollars.
Sur qui retombent les soupçons ? Je vous le donne en mille !
Je n'en dirai pas plus.
D'une part, cela vous gâcherait l'envie de le découvrir. Aussi, je vous recommande de ne pas (trop) lire de choses à son sujet.
D'autre part, c'est un film qui mérite d'être vu et revu.
D'être vu une première fois, pour en apprécier le contenu. Mais plus encore, soyons franc, pour Marisa Mell qui irradie l 'écran à chacune de ses apparitions.
De cette actrice d'origine autrichienne, on songe évidemment à « Danger Diabolik ». Dont elle est le principal intérêt.
Autrement, j'ai aussi souvenir de sa (trop) courte et foudroyante apparition dans « Méfie-toi Ben. Charlie veut ta peau », un de ces westerns européens bien sympathique.
J'ai lu qu'elle nous a quitté beaucoup trop tôt (à 53 ans), complètement ruinée et abandonnée de tous. Bonjour tristesse !
Il y a également au premier plan un certain Jean Sorel dont j'ignorais l'existence jusqu'ici. Aux dires d'une critique, c'est le « Alain Delon du bis ».
Même s'il ne rivalise pas de présence avec « Le Samouraï », il s'en sort plutôt bien.
Dans la distribution, vous avez aussi Elsa « Belle Starr Story » Martinelli, Alberto de Mendoza (Souvenez-vous, le Roi d'Espagne dans « La Folie des Grandeurs », c'est lui ), Riccardo Cucciola (« Sacco et Vanzetti », « Borsalino & Co »), et un John Ireland sous-employé dans le cas présent.
Aux manettes, c'est Lucio Fulci.
S'il est bien un réalisateur qui a la cote en ce moment auprès de nos éditeurs c'est lui. Il faut croire que les « Walking dead » ont réveillés bien des démons d'autrefois !? Quand je dis « démons » vous aurez compris qu'il ne s'agit pas de lui mais de ses films d'horreur entamés quelques 10 ans après celui-ci.
Une parenthèse pour qui ne le connaît pas encore (Ô Sacrilège !), je recommande vivement «Le temps du massacre ». Coup de Maître pour son premier western !
Donc, je disais pour ceux qui ont suivi, ce film mérite d'être revu. Ce, après avoir laissé un premier goût des plus agréables en bouche, pour découvrir toutes les subtilités d'un scénario des plus tortueux. Lequel à le grand mérite de tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. Ou presque ! En fait, pour ma part, la dernière séquence qui est complètement inutile « flingue » le film. C'est à la fin me direz-vous !
À y regarder de plus près, vous trouverez également quelques invraisemblances inhérentes à ce type de cinéma.
Vous l'aurez compris, ce ne sont pas des raisons suffisantes pour bouder son plaisir.
Si vous fouillez, vous trouverez certainement de « Perversion Story » qu'il s'en réfère à un film très connu de Hitchcock. Il y a de çà. Par contre, contrairement à ce qu'en disent certaines « mauvaises langues », ce n'en est pas une pale copie. C'est une référence assumée avec beaucoup de savoir-faire.
J'allais presque oublier : La BO Jazzy signée Riz Ortolani cadre parfaitement avec son époque.
Si mon papier vous a convaincu, cela tombe fort bien. Il vient justement de sortir dans un superbe coffret réunissant DVD/ BR/ CD chez Le Chat qui Fume (*).
(*) Un petit coup de pub au passage, çà ne se refuse pas. Surtout si c'est « cadeau » ! : )
Je pensais qu'il s'agissait d'un Giallo, genre très à la mode en 69. Big mistake !
Parce qu'à partir de ce livre, j'ai pratiqué d'autres recherches. Histoire d'en savoir plus sur cette alléchante affiche.
Après coup, je vous le confirme. Il s'agit d'un thriller érotique. Sans le gratifier de chef-d’œuvre, appellation devenue d'origine incontrôlée au vu du nombre de productions qui se voient étiquetées de la sorte, voici un résultat tout ce qu'il y a de plus comestible.
Introduction :
Un professeur qui possède un hôpital privé au bord de la faillite prétexte y avoir du travail pour aller retrouver sa maîtresse. Au même moment, à son domicile, sa femme qui semble être fragile meurt curieusement.
Peut de temps auparavant, cette dernière a souscrit à une assurance-vie de 1 million de dollars.
Sur qui retombent les soupçons ? Je vous le donne en mille !
Je n'en dirai pas plus.
D'une part, cela vous gâcherait l'envie de le découvrir. Aussi, je vous recommande de ne pas (trop) lire de choses à son sujet.
D'autre part, c'est un film qui mérite d'être vu et revu.
D'être vu une première fois, pour en apprécier le contenu. Mais plus encore, soyons franc, pour Marisa Mell qui irradie l 'écran à chacune de ses apparitions.
De cette actrice d'origine autrichienne, on songe évidemment à « Danger Diabolik ». Dont elle est le principal intérêt.
Autrement, j'ai aussi souvenir de sa (trop) courte et foudroyante apparition dans « Méfie-toi Ben. Charlie veut ta peau », un de ces westerns européens bien sympathique.
J'ai lu qu'elle nous a quitté beaucoup trop tôt (à 53 ans), complètement ruinée et abandonnée de tous. Bonjour tristesse !
Il y a également au premier plan un certain Jean Sorel dont j'ignorais l'existence jusqu'ici. Aux dires d'une critique, c'est le « Alain Delon du bis ».
Même s'il ne rivalise pas de présence avec « Le Samouraï », il s'en sort plutôt bien.
Dans la distribution, vous avez aussi Elsa « Belle Starr Story » Martinelli, Alberto de Mendoza (Souvenez-vous, le Roi d'Espagne dans « La Folie des Grandeurs », c'est lui ), Riccardo Cucciola (« Sacco et Vanzetti », « Borsalino & Co »), et un John Ireland sous-employé dans le cas présent.
Aux manettes, c'est Lucio Fulci.
S'il est bien un réalisateur qui a la cote en ce moment auprès de nos éditeurs c'est lui. Il faut croire que les « Walking dead » ont réveillés bien des démons d'autrefois !? Quand je dis « démons » vous aurez compris qu'il ne s'agit pas de lui mais de ses films d'horreur entamés quelques 10 ans après celui-ci.
Une parenthèse pour qui ne le connaît pas encore (Ô Sacrilège !), je recommande vivement «Le temps du massacre ». Coup de Maître pour son premier western !
Donc, je disais pour ceux qui ont suivi, ce film mérite d'être revu. Ce, après avoir laissé un premier goût des plus agréables en bouche, pour découvrir toutes les subtilités d'un scénario des plus tortueux. Lequel à le grand mérite de tenir le spectateur en haleine jusqu'au bout. Ou presque ! En fait, pour ma part, la dernière séquence qui est complètement inutile « flingue » le film. C'est à la fin me direz-vous !
À y regarder de plus près, vous trouverez également quelques invraisemblances inhérentes à ce type de cinéma.
Vous l'aurez compris, ce ne sont pas des raisons suffisantes pour bouder son plaisir.
Si vous fouillez, vous trouverez certainement de « Perversion Story » qu'il s'en réfère à un film très connu de Hitchcock. Il y a de çà. Par contre, contrairement à ce qu'en disent certaines « mauvaises langues », ce n'en est pas une pale copie. C'est une référence assumée avec beaucoup de savoir-faire.
J'allais presque oublier : La BO Jazzy signée Riz Ortolani cadre parfaitement avec son époque.
Si mon papier vous a convaincu, cela tombe fort bien. Il vient justement de sortir dans un superbe coffret réunissant DVD/ BR/ CD chez Le Chat qui Fume (*).
(*) Un petit coup de pub au passage, çà ne se refuse pas. Surtout si c'est « cadeau » ! : )
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: Perversion Story - Una sull'altra - Lucio Fulci - 1969
Merci pour ta critique, Blondin.
Marisa Mell
Elsa Martinelli
Jean Sorel: avant de se tourner vers le giallo dont il devint un habitué dès la fin des années 60, on a pu le voir tenir des rôles importants dans nombre de films français tels que Chair de poule (Duvivier, 1963), Germinal (Allégret, 1963) ou encore Belle de jour (Buñuel, 1967). D'où une certaine notoriété, à l'époque. Mais tout cela semble très loin...
Marisa Mell
Elsa Martinelli
Jean Sorel: avant de se tourner vers le giallo dont il devint un habitué dès la fin des années 60, on a pu le voir tenir des rôles importants dans nombre de films français tels que Chair de poule (Duvivier, 1963), Germinal (Allégret, 1963) ou encore Belle de jour (Buñuel, 1967). D'où une certaine notoriété, à l'époque. Mais tout cela semble très loin...
Dernière édition par Rex Lee le Ven 10 Avr - 11:27, édité 1 fois
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Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Perversion Story - Una sull'altra - Lucio Fulci - 1969
Cher Grand Rex,
Toujours prompt à dégainer de beaux documents pour compléter les écrits !
Je te remercie à mon tour.
Bien à toi,
Toujours prompt à dégainer de beaux documents pour compléter les écrits !
Je te remercie à mon tour.
Bien à toi,
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: Perversion Story - Una sull'altra - Lucio Fulci - 1969
Vu le film sur le joli blu ray du "Chat qui Fume".
C'est un bon policier efficace avec une histoire bien troussée même si j'ai deviné la fin.
Mais le film vaut surtout pour la mise en scène de Fulci et pour la présence de la divine Marisa Mell. Son apparition dans le club de strip tease est magnifique.
Après le reste de la distribution est parfaite. Il y a même le sympathique Georges Rigaud en avocat.
En plus d'un scénario bien fichu et d'une mise en scène soignée, la musique de Rizo Ortolani est vraiment géniale. Une bonne BO de jazz.
Côté bonus c'est du tout bon notamment le long entretien avec le sympathique Jean Sorel. Un homme charmant et drôle.
Bref un très bon Fulci. A voir et à revoir !!
C'est un bon policier efficace avec une histoire bien troussée même si j'ai deviné la fin.
Mais le film vaut surtout pour la mise en scène de Fulci et pour la présence de la divine Marisa Mell. Son apparition dans le club de strip tease est magnifique.
Après le reste de la distribution est parfaite. Il y a même le sympathique Georges Rigaud en avocat.
En plus d'un scénario bien fichu et d'une mise en scène soignée, la musique de Rizo Ortolani est vraiment géniale. Une bonne BO de jazz.
Côté bonus c'est du tout bon notamment le long entretien avec le sympathique Jean Sorel. Un homme charmant et drôle.
Bref un très bon Fulci. A voir et à revoir !!
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Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
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