Le Trou. 1959. Jacques Becker.
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Le Trou. 1959. Jacques Becker.
Un jeune homme est changé de cellule à la prison de la Santé. Il est adopté par ses quatre nouveaux compagnons qui, d'abord méfiants, l'informent de leur projet d'évasion. Il s'agit de creuser un trou dans le sol de leur cellule, puis de rejoindre les égouts et c'est la liberté! Mais il y a une balance...
C'est un excellent film d'évasion qui fait la part belle au moindre détail. Précis et documenté, il est tiré d'un récit de José Giovanni. Sauvegardé en son temps...existe sans doute en DVD.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Le Trou. 1959. Jacques Becker.
Aucun souvenir de celui-ci. Je vais aller à la pêche...
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Le Trou. 1959. Jacques Becker.
Ça y est, j'ai trouvé.
Pas encore regardé à fond, mais la première chose qui m'ait sauté aux yeux, c'est le directeur de la prison qui utilise un "BIC" en 1947; comme on nous l'explique au début du film.
Pas encore regardé à fond, mais la première chose qui m'ait sauté aux yeux, c'est le directeur de la prison qui utilise un "BIC" en 1947; comme on nous l'explique au début du film.
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Le Trou. 1959. Jacques Becker.
Est-ce un BIC?
1938: naissance du stylo à bille avec dépôt de brevet.
1945: licence de fabrication.
1950: fabrication du modèle Bic Cristal. (dates trouvées sur wikipédia)
Bon, ben, on ne va pas chipoter, n'est-ce pas?
Tu peux y aller, Sitting Bull, ce film vaut vraiment le coup!
Et voici quelques avis:
Le Trou entretient continuellement un suspense très efficace. La force du film réside d’abord dans des choix de mise en scène qui servent la description de l’univers carcéral et des différentes étapes du projet d’évasion. Le Trou est un chef-d’œuvre d’entomologie pénitentiaire basé sur un fait réel. Le film est quasiment documentaire et anthropologique par moments, riche en détails de toutes sortes sur le quotidien des prisonniers et sur leurs ruses pour déjouer l’attention de leurs geôliers. [...]
Dans ce huis-clos, la trame sonore est volontairement minimaliste. Plutôt que de la musique, Jacques Becker a préféré laisser entendre aux spectateurs le concert des sons assourdis de la prison. Dans la nuit silencieuse, il a aussi donné à écouter le bruit des « outils » métalliques sur le granit et la pierre. Leur résonance est d’autant plus forte qu’elle ajoute par son étrangeté au risque d’être découvert. Mais ce qui donne plus de force encore au film, c’est l’interprétation des acteurs. Avec Michel Constantin, se trouvent réunis, pour un « jeu » très naturel, des acteurs non professionnels, notamment Jean Kéraudy, ancien détenu qui a participé à de véritables évasions. Cette « vérité » du « jeu » des acteurs contribue grandement au réalisme du film et à la fascination qu’il exerce sur le spectateur...
http://www.critikat.com/panorama/analyse/le-trou/
Becker cherche véritablement à plonger le spectateur dans la routine monotone de cette prison (qu'on explore assez peu finalement sauf à des fins dramatiques, l'essentiel se déroulant dans la cellule) rendant l'évasion d'autant plus vitale à l'équilibre des détenus qui se trouvent là une motivation au quotidien, chacun ayant ses raisons de ne pas aller au bout de sa probable lourde peine. Le déroulement de l'évasion obéit à ce même principe réaliste avec un Becker qui s'attarde longuement sur le moindre détail du plan des prisonniers, que ce soit le début laborieux lorsqu'ils grattent le sol chacun avec un bout de miroir pendant de longues heures, l'exploration des souterrains et le creusage interminable des tunnels. Rien ne nous est épargné dans cette scénographie que Becker tourne en grande partie dans des décors réels. http://www.dvdclassik.com/critique/le-trou-becker
Un mot sur les acteurs dont je n'ai pas parlé:
Michel Constantin une nouvelle fois parfait en grande gueule obsédé par les femmes, Raymond Meunier en bonne pâte farceuse, Philippe Leroy-Beaulieu glacial et un Jean Keraudy plus vrai que nature en dur-à-cuire expérimenté, ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agit d'un ancien codétenu de Giovanni ici pratiquement dans son propre rôle. Incroyablement prenant de bout en bout sans que le sens du détail et la dilatation du temps ne provoquent l'ennui...
http://www.dvdclassik.com/critique/le-trou-becker
1938: naissance du stylo à bille avec dépôt de brevet.
1945: licence de fabrication.
1950: fabrication du modèle Bic Cristal. (dates trouvées sur wikipédia)
Bon, ben, on ne va pas chipoter, n'est-ce pas?
Tu peux y aller, Sitting Bull, ce film vaut vraiment le coup!
Et voici quelques avis:
Le Trou entretient continuellement un suspense très efficace. La force du film réside d’abord dans des choix de mise en scène qui servent la description de l’univers carcéral et des différentes étapes du projet d’évasion. Le Trou est un chef-d’œuvre d’entomologie pénitentiaire basé sur un fait réel. Le film est quasiment documentaire et anthropologique par moments, riche en détails de toutes sortes sur le quotidien des prisonniers et sur leurs ruses pour déjouer l’attention de leurs geôliers. [...]
Dans ce huis-clos, la trame sonore est volontairement minimaliste. Plutôt que de la musique, Jacques Becker a préféré laisser entendre aux spectateurs le concert des sons assourdis de la prison. Dans la nuit silencieuse, il a aussi donné à écouter le bruit des « outils » métalliques sur le granit et la pierre. Leur résonance est d’autant plus forte qu’elle ajoute par son étrangeté au risque d’être découvert. Mais ce qui donne plus de force encore au film, c’est l’interprétation des acteurs. Avec Michel Constantin, se trouvent réunis, pour un « jeu » très naturel, des acteurs non professionnels, notamment Jean Kéraudy, ancien détenu qui a participé à de véritables évasions. Cette « vérité » du « jeu » des acteurs contribue grandement au réalisme du film et à la fascination qu’il exerce sur le spectateur...
http://www.critikat.com/panorama/analyse/le-trou/
Becker cherche véritablement à plonger le spectateur dans la routine monotone de cette prison (qu'on explore assez peu finalement sauf à des fins dramatiques, l'essentiel se déroulant dans la cellule) rendant l'évasion d'autant plus vitale à l'équilibre des détenus qui se trouvent là une motivation au quotidien, chacun ayant ses raisons de ne pas aller au bout de sa probable lourde peine. Le déroulement de l'évasion obéit à ce même principe réaliste avec un Becker qui s'attarde longuement sur le moindre détail du plan des prisonniers, que ce soit le début laborieux lorsqu'ils grattent le sol chacun avec un bout de miroir pendant de longues heures, l'exploration des souterrains et le creusage interminable des tunnels. Rien ne nous est épargné dans cette scénographie que Becker tourne en grande partie dans des décors réels. http://www.dvdclassik.com/critique/le-trou-becker
Un mot sur les acteurs dont je n'ai pas parlé:
Michel Constantin une nouvelle fois parfait en grande gueule obsédé par les femmes, Raymond Meunier en bonne pâte farceuse, Philippe Leroy-Beaulieu glacial et un Jean Keraudy plus vrai que nature en dur-à-cuire expérimenté, ce qui n'est guère étonnant puisqu'il s'agit d'un ancien codétenu de Giovanni ici pratiquement dans son propre rôle. Incroyablement prenant de bout en bout sans que le sens du détail et la dilatation du temps ne provoquent l'ennui...
http://www.dvdclassik.com/critique/le-trou-becker
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Rex Lee- Sergio Leone
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Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Le Trou. 1959. Jacques Becker.
"Rien ne nous est épargné dans cette scénographie que Becker tourne en grande partie dans des décors réels."
Là, j'ai un doute. Tout a été reconstruit en studio !
Voir l'extrait ci-dessous.
Quant au stylo à bille, moi je veux bien, mais en 1947, on était encore bien loin du "Bic Clic";
En 1948, j'allais au lycée avec un encrier"Waterman" au bout d'une ficelle
Mais ce que j'en dis....
Là, j'ai un doute. Tout a été reconstruit en studio !
Voir l'extrait ci-dessous.
Quant au stylo à bille, moi je veux bien, mais en 1947, on était encore bien loin du "Bic Clic";
En 1948, j'allais au lycée avec un encrier"Waterman" au bout d'une ficelle
Mais ce que j'en dis....
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Le Trou. 1959. Jacques Becker.
Jolie trouvaille, mon ami! Ta vidéo le montre bien, la prison a été minutieusement reconstituée en studio. Et pour cause!
Quant au stylo, après tout, l'accessoiriste a peut-être commis une erreur...
Quant au stylo, après tout, l'accessoiriste a peut-être commis une erreur...
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Rex Lee- Sergio Leone
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