Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
+8
Il Ritardario
Edocle
Flingobis
JO
AkpStyl
El Puro
Rex Lee
Breccio
12 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
« Je veux pas d’emmerdes. »
Et on retrouve notre Étranger (cf. Un dollar entre les dents), qui semble avoir pris conscience de son statut de héros mythique.
Tout est là : la vestimentation (le même poncho genre couverture SNCF mitée/miteuse, les long johns rose fané, le galure fatigué), le louque (barbe de trois jours), les accessoires (l’ombrelle rose , la pétoire genre… mais n’anticipons pas ;-)) et surtout, surtout, le gag récurrent.
Quoi-t’est-ce, le gag, tonton Breccio ? Simple : tout héros de western digne de ce nom sait se rouler une cigarette d’une main. Pas lui. Enfin, il y arrive parfois, mais vu la gueule qu’il tire à la première bouffée, elle doit être infecte, sa clope. On est soulagé pour lui lorsque, à la fin du film, un lieutenant de l’US Cavalry (Ettore Manni) lui file un cigarillo.
Bon, donc, notre héros, chevauchant son super-cheval — il s’appelle Pussy, mais faites-moi plaisir, lancez pas une recherche Google pour savoir ce que ça veut dire, vous vous en sortirez pas —, continue de vaquer, décanillant au passage les lièvres que lui lève l’équidé supérieur cité supra — suivez un peu, quoi —, et voilà-t-y pas qu’il tombe sur une arnaque en cours genre détournement de transports de fonds. (Encore ? Encore.)
Aux manettes, le chef d’une bande de Mexicains surnommé « En Plein »*. Pourquoi ? passeque il met toujours (en plein) dans le mille, eh banane ! Starring Dan Vadis, dit le James Coburn du pauvre, flanqué de toute une bande de troisièmes couteaux velus, parmi lesquels on reconnaît Raf Baldassare.
Le shérif du villlage (Daniele Vargas, plus faux-cul tu meurs) tente de résister, sans convaincre le spectateur qui en a vu d’autres…
Ensuite, c’est le schéma habituel : je te trahis, tu me trahis — avec quelques fioritures pour mettre un peu de variété dans tout ça. Par exemple, le magot que tout le monde convoite ; eh ben, il est pas dans la diligence… c’est la diligence. En or massif, si vous voyez ce que je veux dire et je crois que oui. Pis y a la pétoire citée plus haut. La même que dans Un dollar entre les dents, à un détail près : elle a quatre canons et non deux — William Berger mania plus tard la même dans Une longue file de croix, et notre Étranger — mâtiné d’Indiana Jones cette fois, ou alors j’ai rien pigé au scénario — la retrouve dans Pendez-le par les pieds…
Pour en revenir à Un homme, un cheval, un pistolet, ce film est justement célèbre pour UNE scène, qui me permet de citer Jean-François Giré citant Alain Petit :
… la fameuse séquence où l’Étranger élimine à bout portant l’un des bandits en train de se livrer à un repas gargantuesque (la performance du comédien Raf Baldassare est un moment inoubliable ; touché à mort, il glisse lentement de la table dans une cascade de rires, de vociférations, tirant une langue gigantesque). Pour Alain Petit, « cette séquence est une véritable pièce d’anthologie […] l’une des plus typiques du caractère paillard, picaresque et jouissif du western italien. »
Breccio a dit : allez-y voir de plus près, ce qui n'est pas si facile que ça, la seule édition connue de ce film étant le DVD ricain pourri qui contient aussi Un dollar entre les dents, le premier film de la trilogie.
Et en plus, la qualité d’image est un poil meilleure sur ce film. Vous en avez de la chance.
À suivre dans Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ?
B
_____________________________________
* En français dans le texte.
Et on retrouve notre Étranger (cf. Un dollar entre les dents), qui semble avoir pris conscience de son statut de héros mythique.
Tout est là : la vestimentation (le même poncho genre couverture SNCF mitée/miteuse, les long johns rose fané, le galure fatigué), le louque (barbe de trois jours), les accessoires (l’ombrelle rose , la pétoire genre… mais n’anticipons pas ;-)) et surtout, surtout, le gag récurrent.
Quoi-t’est-ce, le gag, tonton Breccio ? Simple : tout héros de western digne de ce nom sait se rouler une cigarette d’une main. Pas lui. Enfin, il y arrive parfois, mais vu la gueule qu’il tire à la première bouffée, elle doit être infecte, sa clope. On est soulagé pour lui lorsque, à la fin du film, un lieutenant de l’US Cavalry (Ettore Manni) lui file un cigarillo.
Bon, donc, notre héros, chevauchant son super-cheval — il s’appelle Pussy, mais faites-moi plaisir, lancez pas une recherche Google pour savoir ce que ça veut dire, vous vous en sortirez pas —, continue de vaquer, décanillant au passage les lièvres que lui lève l’équidé supérieur cité supra — suivez un peu, quoi —, et voilà-t-y pas qu’il tombe sur une arnaque en cours genre détournement de transports de fonds. (Encore ? Encore.)
Aux manettes, le chef d’une bande de Mexicains surnommé « En Plein »*. Pourquoi ? passeque il met toujours (en plein) dans le mille, eh banane ! Starring Dan Vadis, dit le James Coburn du pauvre, flanqué de toute une bande de troisièmes couteaux velus, parmi lesquels on reconnaît Raf Baldassare.
Le shérif du villlage (Daniele Vargas, plus faux-cul tu meurs) tente de résister, sans convaincre le spectateur qui en a vu d’autres…
Ensuite, c’est le schéma habituel : je te trahis, tu me trahis — avec quelques fioritures pour mettre un peu de variété dans tout ça. Par exemple, le magot que tout le monde convoite ; eh ben, il est pas dans la diligence… c’est la diligence. En or massif, si vous voyez ce que je veux dire et je crois que oui. Pis y a la pétoire citée plus haut. La même que dans Un dollar entre les dents, à un détail près : elle a quatre canons et non deux — William Berger mania plus tard la même dans Une longue file de croix, et notre Étranger — mâtiné d’Indiana Jones cette fois, ou alors j’ai rien pigé au scénario — la retrouve dans Pendez-le par les pieds…
Pour en revenir à Un homme, un cheval, un pistolet, ce film est justement célèbre pour UNE scène, qui me permet de citer Jean-François Giré citant Alain Petit :
… la fameuse séquence où l’Étranger élimine à bout portant l’un des bandits en train de se livrer à un repas gargantuesque (la performance du comédien Raf Baldassare est un moment inoubliable ; touché à mort, il glisse lentement de la table dans une cascade de rires, de vociférations, tirant une langue gigantesque). Pour Alain Petit, « cette séquence est une véritable pièce d’anthologie […] l’une des plus typiques du caractère paillard, picaresque et jouissif du western italien. »
Breccio a dit : allez-y voir de plus près, ce qui n'est pas si facile que ça, la seule édition connue de ce film étant le DVD ricain pourri qui contient aussi Un dollar entre les dents, le premier film de la trilogie.
Et en plus, la qualité d’image est un poil meilleure sur ce film. Vous en avez de la chance.
À suivre dans Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ?
B
_____________________________________
* En français dans le texte.
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Un western tout à fait estimable ...Personnellement , je me suis régalé , même si je ne suis pas un grand fan de Tony Anthony. Dan Vadis et Raf Baldassare campent des crapules inoubliables , Marco Guglielmi est épatant en Prophète ...La musique est excellente et elle souligne sans arrêt les péripéties qui sont fort nombreuses. J'ajoute que l'image , dont il a été déjà question ici , est correcte et qu'elle ne nuit en aucun cas au plaisir que l'on a à suivre ce film ...
Dan Vadis
Marco Guglielmi/ Tony Anthony
Anthony Freeman [ Mario Novelli ] / Jill Banner
Tony Anthony / Daniele Vargas / Dan Vadis
Une info sur:
Jill Banner: actrice américaine (1946-1982). Entre 1966 et 1972, elle a joué dans une poignée de films et quelques séries TV...
Dernière édition par Rex Lee le Mar 24 Avr - 6:10, édité 1 fois
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
El Puro- Michele Lupo
- Messages : 418
Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Eh ben je me suis régalé avec ce film môa !!! L'intrigue c'est sûr elle casse pas trois pattes et un canard, Tony Anthony n'est pas le meilleur acteur du monde (avec une bonne tête de vainqueur), mais le tout prend très bien, et on accroche, en plus le final est vraiment sympa, j'ai même bien rigolé. Bref, à voir, perso je l'aime bien ce tony anthony !
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Il s'agit d'une édition 2-disc.
Le DVD est le Original Format 1.37:1 - 4:3 et l'autre le U.S. Format: 1.67:1 - 16:9.
Langues: allemand, italien, anglais
Sous-titres: allemand
Extras:
- Bande-annonce US, Bande-annonce allemande
- Interview audio avec Anthony
Original Format 1.37:1 - 4:3
U.S. Format: 1.67:1 - 16:9
El Puro- Michele Lupo
- Messages : 418
Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Vu , dans la version 1.78. Excellente image, la piste italienne n'est pas complète, certains dialogues sont en anglais sous-titrés italien.
Master allemand.
Luigi Vanzi fut l'assistant de Antonioni, ce qui explique ses films complètement vides ... valables surtout par les ambiances surréelles et le soin accordé aux images et décors.
Ici, l'utilisation systématique des poncifs du western leonien, le cadre stylisé de Marcello Masciocchi, confèrent à une mise en scène théâtrale et aux faux déserts des Cave de Magliana ou décors abandonnés de Cinecitta la valeur d' images mentales , accentuée par la bande son de Stelvio Cipriani: un vétirable pot-pourri de toutes les rengaines westerniennes de ces années 60.
Un film de (pure) forme et d'ironie malicieuse que l'on peut apprécier.
Master allemand.
Luigi Vanzi fut l'assistant de Antonioni, ce qui explique ses films complètement vides ... valables surtout par les ambiances surréelles et le soin accordé aux images et décors.
Ici, l'utilisation systématique des poncifs du western leonien, le cadre stylisé de Marcello Masciocchi, confèrent à une mise en scène théâtrale et aux faux déserts des Cave de Magliana ou décors abandonnés de Cinecitta la valeur d' images mentales , accentuée par la bande son de Stelvio Cipriani: un vétirable pot-pourri de toutes les rengaines westerniennes de ces années 60.
Un film de (pure) forme et d'ironie malicieuse que l'on peut apprécier.
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
El Puro- Michele Lupo
- Messages : 418
Date d'inscription : 20/09/2010
Localisation : Allemagne
The Stranger Returns
Déjà du temps de ma jeunesse circulait cette fable idiote de la trinité des Sergio pères fondateurs du spagh. Elle perdure toujours, tellement commode, passant à la trappe ou minorant des auteurs valeureux. Mes pieds nickelés du genre furent et demeurent Sergio le Lion, Pettito le Strange (servi par Baldi !) et Demofilo le Foutraque. Ça tient de la sensibilité personnelle, ce n’est pas une révélation d’ordre quasi divin comme la théorie des trois Sergio devant laquelle il est convenu de se prosterner.
Aujourd’hui il sera question de Pettito et du retour de son Stranger.
Sans même parler des amazones, les représentations de cavaliers sous riflard abondent tout au long de l’histoire. Un bas-relief montre le roi sassanide Khosrow II chevauchant à l’abri d’un parasol. On connaît le portrait équestre du chancelier Séguier (par Charles Le Brun) escorté de ses gitons qui lui tiennent haut le pébroque.
Leone, ce visuel inspiré, poursuit magnifiquement la tradition lorsqu’il montre Tuco, mamamouchi à cheval sous une ombrelle de donzelle, avec Blondin à ses côtés qui rissole comme une pomme au four ! Nous sommes en 66. L’exemple va être suivi : Jodorowsky en 70 dans El topo, Juan Bosch en 72 dans Il mio nome è Scopone e faccio sempre cappotto… Mais le premier à avoir vaillamment emboîté le pas à Leone, c’est Petitto en 67 dans The Stranger Returns. Il scénariote et Luigi Vanzi dirige…
Un canasson bien tranquille, pas bourrin pour deux sous, foule le sable de la piste au pas espagnol, comme si c’était la Piste aux Étoiles. Il est monté par Petitto soi-même qui se protège du soleil avec une ombrelle œillet mignardise.
L’ombrelle, c’est la touche de finesse féminine dans un monde de rustauds, la petite note douçâtre dans le ragoût saumâtre, le brin de muguet dans les cactus…
Petitto petit troll n’a pas peur d’affirmer sa part de féminité comme on dit : en plus de l’ombrelle, il porte un long johns tricoté en laine rose, dont on ne voit (manque de peau pour les dames !) que les manches effilochées au sortir du poncho.
Petitto s’en fout d’avoir l’air d’un foutriquet un peu pédé, il se sait viril poil au nombril. D’ailleurs Wayne aussi, dans Alamo, mettait des sous-vêtements monopièce de couleur gay pour faire fun, rien d’équivoque. Mais du fin fond de sa pizzeria pataphysique, plus qu’au Duke, c’est à Clint et à l’homme sans nom que Petitto a songé. Il en a repris le dépenaillement étudié, l’habilité retorse aux armes. Les queues d’ail qu’il s’applique à fumer « Can he roll a cigarette ? » ça c’est un truc perso…
Petitto sait se montrer conforme au vieil adage : « Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un flingue chargé et ceux qui creusent ». Lui il creuse, et deux fois plutôt qu’une ! Sa propre tombe si on le lui demande gentiment ! Et sans envoyer traîtreusement de pelletée de gravats à la figure ! Mais attention gare au choc en retour, à la subite détente reptilienne… « Can he kill ? Only when necessary and it’s always necessary ! »
The Stranger Returns : l’histoire d’une diligence fatiguée qui, sous ses boiseries vermoulues, était toute de métal précieux. « Sous les pavés, la plage ! » disaient les utopistes de mai 68. « Sous les planches, l’or massif ! » disent les bandits en démantelant la vieille malle-poste…
Cette trouvaille géniale de la gold stagecoach à revêtement cheap (si excitante pour l’imagination et qu’on peut sans trop se tromper imputer à Petitto) me rappelle, dans sa pagode de Bangkok, un super Bouddha moulé : 5 tonnes d’or enduites de stuc par les moines qui voulaient cacher sa valeur !
Voyons un peu de quoi est fait le gang d’indélicats capteur de la précieuse Wells Fargo. Ils sont tous assez standard mais on en remarque deux bien prononcés : En Plein (l’excellent Dan Vadis) pointu à la winchester (il fait sauter à vingt-cinq mètres le soutien-gorge d’une péone !) et Chrysler (Raf Baldassare) à la longue langue lubrique…
Petitto, qui a pris l’identité d’un U.S. postal inspector retrouvé en nénuphar flasque dans un abreuvoir, entreprend de traquer (assez flegmatiquement au début) ce tas de desperados.
S’il est vrai que l’habit ne fait pas le moine, souvent le gun transfigure le gone. Une fois uni par un prédicateur zazou (Marco Guglielmi) à Big Mariette, la machine gun à quatre canons tournants (à côté de sa puissance de feu l’Enfer paraît de glace !), Petitto va accomplir des prodiges balistiques réduisant au final les voleurs en lemon marmalade.
Désormais Big Mariette ne le quittera plus, steampunkisée toujours plus fort au fil des opus. Dans Get Mean (1976), avec son improbable frontgriff et son bloc canons courtaud, Big Mariette apparaît comme l’anticipation manifeste de Big Baby la poivrière de Hellboy. On se souvient du final sublime de Get Mean quand Pettito part au combat, résolu et mélancolique, enguirlandé de bâtons de dynamite à la manière d’un sapin de Noël : « The only way to fight is... get mean ! » Et il éclate d’un coup de sa Mariette la lourde blindée de Lloyd Battista !
Pas trop de glaucosités, de cul morbide dans The Stranger Returns. Sang et sperme n’y sont pas brassés complaisamment comme dans les pires deadly spaghs. On assiste pourtant à un viol, mais elliptique et qui a le mérite de révéler l’organe préhensile amusant de Baldassare ! Quant au gag à teneur érotique light où Petitto tombe au chevet d’une dame dénudée - xcuse me mam ! - il appartient au registre plaisant de la farce.
Dans ce même registre, le film recèle un morceau de haulte graysse unanimement célébré par les spagueux. Rien que pour le plaisir de l’assonance, je le désignerai comme le balthazar de Baldassare encore que balthazar soye un bien grand mot pour qualifier la collation de viandes froides en question. Petitto va s’inviter à table et, en dépit des gesticulations et des effets de langue démoniaques de Rafie, le sécher d’un tour de son moulin à épices quadruple charge.
Il est de bon ton, chez les intellos en peau de lapin toujours à l’Ouest, de prêter à Pettito un jeu et un charisme de plante potagère. Rien de plus faux. Non seulement c’est un acteur de dimension shakespearienne (comme son ami Lloyd Battista) capable d’insuffler humour et émotion dans les schémas les plus saugrenus, mais c’est aussi un physique exempt de doublure lorsqu’on en vient à le pendre par les pieds !
À quand chez nous une édition collector soignée de la Tétralogie du Stranger ?
Flingobis
Aujourd’hui il sera question de Pettito et du retour de son Stranger.
Sans même parler des amazones, les représentations de cavaliers sous riflard abondent tout au long de l’histoire. Un bas-relief montre le roi sassanide Khosrow II chevauchant à l’abri d’un parasol. On connaît le portrait équestre du chancelier Séguier (par Charles Le Brun) escorté de ses gitons qui lui tiennent haut le pébroque.
Leone, ce visuel inspiré, poursuit magnifiquement la tradition lorsqu’il montre Tuco, mamamouchi à cheval sous une ombrelle de donzelle, avec Blondin à ses côtés qui rissole comme une pomme au four ! Nous sommes en 66. L’exemple va être suivi : Jodorowsky en 70 dans El topo, Juan Bosch en 72 dans Il mio nome è Scopone e faccio sempre cappotto… Mais le premier à avoir vaillamment emboîté le pas à Leone, c’est Petitto en 67 dans The Stranger Returns. Il scénariote et Luigi Vanzi dirige…
Un canasson bien tranquille, pas bourrin pour deux sous, foule le sable de la piste au pas espagnol, comme si c’était la Piste aux Étoiles. Il est monté par Petitto soi-même qui se protège du soleil avec une ombrelle œillet mignardise.
L’ombrelle, c’est la touche de finesse féminine dans un monde de rustauds, la petite note douçâtre dans le ragoût saumâtre, le brin de muguet dans les cactus…
Petitto petit troll n’a pas peur d’affirmer sa part de féminité comme on dit : en plus de l’ombrelle, il porte un long johns tricoté en laine rose, dont on ne voit (manque de peau pour les dames !) que les manches effilochées au sortir du poncho.
Petitto s’en fout d’avoir l’air d’un foutriquet un peu pédé, il se sait viril poil au nombril. D’ailleurs Wayne aussi, dans Alamo, mettait des sous-vêtements monopièce de couleur gay pour faire fun, rien d’équivoque. Mais du fin fond de sa pizzeria pataphysique, plus qu’au Duke, c’est à Clint et à l’homme sans nom que Petitto a songé. Il en a repris le dépenaillement étudié, l’habilité retorse aux armes. Les queues d’ail qu’il s’applique à fumer « Can he roll a cigarette ? » ça c’est un truc perso…
Petitto sait se montrer conforme au vieil adage : « Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un flingue chargé et ceux qui creusent ». Lui il creuse, et deux fois plutôt qu’une ! Sa propre tombe si on le lui demande gentiment ! Et sans envoyer traîtreusement de pelletée de gravats à la figure ! Mais attention gare au choc en retour, à la subite détente reptilienne… « Can he kill ? Only when necessary and it’s always necessary ! »
The Stranger Returns : l’histoire d’une diligence fatiguée qui, sous ses boiseries vermoulues, était toute de métal précieux. « Sous les pavés, la plage ! » disaient les utopistes de mai 68. « Sous les planches, l’or massif ! » disent les bandits en démantelant la vieille malle-poste…
Cette trouvaille géniale de la gold stagecoach à revêtement cheap (si excitante pour l’imagination et qu’on peut sans trop se tromper imputer à Petitto) me rappelle, dans sa pagode de Bangkok, un super Bouddha moulé : 5 tonnes d’or enduites de stuc par les moines qui voulaient cacher sa valeur !
Voyons un peu de quoi est fait le gang d’indélicats capteur de la précieuse Wells Fargo. Ils sont tous assez standard mais on en remarque deux bien prononcés : En Plein (l’excellent Dan Vadis) pointu à la winchester (il fait sauter à vingt-cinq mètres le soutien-gorge d’une péone !) et Chrysler (Raf Baldassare) à la longue langue lubrique…
Petitto, qui a pris l’identité d’un U.S. postal inspector retrouvé en nénuphar flasque dans un abreuvoir, entreprend de traquer (assez flegmatiquement au début) ce tas de desperados.
S’il est vrai que l’habit ne fait pas le moine, souvent le gun transfigure le gone. Une fois uni par un prédicateur zazou (Marco Guglielmi) à Big Mariette, la machine gun à quatre canons tournants (à côté de sa puissance de feu l’Enfer paraît de glace !), Petitto va accomplir des prodiges balistiques réduisant au final les voleurs en lemon marmalade.
Désormais Big Mariette ne le quittera plus, steampunkisée toujours plus fort au fil des opus. Dans Get Mean (1976), avec son improbable frontgriff et son bloc canons courtaud, Big Mariette apparaît comme l’anticipation manifeste de Big Baby la poivrière de Hellboy. On se souvient du final sublime de Get Mean quand Pettito part au combat, résolu et mélancolique, enguirlandé de bâtons de dynamite à la manière d’un sapin de Noël : « The only way to fight is... get mean ! » Et il éclate d’un coup de sa Mariette la lourde blindée de Lloyd Battista !
Pas trop de glaucosités, de cul morbide dans The Stranger Returns. Sang et sperme n’y sont pas brassés complaisamment comme dans les pires deadly spaghs. On assiste pourtant à un viol, mais elliptique et qui a le mérite de révéler l’organe préhensile amusant de Baldassare ! Quant au gag à teneur érotique light où Petitto tombe au chevet d’une dame dénudée - xcuse me mam ! - il appartient au registre plaisant de la farce.
Dans ce même registre, le film recèle un morceau de haulte graysse unanimement célébré par les spagueux. Rien que pour le plaisir de l’assonance, je le désignerai comme le balthazar de Baldassare encore que balthazar soye un bien grand mot pour qualifier la collation de viandes froides en question. Petitto va s’inviter à table et, en dépit des gesticulations et des effets de langue démoniaques de Rafie, le sécher d’un tour de son moulin à épices quadruple charge.
Il est de bon ton, chez les intellos en peau de lapin toujours à l’Ouest, de prêter à Pettito un jeu et un charisme de plante potagère. Rien de plus faux. Non seulement c’est un acteur de dimension shakespearienne (comme son ami Lloyd Battista) capable d’insuffler humour et émotion dans les schémas les plus saugrenus, mais c’est aussi un physique exempt de doublure lorsqu’on en vient à le pendre par les pieds !
À quand chez nous une édition collector soignée de la Tétralogie du Stranger ?
Flingobis
Flingobis- Joachim Romero Marchent
- Messages : 63
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Jolie prose l' Ami !
Clarifions pour les non-initiés....
La série de " L'ETRANGER "
Un Dollar Entre Les Dents - A Stranger in Town (1966) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi ICI
Un homme, un cheval, un pistolet - The Stranger Returns (1967) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi. ICI
Le cavalier et le samourai - The Silent Stranger (1969) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi. ICI
Get Mean (1975) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Ferdinando Baldi.
Les 3 premiers sont sortis en France et on peut en trouver des VOSTF underground de bonne facture !
Il en existe aussi des VF que certaines caves conservent jalousement...
Et bien sûr des DVD étrangers de toutes sortes !
Le dernier, ben on espérait une sortie Allemande en 2011...
Qu'en est-il aujourd'hui ???
Et bien oui :
À quand chez nous une édition collector soignée de la Tétralogie du Stranger ?
Clarifions pour les non-initiés....
La série de " L'ETRANGER "
Un Dollar Entre Les Dents - A Stranger in Town (1966) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi ICI
Un homme, un cheval, un pistolet - The Stranger Returns (1967) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi. ICI
Le cavalier et le samourai - The Silent Stranger (1969) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Luigi Vanzi. ICI
Get Mean (1975) with Tony Anthony as the Stranger, directed by Ferdinando Baldi.
Les 3 premiers sont sortis en France et on peut en trouver des VOSTF underground de bonne facture !
Il en existe aussi des VF que certaines caves conservent jalousement...
Et bien sûr des DVD étrangers de toutes sortes !
Le dernier, ben on espérait une sortie Allemande en 2011...
Qu'en est-il aujourd'hui ???
Et bien oui :
À quand chez nous une édition collector soignée de la Tétralogie du Stranger ?
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Décidément, un très grand western!
Et quand l'image est aussi belle, notre plaisir est décuplé.
Fortunato Arena / Fred Coplan
Raf Baldassarre / Daniele Vargas
Mario Novelli
Jill Banner
Marina Berti
Marco Guglielmi
Rossella Bergamonti
Dan Vadis
Ettore Manni
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Hé les amigos, vous devriez capturer tout le film image par image !
Comme ça en les faisant défiler à raison de 24 par seconde, vous auriez la possibilité de voir le film sans télécharger ! Ha ! Ha !
Comme ça en les faisant défiler à raison de 24 par seconde, vous auriez la possibilité de voir le film sans télécharger ! Ha ! Ha !
Flingobis- Joachim Romero Marchent
- Messages : 63
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Flingobis a écrit:Hé les amigos, vous devriez capturer tout le film image par image !
Comme ça en les faisant défiler à raison de 24 par seconde, vous auriez la possibilité de voir le film sans télécharger ! Ha ! Ha !
Planté !!! Ici on est en vidéo donc 25 images/seconde...
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Ha ! Ha ! Edocle qu’est-ce que t’es fendard !
Toi avec ton arthrose tu les passes au mieux à 16 à la seconde et ça fait l’entrée du train en gare de la Ciotat !
Toi avec ton arthrose tu les passes au mieux à 16 à la seconde et ça fait l’entrée du train en gare de la Ciotat !
Flingobis- Joachim Romero Marchent
- Messages : 63
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Flingobis a écrit:Ha ! Ha ! Edocle qu’est-ce que t’es fendard !
Toi avec ton arthrose tu les passes au mieux à 16 à la seconde et ça fait l’entrée du train en gare de la Ciotat !
Encore planté !!! Projections Lumière : Elles se déroulaient à raison de 15 images à la seconde. La projection se faisait sur un écran éloigné de 7 à 8 m de l’appareil dont la manivelle était tournée à la main au rythme de “Sambre et Meuse”.
Désolé !!!
Terminé pour moi...
_________________
Edocle- Sergio Leone
- Messages : 3743
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 78
Localisation : 92 Spaghetti Ville
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Mais non mais non, sois pas désolé Edocle, on est en train d'élever le débat !
Pour les amigos que ça intéresse, voilà le lien :
http://www.museeciotaden.org/cinema/cinematographe.htm
Mais honnêtement aux vieux capteurs d'images je préfère les vieux chasseurs
de Comanches ! Ha ! Ha !
Pour les amigos que ça intéresse, voilà le lien :
http://www.museeciotaden.org/cinema/cinematographe.htm
Mais honnêtement aux vieux capteurs d'images je préfère les vieux chasseurs
de Comanches ! Ha ! Ha !
Flingobis- Joachim Romero Marchent
- Messages : 63
Date d'inscription : 01/03/2012
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Troisième film que je visionne avec Tony Anthony.
Personnellement je suis complètement fan, mais je reconnais que c'est vraiment particulier !
Lors de la vision de ce genre de film, il faut être patient et mettre son cerveau sur la touche "encephalogramme plat". Ensuite ce n'est que du bonheur, tel un funambule qui marcherait sur une ligne imaginaire avec d'un côté le précipice du ridicule absolu et de l'autre la maîtrise complète du sujet.
Chaque scène est improbable et l'issue n'est pas toujours certaine.
A noter que là aussi il s'agit d'un film quasiment muet, basé essentiellement sur du visuel.
Il va falloir que je me commande "un dollar entre les dents" paru également chez Colosseo Film.
Mention 10 sur 10 à cette scène:
Personnellement je suis complètement fan, mais je reconnais que c'est vraiment particulier !
Lors de la vision de ce genre de film, il faut être patient et mettre son cerveau sur la touche "encephalogramme plat". Ensuite ce n'est que du bonheur, tel un funambule qui marcherait sur une ligne imaginaire avec d'un côté le précipice du ridicule absolu et de l'autre la maîtrise complète du sujet.
Chaque scène est improbable et l'issue n'est pas toujours certaine.
A noter que là aussi il s'agit d'un film quasiment muet, basé essentiellement sur du visuel.
Il va falloir que je me commande "un dollar entre les dents" paru également chez Colosseo Film.
Mention 10 sur 10 à cette scène:
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Nouvelle fournée:
ebay
ebay
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
La Stampa, Turin, le 17 août 1967.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Enthousiaste, "La Stampa" !
Avec toutes ces coupures de presse que tu déniches on pourrait monter un catalogue.
Avec toutes ces coupures de presse que tu déniches on pourrait monter un catalogue.
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Sitting Bull a écrit:
Avec toutes ces coupures de presse que tu déniches on pourrait monter un catalogue.
Bonne idée!
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Voici une anecdote sur ce second opus trouvée dans le livret d'accompagnement de "Un dollar entre les dents" chez Artus:
"Le tout premier jour de tournage, pressenti pour incarner le redoutable En Plein et ignorant les conseils de l'équipe, klaus Kinski veut impérativement monter un cheval réservé aux cascadeurs. Le cheval désarçonne son cavalier et le comédien se retrouve à l'hôpital, immobilisé pour plusieurs semaines.
Dans l'urgence la production engage Dan Vadis pour le remplacer."
Je cite un extrait écrit par l’excellentissime Alain Petit, l'auteur de ce bonus de quelques 60 pages. ET de l'ouvrage "20 ans de western européen". Pub gratos !
J'ajouterai, Sacré Klaus !!!
"Le tout premier jour de tournage, pressenti pour incarner le redoutable En Plein et ignorant les conseils de l'équipe, klaus Kinski veut impérativement monter un cheval réservé aux cascadeurs. Le cheval désarçonne son cavalier et le comédien se retrouve à l'hôpital, immobilisé pour plusieurs semaines.
Dans l'urgence la production engage Dan Vadis pour le remplacer."
Je cite un extrait écrit par l’excellentissime Alain Petit, l'auteur de ce bonus de quelques 60 pages. ET de l'ouvrage "20 ans de western européen". Pub gratos !
J'ajouterai, Sacré Klaus !!!
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Je ne résiste pas l'envie de vous faire profiter de la musique de Stelvio Cipriani
Sitting Bull- Sergio Leone
- Messages : 1145
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 87
Localisation : La forêt landaise
Sancho Perez aime ce message
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Un homme, un cheval, un pistolet - Un uomo, un cavallo, una pistola - The Stranger Returns - 1967 - Luigi Vanzi
Rex Lee a écrit:Sur ebay:
Ce n'est pas donné! Mais bon, ce doit être assez rare...
L'annonce:
https://www.ebay.fr/itm/UN-HOMME-UN-CHEVAL-UN-PISTOLET-photos-cinema-lobby-cards-western-spaghetti-1967-/191978816556
J'ai regardé ce joli lot d'images en écoutant la musique du lien (ci-haut) de Sitting Bull.
Mais comme tu dis Rex, trop onéreux pour un "collectionneux" (argot québécois), comme moi!
Et maintenant qu'ils ont lancé le premier opus... J'espère que chez Artus
ils auront la chance de nous sortir la trilogie, voire la tétralogie de l'étranger...
qui sait, un miracle peut toujours arriver!
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» La mort était au rendez-vous - Da Uomo a Uomo - 1967 - Giulio Petroni
» Un dollar entre les dents - Un dollaro tra i denti - Luigi Vanzi - 1967
» Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
» Dieu pardonne à mon pistolet - Dio perdoni la mia pistola - 1966-69 - Leopoldo Savona (et Mario Gariazzo)
» Sartana, pistolet pour 100 croix - Una pistola per cento croci - 1971 - Carlo Croccolo
» Un dollar entre les dents - Un dollaro tra i denti - Luigi Vanzi - 1967
» Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
» Dieu pardonne à mon pistolet - Dio perdoni la mia pistola - 1966-69 - Leopoldo Savona (et Mario Gariazzo)
» Sartana, pistolet pour 100 croix - Una pistola per cento croci - 1971 - Carlo Croccolo
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum