Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
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Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Bon, autant commencer par un aveu : je vous dois des excuses.
En critiquant Un homme, un cheval, un pistolet, le deuxième volet de la trilogie de l’Étranger, je concluais par un teaser velu, à savoir : « Prochainement, la critique du troisième volet, Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ? »
Le rouge me monte au front quand je pense que j’ai pu avoir recours à de tels stratagèmes pour éveiller votre intérêt, au risque de bafouer la vérité historique, l’intégrité artistique et tout ça.
C’est pas au Yukon qu’il traîne, notre Japonais en slip : c’est au Klondike.
La honte, vous dis-je.
Bon, et à part ça, pourquoi qu’il est en slip ? Simple, il transporte sur lui un rouleau vachement précieux, et les trois brutes qui l’ont coincé dans une cabane le désapent pour mieux s’en emparer. Malheureusement pour eux, notre z’héros traîne dans les parages, et hop ! voilà nos trois brutes prises au collet (c’est le leitmotiv du film, au fait — Bondage City) et notre Japonais agonisant qui confie son trésor au héros : « Apporte ça à Osaka et donne-le à Matori — il te filera 20 000 dollars. » Comme notre Étranger est fauché, il se dit que c’est le bon plan et, deux minutes plus tard, grâce à la magie du cinéma, il débarque au Japon — en compagnie de Pussy, sa fidèle monture.
À partir de là, ça devient un peu confus, d’autant plus que tous les personnages sauf trois ne s’expriment qu’en japonais. Mais notre z’héros n’est pas trop crétin — il l’est quand même un peu, vu les situations où il se fourre — et il parvient très vite à la conclusion qui s’impose : « La mort les impôts… c’est comme à la maison, ici. »
Bingo.
En fait, au centre de tout le binz, y a une charmante princesse à peine pubère (la seule Japonaise bilingue du film, qui explique le scénario à des moments stratégiques) et deux clans qui se la disputent : les Rodos-San et les Baxter-San (nan, j’déconne — mais c’est quasiment ça). À ma droite, c’est plutôt le genre aristo hautain, avec le grand ponte au regard qui tue, son intendant efféminé et une armée privée bien sapée ; à ma gauche, c’est plutôt l’équivalent nippon des bandidos mexicains, avec grand chef hénaurme, nain ricanant chargé des basses besognes, seconds sabres dépenaillés et exilé américain (Lloyd Battista) maniant la mitrailleuse.
Évidemment, notre Étranger va s’efforcer de jouer chaque camp contre l’autre afin de ramasser le maximum de dollars. Comme on a affaire à Tony Anthony et non à Clint Eastwood, il va se faire tabasser et torturer plus souvent qu’à son tour, il va même souvent avoir l’air franchement débile, vu qu’il ne comprend rien ou presque à ce qui se passe autour de lui (note aux producteurs qui nous lisent : le remake avec Rowan Atkinson, à mon avis, c’est le pactole assuré), et, s’il triomphe à la fin, c’est uniquement parce qu’il se sera trouvé une pétoire de la mort qui tue. Indescriptible, l’engin, mais si vous avez besoin d’aération chez vous, c’est ça qu’il vous faut.
Bon, tout ça serait gentiment délirant et pas vraiment mémorable, sauf que…
Sur le plan historique, tout d’abord, ce film est le premier à avoir eu l’idée de mélanger western et film de sabre japonais. Bien que sa sortie ait été retardée de quelques années, cette œuvre impérissable date de 1968, du moins à en croire les spécialistes. Donc, Tony Anthony, chapeau.
Ensuite, l’ambiance est assez spéciale : je croyais que Se7en était le film le plus pluvieux de l’histoire du cinéma, mais celui-ci l’enfonce, et de loin. Tu crois qu’on verrait le soleil se lever de temps en temps ? Bernique !
À signaler la musique efficace de Stelvio Cipriani, également présent lors du deuxième opus, et l’absence totalement incompréhensible de Raf Baldassare (perso, je l’aurais bien vu en guerrier japonais — il peut tout faire, on le sait).
Luigi Vanzi n’a pas fait grand-chose après cette trilogie ; il a retrouvé Tony Anthony pour un film de gangsters, Piazza Pulita, avec Adolfo Celi, que nos gaillards sont allés tourner aux States, puis plus rien. Tony Anthony a poursuivi sa carrière flanqué de Ferdinando Baldi.
Comment voir ce film ? Eh ben, il est sorti il y a quelques mois un DVD allemand avec une image correcte, versions allemande et anglaise sans sous-titres : Der Schrecken von Kung-Fu (en teuton dans le texte). Faute de mieux, l'aficionado s'en contente, et il est même vachement content.
B
En critiquant Un homme, un cheval, un pistolet, le deuxième volet de la trilogie de l’Étranger, je concluais par un teaser velu, à savoir : « Prochainement, la critique du troisième volet, Le Cavalier et le Samouraï, avec la réponse à cette angoissante question : qu'est-ce qu'un Japonais en slip fiche au fin fond du Yukon ? »
Le rouge me monte au front quand je pense que j’ai pu avoir recours à de tels stratagèmes pour éveiller votre intérêt, au risque de bafouer la vérité historique, l’intégrité artistique et tout ça.
C’est pas au Yukon qu’il traîne, notre Japonais en slip : c’est au Klondike.
La honte, vous dis-je.
Bon, et à part ça, pourquoi qu’il est en slip ? Simple, il transporte sur lui un rouleau vachement précieux, et les trois brutes qui l’ont coincé dans une cabane le désapent pour mieux s’en emparer. Malheureusement pour eux, notre z’héros traîne dans les parages, et hop ! voilà nos trois brutes prises au collet (c’est le leitmotiv du film, au fait — Bondage City) et notre Japonais agonisant qui confie son trésor au héros : « Apporte ça à Osaka et donne-le à Matori — il te filera 20 000 dollars. » Comme notre Étranger est fauché, il se dit que c’est le bon plan et, deux minutes plus tard, grâce à la magie du cinéma, il débarque au Japon — en compagnie de Pussy, sa fidèle monture.
À partir de là, ça devient un peu confus, d’autant plus que tous les personnages sauf trois ne s’expriment qu’en japonais. Mais notre z’héros n’est pas trop crétin — il l’est quand même un peu, vu les situations où il se fourre — et il parvient très vite à la conclusion qui s’impose : « La mort les impôts… c’est comme à la maison, ici. »
Bingo.
En fait, au centre de tout le binz, y a une charmante princesse à peine pubère (la seule Japonaise bilingue du film, qui explique le scénario à des moments stratégiques) et deux clans qui se la disputent : les Rodos-San et les Baxter-San (nan, j’déconne — mais c’est quasiment ça). À ma droite, c’est plutôt le genre aristo hautain, avec le grand ponte au regard qui tue, son intendant efféminé et une armée privée bien sapée ; à ma gauche, c’est plutôt l’équivalent nippon des bandidos mexicains, avec grand chef hénaurme, nain ricanant chargé des basses besognes, seconds sabres dépenaillés et exilé américain (Lloyd Battista) maniant la mitrailleuse.
Évidemment, notre Étranger va s’efforcer de jouer chaque camp contre l’autre afin de ramasser le maximum de dollars. Comme on a affaire à Tony Anthony et non à Clint Eastwood, il va se faire tabasser et torturer plus souvent qu’à son tour, il va même souvent avoir l’air franchement débile, vu qu’il ne comprend rien ou presque à ce qui se passe autour de lui (note aux producteurs qui nous lisent : le remake avec Rowan Atkinson, à mon avis, c’est le pactole assuré), et, s’il triomphe à la fin, c’est uniquement parce qu’il se sera trouvé une pétoire de la mort qui tue. Indescriptible, l’engin, mais si vous avez besoin d’aération chez vous, c’est ça qu’il vous faut.
Bon, tout ça serait gentiment délirant et pas vraiment mémorable, sauf que…
Sur le plan historique, tout d’abord, ce film est le premier à avoir eu l’idée de mélanger western et film de sabre japonais. Bien que sa sortie ait été retardée de quelques années, cette œuvre impérissable date de 1968, du moins à en croire les spécialistes. Donc, Tony Anthony, chapeau.
Ensuite, l’ambiance est assez spéciale : je croyais que Se7en était le film le plus pluvieux de l’histoire du cinéma, mais celui-ci l’enfonce, et de loin. Tu crois qu’on verrait le soleil se lever de temps en temps ? Bernique !
À signaler la musique efficace de Stelvio Cipriani, également présent lors du deuxième opus, et l’absence totalement incompréhensible de Raf Baldassare (perso, je l’aurais bien vu en guerrier japonais — il peut tout faire, on le sait).
Luigi Vanzi n’a pas fait grand-chose après cette trilogie ; il a retrouvé Tony Anthony pour un film de gangsters, Piazza Pulita, avec Adolfo Celi, que nos gaillards sont allés tourner aux States, puis plus rien. Tony Anthony a poursuivi sa carrière flanqué de Ferdinando Baldi.
Comment voir ce film ? Eh ben, il est sorti il y a quelques mois un DVD allemand avec une image correcte, versions allemande et anglaise sans sous-titres : Der Schrecken von Kung-Fu (en teuton dans le texte). Faute de mieux, l'aficionado s'en contente, et il est même vachement content.
B
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Je vais faire mon gros feignant et faire un copier coller de mon mini avis sur l'ancien forum :
Enfin eu le temps de le regarder.
C'est un film complètement loufoque et Tony Anthony à une tête de chien battu qui me plait bien.
De plus j'adore l'arme complètement originale qui doit faire des trous énorme.
Film à voir car original et qui ce prend pas au sérieux.
Enfin eu le temps de le regarder.
C'est un film complètement loufoque et Tony Anthony à une tête de chien battu qui me plait bien.
De plus j'adore l'arme complètement originale qui doit faire des trous énorme.
Film à voir car original et qui ce prend pas au sérieux.
Trinita- Sergio Leone
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stéphane- Michele Lupo
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
A quand une édition DVD de la trilogie des aventures de l'Etranger ?
Contenant pour rappel :
Un dollar entre les dents
Un homme, un cheval, un pistolet
Le cavalier et le samouraï
Une idée, ou bien une édition à l'unité des trois titres à venir ? En VF bien sûr, je ne jure que par ma langue originale...
Contenant pour rappel :
Un dollar entre les dents
Un homme, un cheval, un pistolet
Le cavalier et le samouraï
Une idée, ou bien une édition à l'unité des trois titres à venir ? En VF bien sûr, je ne jure que par ma langue originale...
Cimetière- Léon Klimosky
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
L'étranger chez les Japs !!!
Vu et "ici c'est comme chez nous on ne peut pas échapper à la mort et à l'impôt"
voilà en substance ce que dit l'étranger dans ce western kungfu :
C'est du bon du très bon, le DVD allemand est de bonne qualité et bonheur des doubleurs ce film ne fait
que 280 lignes de texte pour une durée de 1h27 ( soit 1000 lignes de moins que la moyenne d'un western
spaghetti classique!), ce qui fait que si les uns ont fait des économies, nous on comprend tout !
et puis y-a des ST auf deutsch et in english et même en ...
Vu et "ici c'est comme chez nous on ne peut pas échapper à la mort et à l'impôt"
voilà en substance ce que dit l'étranger dans ce western kungfu :
C'est du bon du très bon, le DVD allemand est de bonne qualité et bonheur des doubleurs ce film ne fait
que 280 lignes de texte pour une durée de 1h27 ( soit 1000 lignes de moins que la moyenne d'un western
spaghetti classique!), ce qui fait que si les uns ont fait des économies, nous on comprend tout !
et puis y-a des ST auf deutsch et in english et même en ...
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Edocle- Sergio Leone
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Edocle a écrit:C'est du bon du très bon, le DVD allemand est de bonne qualité
Le 10 Décembre, la société allemand "Voulez Vous (Inter Groove)" èdite un nouveau DVD de ce film. Cette société édite de nombreux Western. Jusqu'à présent, seuls des Westerns d' États-Unis. Il s'agit de la première de western spaghetti.
Des détails est encore inconnue.
Je suis d'accord avec Edocle, le vieil DVD allemand (Eyecatcher movies) est bonne image qualité . J'ai ce DVD et je ne voudrais pas acheter le nouveau DVD.
El Puro- Michele Lupo
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Vu sur le nouveau DVD allemand.
Pistes anglaise et allemande.
Image 1.33, décadré (?), somme toute niveau VHS neuve.
Le film est annoncé sur le générique comme une distribution "MGM". On pourrait donc espérer mieux...
Pistes anglaise et allemande.
Image 1.33, décadré (?), somme toute niveau VHS neuve.
Le film est annoncé sur le générique comme une distribution "MGM". On pourrait donc espérer mieux...
JO- Sergio Leone
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Et bien, vraiment déjanté, ce "western". Fou comme le Kung, en plus!
Scénario brouillon, certes, mais le fait de ne pas avoir de sous-titres dans les dialogues en japonais nous place finalement dans la même situation que l'Etranger, à savoir que l'on ne sait pas toujours qui sont les bons ou pas, à moins qu'il n'y ait pas de bons du tout...
Et qu'est-ce qu'il se prend dans la figure, notre cow-boy, les coups font mal, mais il y a une forme de second degré dans tout ça. Ben oui, quand on a compris, je shématise, qu'il est l'antithèse d'Eastwood dans les dollars, ça en devient génial.
J'ai vraimùent passé un bon moment humide (mais qu'est-ce qu'il peut pleuvoir fort!) et bien agréable.
Quelques séquences ou plans mémorables tels le combat entre l'étranger et les femmes ou encore son arrivée au Japon quand il n'arrive plus à marcher.
Fredge
Scénario brouillon, certes, mais le fait de ne pas avoir de sous-titres dans les dialogues en japonais nous place finalement dans la même situation que l'Etranger, à savoir que l'on ne sait pas toujours qui sont les bons ou pas, à moins qu'il n'y ait pas de bons du tout...
Et qu'est-ce qu'il se prend dans la figure, notre cow-boy, les coups font mal, mais il y a une forme de second degré dans tout ça. Ben oui, quand on a compris, je shématise, qu'il est l'antithèse d'Eastwood dans les dollars, ça en devient génial.
J'ai vraimùent passé un bon moment humide (mais qu'est-ce qu'il peut pleuvoir fort!) et bien agréable.
Quelques séquences ou plans mémorables tels le combat entre l'étranger et les femmes ou encore son arrivée au Japon quand il n'arrive plus à marcher.
Fredge
Fredge- Michele Lupo
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Le genre de mélange que j'adore!
L'affrontement des cultures qui, sur fond de violence (dans la boue), finissent par toutes se ressembler.
L'arme de notre "anti-héros" est des plus étonnante formellement parlant. Mais comme pour les samouraïs l'arme est une signature du guerrier et en établit même sa réputation auprès de ses ennemis.
C'est une des raisons pourquoi un samouraï n'a pas le droit de perdre (ou de vendre) son sabre*
*Référence à Hara-Kiri de Kobayashi.
Je me suis bien amusé avec cette aventure plutôt rocambolesque à la sauce western/soja ou sushi!!
Une trilogie de l'Étranger Anthony existe chez Archive Warner, mais évidemment en anglais seul.
http://www.amazon.ca/gp/product/B00VQRFCUO?ref_=pd_ybh_2
L'affrontement des cultures qui, sur fond de violence (dans la boue), finissent par toutes se ressembler.
L'arme de notre "anti-héros" est des plus étonnante formellement parlant. Mais comme pour les samouraïs l'arme est une signature du guerrier et en établit même sa réputation auprès de ses ennemis.
C'est une des raisons pourquoi un samouraï n'a pas le droit de perdre (ou de vendre) son sabre*
*Référence à Hara-Kiri de Kobayashi.
Je me suis bien amusé avec cette aventure plutôt rocambolesque à la sauce western/soja ou sushi!!
Une trilogie de l'Étranger Anthony existe chez Archive Warner, mais évidemment en anglais seul.
http://www.amazon.ca/gp/product/B00VQRFCUO?ref_=pd_ybh_2
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Finalement, revu...avec l'édition Archive dont je donnais le lien plus haut.
Hé bien l'acquisition de ce Archive valait le coup! 3 Films sur 2 disques et la qualité est au rendez-vous.
C'est bien simple l'image du DVD U.S. enterre littéralement celle de l'allemande décadré en 1:33.
Là, nous avons le format tel que vu au cinéma et en 16/9. Les détails sont précis, les passages de nuit sont aussi au top. Quel plaisir de zieuter ce spectacle avec ce niveau technique!
Un détail étrange est même venu me titiller l'esprit. Notre héros qui se met à chanter une chanson identique à celle de John Blackthorne dans la série SHOGUN.
Bon, le roman est paru en 1975...alors, bien après le film de Vanzi.
Et puis autre détail, cette fois-ci en relation avec Soleil Rouge où notre étranger américain affronte un samouraï avec un bâton. Évidemment le guerrier japonais le taille à chaque attaque de l’entêté américain, comme c'était le cas pour Bronson dans Soleil Rouge. Haaa, ces scénaristes!
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Hé bien l'acquisition de ce Archive valait le coup! 3 Films sur 2 disques et la qualité est au rendez-vous.
C'est bien simple l'image du DVD U.S. enterre littéralement celle de l'allemande décadré en 1:33.
Là, nous avons le format tel que vu au cinéma et en 16/9. Les détails sont précis, les passages de nuit sont aussi au top. Quel plaisir de zieuter ce spectacle avec ce niveau technique!
Un détail étrange est même venu me titiller l'esprit. Notre héros qui se met à chanter une chanson identique à celle de John Blackthorne dans la série SHOGUN.
Bon, le roman est paru en 1975...alors, bien après le film de Vanzi.
Et puis autre détail, cette fois-ci en relation avec Soleil Rouge où notre étranger américain affronte un samouraï avec un bâton. Évidemment le guerrier japonais le taille à chaque attaque de l’entêté américain, comme c'était le cas pour Bronson dans Soleil Rouge. Haaa, ces scénaristes!
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Ah, intéressant cette édition. Quelle est la zone de ces dvd ? Zone 0 ?
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
" />Il Ritardario a écrit:Ah, intéressant cette édition. Quelle est la zone de ces dvd ? Zone 0 ?
Pour l'instant, je ne peux répondre car ma platine adaptable à différentes zones n'est pas en état de fonctionner; je dois remédier à ça.
Et aucune identification sur la jaquette. Il n'y a qu'un avertissement disant que ces films ne peuvent être loués ou vendus hors de la zone américaine...dont nous, petits québécois, faisons partie.
Il arrive parfois que des titres "Archive" soient zone zéro. Mais hors de tout doute?...je ne peux pas le garantir.
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Au dos de la jaquette, il n'y a pas un de ces sigles ?
D'après le site SWDB, ça serait bien de la zone 0:
https://www.spaghetti-western.net/index.php/Straniero_di_silenzio,_Lo/DVD
D'après le site SWDB, ça serait bien de la zone 0:
https://www.spaghetti-western.net/index.php/Straniero_di_silenzio,_Lo/DVD
Il Ritardario- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 30/07/2010
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Bin non. Je dois même dire que j'ai regardé une pile de mes DVDs "Archive" que je possède...et aucune jaquette ne présente ces "logos". Voici le dos de la jaquette du Stranger Collection.Il Ritardario a écrit:Au dos de la jaquette, il n'y a pas un de ces sigles ?
" />
Alors c'est que ce site a du le tester sur une platine pouvant changer de zone. La mienne étant hors fonction en ce moment; je vais en avoir une autre sous peu. Donc, je testerai si tu n'as pas ta réponse avant.Il Ritardario a écrit:D'après le site SWDB, ça serait bien de la zone 0:
Je sais par expérience que certains sont zone ALL. Peut-être même la majorité, je n'en ai vérifié que quelques uns par le passé, sur le lot que j'ai.
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Il Ritardario a écrit:Ah, intéressant cette édition. Quelle est la zone de ces dvd ? Zone 0 ?
Voilà la réponse.
Testé sur un lecteur ajusté en zone 2, et ça passe.
Ce qui confirme ce qu'on pensait déjà; soit que les "Archive", pour la plupart, sont libres de zone.
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
J'ignore si c'est bien vu ou non de faire de la pub pour un blog ou l'autre qui propose un western européen dans de bonnes conditions ?
À savoir avec une bonne image et un sous-titrage en français dans le cas présent.
Bref, voici le lien pour ce film:
https://bmoviesblog.wordpress.com/2018/05/02/mise-a-jour-2/
Je viens de le visionner.
Peut-être est-ce le meilleur de la trilogie ?
En tout cas, c'est le plus original. Puisque, comme nous le savons, le plus clair de l'action se déroule au ... (j'en vois 2 qui n'ont pas bien suivi !!) au Japon !
Du reste, rien à rajouter. L'essentiel a été dit.
À savoir avec une bonne image et un sous-titrage en français dans le cas présent.
Bref, voici le lien pour ce film:
https://bmoviesblog.wordpress.com/2018/05/02/mise-a-jour-2/
Je viens de le visionner.
Peut-être est-ce le meilleur de la trilogie ?
En tout cas, c'est le plus original. Puisque, comme nous le savons, le plus clair de l'action se déroule au ... (j'en vois 2 qui n'ont pas bien suivi !!) au Japon !
Du reste, rien à rajouter. L'essentiel a été dit.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Hombre a écrit:Il Ritardario a écrit:Ah, intéressant cette édition. Quelle est la zone de ces dvd ? Zone 0 ?
Voilà la réponse.
Testé sur un lecteur ajusté en zone 2, et ça passe.
Ce qui confirme ce qu'on pensait déjà; soit que les "Archive", pour la plupart, sont libres de zone.
Y'a-t-il encore des lecteurs DVD "indézonables"? Contrairement aux lecteurs Blu-Ray, je n'ai jamais eu aucune difficulté à faire le nécessaire sur tous mes lecteurs exclusivement DVD.
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El Shura- Enzo G. Castellari
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Pour ma part, j'ai acquis cette édition-là il y a quelques temps :
Versions anglaise et allemande. Pas d'italien (ni de français mais vous vous en doutiez tous). Pour l'image, ça l'air d'être du Pan&Scan et c'est très sombre et granuleux.
Dommage car le film est vraiment plaisant, surtout si vous appréciez les films japonais (chambara et cie).
Versions anglaise et allemande. Pas d'italien (ni de français mais vous vous en doutiez tous). Pour l'image, ça l'air d'être du Pan&Scan et c'est très sombre et granuleux.
Dommage car le film est vraiment plaisant, surtout si vous appréciez les films japonais (chambara et cie).
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El Shura- Enzo G. Castellari
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Age : 45
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
shura025 a écrit:Pour ma part, j'ai acquis cette édition-là il y a quelques temps :
Versions anglaise et allemande. Pas d'italien (ni de français mais vous vous en doutiez tous). Pour l'image, ça l'air d'être du Pan&Scan et c'est très sombre et granuleux.
Dommage car le film est vraiment plaisant, surtout si vous appréciez les films japonais (chambara et cie).
D'ailleurs ce doit être l'édition dont nous parle Breccio en tout début de post.
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El Shura- Enzo G. Castellari
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Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Blondin67 a écrit:J'ignore si c'est bien vu ou non de faire de la pub pour un blog ou l'autre qui propose un western européen dans de bonnes conditions ?
À savoir avec une bonne image et un sous-titrage en français dans le cas présent.
Bref, voici le lien pour ce film:
https://bmoviesblog.wordpress.com/2018/05/02/mise-a-jour-2/
Bof, des infos qui voyagent sur l'internet, d'un blog à l'autre ce n'est pas dramatique...si on l'indique comme tu l'as fait.
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
shura025 a écrit:Je ne crois pas qu'originalement ce fut tourné en italien. Plutôt en anglais. En attendant qu'un éditeur français propose la trilogie, je crois que le Archive est la meilleure solution...surtout si quelqu'un en a fait le sous-titrage en français...comme le précisait Blondin67.shura025 a écrit:Pour ma part, j'ai acquis cette édition-là il y a quelques temps :
Versions anglaise et allemande. Pas d'italien (ni de français mais vous vous en doutiez tous). Pour l'image, ça l'air d'être du Pan&Scan et c'est très sombre et granuleux.
Dommage car le film est vraiment plaisant, surtout si vous appréciez les films japonais (chambara et cie).Tout à fait.shura025 a écrit:D'ailleurs ce doit être l'édition dont nous parle Breccio en tout début de post.
Re: Le Cavalier et le Samouraï - Lo straniero di silenzio - Luigi Vanzi - 1968
Anecdotes au sujet de ce 3ème opus du "Stranger" découvertes dans le livret d'accompagnement de "Un dollars entre les dents" rédigé par Alain Petit aux éditions Artus.
Excepté la séquence d'ouverture, ce western au budget confortable a réellement été filmé au Pays des samouraïs. La plus grande partie en extérieur s'est tournée sous un déluge de pluie. Car c'était la saison des typhons. Les décors ont morflé. Et ont dû être reconstruits.
Mais le plus interpellant c'est que le film une fois terminé et monté est resté...7 ans à l'ombre ! Ce, suite à une mésentente entre le producteur Allen Klein et le studio MGM.
Quand il sort enfin en 1975, il lui manque 18 minutes !!! Lesquelles d'après Tony Anthony accentuaient le caractère humoristique du métrage. Qui selon lui, je cite; "dénature gravement le propos du film".
Bref, il n'y a pas que Leone qui s'est vu se faire "massacrer" une de ses œuvres en passant par les USA !
Une autre anecdote, cette fois racontée par The Stranger himself dans les bonus du BR. Frank Wolff, histoire de lui renvoyer l’ascenseur pour avoir accepté d'être à l'affiche du premier opus, demanda à Tony Anthony de faire le méchant dans ce troisième du nom. Aux regrets des 2 acteurs, le rôle convoité avait déjà été promis à Lloyd Battista.
Excepté la séquence d'ouverture, ce western au budget confortable a réellement été filmé au Pays des samouraïs. La plus grande partie en extérieur s'est tournée sous un déluge de pluie. Car c'était la saison des typhons. Les décors ont morflé. Et ont dû être reconstruits.
Mais le plus interpellant c'est que le film une fois terminé et monté est resté...7 ans à l'ombre ! Ce, suite à une mésentente entre le producteur Allen Klein et le studio MGM.
Quand il sort enfin en 1975, il lui manque 18 minutes !!! Lesquelles d'après Tony Anthony accentuaient le caractère humoristique du métrage. Qui selon lui, je cite; "dénature gravement le propos du film".
Bref, il n'y a pas que Leone qui s'est vu se faire "massacrer" une de ses œuvres en passant par les USA !
Une autre anecdote, cette fois racontée par The Stranger himself dans les bonus du BR. Frank Wolff, histoire de lui renvoyer l’ascenseur pour avoir accepté d'être à l'affiche du premier opus, demanda à Tony Anthony de faire le méchant dans ce troisième du nom. Aux regrets des 2 acteurs, le rôle convoité avait déjà été promis à Lloyd Battista.
Blondin67- Enzo G. Castellari
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