La vierge du Rhin - 1953 - Gilles Grangier

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A Düsseldorf, un marin réussit à se faire embaucher sur une péniche en partance pour Strasbourg malgré l'hostilité de l'autre employé marinier qui croit reconnaitre en lui l'ancien patron d'une affaire de transport fluvial considéré comme disparu pendant la 2ème guerre mondiale. De fait, ce marin allemand par son passeport, s'exprime en français sans accent. A son arrivée à Strasbourg, la fille du patron de la " Vierge du Rhin", nom de la péniche sur laquelle il a voyagé, l'aide à passer la douane. De son côté, le marin soupçonneux va trouver le nouveau patron de l'affaire de transport fluvial pour le prévenir de l'arrivée de cet inconnu...

Un drame qui a du mal à démarrer pour déboucher sur un polar assez classique d'une autre époque avec un Jean Gabin bien entouré de personnages féminins un peu caricaturés. On reconnait aussi Olivier Hussenot en patron péniche bienveillant dans une distribution d'acteurs disparus. Disponible en dvd.

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Vu sur une copie restaurée au niveau de l'image, extrait ci-dessus. Par contre, un bruit de fond sonore désagréable, gâche un peu le plaisir du spectateur...

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Ici pour les galettophiles:http://www.dvdfr.com/dvd/f12044-vierge-du-rhin.html

[Rex Lee]

avec un Jean Gabin bien entouré de personnages féminins

Notamment:


Nadia Gray

et:


Andrée Clément



Andrée Clément: 1918-1954 (tuberculose)


Pour ma part, je trouve qu'encore une fois, l'association Grangier-Gabin fonctionne très bien. Cette histoire, c'est presque du Simenon et elle se suit sans déplaisir.
Truffaut a dû descendre le film, à l'époque et c'est plutôt bon signe!

[Faja]

Tout à fait d'accord avec Rex Lee.

On peut même parler du trio Grangier/Gabin/Audiard, une symbiose exceptionnelle qui a donné naissance à plusieurs films remarquables, comme Gas-oil en 1955, Le Sang à la Tête en 1956, Le Rouge est mis en 1957, Le Désordre et la Nuit en 1958, Le Cave se rebiffe en 1961 (le meilleur d'après moi).

GRANGIER l'oublié tient la dragée haute à TRUFFAUT, l'impitoyable pourfendeur du "cinéma de papa" qui après avoir commis trois belles incartades (Les Quatre Cents Coups, Tirez sur le Pianiste, Jules et Jim) est vite rentré dans le rang en retrouvant le style conventionnel qu'il affirmait vomir.

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