Re: [ AUTEUR] ALAIN PETIT

[JO]

'Livres, revues, articles, auteurs et journalistes du Western Européen'.

Tout à fait d'accord ici, le statut d'auteur étant clairement indiqué sur le libellé du sujet. (La clarté de l'index est une chose, le débat et controverses sur ces auteurs une autre).

Pour le reste, je suis et reste ANONYME et donc ne prétends à rien

Merci !

Jo (Thanks )

[Flingobis]

Qui peut me rappeler le nom de cet affichiste de génie qui fit de somptueux placards publicitaires pour Les Colts de la violence, Bonnes funérailles amis … etc.
Il en fit aussi pour des films qui eux ne valaient pas tripette les magnifiant cependant dans nos mémoires et attirant le public.
On peut dire que cet affichiste a contribué autant que les acteurs et les réalisateurs à l’entretien de la légende et du rêve autour du western spaghetti. Idem Petit.
Faut sortir de vos cases étroites les gars.
Jo, vous baissez trop vite votre garde devant ces étiqueteurs.

[Edocle]

Ouais, il y a aussi le père Barrault au Celtic de la porte de Vanves, avec sa blouse grise,
son dix trous de vin d'Algérie, ses deux arcs 35 mm à clochettes pour le changement
de bobines et son écran taché en haut à gauche, lui aussi a contribué au mythe du
Western spaghetti, il a dû tous les projeter et nous les faire découvrir....

[Rex Lee]

Bien vu, Edocle.
Dans mon ciné à moi, y avait la mère Gisèle, ouvreuse de son état. Elle sentait la vinasse le samedi après-midi
mais était capable de vous raconter le film en moins de deux. Et de vous le commenter:" celui-ci est bon, celui-là ne vaut pas un pet de lapin"...Ah, la Gisèle, elle en connaissait un rayon: les spaghetti, elle les voyait 15 fois. Et elle avait le jugement sûr. Au Panthéon des légendes, la Gisèle!

[JO]

Souvenez vous de la séquence de rêve dans La Nuit Américaine, de Truffaut... le vol des photos d'exploitation. C'est (était) cela aussi, la magie du cinéma !

En toute amitié, je vous trouve un peu sec, les gars, pour des gens comme Casaro, Jano, et tous les autres, qui ont contribué à la renommée des films et immortalisé les figures.

Et quand il m'arrive de pouvoir retrouver certaines affiches, en état flambant neuf, celles qui m'ont fait rêver avant d'aller voir les films (souvent, j'allais la veille ou quelques jours auparavant regarder les images d'exploitations et affiches sur les façades de cinéma pour mieux tenir la distance me séparant de la séance.... ) ....

Revoyez votre Nuit Américaine....

[JO]

Jo, vous baissez trop vite votre garde devant ces étiqueteurs.

J'affiche ici clairement mon désaccord avec ce qui a été déplacé , mais je ne suis pas modérateur de Western Maniac. Je suis donc contraint de m'adapter... ou de claquer la porte, ce que ne souhaite pas pour le moment.

Visiblement, certains n'ont pas une grande reconnaissance de ce qui a pu être fait pour le genre , encore une fois, indépendamment de ce que l'on peut en penser (je trouvais, par ex, suite au débat avec Joyan et des arguments donnés, que Pierre Charles, dont je n' aime pourtant pas Ciné Zine Zone , avait lui aussi sa place dans ce panthéon des passeurs.

Dur, mais j'ai mon blog dont je suis le seul patron

[Personne]

Bon, pour la paix du forum, MP à Flingobis... Les etiqueteurs te saluent bien.

[JO]

Bien vu, Edocle.
Dans mon ciné à moi, y avait la mère Gisèle, ouvreuse de son état. Elle sentait la vinasse le samedi après-midi
mais était capable de vous raconter le film en moins de deux. Et de vous le commenter:" celui-ci est bon, celui-là ne vaut pas un pet de lapin"...Ah, la Gisèle, elle en connaissait un rayon: les spaghetti, elle les voyait 15 fois. Et elle avait le jugement sûr. Au Panthéon des légendes, la Gisèle!

Brigitte Bardot ou Raymond Depardon ? :




http://cgi.ebay.fr/BRIGITTE-BARDOT-Velo-Raymond-DEPARDON-Bicyclette-Bois-de-Boulogne-Photo-1960-1-/150963619915?pt=FR_SK_dvd_Photo&hash=item232622084b#ht_2290wt_1157

(Archives Cinémonde, Brigitte Bardot par Raymond Depardon (1960), tirage argentique, mis en vente à 350 Euros )


Merci, Rex Lee, d'éviter la "Pikebishopisation" d'un débat réel Je vous renvoie à tous les dictionnaires du cinéma sérieux qui ont ce type de difficulté de classement. Faut-il éliminer Georges Sadoul d'un dictionnaire du cinéma muet, pour la bonne raison qu'il n'en a jamais réalisé, tout en restant une source majeure pour toute connaissance du cinéma d'avant 1930 ?

Vous êtes un des très rares, ici, avec Edocle , Barquero, Flingobis, Mico ... à avoir vu en direct ces films dont on parle.

Les débats avec des gens plus jeunes m' incitent à penser combien leur regard sur le genre a été formé (informé ) par des écrits, peu nombreux, dont on perçoit, même si je ne les apprécie pas du tout ou relativement , qu'ils demeurent essentiels pour la transmission de ce passé, son actualisation, auprès de certains. Voire de leur reconstruction, pour reprendre en le détournant un peu le mot de Kevin Bronlow à propos de son travail sur le Napoléon d' Abel Gance.

[Rex Lee]

Je vois que vous avez compris le sens de mon message, JO.
Il faut à tout prix éviter ces débats stériles dont le forum ne sortirait pas grandi.
Pour ce qui est des étiquettes dont il a été question récemment ici, j'estime qu'elles sont nécessaires pour une meilleure lisibilité du forum, forum qui prend chaque jour plus d'ampleur.
Alors, mettre d'un côté ceux qui ont participé à la création du film et de l'autre ceux qui l'ont fait connaitre n'est en rien une ségrégation. Les Petit, les Giré et les autres ne s'en trouvent pas dévalorisés. Justement, leurs travaux peuvent être reconnus à leur juste valeur s'ils ont leur propre rubrique.
Et c'est vrai que ceux qui ont eu la chance de vivre l'aventure du western européen dès le milieu des années soixante ont sans doute un autre regard...

[Richards]

Je vois que vous avez compris le sens de mon message, JO.
Il faut à tout prix éviter ces débats stériles dont le forum ne sortirait pas grandi.
Pour ce qui est des étiquettes dont il a été question récemment ici, j'estime qu'elles sont nécessaires pour une meilleure lisibilité du forum, forum qui prend chaque jour plus d'ampleur.
Alors, mettre d'un côté ceux qui ont participé à la création du film et de l'autre ceux qui l'ont fait connaitre n'est en rien une ségrégation. Les Petit, les Giré et les autres ne s'en trouvent pas dévalorisés. Justement, leurs travaux peuvent être reconnus à leur juste valeur s'ils ont leur propre rubrique.
Et c'est vrai que ceux qui ont eu la chance de vivre l'aventure du western européen dès le milieu des années soixante ont sans doute un autre regard...

C'est un point de vue très sage.
+1

[JO]

Pour ce qui est des étiquettes dont il a été question récemment ici, j'estime qu'elles sont nécessaires pour une meilleure lisibilité du forum

Je vois que l'intitulé du topic a été changé, n'empêche que je m'obstine à penser que pour quelques uns,une minorité, ils méritaient bien d'entrer dans "la légende".

Je ne pense pas que ce soit ici stérile, parce que cela revient à interroger le regard qui construit un film dans la distance temporelle d'environ 50 ans. C'est une évidence à rappeler: un film n'existe pas tout seul, il est le mélange d'un support audiovisuel et d'une perception -réception- construite, celle du spectateur; citer quelques noms incontournables, l'ensemble cadré par un Index clair et bien fait comme l'avait entrepris Personne, n'a rien de confus (la présence de Paola Dessy ou Rino Petrosino n' avait posé aucun problème alors....).

Le fait de pouvoir vendre 150 Euros un Ciné Zine Zone, cela donne quand même à réfléchir sur la portée du contenu. Il y a bien un public qui voit, appréhende, le monde de ces films à travers Charles ou Petit. Ces auteurs là se vendent aussi cher, plus cher même, qu' une affiche originale de spaghetti western 2F ou 4F, bon ou très bon état, en Italie (éviter certaines boutiques françaises, qui surcôtent leur import), sans parler des films eux-même, VHS italiennes ou espagnoles, versions intégrales introuvables dans le monde ni sur DVD, ni ailleurs (ou dans des éditions calamiteuses, inférieures même aux VHS ou Betamax originales).

Je maintiens donc 100 pour 100 mon désaccord, même si je vois bien que nous sommes minoritaires. J' en prends acte naturellement avec une profonde déception.

Et que faire alors des affichistes qui , eux , sont de véritables créateurs ? Au delà des exemples cités par Flingobis, qui sont la réalité des films et de leur exploitation,il faut voir toute la stratégie commerciale et visuelle mise en scène par René Château et ses maquettistes , pour les films de Belmondo, sur laquelle son image des années 70 et 80 s'est construite autant que sur la matérialité de ses films et rôles). Où les mettre ? Les sortir du champ créatif, c'est justement ignorer tout un pan de cette création. (Je suis dans la droite ligne initiée par un Maurizio Baroni pour le western italien, dont s'inspire beaucoup J.F. Gire).

Je ne peux mieux faire ici que de renvoyer de nouveau au film de Truffaut. Décoller les étiquettes, cela donne parfois de l'air frais, tout est question de mesure.

[JO]

Un exemple bien tombé qui illustre mon propos :



Les plus grosses vedettes du moment n'hésitent pas à poser, hors de toute étiquette , directement sous le double géant que leur a dessiné le génial Renato Casaro (Paris, 1972). D'ailleurs, c'est d'abord l'image peinte (agrandie par un artisan ?) que saisit l'oeil du photographe (du moins dans le cadrage retenu par le maquettiste de Il Monello).*

Qui a assisté à cette représentation ?

Source:

http://monnomestpersonne1973.blogspot.fr/2012/01/terence-hill-1974.html

L'affiche dessinée, exposée parfois très en amont de la sortie du film (je me souviens ainsi de celle de René Ferracci pour Un Génie, deux associés, une cloche qui indiquait par là la sortie prochaine du film), agrandie sur les façades de cinéma, partiellement ou totalement, par des artisans spécialisés, les photos d'exploitation, la bande annonce précédant le lancement donnent le visage du film et déterminent grandement à l'époque son succès.

*
On voit , dans un BRAVO de 1974, Terence Hill et une fan allemande, invitée en Italie , poser , en bordure de route, sous l'affiche géante, écrasante, de Il Mio Nome e Nessuno (Casaro), comme on n'en voit plus guère. La vedette n'a pas peur de son double vampirique, auquel elle doit vraiment beaucoup.

[Personne]

Jo, les affichistes ne me semblent pas poser de problème. Cordialement.

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