Le Grand Meaulnes - 1967 - Jean-Gabriel Albiccoco

[cyberpunk]

Magnifique et fidèle adaptation cinémathographique du roman d'Alain-Fournier (Luchino Visconti jeune cinéaste voulu en tourner une première version dans les années 40 mais les droits lui furent refusés par la famille de l'écrivain); tournée sur les lieues même de l'action avec une presque débutante: Brigitte Fossey; baignant dans une atmosphère onirique dûe à une superbe photographie, nous sommes transporter dans les aubes brumeuse de la Sologne; un des seuls films d'un réalisateur qui mourrut au Brésil dans la misère.Facilement trouvable en dvd

[Rex Lee]

C'est, en effet, une excellente adaption du roman. Les grands classiques portés à l'écran ne sont pas toujours des réussites. Ce film réussit la gageure d'être scrupuleusement fidèle au récit d'Alain-Fournier tout en en restituant l'atmosphère.
Ce n'est pas le cas, je crois, d'une version assez récente dont on m'a dit le plus grand mal. Il semblerait même que la fin soit une trahison du roman.Mais comme je ne l'ai pas vue...

[JO]

Un film superbe, avec une Sologne magnifiquement photographiée (C'est tourné dans le Cher et particulièrement vers La Chapelle d'Angillon (le château de la fête) et vers les landes de Sainte Montaine et de Ménétréol) . Albiccoco avait choisi de tourner sur les différentes saisons, ce qui avait motivé l'accord des héritiers de Alain-Fournier à donner leur accord.

Il y a bien longtemps, j'avais eu la chance de voir ce film sur grand écran, présenté par le petit neveu d'Alain-Fournier. Avec quelques éléments d'informations sur le tournage... difficile pour Brigitte Fossey (qui avait dû tomber plusieurs fois à l'eau pour satisfaire à l'exigence du metteur en scène..., selon des témoins directs de 1966)

DVD disponible avec La fille aux yeux d'or un autre Albiccoco, dont on verra un jour j'espère chez Gaumont à la demande Le Rat d'Amérique (excellent lui aussi).

L'adaptation TV de Jean-Daniel Verhaeghe n'est pas mal, l'auteur a choisi de terminer le (télé)film par un retour à la mort réelle d'Alain-Fournier, dont il raconte les derniers moments (supposés).

[cyberpunk]

Le film a aussi été tourner à Epineuil-le-Fleuriel dans la vraie école d'Alain-Fournier où excerçait son père en qualité d'instituteur et lieu du roman; quant à la version récente, j'ai juste regarder le début, on y retrouve pas la poésie du roman et Nicolas Duvauchelle fait plutôt "petite frappe" (avis perso); je peux vous conseiller une adaptation récente en bd

[JO]

L' Internet Movie Database mentionne comme lieu de tournage Henrichemont, pas loin de La Chapelle d'Angillon (où est né Alain-Fournier), au Nord du Cher. Epineuil le Fleuriel, c'est au Sud du Cher.

C'est simple, l'ancienne voie romaine toute droite qui remonte de Bourges vers le Nord (Gien) et passe par La Chapelle d'Angillon coupe le Nord du Cher en deux, à l'Ouest la Sologne, à l'Est le Pays Fort (Henrichemont).

Le château de la fête, il devait être dans mon souvenir entre La Chapelle d'Angillon et Méry-es-Bois (village explicitement mentionné dans le livre et le film), mais bien sûr, c'est un peu loin dans le temps maintenant...

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