Le Cameraman. 1928. Edward Sedgwick et Buster Keaton.

[Rex Lee]

Synopsis :
A New-York, les débuts d'un photographe comme reporter d’une compagnie d’actualités cinématographiques sont désastreux. Encouragé par Sally, la secrétaire de la compagnie, il s’impose en tournant une émeute dans le quartier chinois. Ensuite, il sauve Sally évanouie lors d’un accident de hors-bord ...

J'ai eu la chance de le voir cette semaine dans une salle de cinéma.
Le film rend hommage aux reporters d'actualité de guerre: il débute par des images d'archives de la guerre de 14. Il s'achève avec le retour triomphal de Lindbergh aux USA. Entre le premier et le dernier plan, la fiction.
Une histoire d'amour ( on dit à présent "comédie romantique"), des scènes à grand spectacle ( la guerre des gangs à Chinatown est filmée avec maestria...), de l'audace (dans le film, Buster se sert deux fois de la même pellicule et on voit, en surimpression, un navire de guerre voguer dans une avenue de New-York) et, bien sûr, du burlesque...
Bref, 1H07 de magie cinématographique.


Ce film est, avec Le Figurant, le dernier grand Keaton avant la descente aux enfers provoquée par l'avénement du parlant. On pense bien sûr à The Artist...



Keaton et Marceline Day (Sally)








A Chinatown, en pleine guerre des gangs. Deux manivelles (celle de la camera et celle de la mitrailleuse) vont se confondre. Gag!