Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
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angel caldito castellano
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Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Avec: Gregory Peck, Anthony Quinn, Omar Sharif, Raymond Pellegrin, Paolo Stoppa, Mildred Dunnock.
Synopsis: Guerre civile espagnole (1936-1939). Manuel Artíguez (Gregory Peck) est un membre populaire du maquis. Après la guerre, a quitté l'Espagne pour se réfugier en France. Vingt ans plus tard, le fils de son meilleur ami, traverse la frontière pour vous demander de l'Espagne et de tuer Viñolas (A. Quinn), un sergent de la Garde civile responsables de la mort de son père. Mais Artíguez, las de tout, ne pas satisfaire à la demande du garçon. Cependant, lorsque sa mère est tombée gravement malade, Viñolas profite de l'occasion pour piéger la guérilla qui a entrepris depuis la fin de la guerre. Malgré son casting fameux, "Y llegó el día de la venganza" est un film qui, en raison de son argument, a été interdit en Espagne jusqu'en 1979.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
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Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Dispo en DVD chez nous sous le titre : Et vint le jour de la Vengeance.
Personne- Sergio Leone
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Age : 56
Localisation : Lone Pine, CA
Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Film à voir, et de mémoire, de superbes décors d'Alexandre Trauner.
Dans le film, Gregory Peck habite Pau .
Dans le film, Gregory Peck habite Pau .
JO- Sergio Leone
- Messages : 4203
Date d'inscription : 10/05/2010
Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Le film a été tourné en 1964, mais en Espagne a été interdit par la censure franquiste jusqu'en 1979.
Situé dans une ville fictive dans le nord de l'Espagne appelé San Martin, est facilement reconnaissable de nombreux coins de la ville de Vitoria-Gasteiz (ville où je vis).
Le réalisateur du film, Fred Zinnemann, et le directeur artistique Alexandre Trauner, a passé deux jours à Vitoria-Gasteiz en Octobre 1962, pour localiser l'extérieur, prendre des notes, des croquis et des photographies de la ville afin de le recréer plus tard dans un studios de cinéma françaises pour éviter la censure franquiste. Selon les propres mots du réalisateur: «Nous étions dans le Nord: Vitoria, Burgos, et ainsi de suite, mais il faut être prudent avec Franco et la Garde Civile Vous êtes très jeune, mais à cette époque a dû aller prudemment car ils pourraient.. vous tuer. le film a été tourné à Paris, où il a construit un espagnol de la rue Trauner suivi après avoir terminé le tournage de ...."( Realizado por ..., n º 150, Septembre 1987).
Scénarios Vitoria recréé «fictif» dans les studios de cinéma ont été multiples: La Plaza de la Virgen Blanca (y compris les balcons, monument central et lampadaires), la Plaza del Machete, Le Arquillos, et un centre médical qui est très réminiscent de l'intérieur des Santiago Apostol hôpital à Vitoria-Gasteiz. Certains de ces endroits sont plus curieux que si vous regardez attentivement, nous voyons comment le directeur artistique a décidé de fusionner plusieurs scénarios tels que la Plaza de la Virgen Blanca et de la Plaza del Machete. Trauner supprime le balcon de la Vierge Blanche à céder directement à la Plaza del Machete. Cependant, le groupe fictif "Vitoria" était le plus crédible, donnant l'impression que nous sommes en effet dans la ville de Vitoria-Gasteiz.
Il est curieux de voir Omar Sharif, se penchant dans l'un des balcons typiques de Vitoria Arquillos, ou voir Anthony Quinn se promenant dans les Plaza del Machete. Non moins curieux est de trouver de Gregory Peck sur le Vitoria toits et abattu à l'extérieur de l'hôpital de Santiago.
Situé dans une ville fictive dans le nord de l'Espagne appelé San Martin, est facilement reconnaissable de nombreux coins de la ville de Vitoria-Gasteiz (ville où je vis).
Le réalisateur du film, Fred Zinnemann, et le directeur artistique Alexandre Trauner, a passé deux jours à Vitoria-Gasteiz en Octobre 1962, pour localiser l'extérieur, prendre des notes, des croquis et des photographies de la ville afin de le recréer plus tard dans un studios de cinéma françaises pour éviter la censure franquiste. Selon les propres mots du réalisateur: «Nous étions dans le Nord: Vitoria, Burgos, et ainsi de suite, mais il faut être prudent avec Franco et la Garde Civile Vous êtes très jeune, mais à cette époque a dû aller prudemment car ils pourraient.. vous tuer. le film a été tourné à Paris, où il a construit un espagnol de la rue Trauner suivi après avoir terminé le tournage de ...."( Realizado por ..., n º 150, Septembre 1987).
Scénarios Vitoria recréé «fictif» dans les studios de cinéma ont été multiples: La Plaza de la Virgen Blanca (y compris les balcons, monument central et lampadaires), la Plaza del Machete, Le Arquillos, et un centre médical qui est très réminiscent de l'intérieur des Santiago Apostol hôpital à Vitoria-Gasteiz. Certains de ces endroits sont plus curieux que si vous regardez attentivement, nous voyons comment le directeur artistique a décidé de fusionner plusieurs scénarios tels que la Plaza de la Virgen Blanca et de la Plaza del Machete. Trauner supprime le balcon de la Vierge Blanche à céder directement à la Plaza del Machete. Cependant, le groupe fictif "Vitoria" était le plus crédible, donnant l'impression que nous sommes en effet dans la ville de Vitoria-Gasteiz.
Il est curieux de voir Omar Sharif, se penchant dans l'un des balcons typiques de Vitoria Arquillos, ou voir Anthony Quinn se promenant dans les Plaza del Machete. Non moins curieux est de trouver de Gregory Peck sur le Vitoria toits et abattu à l'extérieur de l'hôpital de Santiago.
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Pas vraiment un film de guerre mais plutôt un drame passionnant dont l'origine remonte à la guerre d'Espagne.
Un grand nombre d'acteurs français dans des rôles secondaires: Raymond Pellegrin en mouchard, Christian Marquand en lieutenant de la Guardia Civil, Pierre Dux en prêtre, Michel Lonsdale en journaliste, Elisabeth Wiener en serveuse de café, Perrette Pradier en prostituée (voir ci-dessous)...Il faut dire que le film a été tourné de ce côté-ci des Pyrénées.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
- Messages : 6429
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 68
Localisation : 19
Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
cf autre topic sur le film:
https://western-maniac.forum-pro.fr/t5498-et-vint-le-jour-de-la-vengeance-behold-a-pale-horse-1964-fred-zinnemann
Je l'avais commencé mais j'ai calé en route!
Un nouvel exemple de ces distributions internationales qui ne fonctionnent pas culturellement à cause de l'emploi de l'anglais comme langue du film! Voir Gregory Peck jouer un espagnol j'ai déjà du mal, mais dans ce contexte-là je craque. Peut-être que c'est un des rares cas où ça passerait mieux en VF? Mais ça n'est plus dans mes pratiques aujourd'hui avec ce genre de "monstres sacrés " comme Peck et Quinn justement. Donc tant pis !
https://western-maniac.forum-pro.fr/t5498-et-vint-le-jour-de-la-vengeance-behold-a-pale-horse-1964-fred-zinnemann
Je l'avais commencé mais j'ai calé en route!
Un nouvel exemple de ces distributions internationales qui ne fonctionnent pas culturellement à cause de l'emploi de l'anglais comme langue du film! Voir Gregory Peck jouer un espagnol j'ai déjà du mal, mais dans ce contexte-là je craque. Peut-être que c'est un des rares cas où ça passerait mieux en VF? Mais ça n'est plus dans mes pratiques aujourd'hui avec ce genre de "monstres sacrés " comme Peck et Quinn justement. Donc tant pis !
old timer- Sergio Leone
- Messages : 1889
Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Et vint le jour de la vengeance - Y llegó el día de la venganza (Behold a Pale Horse, 1964) Fred Zinnemann
Question de langues, je te rejoins OT. Je viens de le visionner. Et c'est assez déstabilisant, je le reconnais.
Cela étant, le film n'est pas désagréable du tout.
Excellente distribution comme il a été souligné. Trauner au décor, Maurice Jarre pour la BO, une photographie superbe... Du beau linge !
Décidément, tout comme il en fait la démonstration dans "Le train sifflera trois fois" son plus célèbre film, Zinnemann est le réalisateur de l'attente par excellence.
Dès l'introduction, nous savons qu'à la fin il va y avoir un ou plusieurs morts. C'est fatal. Cette annonce sous-jacente n'est jamais le principal intérêt chez ce metteur en scène. En effet, avant d'en arriver là, il va se produire une suite d'événements et d'interactions par lesquels les protagonistes vont jouer un rôle déterminant qui ne semble jamais avoir été écrit à l'avance. Comme les choses ne sont pas préméditées, en tout cas pas dans le ressenti du spectateur, une tension s'installe de manière insidieuse. Ce côté imprévisible atteint son point d'orgue dans les dernières minutes. Tout le cheminement, tout le parcours pour en arriver là, est chez Zinnemann une étude de la nature humaine assez désenchantée qui a un rapport direct avec la lâcheté et la traîtrise. Que ce soit individuel ou de masse. Les quelques secondes avant le mot "Fin" ne laissent aucun doute. La récurrence de ces sujets sont peut-être le fil conducteur de sa filmographie ?
En cela, et uniquement en cela, il y a fort heureusement un personnage qui déteint dans le lot. Un dont le regard extérieur offre une note d'espoir. Et fait dire que tout n'est pas noir...ou blanc. Ici, pour qui a vu le film, il s'agit du rôle du prêtre tenu par un Omar Sharif intense.
Quant à Grégory Peck, il a dans son jeu présent, des tics qui ne m'ont pas pleinement convaincus. Quinn pour sa part, se contente de faire du Quinn. Qu'il fait d'ailleurs très bien.
À tenter de préférence à plusieurs car c'est le genre d'ouvrage qui prête à débat ensuite.
Cela étant, le film n'est pas désagréable du tout.
Excellente distribution comme il a été souligné. Trauner au décor, Maurice Jarre pour la BO, une photographie superbe... Du beau linge !
Décidément, tout comme il en fait la démonstration dans "Le train sifflera trois fois" son plus célèbre film, Zinnemann est le réalisateur de l'attente par excellence.
Dès l'introduction, nous savons qu'à la fin il va y avoir un ou plusieurs morts. C'est fatal. Cette annonce sous-jacente n'est jamais le principal intérêt chez ce metteur en scène. En effet, avant d'en arriver là, il va se produire une suite d'événements et d'interactions par lesquels les protagonistes vont jouer un rôle déterminant qui ne semble jamais avoir été écrit à l'avance. Comme les choses ne sont pas préméditées, en tout cas pas dans le ressenti du spectateur, une tension s'installe de manière insidieuse. Ce côté imprévisible atteint son point d'orgue dans les dernières minutes. Tout le cheminement, tout le parcours pour en arriver là, est chez Zinnemann une étude de la nature humaine assez désenchantée qui a un rapport direct avec la lâcheté et la traîtrise. Que ce soit individuel ou de masse. Les quelques secondes avant le mot "Fin" ne laissent aucun doute. La récurrence de ces sujets sont peut-être le fil conducteur de sa filmographie ?
En cela, et uniquement en cela, il y a fort heureusement un personnage qui déteint dans le lot. Un dont le regard extérieur offre une note d'espoir. Et fait dire que tout n'est pas noir...ou blanc. Ici, pour qui a vu le film, il s'agit du rôle du prêtre tenu par un Omar Sharif intense.
Quant à Grégory Peck, il a dans son jeu présent, des tics qui ne m'ont pas pleinement convaincus. Quinn pour sa part, se contente de faire du Quinn. Qu'il fait d'ailleurs très bien.
À tenter de préférence à plusieurs car c'est le genre d'ouvrage qui prête à débat ensuite.
Blondin67- Enzo G. Castellari
- Messages : 340
Date d'inscription : 07/04/2017
Localisation : Lyon
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