Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
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angel caldito castellano
old timer
Rex Lee
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Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Originaire de Thrace, l'esclave Spartacus travaille dans une mine lorsqu'il est remarqué par le responsable d'une école de gladiateurs. Spartacus découvre la dure vie des combattants de l'arène, qui apprennent à s'entretuer en donnant du spectacle. Lorsque le sénateur Crassus vient visiter l'école, il oblige Spartacus et son Ethiopien à combattre pour son plaisir. La colère gronde dans les rangs des gladiateurs et c'est la révolte. L'armée de Spartacus comptant cent mille esclaves menace Rome. Mais Crassus mate les révoltés ...
Pas facile de résumer en trois lignes trois heures de spectacle étourdissant. Pas nécessaire non plus car ce péplum est connu de tous.
Je n'aurai qu'un mot: grandiose.
_________________
Dis-donc, toi, tu sais que tu as la tête de quelqu’un qui vaut 2000 dollars?
Rex Lee- Sergio Leone
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Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Une très grande réussite, en effet. Et une entreprise titanesque, un tournage qui s'est étalé sur plus d'un an (cf mémoires de Kirk Douglas)
- film commencé par Anthony Mann (première scène dans les mines de Thrace - tournée dans les Rocheuses évidemment) débarqué par Kirk Douglas qui pensait qu'il n'était pas fait pour ce genre de films (cf ce qu'on a dit sur "la chute de l'empire romain" !)
- film écrit pas le génial Dalton Trumbo, scénariste blacklisté durant toutes les années 50, et qui n'avait pourtant pas cessé de travailler sous pseudo, jusqu'à ce que Kirk Douglas se disant que la comédie a assez duré, l'engage sous son vrai nom.
- casting formé sur le principe suivant : les anglais, aristocratiques dans leur façon de parler, jouent les romains, les américains, jouent les esclaves. Doit-on y voir malice de la part des américains, faisant ici une métaphore de leur propre révolution au XVIIIeme siècle quand pour leur liberté ils se révoltaient contre... l'Angleterre ?
- et deux entorses majeures et symétriques à ce principe: Jean Simmons, anglaise, joue une esclave. John Gavin, américain, joue le jeune Jules César (on est en 70 avant JC). Naturellement en VF tout cela n'a plus d'importance !
- séquences spectaculaires des légions romaines qui manoeuvrent dans la plaine avant la bataille, en plan extra-large; tournée en Espagne avec le concours de l'armée espagnole, bien avant que ce soit la mode de tourner là-bas. Le reste du film est entièrement tourné en Californie.
- énorme succès en salles à l'époque et dans le monde entier, y compris l'URSS , les russes y voyant une apologie de leur propre révolution !
- restauration exemplaire du film il y a une dizaine d'années qui rétablit des scènes coupées, trop osées pour l'époque, au sujet de la relation homo entre Crassus et son esclave Antoninus avec dialogues pleins de sous-entendus. Tony Curtis a réenregistré ses répliques, Anthony Hopkins a remplacé feu Laurence Olivier.
- festival de grands acteurs inspirés mais aussi de séquences d'action (batailles, combats de gladiateurs, avec notamment le grand Woody Strode face à Kirk) le film a aussi la particularité d'être sans aucune allusion au christianisme (et pour cause, la chronologie l'exige!) ce qui est plutôt rare dans un film américain sur Rome à l'époque.
A voir et revoir, sans modération !
- film commencé par Anthony Mann (première scène dans les mines de Thrace - tournée dans les Rocheuses évidemment) débarqué par Kirk Douglas qui pensait qu'il n'était pas fait pour ce genre de films (cf ce qu'on a dit sur "la chute de l'empire romain" !)
- film écrit pas le génial Dalton Trumbo, scénariste blacklisté durant toutes les années 50, et qui n'avait pourtant pas cessé de travailler sous pseudo, jusqu'à ce que Kirk Douglas se disant que la comédie a assez duré, l'engage sous son vrai nom.
- casting formé sur le principe suivant : les anglais, aristocratiques dans leur façon de parler, jouent les romains, les américains, jouent les esclaves. Doit-on y voir malice de la part des américains, faisant ici une métaphore de leur propre révolution au XVIIIeme siècle quand pour leur liberté ils se révoltaient contre... l'Angleterre ?
- et deux entorses majeures et symétriques à ce principe: Jean Simmons, anglaise, joue une esclave. John Gavin, américain, joue le jeune Jules César (on est en 70 avant JC). Naturellement en VF tout cela n'a plus d'importance !
- séquences spectaculaires des légions romaines qui manoeuvrent dans la plaine avant la bataille, en plan extra-large; tournée en Espagne avec le concours de l'armée espagnole, bien avant que ce soit la mode de tourner là-bas. Le reste du film est entièrement tourné en Californie.
- énorme succès en salles à l'époque et dans le monde entier, y compris l'URSS , les russes y voyant une apologie de leur propre révolution !
- restauration exemplaire du film il y a une dizaine d'années qui rétablit des scènes coupées, trop osées pour l'époque, au sujet de la relation homo entre Crassus et son esclave Antoninus avec dialogues pleins de sous-entendus. Tony Curtis a réenregistré ses répliques, Anthony Hopkins a remplacé feu Laurence Olivier.
- festival de grands acteurs inspirés mais aussi de séquences d'action (batailles, combats de gladiateurs, avec notamment le grand Woody Strode face à Kirk) le film a aussi la particularité d'être sans aucune allusion au christianisme (et pour cause, la chronologie l'exige!) ce qui est plutôt rare dans un film américain sur Rome à l'époque.
A voir et revoir, sans modération !
old timer- Sergio Leone
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Date d'inscription : 20/05/2010
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Lieu de Spartacus à Colmenar Viejo:
angel caldito castellano- Sergio Sollima
- Messages : 716
Date d'inscription : 11/07/2011
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
old timer a écrit:- casting formé sur le principe suivant : les anglais, aristocratiques dans leur façon de parler, jouent les romains, les américains, jouent les esclaves. Doit-on y voir malice de la part des américains, faisant ici une métaphore de leur propre révolution au XVIIIeme siècle quand pour leur liberté ils se révoltaient contre... l'Angleterre ?
Marrant, car en regardant les bonus du 13ème Guerrier, McT(il adore principalement Spartacus et Dr Folamour) revient sur ce film et parle du casting et ce qu'il voulait dire pour lui. Il s'agit clairement d'une critique des Anglais, de l'aristocraties effectivement, envers ce qu'ils ont fait au peuple Irlandais.
Il revient aussi sur le duel de gladiateur entre Strode et Douglas, scène puissante car l'un sait qu'il doit se sacrifier pour la cause...
Notons aussi la bataille finale, quasiment reprise à l'identique par Mel Gibson dans son Braveheart.
Spartacus est un très grand film! Je ne risque pas grand chose en disant cela!
Personne- Sergio Leone
- Messages : 7053
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 56
Localisation : Lone Pine, CA
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Un chef d'oeuvre, n'ayons pas peur des mots !
On pourrait parler de celui-là,un peu moins connu, mais visible malgré les producteurs de celui de Kubrick...
On pourrait parler de celui-là,un peu moins connu, mais visible malgré les producteurs de celui de Kubrick...
MARCHAND- Sergio Leone
- Messages : 5457
Date d'inscription : 06/04/2010
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
à partir du 17 novembre la fameuse série à 20h45 sur W9
cyberpunk- Sergio Leone
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Date d'inscription : 15/04/2010
Age : 58
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Bonne nouvelle cette diffusion tv.
En ce qui me concerne j'attends la sortie en dvd.
En ce qui me concerne j'attends la sortie en dvd.
_________________
Mieux vos être mort et cool que mort et pas cool (Mickey Rourke dans Harley Davidson & l'homme aux santiags)
Trinita- Sergio Leone
- Messages : 6641
Date d'inscription : 06/04/2010
Age : 41
Localisation : Angers
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
comme toi, j'attendrais la sortie du dvd, ils diffusent les épisodes interdit aux - moins de 13 ans en première partie de soirée et la version pour les adultes (comprendre + de cul ) vers minuit
cyberpunk- Sergio Leone
- Messages : 2979
Date d'inscription : 15/04/2010
Age : 58
Re: Spartacus. 1960. Stanley Kubrick.
Le film de Kubrick est un de ceux que je ne me lasse pas de revoir. J'ai d'ailleurs fait une folie et me suis pris l'édition spéciale de 6 Cd + Livret de la musique d'Alex North. tous les essais et les thèmes non retenus s'y trouvent. Et d'autres musiciens ont réalisé des interprétations du "Love Theme" très connu de ce film qui vous arrache des larmes! Il me le fallait!
Sinon j'attends maintenant un BR digne de ce nom!
Pour la télésérie citée plus haut, il y a une offre d'un jour pour la saison un en BR à 16.99$ can, soit entre 12 à 14 euros. Mais je doute qu'il y ait des options pour le français!
http://www.amazon.ca/Spartacus-Blood-Complete-Season-Blu-ray/dp/B003XVYKX6/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1337968706&sr=1-1
Sinon j'attends maintenant un BR digne de ce nom!
Pour la télésérie citée plus haut, il y a une offre d'un jour pour la saison un en BR à 16.99$ can, soit entre 12 à 14 euros. Mais je doute qu'il y ait des options pour le français!
http://www.amazon.ca/Spartacus-Blood-Complete-Season-Blu-ray/dp/B003XVYKX6/ref=sr_1_1?s=dvd&ie=UTF8&qid=1337968706&sr=1-1
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